Les bonnes (et parfois mauvaises) petites (et grandes) (re)lectures commentées de 2020

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Après être tombé amoureux de l’excellentissime série animée, j’ai forcément eu le besoin viscéral de me plonger dans Lastman, format BD (la série est une préquel à la BD est peut donc être regardée avant, l’expérience de lecture en sera toutefois différente).
Ce premier tome commence gentiment et place un contexte encore très mystérieux. On y retrouve les influences shônenesques (mais pas que) des auteurs, l’amour de Vivès pour les femmes girondes et ce trait tout aussi épuré qu’expressif. Les dialogues sont truculents et le duo Adrian / Aldana plein de potentiel.
Un premier tome fort sympathique.

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Excellente suite et fin du premier arc de la série.
L’univers que les auteurs mettent en place est super engageant et ils arrivent à distiller tout ce qu’il faut de mystères pour vraiment donner envie de le creuser. Le rythme est mieux maîtrisé que dans le premier tome avec des dialogues toujours aussi savoureux. Le trio de personnages principaux constitué de Marianne / Adrian / Richard fonctionne parfaitement et se révèle parfois très touchant, il donne une profondeur assez inattendue pour ce type de récits. Puis Cristo Canyon a tellement la classe du premier méchant de shônen qui va forcément pencher du bon côté au bout d’un moment...
On sent également les auteurs plus à l’aise sur les dessins toujours dans ce style si particulier, ici moins épuré.
On ne sait encore pas trop où tout ça va nous mener mais entre la qualité générale du tome et ce cliff de fin assez génial, on a forcément très envie de lire la suite !

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Whoua quelle grosse claque !
Les auteurs changent tout et nous embarquent dans un trip totalement barré, une sorte de western en mode Max Mad dans cette ville de débauche qu’est Nillipolis. C’est ultra rock and roll, totalement jouissif et encore une fois sous-tendu par d’excellents dialogues et une partie graphique super dynamique.
Ce tome est également l’occasion de mettre Marianne sur le devant de la scène. Elle s’affirme comme un personnage central, puissant et attachant. Sa relation avec Adrian est creusée et c’est toujours aussi finement fait.
Le tout va à la vitesse d’une V8 Interceptor et se dévore de bout en bout. Et puis cette fin qui ouvre une nouvelle fois sur autre chose et promet du très lourd… Certainement le meilleur tome de la série jusqu’ici.
Cerise (à ce niveau, c’est carrément le cerisier) sur le gâteau, Balak compare dans les bonus Richard Aldana à une chanson de Turbonegro. Mon bonheur est total, je suis encore plus amoureux de cette série.

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Quand l’excellent Matt Kindt propose un thriller en mode « whodunnit? » qui se passe dans les profondeurs sous-marines sur fond de relations amicales, professionnelles et familiales compliquées, c’est forcément alléchant et mécaniquement génial.
L’auteur pose dans ce premier tome pose les bases de son intrigue et de son univers. En résulte un véritable page turner, addictif et parfaitement maîtrisé.
Il s’occupe également d’une partie graphique bien plus riche qu’elle n’y paraît au premier abord, en parfaite osmose avec Sharlene Kindt (sa compagne). Les designs des véhicules, combinaisons et "armures" de plongée" valent vraiment le coup d’œil.
Un excellent premier tome qui se lit d’une traite.
Vite, très vite, la suite !

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Matt Kindt continue de tisser de main de mettre son intrigue : il creuse le passé de ses personnages et leurs relations, ajoute de nouveaux enjeux (qui sonnent très actuels en 2020), se permet de grosses scènes d’actions… Tout ça débouche sur un récit ultra prenant et assez unique. C’est finement écrit, avec beaucoup de sensibilité pour les personnages.
Le trait très personnel de Kindt s’affirme également, toujours parfaitement mis en valeur par Sharlene Kindt.
Je suis vraiment scotché par la série, impossible d’enchaîner sur autre chose avant d’avoir lu la suite !

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Un volume légèrement en-deçà comparé à ses aînés - si l’on veut pinailler - mais qui reste de très haut niveau.
Matt Kindt y fait avancer son récit mais tente aussi des choses plus expérimentales parfois très abstraites, méritant peut-être une relecture.
Je reste scotché par la qualité de ses dessins alors que c’était l’une de mes craintes avant de commencer la série. En plus d’être un excellent auteur, ce mec est un vrai dessinateur.
Vraiment conseillé et vivement la suite (et fin).

