Les plus gros clichés des films d'horreur

Annotation :

Les filles dénudées.

Ah, qu'est-ce qu'un bon film d’horreur bien lourd et sans profondeur sans filles canons et légèrement dévêtues ? C'est vrai que c'est un procédé efficace et extrêmement utilisé. C'est vraiment un avant-goût du mauvais film. J'ai très rarement vu un film d'horreur qui m'a plu avec une mise en avant trop grotesque de boobs et autres parties féminines "excitantes" (Piranha 3D, Vendredi 13, Scream 4). C'est pour la plupart leur seul argument vendeur.

Annotation :

La police totalement à l'ouest.

C'est évident que si le tueur ou le psychopate du film se trouvait face à Sherlock Holmes, ce serait tout de suite moins drôle. Mais enfin, il y a bien des entre-deux possibles non ? Un bon tueur peut très bien s'en sortir face à des policiers censés. L'un n'empêche pas l'autre. Mais non, on se retrouve régulièrement avec des boulets inconcevables (Saw, la saga Scream) qui auraient été incapables de trouver l'éléphant sous leur nez.

Annotation :

Le menace qui repointe le bout de son nez à la toute fin du film.

Un film n'est jamais finit avant l'apparition du générique (et encore, même à la fin on a un doute depuis le MCU). Cette vérité est encore plus vraie pour les films d'horreur. C'est d'ailleurs quelque chose de plutôt appréciable. Très souvent, on a un cliffanger avec le tueur/esprit/démon qui revient faire des siennes (Possédées, Jusqu'en enfer, Sinister).

Annotation :

Il n'y a pas de lumière dans ce foutu couloir ???

Alalala, ces fameux couloirs bien sombres, avec des lampes qui ne fonctionnent qu'à moitié, vous les reconnaissez ? Tu sais que tu regardes un film d'épouvante quand tu les vois (The Grudge 1 et 2, Mortelle Saint Valentin). Ces jeux de lumière sont pour le coup très efficaces pour rendre la situation plus flippante, mais sérieusement, ça devient redondant quand même.

Annotation :

Des choix totalement surréalistes.

Je veux bien croire que l'Humain n'est pas un être doué d'un raisonnement infaillible et qu'il ne fait pas par définition les meilleurs choix possibles. Mais des fois, quand même, il y a des décisions qui dépassent l'entendement, et qui sont davantage des facilités scénaristiques qu'un choix irrationnel mais réaliste (Scream, Paranormal activity). Un peu de bon sens, s'il vous plait !

Annotation :

Les enfants que tu n'invites pas chez toi pour le goûter.

Un des péchés mignons de l'épouvante est d'y introduire un enfant terriblement flippant pour doubler notre quantité de stress. Certaines fois, on se demande bien ce qu'ont les réalisateurs avec ces gamins bien flippants (Shinning, Insidious, Sillent Hill). Encore une fois, c'est une méthode simple mais extrêmement efficace. Cet être que l'on voit comme quelqu'un d'innocent nous tend à l'affectionner davantage.

Annotation :

Les Jump Scare qui ne sont au final que des feintes.

Encore une chose extrêmement (excessivement ?) commune, que l'on retrouve dans presque tous les films d'épouvante. Ce n'est même plus un cliché dans les films actuels, on pourrait dire que cela fait parti du genre en lui-même. Combien de fois on a pu se faire piéger par un faux Jump Scare ? Une infinité de fois, personnellement.

Annotation :

La bande de pote qui veut se ressourcer dans une cabane en bois au fond d'une forêt sombre et humide.

Encore une idée de génie. Je sais bien que cela ne reste que des films et qu'il est peu fréquent (ou pas fréquent du tout, allez) que des amis se fassent massacrer dans un bled paumé (La cabane dans les bois, La maison de l'horreur), mais quand même. Est-on obligé d'utiliser ce genre de chemin ? Des films ont très bien réussi à brillamment isoler des groupes de jeunes sans utiliser cette facilité (La colline a des yeux, La maison de Cire).

Annotation :

La fille qui n'arrive pas à marcher droit.

Ou à courir droit, mais c'est pareil. Pour rendre le méchant bien badass, quoi de mieux que de le représenter tranquille, marchant doucement derrière sa proie? Pour rendre cela crédible, il faut que la pauvre victime (exclusivement des filles, il faut se l'avouer) ne réussisse pas à s'échapper. Elle va donc tomber en s'enfuyant...toute seule ! (Vendredi 13, La maison de cire) C'est très fort scénaristiquement quand même.

