Les métaphores et sous-entendus sexuels au cinéma

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L'instrument avec lequel le personnage tue a une connotation phallique : un sous-entendu sur le viol?

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Le dernier plan, où le train rentre dans un tunnel, a souvent été décrit comme une allusion à l'acte sexuel.

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Un dialogue sur la dégustation d'escargots et de moules, dont la connotation homosexuelle a valu à la scène d'être coupée par la censure - elle est rétablie dans la version restaurée, sur DVD et Blu-Ray.

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Le ver qui grandit, une métaphore de l'érection?

Aussi, la scène d'introduction peut aussi être vue comme une évocation de la fécondation (l'espère de ver qui tombe sur la planète), l'acte sexuel se faisant sans plaisir, de façon mécanique (d'où les leviers).

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Humphrey Bogart et Lauren Bacall évoquent leurs plans cul en discutant de paris hippiques - d'une façon qui ne voile que vaguement le vrai propos de leur conversation. De façon plus générale, les dialogues sont remplis d'évocations sexuelles, Bogart est quand même un sacré macho dans le film!

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J'ai entendu dire que la première scène, où un avion en ravitaille un autre en essence, était la métaphore d'une scène de sexe : ça ne m'a pas marqué en voyant le film, mais étant donné que le personnage de George C. Scott a plus tard un discours sur l'influence de la fluorisation sur les performances sexuelles, pourquoi pas...

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Alex frappe une femme en pleine tête avec une statue de phallus.

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Une homosexualité sous-jacente entre les 2 personnages, jamais explicitée mais sous-entendue par le fait qu'ils partagent un même appartement...

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Au moment où deux personnages s'apprêtent à coucher ensemble, ils lévitent tous les deux, en apesanteur : une façon très poétique de représenter le sexe.

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On a souvent dit que les meurtres de l'Alien était une métaphore de viol...

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Le casting est entièrement composé d'hommes : Lawrence préférerait-il la compagnie masculine?

Certains ont aussi vu quelques allusions sadomasochistes (la scène du briquet au début ; Lawrence qui dit avoir aimé laisser un homme mourir)...

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Image subliminale explicite dans l'introduction, dont la présence trouve un écho dans la suite...

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"une évocation très explicite de la fellation. Jane Fonda pique le saxo de Michael Caine, le tripote et l'embouche tout en regardant Caine droit dans les yeux. (Le bonhomme n'est pas d'humeur d'ailleurs, et lui dira qu'il faut laisser ces choses-là aux spécialistes.)"

Limguela

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"Le titre est sensé faire allusion à la pêche (vous avez ce sport qui se pratique avec la gaule), alors qu'il s'agit bien évidemment du sexe."

Biniou

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"Le piano est un instrument qui peut avoir une connotation sexuelle. Selon Freud, en musique, tout ce qui est répétitif, les ritournelles, peuvent avoir un sens sexuel. On peut exprimer un désir par le piano. Ainsi on remarque que la façon dont les doigts d’Ada glissent sur les touches fascine Baines. Dans le scénario, lorsqu’il dit à Ada qu’il ne veut pas qu’elle joue mais qu’elle n’en tient pas compte, Baines se montre jaloux du piano.
Dans la scène où Baines nettoie le piano avec sa chemise, celui-ci se révèle explicitement comme un instrument sexuel. Baines est entièrement nu. Harvey Keitel, par le toucher, renforce le caractère sexuel de la scène. Il fait corps avec l’instrument. Au départ il le nettoie simplement, mais après il le caresse littéralement avec la paume de la main. C’est une façon d’entrer dans le monde d’Ada. La nudité et le piano résument la dimension sexuelle du film."

D'après l'analyse de Flora Ondet : http://wellwellwelles.livejournal.com/"

Aurea

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On demande à Viridiana de traire une vache, ce qui donne lieu à une scène assez suggestive...

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Menu du dîner : des moules.

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J'ai tiqué devant le plan où un homme graissait l'intérieur de son canon, mais mon esprit mal tourné a vu juste puisque Eisenstein a plus tard déclaré son homosexualité, ce qui avait déclenché un scandale. Des analystes ont trouvé de nombreux symboles sexuels dans le film, même si pour certaines choses, ça peut être discutable.

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D'après l'analyse du génial Artobal : http://www.senscritique.com/film/L_Impossible_Monsieur_Bebe/critique/4348045

"Pour reconstituer les intentions et le sens véritables du film, il faudrait dire ceci :

Cary Grant, soumis au carcan sexuel que lui impose sa fiancée (c’est-à-dire la bonne société), fait la rencontre d’Hepburn. En manque de proie fraîche, elle lui sort son léopard. Il prend peur mais comme il est docile, il se soumet à ses caprices. Ils arrivent chez la tante. A ce moment là, le travail de démasculinisation est achevé. Devant la tante qui le découvre en peignoir de femme il s’écrie : "I just went gay !". George vole l’os (figuration de la situation précédente). Il faut le retrouver (sinon bien sûr ça pourra pas marcher avec Katharine). Cette idée est tellement obsédante qu’elle surgit inopinément pour renommer Cary (il s’appellera Monsieur "Os" : sublime !). Cary/Monsieur Os et Hepburn partent à la recherche de George. George est à la fois la part régressive de Cary et son surmoi castrateur. Il veut enfouir l’os pour l’emporter sur la part masculine et adulte. Ils retrouvent George qui joue avec Baby, le léopard. Ils s’affolent : Baby ne va-t-il pas bouffer George (et par conséquent son os, c’est-à-dire celui de Cary) ? Il y a une résonance magnifique avec le nom de la fiancée : Miss "Avale" (swallow)… Mais non ! Ils sont amis. Tout n’est donc pas perdu entre Cary et Hepburn. Mais là, nouvelle péripétie : un autre léopard se retrouve dans la nature, un méchant ! C’est le côté flippant incarné par Miss Avale qui n’est pas encore maîtrisé. Il le sera par Hepburn grâce à son numéro de Susie la boiteuse : elle aura le dessus sur le méchant léopard qui est en elle (elle lui passe la laisse). Tout est rentré dans l’ordre ! L’os est désormais à sa place et prêt à tout défoncer ! C’est la dernière image : la reconstruction savante du brontosaure s’effondre en guise d’effusion, laissant Cary et Hepburn dans les hauteurs, au septième ciel."

Annotation :

Après la scène ou le photographe se chamaille avec les deux jeunes filles, son bout de ceinture pendouille de la même façon qu'un phallus à l'air libre

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La perceuse prend un air particulièrement phallique sur un plan en particulier