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Un excellent dernier tome, à l’image du reste de la série.
Kindt m’aura scotché de bout en bout par sa maîtrise scénaristique et graphique. Ce Depth.H est un solide thriller claustro’ avec de l’anticipation qui fait mouche, une série d’action trépidante mais aussi un récit profond qui interroge l’attraction que peut inspirer une personnalité, et ses conséquences. Je ne dirais rien de la fin, tout simplement belle et humaine.
Kindt écrit finement ses personnages et leurs relations complexes, notamment ici une mention spéciale pour Mia et Roger, dans un style assez proche du travail de son pote Jeff Lemire.
Et puis cette partie graphique mille fois plus riche qu'au premier abord et qui révèle en réalité un dessinateur doué, inventif et bourré de personnalité. Là aussi, c'est bluffant et ça participe à rendre cette série si géniale.
Cap maintenant sur la série Mind MGMT, considéré par l’auteur par son travail le plus abouti.

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De nombreuses années après, j’ai eu envie de me replonger dans FMA tant le premier anime m’avait plu à l’époque de sa première diffusion au Japon (quand on mettait encore des plombes à télécharger un épisode). Kurokawa aura pas mal réédité l’œuvre d’Hiromu Arakawa, le plus récemment en perfect edition, et notamment dans ce format relié économique.
Force est de constater que débuts de la série sont honnêtes sans plus. On sent déjà poindre de bonnes idées (originalité de l’univers, mélange d’humour et de situations très dures, la relation entre les deux frères) mais l’autrice semble pour le moment tâtonner dans son histoire. On imagine qu’elle mettra vraiment celle-ci sur des rails dans les tomes suivants.
Le trait d’Arakawa est déjà reconnaissable et agréable mais manque encore de précision dans ces premiers tomes, notamment si l’on compare avec son travail plus récent, tel que The Heroic Legend of Arslân.
Je suis tout de même bien tenté de lire la suite pour voir l’histoire décoller.

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Arakawa continue dans ces deux tomes de faire avancer son récit à un rythme très tranquille et s’attarde plutôt sur la construction de ses personnages. Elle distille juste quelques indices pour la suite en laissant encore énormément de portes ouvertes.
Cette aspect décompressé n'est pas si gênant car ces toment restent très agréables à lire et jamais ennuyeux, certains passages étant vraiment marrants.
Une bonne petit lecture jusqu’ici mais à laquelle il manque encore un peu de folie pour captiver.

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Une première partie sous forme de flashback qui permet de mieux cerner les deux frères et qui introduit un élément qui pourrait avoir une importance capitale pour la série
Une deuxième partie nerveuse très centrée sur la baston. Une première depuis le début.
Je continue à trouver la série plaisante tout en ayant du mal avec ce faux rythme dont elle ne sort pas. L’histoire avance vraiment très lentement… En revanche, les dessins d’Arakawa sont de plus en plus maîtrisés et l’ambiance générale reste accrocheuse.

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Un début de story arc vraiment excellent qui trouvera sa conclusion dans le deuxième tome.
La critique : https://www.senscritique.com/bd/Le_Massacreur_de_Dieux_I_Thor_2013_tome_1/critique/196139741

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Suite et fin de cet arc dans la lignée du premier tome, donc excellentes.
Après l’origin story attendue et réussie du massacreur de Dieux, Aaron met en place une équipe étonnante que l’on suivra pour un grand final épique et au niveau de l’ensemble de l’arc. Et le duo Ribic / Svorcina continue de frapper toujours aussi fort…
Si la tension est palpable sur tout le volume, Aaron à cette faculté d’intégrer des touches d’humour toujours bienvenues sans tomber dans le potache. Notons également une intéressante réflexion sur la figure divine religion et les motivations de ses personnages, « bons » ou « mauvais ».
Onze épisodes marquants qui démontrent que le comics mainstream réserve encore d’excellents moments.

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Aaron renoue dans ce deuxième arc très orienté heroic fantasy avec la mythologie du personnage. C’est du bon comics, rondement mené et avec quelques bonnes idées (dont l’introduction de la League of Realms, plutôt cool). Les petites touches d’humour très second degré que distille Aaron sont bienvenues et amènent de la personnalité à son récit. A noter que l’auteur pose ici les bases du futur event War of the Realms qui arrivera bien plus tard.
Ron Garney livre un boulot honnête aux dessins mais reste forcément dans l’ombre de l’extraordinaire prestation d’Esad Ribic (qui revient dans le tome suivant, youpi).
Un deuxième tome sympathique mais convenu qui souffre beaucoup de la comparaison avec l’excellence de son aîné.