Annotation :

Les bons vieux exorcismes.

C'est évidemment lié aux films sur les démons, et exclusivement. Mais quand il y en a, ils n'arrivent pas à échapper à leurs histoires sur l’Église et sur les exorcismes. Les réalisateurs ont tellement pas d'idées que tous ces films me semblent être des pauvres remakes de L'exorciste, qui lui, était un grand film (Le dernier exorcisme, Les dossiers Secrets du Vatican, Délivre-nous du mal).

Annotation :

Les Jump Scare synonymes de menace.

Pour le coup, il peut y avoir des Jump Scare qui sont réellement menaçants, particulièrement dans les films avec des fantômes ou des démons, mais pas seulement. Encore une fois, c'est vraiment quelque chose qui définit le genre. Les Jump Scare, on les retrouve tout le temps, à de très très rares exceptions près.

Annotation :

La voiture qui se rebelle au pire moment.

Je veux bien que parfois on est dans une situation de stress et qu'on fasse tomber les clés au sol. Je vois ça comme quelque chose de crédible, à défaut d'être extrêmement réaliste. Mais une voiture qui ne démarre pas, sérieusement... A moins de posséder une voiture utilitaire datant de plusieurs années, c'est pas courant quand même. Dans la vraie vie, bien sûr.

Annotation :

Le danger qui arrive par derrière.

Quoi que fasse le personnage que l'on voit à l'écran, on a envie de lui crier "Derrière-toi ! Regarde derrière toi!". Parce que l'on sait, ou l'on suppose en tout cas, que c'est par derrière qu'arrivera le coup fatal (Destination finale, Conjuring). Ils n'ont qu'à se mettre dos au mur ! Non mais sérieux...

Annotation :

Les personnages qui ne saisissent pas leur chance.

Avec les choix irréalistes, c'est probablement la chose qui m'agace le plus. Parce que ça découle de facilités scénaristiques, et non pas de choix techniques pour amplifier la tension et les effets effrayants. Combien de fois j'ai pu m'agacer devant des opportunités gâchées de tuer le tueur ? (Don't Breathe, Vendredi 13)

Annotation :

Ne regarde pas ce miroir !!

Ah, les miroirs. A l'image des longs couloirs bien sombres, ils sont très utiles pour créer une tension bien étouffante. C'est pas le cliché qui revient le plus, mais on est quand même pas à l'aise face à un miroir dans un film d'épouvante (Conjuring 2, Candyman).

Annotation :

La fille qu'on sentait qu'elle survivrait... et qui survit.

Dans les films d'horreur, on a généralement un seul survivant. Ce n'est pas toujours le cas, mais c'est commun. Et la plupart du temps, on va pas se le cacher, c'est la fille la moins idiote qui s'en sort (Mandy Lane, Crismon Peak, Evil Dead). Un peu de surprise, parfois, ça fait pas de mal !

Annotation :

La fin ouverte, sujette à interprétation.

Pour le coup, c'est bien moins dérangeant. Je n’appellerai pas ça un cliché, disons que c'est fréquent. C'est une fin qui nous laisse nous même le choix d'interpréter, et quand c'est fait aussi bien que dans It Follows ou dans La colline a des yeux, je prends.

Annotation :

Parce qu'en rampant c'est mieux.

Après les filles qui tombent, les filles qui rampent. Quoi de mieux pour échapper à un tueur sanguinaire quasi-immortel. Mais lève-toi et cours, bon sang !

Annotation :

Parce que les bougies ça fait dark.

Il est vrai que les problèmes d'électricité sont nombreux dans les films d'horreur. Mais quoi de mieux, surtout dans des maisons aux fenêtres multiples, que d'utiliser des bougies. C'est vrai que les lampes-torches, ça n'existe pas.

Annotation :

Même quand il fait beau, il ne fait pas beau. (Merci à mon Nicky_Cortex)

Tout le monde aime les ciels bleus. Vous, moi, votre voisin. Mais pas James Wan et d'autres réalisateurs de films d'horreur. Même en plein jour, pas une once de soleil, tout reste sombre et grisâtre (les Conjuring, Dead Silence, Insidious). Certes le procédé est facile, mais il est efficace pour mettre mal à l'aise. Le jury laisse passer.

