lire - lectures 2025
sur cette liste : des avis plus personnels, pas relus, pas réfléchis ... vraiment le saisissement à vif de ce que je ressens lorsque je sors d'un livre, - et un point d'appui pour certaines critiques je pense
grossièrement pour l'année 2025 : envie de lire beaucoup d'oeuvres, bien sûr, - et de ...
65 livres
créée il y a 6 mois · modifiée il y a 2 joursBrouillard au pont de Tolbiac (13ème arrondissement) (1956)
Sortie : 1956 (France). Roman
livre de Léo Malet
Augustin a mis 8/10.
Annotation :
Terminé le 23 juillet.
Le facteur sonne toujours deux fois (1934)
The Postman Always Rings Twice
Sortie : 1936 (France). Roman
livre de James M. Cain
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 21 juillet.
Assurance sur la mort (1937)
Double indemnity
Sortie : 30 mars 2017 (France). Roman, Policier
livre de James M. Cain
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 20 juillet.
Spinoza encule Hegel (1979)
Sortie : 1979 (France). Roman
livre de Jean-Bernard Pouy
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 19 juillet.
Bottes lézard mauve et enculade d'hégéliens : ça ne peut qu'être bien.
Une brève histoire du roman noir (2009)
Sortie : février 2009. Essai
livre de Jean-Bernard Pouy
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 19 juillet.
Total Khéops (1995)
Sortie : 1995 (France). Roman
livre de Jean-Claude Izzo
Augustin a mis 8/10.
Annotation :
Terminé le 17 juillet.
Sous le soleil de Satan (1926)
Sortie : 1926 (France). Roman
livre de Georges Bernanos
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 17 juillet.
Note : à relire (vite).
Le Livre de Job
ʾIyyōḇ
Sortie : 1858 (France). Poésie, Récit
livre
Augustin a mis 9/10.
Annotation :
Terminé le 10 juillet.
Très beau livre de la Bible à qui on peut faire dire un peu tout et n'importe quoi. Je retiens de Job la figure de la révolte (contre quoi?), de l'échec d'enfermer Dieu dans nos catégories. Surtout, le fait que la théologie est fondamentalement vouée à échouer : elle est toujours dans le "vrai", comme le sont les amis de Job, mais incapable d'affronter la réalité. La théologie des amis encapsule la réalité de Job dans de grandes catégories plutôt que de chercher à ré-articuler leur pensée à partir de ce qui arrive à Job.
Ça me semble être un livre essentiel contre toute pensée dogmatique.
Qui se répète par contre.
Cléopâtre captive (1553)
Sortie : 1553 (France). Théâtre
livre de Etienne Jodelle
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 13 juillet.
La tragédie humaniste est quand même plus difficile à lire que la biblique : plus de références qui nous paraissent loin (l'Antiquité est moins passée que la Bible dirait-on). Même si Jodelle me semble très puissant dans les monologues de Cléopâtre, très beau personnage tragique (la grandeur mise sous le joug, l'impossible noblesse), on bute trop, je trouve, dans le texte non modernisé.
David combattant (1566)
Sortie : 1566 (France). Théâtre
livre de Louis de Masures
Augustin a mis 9/10.
Annotation :
Terminé le 8 juillet.
Un peu de mal à lire en ce moment (pas mal de lectures éparses en sans en retenir grand chose), mais j'essaye de me concentrer sur la littérature de la Renaissance. Je découvre avec joie son théâtre, peut-être du côté le moins connu, par la tragédie biblique. Des Masures défend vaillamment un contre-modèle tragique, aussi fragile soit-il, aux tragédies humanistes antiquisantes.
J'aime beaucoup ce théâtre pour l'instant (mais cela vaut aussi pour les tragédies humanistes), parce qu'il me met face à une étrangeté. C'est une bizarrerie extraordinaire que de lire cela : pas d'actes, pas de scènes, mais une scène coupée par des zones distinctes, sur lesquels on joue parfois ensemble. Il y a un côté très cinématographique, et surtout une envie de faire du neuf. Bref, se souvenir de tout ça lorsqu'on le lit tend à une sorte de vertige, à un décalage avec ce qu'on connait : ne serait-ce que le grand moment de théâtre où David coupe la tête de Goliath, sur scène, à la vue des spectateurs.
Le XVIè en une phrase de Sainte-Beuve : "Qu'on dise : il osa trop, mais l'audace était belle".
Abraham sacrifiant (1550)
Sortie : décembre 2006 (France). Théâtre
livre de Théodore de Bèze
Augustin a mis 5/10.
Annotation :
Terminé le 03/07.
