Les plus mauvais films de 2015

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Fausse bonne idée : le film. En faisant parler et bouger ses acteurs comme des singes, sans dialogues, Oram exacerbe tous les défauts de sa comédie trash, et souligne sa forme indigente. Un vilain délire entre potes, pas drôle et consternant.

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Plusieurs mois après, je n'en reviens toujours pas qu'on puisse accoucher d'un produit aussi laid, abrutissant et mal construit avec des conditions de prod aussi confortables. A mes yeux, la lie du pop corn familial, loin du regardable premier opus...

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Le top du top des productions Besson, fond de tiroir à ce point mal monté qu'il passe pour du cinéma avant-gardiste. Pas même fun en tant qu'actioner du dimanche, juste une mini épreuve pour l'oeil et les nerfs.

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Un concentré de tout ce que je déteste au cinéma, pur film-balai-dans-le-cul qui prend son petit monde de haut, surtout les spectateurs, supposés se contenter d'une intrigue de téléfilm, d'un seul morceau d'ascenseur en guise de B.O. et, of course, d'un personnage qui se plaint de sa petite vie. Ca se la joue thriller acide, c'est d'une pauvreté insupportable.

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La douleur de subir un film qu'on était parti pour adorer. J'en ai discuté avec des gens qui ont apprécié le résultat, et je les jalouse profondément d'avoir retrouvé une part d'enfance au coeur de ce que j'ai vécu comme un fatras cabotin. Puis les fées qui ressemblent aux lums de "Rayman", c'est pas possible. M'en vais revoir "Hanna"...

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Premier signe craignos : le court était cette fois diffusé au milieu des pubs et bandes-annonces, lumières allumées, plutôt que d'être placé avant le début du film. La comparaison avec la virtuosité retrouvée de "Vice-Versa" fait d'autant plus mal, "Lava" compilant tout ce que le studio a su éviter durant son âge d'or, à savoir chanson qui scie les nerfs & symbolique niaiseuse. Malgré sa courte durée, c'est un cauchemar.

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Vous avez déjà passé 2h avec un type qui menace d'exprimer une émotion mais reste figé ? Y a pas plus crispant. Wim Wenders en a fait un film dont le héros et la mise en scène fonctionnent sur ce principe. On peut appeler ça de la retenue. Ou de la pudeur. Ou du foutage de gueule, si on tient compte de cet épilogue résolu avec du pipi. Non, ce n'est pas une métaphore.

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Dans l'ordre, j'aurai donc mis 5,3,5 puis 3 aux films successifs. Au moins c'est régulier dans l'effort mais sans déconner, c'est scandaleux d'abandonner les notions de rythme et de crescendo quand on prétend raconter une telle histoire. Qu'on s'adresse aux ados sans les prendre pour des cons, c'est respectable, mais ce dernier opus est quand même chiant à mourir. Restent les mutants, superbes.

Un bon point que je tenais à signaler : malgré la présence de sexy Jenni, à aucun moment la saga ne sexualise bêtement le personnage de Katniss, elle reste habillée de façon cohérente avec le reste de l'univers, et ils se sont même pas autorisé un plan sur ses jolies fesses. Bien joué.

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Première vraie déception venant de Sono Sion, qui m'a perdu avec ce vilain délire bourratif. Dommage, le pitch et le début faisaient grave envie, autant que les parties musicales, qui elles aussi finissent par saouler. En fait, on dirait un mauvais Miike...

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Une escroquerie incroyablement conne, ce qui est d'autant plus dommage que toute la première moitié est franchement prenante. Mais passée la promesse d'un vrai B saignant, Roth mélange gore et humour n'importe comment, et gave un peu plus une scène après l'autre. Décidément, le temps d'Hostel 2 est loin....

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Entre ça et Green Inferno, je confirme que le grand retour de Eli Roth fait un gros flop à mes yeux. Mise en place jubilatoire, puis tout part en sucette, et Reeves est mauvais comme un cochon...

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Briganti marche laborieusement sur les traces de Dupieux en exagérant les tics des sitcoms US. Mais la farce tourne en rond et son court semble très long.

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On est tous d'accord, c'est très bien joué, la lumière de Lubezki est souvent bluffante, le soundtrack 100% batterie est un délice, et c'était un sacré défi que de se lancer dans un plan-séquence continu au coeur d'un tel décor. Mais j'ai pourtant détesté "Birdman" car cette somme de talents est mise au service d'un script et d'un discours dont la condescendance geignarde m'ont constamment irrité.

Se gargarisant de sa prouesse, Inárritu juge et condamne Hollywood (tout en s'autorisant une séance spectaculaire, en mode "Moi aussi j'peux le faire"), accumule les névroses d'acteurs jusqu'à la nausée, nous assène une voix off pompeuse à mourir, et surtout, taille la critique en la représentant via un personnage de vieille conne qui, en 2015, est posée seule au bar en préparant ses textes sur un petit carnet bien snob.

Sorry Alejandro mais il est puant ton film, j'espère te retrouver plus en forme avec "The Revenant".

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On m'avait dit du mal "The Master", je me suis retrouvé pendu aux lèvres des personnages d'un bout à l'autre, happé par la froideur et la classe de sa mise en scène. On m'avait dit beaucoup de bien de "Inherent Vice", j'ai eu envie de dormir passée 1h de cette enquête (volontairement) tortueuse.

P.T. Anderson, ça se confirme, je n'y suis pas toujours sensible, et j'ai la vague impression de m'être noyé dans un amas de scènes statiques, embrouillées pour pas grand chose faute de savoir où aller. 2h30, c'est un peu cher payé malgré la qualité du cast, et je me suis poliment emmerdé...

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Peu importe qu'on soit d'accord ou pas avec la position de Clint : le bonhomme a au moins le courage de ses opinions. Non, si je n'ai pas aimé "American Sniper", c'est pour des raisons plus basiques de narration et de personnages, car je me suis vite lassé de ces aller-retour entre le devoir et la famille, ce qui m'a fait déprécier un peu plus la représentation du bad guy, fou furieux armé d'une perceuse, trop caricatural vis-à-vis du reste. Dommage, il y avait un sacré film à tirer de cette histoire.

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Le monteur du mésestimé "The American" signe sa première réalisation, histoire de deux amis qui doublent le mauvais dealer. Hulme se perd malheureusement dans une réal assommante qui dilue la tension et m'a coupé du récit.

En revanche, il se rattrape sur un arrière-plan passionnant, le héros s'éveillant à l'Islam au fil de sa relation avec un personnage secondaire. Dommage que cet axe ne soit pas au centre du film, car en l'état, j'ai trouvé le temps bien long...

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Une réal gentiment tape-à-l'oeil qui aurait pu fonctionner si la direction d'acteurs n'était pas si catastrophique et le suspense si bancal. Ca a beau être bref, ça court après l'efficacité concise d'un bon petit B 70's sans y parvenir. Ennui poli donc, et pas mal de regrets, mais ça m'a au moins donné envie de voir l'original.