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Dernier tome de la première partie du run de Jason Aaron sur le Dieu du Tonnerre. Son comparse Esad Ribic revient aux affaires et c’est une nouvelle fois un plaisir pour les yeux. Ce mec est vraiment très fort.
Aaron mêle une nouvelle fois deux lignes temporelles liées.
La première ancrée le récit dans le présent et est très contemporaine sans ses enjeux environnementaux. Elle devrait avoir un vrai impact sur la suite du récit (et met fin à une période importante pour le personnage).
La seconde est plus anecdotique et présente tout au long du tome un long combat contre un (très) grand méchant bien connu de chez Marvel. La partie se révèle carrément jouissive et permet de donner un peu d’air au récit principal (et les Girls of Thunder sont vraiment trop cool).
Un bilan très positif pour ces 25 premiers numéros en attendant de pieds fermes la suite avec l’arrivée de la Déesse du Tonnerre.

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Le retour de Nightcrawler / Diablo après sa disparition dans l’event Le Retour du Messie.
Jason Aaron se fait plaisir, à l'image de ce qu’il a pu faire sur Wolverine & the X-men. Il propose un récit fun et drôle, axé sur l’action et l’aventure qui se lit comme un one-shot. Notons un dernier chapitre très "moment d'émotion" comme les récits de super-slips savent si bien nous les offrir.
Ed McGuinness est parfait pour mettre en dessins ce type de récit. Son trait généreux et cartoony nous rappelle les bons côtés des 90’s.
Rien d’amazing (haha) mais une lecture légère pour les amateurs du germain mutant bleu.

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On suit avec plaisir les aventures de la famille Strong pour une lecture solide tout autant que particulière (on est quand même en présence d’une œuvre d’Alan Moore) à attaquer en connaissance de cause et avec tout le second degré qu’elle demande parfois.
La critique complète : https://www.senscritique.com/bd/Tom_Strong_Integrale_Tome_1/critique/185062272

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Suite et fin des aventures du héros de la science Tom Strong dans cette seconde intégrale.
Après trois excellents premiers chapitres revisitant les crises de DC Comics en mode Whatf if ?, Alan Moore passe le flambeau à différents auteurs avec un casting cinq étoiles. Citons des épisodes écrits par Geoff Johns, Ed Brubaker, Michael Moorcock ou encore Brian K. Vaughan.
Le capital sympathie est là avec quelques très bons numéros (celui de Brubaker peut-être en haut de la pile) mais le liant initial s’étiole peu à peu et la série perd clairement en qualité. L'ensemble reste sympathique mais plutôt dispensable.
C’est vraiment dommage car le duo Moore / Sprouse avait construit quelque chose avec une personnalité folle et qui promettait encore pas mal d’aventures excitantes.

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Très intrigué par ce premier tome de la saga au gros succès critique de Makoto Yukimura.
Divisé en deux parties très distinctes, l’ensemble est agréable à lire et plutôt dense dans son contenu. On ne comprend pas vraiment pour le moment vers quoi Yukimura veut tendre mais c’est accrocheur, notamment dans la bonne gestion du rythme.
Côté dessins, rien d’extraordinaire mais un trait efficace et maîtrisé.

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Un volume très solide avec de beaux moments de bravoure et déjà pas mal d'émotion. Le lien avec le premier tome est fait et on commence à mieux entrevoir les enjeux de l'intrigue.
Le mix de shônen et de seinen est intéressant, à voir comment Yukimura trouvera son équilibre par la suite.
Une partie graphique toujours aussi maîtrisée et lisible.
On sent que ça peut vraiment décoller, j'ai bien hâte de lire la suite.

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Ce début de série est toujours aussi accrocheur. Sans atteindre les sommets (ça devrait apparemment arriver dans quelques tomes), Yukimura construit son univers petit à petit autour de personnages forts.
Les éléments tirés du shônen sont toujours présents (par exemple au travers d'un combat très sympathique en milieu de tome) mais ne font pas tomber la série dans les travers du genre.
Je suis de plus en plus conquis par les dessins, que ce soit pour l'expressivité des personnages (qui me font un peu penser au travail d'Eiichirô Oda), les détails sur les costumes (chaque mercenaire semble avoir son propre design) ou les décors (ce passage impressionnant dans la forêt).
Tout ça augure du très bon pour la suite !