La Poursuite de l'idéal
Sortie : 21 janvier 2021 (France). Roman
livre de Patrice Jean
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 20 juin.
Ou quand le personnage principal dépasse son auteur, et de très loin. Patrice Jean tourne en rond dans ce bouquin, sur lui-même et sur le monde. Ou quand être réactionnaire ne suffit pas à faire un bon livre, même si c'est plutôt simple et marrant de l'être.
Très décevant.
Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (1999)
Harry Potter, tome 3
Harry Potter and the Prisoner of Azkaban
Sortie : 19 octobre 1999 (France). Roman, Fantastique, Aventures
livre de J. K. Rowling
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 15 juin.
Nouvelles orientales (1938)
Sortie : 1938 (France). Recueil de nouvelles
livre de Marguerite Yourcenar
Augustin a mis 9/10.
Annotation :
Terminé le 09/06.
Je suis toujours étonné de la force des textes de Yourcenar. Sa langue fait effleurer le réel d'une façon très particulière et sensible. J'y découvre des choses nouvelles toujours, de façon très oblique et avec une intelligence étrangère. Un accès par la beauté qui me fait dire que la littérature n'est pas vaine. Que c'est beau et que c'est vrai, ce Yourcenar.
L'Adversaire (2000)
Sortie : 31 janvier 2000. Récit
livre de Emmanuel Carrère
Augustin a mis 8/10.
Annotation :
Terminé le 08/06.
La Dame de Reykjavik (2015)
Dimma
Sortie : 7 mars 2019 (France). Roman
livre de Ragnar Jónasson
Augustin a mis 5/10.
Annotation :
Terminé 07/06.
Bon bah c'est nul quoi, mais ça se lit facilement.
Tous les matins du monde (1991)
Sortie : 1991 (France). Roman
livre de Pascal Quignard
Augustin a mis 7/10.
Annotation :
Terminé le 01/06.
Grand vide sans lire ? L'envie n'y était plus trop.
Bel-Ami (1885)
Sortie : 1885 (France). Roman
livre de Guy de Maupassant
Augustin a mis 10/10.
Annotation :
Terminé le 19 mai.
Maupassant est peut-être l'auteur que j'ai le plus lu, et Bel-Ami le livre que je connais le mieux - et que je relis le plus. La littérature contemporaine lui ressemble beaucoup, et lui doit peut-être beaucoup aussi, dans la simplicité du trait qui ne sacrifie rien ni à la beauté ni à la précision. Bel-Ami est délicieux parce que c'est une jouissance continue contre le monde, plein d'humour et de merveilles.
L'Ennui (1960)
La noia
Sortie : 2023 (France). Roman
livre de Alberto Moravia
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 11 mai.
Sûrement pas un mauvais roman, mais assez ennuyant. La littérature italienne a beaucoup de retard : l'Ennui a des goûts de dix-neuvième siècle. L'Ennui me fait un peu penser à La Confession de Musset, la mièvrerie en moins.
Les chapitres sur la bourgeoisie me semblent les plus intéressants : la lecture quasi-marxiste de Dino sur l'argent et le désir de possession, les réceptions romaines. Sur Cécilia, c'est d'abord intéressant, assez neuf, puis ça tourne en rond. C'est nécessaire pour comprendre le désoeuvrement de Dino face à ce qu'il voudrait dé-réaliser, mais la longueur traînante ne cesse de dire l'inverse. Cécilia ne cesse d'imposer son caractère fugace, mystique et imprévisible : la vie.
Mais on se fait chier grave.
D'autres vies que la mienne (2009)
Sortie : mars 2009. Récit
livre de Emmanuel Carrère
Augustin a mis 8/10.
Annotation :
Terminé le 6 mai.
Commencé et achevé dans la foulée, comme à chaque fois avec Carrère. Auteur que j'aimerais détester, car pleins de choses chez lui me rebutent, et je le trouve insupportable. Cela étant dit, je ne peux que constater le plaisir que je prends à le lire : il articule toujours les choses avec beaucoup de justesse et de finesse. On lit lui et les autres, un peu plus lui que les autres d'ailleurs. On dit toujours qu'un livre peut se relire à partir de ce qui l'ouvre et de ce qui le clôt, ici Hélène, l'amour, les gosses. C'est marrant pour un torturé comme lui. Mais pour une fois, j'ai trouvé Carrère davantage en recul - ce n'est qu'une impression tant sa présence est partout : Étienne le dit lui-même dans une note.
Sinon, les passages sur le droit de la consommation sont plutôt bien, je sais pas pas quoi en dire de plus.
