Les 20 plus grandes chansons françaises

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20EME
(Henri Colpi / Georges Delerue)
1961
Chanson interprétée par Cora Vaucaire dans le film de Henri Colpi "Une aussi longue absence" Je préfère la version de Montand qui contient des arrangements plus "optimistes".

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19EME
(Jean Renoir / Georges Van Parys)
1955
Encore Cora Vaucaire pour interpréter cette chanson, également dans un film, "French Cancan" de Jean Renoir. Il est bien sûr question de la Butte Montmartre à Paris. Un classique à l'étranger également.

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18EME
(Edith Piaf / Louiguy)
1946
Le standard international de la chanson française, d'autant que Piaf l'aura interprété à plusieurs reprises aux Etats-Unis. Elle exprime magnifiquement ces sentiments débutants que tous les amoureux ont connus.

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17EME
(Serge Gainsbourg)
1963
Ecrite pour Juliette Gréco et que Gainsbourg aura interprétée la même année, La javanaise fait référence au javanais, un type d'argot du XIXème siècle, même s'il n'est pas utilisé dans la chanson. Je préfère les versions dépouillées, comme celle en public à la Maison de la Radio par exemple, plutôt que les versions gravées à l'époque que je trouve chargées.

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16EME
(Léo Ferré)
1971
Le temps comme malédiction de l'intelligence des Hommes, à la fois ardoise magique et implacable meule de pierre. Chanson à l'ambiance tragique telle une pietà, qui s'impose d'emblée comme un monument.

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15EME
(Jacques Brel)
1956
On en oublierait presque que Brel est belge. Cette chanson presque définitive est pourtant l'un de ses premiers succès et fait appel, bien avant d'autres, à l'Amour non plus seulement comme sentiment mais comme but philosophique. Sa construction en crescendo lui confère sa force unique.

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14EME
(Bernard Dimey / Henri Salvador)
1963
Les talents multiples de Montand lui auront permis de porter l'interprétation à des sommets. C'est le cas pour 'Syracuse', tour du monde de rêve de 2 minutes.

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13EME
(Michel Sardou / Jacques Revaux)
Parmi ses premières chansons figure probablement sa meilleure. Petit évoque la séparation des couples, relativement rare à l'époque, mais surtout le ressenti de l'enfant, chose encore plus rare, invité à construire sa propre vie et ne pas porter un fardeau trop lourd pour lui.

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12EME
(Jacques Prévert / Joseph Kosma)
1946
Montand en fredonne quelques notes dans le film de Marcel Carné "Les portes de la nuit" mais curieusement, cette chanson écrite par l'un de nos plus grands poètes n'atteindra son rang qu'après avoir traversé l'Atlantique, adaptée par Johnny Mercer sous le titre d'Autumn Leaves.

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11EME
(Georges Brassens)
1964
Ecrite pour le film (encore) d'Yves Robert "Les copains", la chanson porte le nom d'un bateau et est un hymne à l'amitié, probablement inspiré à Brassens par les pêcheurs sétois.

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10EME
(Jacques Plante / Charles Aznavour)
1965
Le succès et la reconnaissance n'arrivent que tardivement pour Aznavour. Il se reconnaît un peu dans cette vie misérable mais authentique de jeune artiste, avec Montmartre pour décor. L'incipit de cette chanson serait probablement le plus connu de la chanson française si on faisait un sondage.

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9EME
(Maxime Le Forestier / Jean-Pierre Sabar)
1995
Extraite de l'album du même nom, mon préféré de l'artiste et un de mes préférés tout court, et son dernier qui ait compté. Sur un formidable rythme de slow reggae, Le Forestier à l'aube de la cinquantaine se débarrasse de ses oripeaux de chanteur engagé, puis dégagé.

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8EME
(Jean Ferrat)
1963
Je ne ferai l'injure à personne de disserter sur une chanson qui se suffit à elle-même. Néanmoins, il faut noter que Ferrat la sort à un moment où les Français étaient tentés de passer à autre chose, sur fond de réconciliation avec l'Allemagne. La chanson fut d'ailleurs interdite à la radio et à la télé, ce qui aujourd'hui paraît lunaire.

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7EME
(Pierre Delanoë / Gilbert Bécaud)
1964
En pleine Guerre Froide, cette histoire d'une amourette entre un jeune touriste français et sa guide en Russie détone. C'est une tentative réussie de la part de Delanoë de dissocier les gens et leur culture de l'idéologie de leurs dirigeants. La musique de Bécaud et les formidables arrangements feront de la plus russe des chansons françaises un triomphe.

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6EME
(Robert Nyel / Gaby Verlor)
1961
D'abord interprétée par Juliette Gréco, cette chanson fut sublimée par le talent multi-facettes de Bourvil. On imagine sans peine un gars qui se trouve là par hasard, seul dans son coin, et qui contemple deux amoureux emplis d'un double bonheur, celui de leur amour et de la liberté retrouvée.

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5EME
(Françoise Hardy - Michel Berger / Michel Berger)
1973
Après avoir produit Véronique Sanson et avant sa rencontre avec France Gall, Michel Berger est sur la pente ascendante et intéresse Françoise Hardy, qui suit le mouvement inverse. La partie parlée constitue la grande originalité de la chanson et est empreinte de mystère, même si aujourd'hui, à la lumière de ses productions et déclarations ultérieures, ça semble limpide.

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4EME
(Nino Ferrer)
1975
Embarqué dans la période yéyé et scopitones malgré lui, Nino Ferrer sort au milieu des années 70 ce qui restera son plus grand succès, mais avec grandes difficultés.
Le style colle parfaitement à l'ambiance des disques américains folks de l'époque et aux besoins d'espace et d'évasion.

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3EME
(Jean-Max Rivière / Gérard Bourgeois)
1968
Un vieux monsieur décline l'amour que lui porte une jeune femme, en lui expliquant de vive voix que la raison doit l'emporter. On écoute cette interprétation de haut vol comme un voisin de table indiscret et on s'en échappe avec des regrets sur cet amour qui semblait pourtant possible.

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2EME
(Alain Bashung - Jean Fauque / Alain Bashung - Edith Fambuena - Jean-Louis Piérot)
1998
Cette chanson s'impose d'emblée au sommet de la chanson française ce qui constitue en soi un exploit. D'ordinaire, c'est plutôt la patine du temps qui fait son office.
Le co-auteur semble parti des Résistants de la dernière heure en 1944. Chacun la voit et la ressent comme il veut : c'est un vrai poème. Avec en plus des effets de style chatoyants et des arrangements extraordinaires.

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1ERE
(Charles Trenet / Léo Chauliac)
1942
Appuyée par une formidable mélodie, cet hymne nostalgique reste une des pièces majeures (la pièce majeure selon moi) de Trenet. Cette forme de nostalgie n'est pas fréquente chez un auteur âgé d'à peine 30 ans et il est probable que le fait que la France soit à l'époque en pleine occupation allemande, et avec un horizon inconnu, y ait joué un rôle important.