Les Nipponières

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Une très belle introduction, elle-même digne des livres de voyages de Bashô lui-même, et les textes de Bashô avec une belle calligraphie : que demander de plus.

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Écrit en français par Sekiguchi. Un très beau livre qui donne à penser la notion de saison et tout ce qu'elle emporte.

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Un très bel ensemble de traductions.

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Un poète changé en tigre, un soldat perse face à sa vie antérieure, un pauvre qui canalise d'autres êtres, un esclave et son maître qui échangent leurs conditions dans leurs rêves -- et d'autres histoires encore. Une belle traduction, et un petit tour très agréable du côté du “paranormal" qui interroge le réel : j'ai beaucoup aimé.

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Écrit en français, donc est-ce que ça devrait être classé avec la littérature japonaise ? Ben on va dire oui.

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Un roman psychologique dont j'ai pas trouvé l'aspect psychologique frappant.

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Si je me souviens bien, une pérégrination striée de réflexions qui, pour plaisantes qu'elles étaient, ne cassaient pas trois pattes à un canard. Peut-être que si je le lisais dans un contexte purement japonais, ça aurait plus de punch.

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Perplexe. Pas gagné par ce policier-là, mais on essaiera un autre à l'occasion.

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Il faut le dire : non, courir 10km CHAQUE JOUR n'est clairement pas un programme d'entraînement marathon efficace.

C'est une autobiographie de Murakami par le prisme du sport et de l'écriture. J'entrais là-dedans en pensant trouver une approche de l'écriture comme si c'était une course de fond, mais finalement, le titre français est un peu trompeur : c'est plus un autoportrait du coureur de fond, agrémenté de quelques parallèles assez superficiels avec le travail de l'auteur.
Pas désagréable, je reconnais bien certaines sensations qu'il décrit lorsqu'il parle de course. Ça m'a rappelé mes années d'athlétisme. C'est peut-être pour ça que j'ai trouvé d'autant plus frustrant qu'une posture de l'auteur en coureur de fond n'y soit pas développée.

Bref.

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Comment une traduction aussi claquée a-t-elle pu être publiée, c'est une question à laquelle j'aimerai une réponse.

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Deuxième livre de nouvelles japonaises qui traite de transformations (après Histoire du poète changé en tigre) et que j'ai beaucoup aimé : je pense que le motif de la transformation me plaît. Je ne sais pas si ça rentre dans la catégorie de micronouvelle, mais je suis assez intrigué par l'absence totale de contexte pour les différentes scènes présentes dans le livre — absence si prononcée qu'elle crée cette impression d'onirisme, mot souvent utilisé pour décrire le bouquin. Et c'est suffisamment bref pour que je puisse aller le lire en japonais sans y passer 3 mois par page, ce qui fait plaisir.