Les fins de jeux vidéo : des plus décevantes aux plus merdiques

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Proposé par caylayratz



Le grand gagnant, le boss des boss, le number one toute catégorie.
Où comment créer un des univers les plus attachants du jeu vidéo pour le saborder à la fin.
Où comment prôner les choix moraux du joueur et leurs conséquences comme principal intérêt du titre, la façon bonne ou mauvaise avec laquelle Shepard obtiens des soutiens, et faire une fin qui n'en tiens pas compte.
Où comment vouloir se la jouer fin à choix ambigus façon Deus Ex, en partant d'un sujet fumeux de science-fiction, sans en maîtriser les thèmes et du coup provoquer incohérences, incompréhension et frustration.
Où comment jouer à fond la carte de l'identification dans Shepard via les choix moraux et les relations avec les personnages (parfois de véritables romances), pour finalement apprendre que les choix n'ont servi à rien et que Shepard mort il ne reverra jamais ses amis.

Bref, rassurez vous : la réputation de fin de merde de ME3, criée sur tous les toits par des milliers de joueurs sur internet, est largement justifiée.

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Proposé par caylayratz



La ville de Columbia est jetée à la poubelle au profit du pouvoir d'ouvrir des passages dimensionnels d'Elizabeth. Problème : le jeu fait ici l'apanage d'un nihilisme total, les dimensions et versions des même personnages étant infinies, les actes du héros sont relatifs et on fini immanquablement par se dire "alors à quoi bon ?".
Ce sac de nœuds incompréhensible nous dirige paradoxalement vers le déterminisme du héros (un comble dans une infinité de dimensions), et au final aucune de ses tentatives de rédemption (par la foi ou par les armes) n'aboutissent, et il est définitivement condamné à la mort.
Déjà détaché d'une Elizabeth de moins en moins humaine et d'un Booker dont il ne contrôle plus rien au destin, le joueur reste détaché du dénouement, avec un sentiment de vide.
Bref, par sa complexité la fin de BioShock Infinite n'apporte en fait que confusion et insatisfaction.

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Proposé par caylayratz



Après un twist mémorable en pied de nez à la communication du jeu (Black Mask engage 8 tueurs = 8 boss + Black Mask en boss final), où et promet un final d'anthologie entre Batman et un Joker sorti tout droit de "The Killing Joke", le jeu s'emmêle avec ses hôtes de marques. Un Bane surdoué, sorti de "The Dark Knight Rises" lui, éclipse le Joker à la fin, tant au niveau dramatique (saccage de la batcave et Alfred laissé pour mort) qu'au niveau du gameplay (un boss très coriace à affronter trois fois en tout).
Bane avorte donc largement ce qui était censé être la relation fusionnelle entre le héros de Gotham et le prince clown du crime, et le passage à tabac du Joker à la fin en devient anecdotique.

A force de ne savoir sur quel pied danser on finit par se prendre les pieds dans le tapis.

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Proposé par caylayratz



Vous pouvez ranger les griffes : je ne trouve pas cette fin mauvaise. La mort de Lee est bien amenée depuis le début de l'épisode 5, même si on a parfois du mal à l'accepter et qu'on se retrouve dans le déni.
Ce qui m'a singulièrement déplu est la projection du futur de Clémentine : son protecteur et père d'adoption est mort après une fin émouvante, et elle se retrouve désormais seule, livrée à un monde horrible sans rien ni personne pour l'y accompagner.
Aucune porte de sortie (communauté, science, religion ou autre) n'est envisagée, et l'avenir de la pauvre Clémentine semble sombre et sans espoir. Je pense que même Rorschach est plus optimiste à propos de la vie, et que laisser ce joueur sur cette conclusion provoque un inévitable un malaise quant au futur de cette pauvre petite fille.
Perso j'en ai déprimé toute la soirée.