-
"Ah, et puis : je préfère ce qui me rapproche des autres hommes à ce qui m'en distingue."
(J'en doute pour Carrère, la preuve étant ce livre ; passons.)
Les Renaissances
(1453-1559)
Sortie : 15 octobre 2009 (France). Culture & société, Histoire
livre de Philippe Hamon
Annotation :
Carottage pour un futur projet de mémoire. Seulement lu l'introduction, la partie sur les réformes ("Au temps des réformes") et celle sur la renaissance humaniste et culturelle.
J'aime beaucoup cette collection, même au format poche (on perd un peu en illustration), qui allie rigueur et simplicité. J'en retiens beaucoup de choses, surtout la façon dont les évènements ont pu être perçu par les acteurs de l'époque concernée et surtout une attention sur les changements structurels dans la société. Je suis pas historien, donc j'ai pas grand-chose à remarquer sur la démarche, mais la dernière partie sur l'historiographie - rapidement parcourue - me semble tout aussi essentielle que les autres : quels textes utiliser ? Dans mon cas, c'est surtout l'usage des textes littéraires qui m'intéressent : qu'est-ce que ça fait, qu'est-ce que ça dit ? Les textes des protestants surtout.
L'Ecclésiaste : Un temps pour tout (1881)
Qôhéléth
Sortie : juillet 1977 (France). Poésie
livre
Augustin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Terminé le 4 mai.
Commentaires de Nouis un peu superflus pour ce texte, je trouve que le Qôhelet se suffit à lui-même, car assez clair.
Étonnante traduction de mon édition pour un des premiers versets : "Futilité complète, dit Qôhelet, futilité complète, tout n'est que futilité". La futilité est apparemment une traduction plus proche, du genre vapeur ou quelque chose comme ça.
J'aime la philosophie du Qôheleth, douce amère. Constater la vanité de toute chose, non pas pour dire qu'il ne sert à rien de vivre, mais qu'au contraire il faut vivre - je crois. Du moins, ça me semble éclairer pas mal de choses de la Bible. Il ne reste plus qu'à prendre ce qui vient comme grâce divine : cf la citation de Matthieu en-dessous. Et d'un point de vue littéraire, la Bible se donne encore à voir comme un grand livre, de la grande littérature : les contradictions au sein du texte, la reprise de l'énonciation à la fin. Beaucoup de choses, vraiment.
L'Ecclésiaste me semble libérateur, parce que pas vraiment un nihilisme. Si le nihiliste dit : "Tout est pour rien", Qôhelet, lui, rétorque : "Tout est vraiment pour rien", se réjouissant de la grâce qui existe pour rien.
-
"Qôheleth s'est efforcé de trouver des paroles qui plaisent ;
elles ont été écrites exactement, ce sont des paroles de vérité.
(...)
Écoutons la conclusion de tout le discours :
Crains Dieu et observe ses commandements.
C'est là tout l'humain."
Évangile selon Matthieu
(traduction Le Maître de Sacy)
To kata Matthaion euaggelion
Sortie : 8 janvier 1976 (France). Récit
livre
Augustin a mis 9/10.
Annotation :
Terminé le 3 mai.
Ça m'aura pris une bonne semaine pour venir à bout de ce texte et des commentaires de Nouis dessus (pas le bon texte, mais il n'existe pas sur SC). Je crois que l'Évangile de Matthieu est le seul texte biblique que j'avais déjà lu commenté - par je sais plus qui -, mais j'ai préféré de loin les commentaires parfois plus triviaux de Nouis, et ses petites remarques lancées au gré des différents versets qui côtoient des moments plus factuels et historiques, dans la tradition d'un protestantisme libéral tout à fait classique.
Lire quelques versets, m'arrêter sur les commentaires de Nouis, puis relire le texte biblique augmenté de nouvelles perspectives : là me semble être une démarche féconde vers la Bible.
Sur l'Évangile en lui-même, je le trouve magnifique : la simplicité de la langue de Matthieu me fait beaucoup d'effet dans cette traduction NBS, les sermons et les paraboles remuent en moi des forces enfouies insoupçonnées alors même que je ne suis pas croyant. Le Jésus de Matthieu me touche, car profondément humain. Plus que ça, j'y vois la parole d'un Christ anarchiste, celui-là même dont parle Ellul. Ancrer la Parole dans le texte, c'est la force du texte de Matthieu.
-
"Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain s'inquiètera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine."
"Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prennent l'épée disparaîtront par l'épée."
Le Cantique des Cantiques
Shir Hashirim
Sortie : septembre 1977 (France).
livre
Augustin a mis 10/10.
Annotation :
Terminé le 2 mai.