Annotation :

Un tome posé dans lequel Yukimura prends le temps de s'attarder sur certains personnages jusqu’ici assez mineurs, voire de carrément dédier un chapitre à des élans métaphysiques. Déjà un tome de transition en somme, qui reste accrocheur.
Après quatre volumes, on sent le potentiel d'une série maîtrisée qui promet d'être longue et dense.

Annotation :

Très belle pioche des éditions Meian que cette série qui semble d'ailleurs connaître un franc succès au Japon avec sept tome au compteur pour le moment. Vivement la suite.
La critique : https://www.senscritique.com/bd/Gannibal_tome_1/critique/229896522

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Adapter une nouvelle qui tourne autour d’un couleur indescriptible dans un medium en noir et blanc semblait plutôt casse-gueule. Et pourtant, Tanabe réalise un travail exceptionnel, peut-être sa meilleure adaptation de Lovecraft jusqu’ici, du moins la plus angoissante.
Tanabe saisit parfaitement la montée en tension de la nouvelle et retranscrit de manière palpable le lent chemin vers la folie de la famille Gardner. On est tout aussi mal à l’aise et impuissant que le narrateur principal, Ammi Pierce, face aux terribles évènements de plus en plus dingues au fil des pages. Le rythme est parfaitement maîtrisé jusqu’à un final dantesque.
Le trait minutieux et le découpage cisaillé de Tanabe retranscrivent à merveille les évolutions des personnages et de la Lande Foudroyée, avec juste ce qu’il faut d’incompréhensible pour cette dernière afin de coller au texte de Lovecraft.
Une nouvelle preuve du talent des deux bonhommes pour un résultat tout simplement excellent.

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Nouvelle adaptation réussie pour Gou Tanabe.
L’effet de surprise est certes maintenant un peu passé - et on n’atteint pas les sommets des Montages Hallucinées (haha) - mais l’ensemble continue de faire honneur à l’auteur de Providence, toujours dans ce style appliqué et fidèle. Une autre façon de relire l’œuvre de Lovecraft en somme.
Cerise sur le gâteau, le Skaï rouge est du plus bel effet sur l’étagère :D

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Le retour de Greg Rucka sur un personnage qu’il connaît bien.
Il reprend les origines de Wonder Woman et propose une approche moderne et progressiste dans son traitement (notamment de l’homosexualité) franchement bienvenue. L’ensemble se laisse suivre mais sans non plus être vraiment prenant.
Car Rucka ne prend pas beaucoup de risque et semble limite être en pilotage automatique sur certains passages. Notons le choix éditorial d’Urban Comics : la publication en VO bimensuelle alternait deux intrigues liées, l'une dans le présent, l'autre dans le passé. Nous n’avons ici qu’une partie de l’histoire, ce qui peut peut-être nuire à l’expérience de lecture (surtout dans une seconde partie très confuse).
Graphiquement, c’est très qualitatif : l’artiste australienne Nicola Scott s’occupe d’une première partie tout simplement magnifique dans un style assez peu fréquent pour du comics. C’est vraiment très beau. La suite est assurée Bilquis Evely qui propose quelque chose de moins dingue mais de bonne facture, un peu à la Pia Guerra (Y The Last Man).
Du Rucka sur Wonder Woman bien fait mais sans surprise, un peu à l'image de la fin de son précédent run sur le perso.
Après, dans une édition à moins de 5 balles, ça se prend, notamment pour les extraordinaires dessins de Nicola Scott.

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Amoureux des aventures du Cimmérien, j’étais très emballé par cette collection de Glénat au concept excitant (un ouvrage / une aventure complète / une équipe créative).
Malheureusement, l’équipe derrière le très bon Block 109 rate le coche : mauvaise gestion du rythme, personnages mal caractérisés, univers graphique sans grand intérêt… Le tome manque franchement de saveur et se laisse lire en quelques minutes, sans grande passion.
Dommage, espérons que le reste hausse le niveau.

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Une très bonne adaptation pour cette excellente nouvelle de Conan.
Mathieu Gabella parvient à saisir l’essence du texte d’Howard et à la retranscrire pour des lecteurs ne l’ayant pas (encore) lu : cette opposition barbarie / civilisation est bien plus alambiquée qu’elle en a l’air, dans cet environnement poisseux et plein de dangers.
Anthony Jean livre un travail assez dingue aux dessins et dépeint à merveille la flore angoissante des Territoires Pictes, au travers d'une mise en page très proche de ce qui se fait dans le comics.
Une vraie bonne pioche qui me rassure sur la qualité de cette série anthologique et qui donne également bien envie de se plonger dans l’autre série du duo Gabella / Jean : La Licorne.

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Critique à venir !