Annotation :

Une histoire de lampadaire (ou de piles). (Merci à Thekla et Ugly)

Reprenant un peu des idées précédantes sur l'obscurité et le manque de lumière, il y a le lampadaire. Quand il fait nuit, soit on a la lumière de la lune, soit il reste assez peu d'options. Say no more, le lampadaire (parfois isolé) est la solution parfaite pour les réalisateurs, qui l'utilise à tout bout de champ. Et s'il ne fonctionne pas bien, c'est encore mieux
Petite mention également aux piles dans les lampes torches, qui tendent à mal fonctionner aussi (The Haunting of Hill House).

Annotation :

L'increvable. (Merci à Thekla)

Ce qui fait tâche parfois, c'est le type lambda qui devient un T-800. Déjà on se demande comment il fait pour se battre aussi bien, mais en plus de cela il a reçu trois coups de couteaux et une balle dans la jambe (La colline a des yeux, Evil Dead). Cela ne rend pas le film mauvais mais ça casse un peu l'implication que l'on peut avoir dans le film.

Annotation :

Woolfy, reviens ici ! (Merci à Chaton_Marmot)

Faire tuer un chien, c'est un peu la première chose à faire pour te faire comprendre que ça va mal se passer et que les mecs ne plaisantent pas. Les ordures... (La colline a des yeux, Fenêtre secrète) Le problème, c'est que c'est souvent cette mort-là qui me met en PLS, et pas le reste.

Annotation :

La bande des dégénés. (Merci à PierreAmo)

Combien de fois on a pu voir des protagonistes rentrer dans un bar ou dans un village et tomber sur des tarés ? Pas forcément tarés dans le sens psychopates (bien que ce soit souvent le cas aussi), mais juste des hommes des hommes de cro-magnon, forcément des gens bien baveux et consanguins (Shrooms, Frontières).

Annotation :

Le mec qui ne fait pas du tout méchant... et SURPRISE MOTHERFUCKER ! (Merci à CinAdri)

Pour la référence : https://media1.tenor.com/images/cf19a0f9db91be80ac2036a77e536613/tenor.gif. En reprenant l'idée de la fille qui survit, on assiste aussi très régulièrement au prototype parfait (beau, très sympathique, athlétique et malin) qui se révèle être le bad guy (Scream 4, Happy Birthdead). Comme diraient les anglo-saxons, I pretend to be shocked.

Annotation :

Tiens, et si on se séparait ? (Merci à Embrouille)

Un immense classique, qui commence petit à petit à disparaître tant c'est énervant et idiot pour le spectateur. Autant des fois c'est assumé et amusant (La cabane dans les bois) autant d'autres fois c'est une fainéantise pure et dure (Vendredi 13, All the Boys Love Mandy Lane, Rec 3).

Annotation :

Les corps qui disparaissent. (Merci à Kwal)

On tombe sur ce genre de clichés presque exclusivement lorsque des esprits sont à l'oeuvre, et c'est somme toute logique. Le mécanisme est efficace, et si la réalisation fonctionne bien, l'effet est immédiat.

Annotation :

Les méchants au pays des magiciens. (Merci à mon Nicky_Cortex)

C'est une idée assez proche des méchants qui te rattrapent en courant finalement. Cela accentue ta peur de l'antagonisme et cela donne un sentiment d'invincibilité. L'antagoniste qui se téléporte (Halloween, La maison de cire) on y est habitué. Pas le plus énervant des films d'horreur mais certainement un des plus communs dans les slasheurs.

Annotation :

Les méchants aux remords. (Merci à Or1on)

Bon, ils n'ont pas de remords bien entendu, mais ça en a tout l'air. Combien de fois a-t-on vu des antagonistes massacrer la moitié du groupe (ou sur le point de faire) et mettre JE-NE-SAIS-COMBIEN de secondes avant de passer à l'acte avec LE personnage qui se doit de survivre ? (Insidious 3 et 4, Conjuring 2, La colline a des yeux)
Rien de bien frustrant puisque ça concerne beaucoup de mes films préférés mais c'est bien un petit défaut.

Annotation :

Parce que le sang, ça en jette. (Merci à Ugly)

C'est vrai qu'en y réfléchissant, c'est tellement commun dans les slashers. Les personnages qui gardent le sang sur eux pendant la moitié du film sans essayer de se l'enlever, c'est un peu crade mais ça offre de belles images. Parfois les personnages n'ont vraiment pas le choix tant ils sont pourchassés (La colline a des yeux), parfois on se demande ce qu'ils attendent pour se laver (Vendredi 13, Evil dead).