Lectures Psycho-Sociales

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Le pédopsychiatre favori des médias de droite pour ses avis radicaux. Il propose une analyse sans demi-mesure des problématiques auxquelles font face les populations précaires et notamment les descendants d'immigrés habitants en "cités". On pourrait lui reprocher un racisme à peine dissimulé, et je comprends comment le Figaro peut en faire cette lecture. Mais je ne peux qu'abonder dans son sens :
- les mariages forcés/arrangés, semblent impacter extrêmement négativement les familles
- plus on laisse un enfant dans une famille négligente ou abusive et plus on réduit les chances de l'aider/le soigner plus tard.
- les 1000 premiers jours sont primordiaux dans le développement d'un enfant
- la protection de l'enfant prime sur la volonté de laisser la famille naturelle interagir avec l'enfant.

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Un tour d'horizon exhaustif et concis du travail d'assistant.e de service social.

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Un livre qui propose des petits exercices pour être un meilleur thérapeute/accompagnant social.
Malgré la réédition le livre est très daté dans son approche théorique, et se repose quasi uniquement sur la théorie de Carl Rogers. Alors ne perdez pas votre temps avec un resucé.

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Lacan est insupportable à lire... cette intro n'est pas bien éclairante à cet égard. Au contraire elle flatte les élucubrations comme les analyses sur des bases d'homophonie (cinq et sein) ... je vous laisserais juge de la pertinence.

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+ Quand on n'a plus que son corps de Gisèle Dambuyant-Wargny.

Deux livres qui offrent une belle intro aux problématiques auxquelles les SDF font face. Et comment la société peut (doit?) y remédier.

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oubliable et oublié

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+ les enquêtes "SD" de l'Insee en 2012
+ rapport d'activité DIOGENES 2022

Un livre (avec les apports statistiques des enquêtes ajoutés) qui permet un court tour d'horizon des réalités du terrain.

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Petite maraude d'une psychiatre mobile qui va à la rencontre des plus marginalisés.
Des analyses psychanalytiques parfois un peu farfelues mais dans l'ensemble un livre sympa, intelligible et rapide à lire tout en étant concret.
En deuxième partie du court ouvrage la pro se questionne sur les conditions de travail, les réponses apportées par les institutions et les législateurs. Face à une société qu'elle juge (douteusement) plus violente que jamais, la psychiatrie serait sommée, toute seule, de répondre, alors qu'on lui retire des moyens. Un agacement et un long râle d'agonie face à cette situation délétère qui je le conçois doit peser sur les travailleurs.es.

+ Bonus avec les articles :
• L’alcoolisation des personnes sans domicile : remise en cause d’un stéréotype (2006)
• Je bois donc je suis (2020)

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Pour comprendre le rapport de domination qui se cache derrière l'inceste. Ce grand tabou qui touche pourtant 1 enfant sur 9 en france.

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Lu son petit frère post confinement : "Hikikomori une expérience de confinement".
Qui brille par ses multiples analyses, anthropologiques, sociologiques, psychologiques .... sans malheureusement oublier les longues tirades absconses psychanalytiques.

+ mention spéciale au problème soulevé par les auteur-es : du diagnostique (ici de l'hikikomori et des diagnostiques différentiels d'autisme ou de schizophrénie). Les auteur-es mettent bien en garde vis à vis d'une tentation forte en ce moment de tout pathologiser quitte à en perdre en efficacité de diagnostique. (cf de EM Rødgaard et al. 2019)

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Quelques lourdeurs sur le fantasme présidentiel et les éloges à Macron.
Mais en dehors de ces illusions républicaines mal placées : l'ouvrage nous livre une analyse saillante des jeunes "ruraux" entre récits autobiographiques, interview et faits statistiques.

Les solutions prospectives laissent selon moi à désirer. Mais je ne suis pas surpris quand elles émanent de cette pensée macroniste issue de Science Po.

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Un bon 400 pages qui retrace toute l'histoire du DSM, depuis la création de l'Asso Psychiatrique Américaine, les premiers hopitaux psy états-uniens, en passant bien sûr la sa genèse du DSM jusqu'à sa dernière version.
C'est un peu long parfois, et trop détaillé pour mon gout mais ça reste un ouvrage intéressant qui permet de contextualiser un peu la bataille qu'on voit aujourd'hui partout en france entre les anti-DSM (souvent des psychanalystes) et les défenseurs du DSM (souvent des psychiatres).

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De son nom original : Family and Kinship in East London est un ptit livre de socio de 1953, facile à lire et à comprendre, y compris comme intro à la sociologie. Et à l'histoire anglaise.

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Lecture importante pour réfléchir à sa place en tant que "chercheur" ou travailleur du social (et ou de la politique).

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Un peu chiant à lire. Mais il n'en reste qu'il n'y a rien de mieux qu'une psychologue qui essaye de défendre les bienfaits de la psychanalyse pour te montrer la fraude.
Bref si la psychanalyse a encore du mal à montrer des théories conceptuelles intéressantes, elle a encore plus de mal à montrer de l'efficacité en accompagnement individuel.

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Honnêtement j'sais pas trop quoi penser de cette lecture.
Je déteste les écritures métaphysiques, philosophiques farfelues qui oscillent entre analyse concrète et matérielle et conceptualisations quasi mystiques.
Je m'étais habitué à Deleuze à travers ses conférences filmées. Mais là c'est un tout autre niveau, assez fatiguant à lire et qui selon moi n'apporte aucun outil pour affronter le monde.
Alors oui je rejoins la critique de la psychanalyse, et son constant "rabattage" vers le petit territoire familial, qui empêche en gros l'analyse de la société et des structures. Mais j'avais pas besoin de ce bouquin pour ça.

A relire sans doute.

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J'avais pris ce livre notamment pour l'article sur la psychiatrie la religion et l'éthique. Qui peut se résumer simplement : on peut pas être psy si on est religieux, parce que être religieux c'est être aliéné.
Extrêmement réducteur et selon moi de mauvaise foi.

Le reste des articles sont plutôt sympathiques, quelques critiques de l'histoire de la psychiatrie, rien de trop novateur. Et quelques espérances pour l'avenir, bienvenues.