Je continue ma lecture de La Bible avec les grosses éditions d'Antoine Nouis, où les versets sont commentés un à un en entremêlant méditations personnelles et théologiques. Le Cantique des cantiques est un joli texte qu'on a du mal à rattacher à la Bible : poésie érotique d'un amour impossible, entre la Shoulamite et son amant. Je ne sais pas vraiment quoi penser des querelles théologiques dessus : le texte est de toute façon aujourd'hui canonique, et l'interprétation métaphorique de l'amour de Dieu ne me satisfait qu'à moitié. Je pense que je préfère prendre le texte comme ce qu'il est : une brèche amoureuse charnelle où le divin s'exprime autrement. Acte de foi qui ne pouvait pas manquer à un texte comme la Bible.
Sur l'édition de Nouis, j'aime beaucoup - même si 45€ le bouquin, ça fait cher. J'ai pour l'instant deux tomes (livres "poétiques" et évangiles). Ça représente beaucoup de lectures, environ 200 pages par évangile et un peu moins pour le reste, mais ça me permet de me repérer et de mieux penser le texte. C'est du bon travail, je trouve.
-
"Tu es un jardin clos, ô mariée, ma soeur
une fontaine close, une source scellée."
La Mouette (1896)
(traduction André Markowicz et Françoise Morvan)
Tchaïka
Sortie : novembre 2001 (France). Théâtre
livre de Anton Tchékhov
Augustin a mis 9/10.
Annotation :
Terminé le 1er mai.
"Le Vrai talent ! Si on en est là. J’ai plus de talent que vous tous ici ! Vous ne connaissez rien d’autre que votre routine. Vous voulez régner sur le théâtre avec vos textes pleins de lieux communs, et le reste vous l’opprimez, vous l’écrasez. Vous n’acceptez que votre théâtre moralisateur, qui vous conforte dans vos opinions. Je ne vous accepte pas, ni toi, ni lui."
Le Loup des steppes (1927)
Der Steppenwolf
Sortie : 1931 (France). Roman
livre de Hermann Hesse
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 1er mai.
Très déçu de ce livre avec lequel on m'a rabâché les oreilles des années durant. Déjà parce que c'est un livre verbeux qui ne cesse de cracher ses thèses de différentes façons : préface, faux traité, dialogues quasi-socratiques. Tout ça finit inlassablement par tourner en rond. Ensuite, et ce n'est pas tellement la faute de Hesse, mais je commence à en avoir ma claque de ces romans qui mettent en scène des marginaux dans lesquels tout le monde pense se reconnaître pour se sentir soi-même un peu différent : tu vois moi le monde moderne ça me dégoûte, et c'est dégueulasse la modernité quand même, et ouais je réfléchis moi mon pote et pas toi. Plus que le livre lui-même, c'est avant tout ce portrait en miroir qui s'esquisse en creux dans le temps de la lecture qui explique son succès : parce que tout le monde trouverait ça un peu classe d'être le loup des steppes, alors on croit l'être. Syndrome du personnage principal ou tout ce que vous voulez.
Mais si on reprend le propos du roman, et le roman lui-même, les idées développées ne sont pas idiotes, plutôt fines, plutôt bien amenées et développées : ça donne à penser. Beaucoup de belles scènes surtout vers la fin, mais du mal à apprécier la langue d'Hesse, ses détours interminables et sa superposition d'éléments maniaque, ça me donne le tournis et ça m'ennuie au fond.
Grains de sel (2016)
Sortie : 19 octobre 2016.
livre de James Woody
Annotation :
Terminé le 25 avril.
Je sais plus tellement pourquoi je lis ce tas de livres protestants, mais c'est plutôt agréable de s'y plonger. Ici beaucoup d'idées intelligentes, et une fine articulation avec l'art - quoique trop rapide - en fin de bouquin. Ça reste très rapide, et ça survole beaucoup de choses ; mais ça donne l'occasion de voir un peu ce qui se joue dans la pensée protestante, et ça donne envie de lire pas mal de théologie de ce côté : Bonhoeffer, Tillich, Bart - dans une moindre mesure Jacques Ellul.
L'Annonce faite à Marie (1912)
Sortie : 1912 (France). Théâtre
livre de Paul Claudel
Augustin a mis 8/10.
Annotation :
Terminé le 21 avril.
Le coup du sort a voulu que je lise ça alors même que le Pape mourait. Première lecture complète de Claudel après tant d'extraits du Soulier de Satin. Irrémédiablement très grand, sorte de saut en avant perpétuel dans cette pièce ; du mal à mettre des mots dessus.
Les grands principes du protestantisme (2011)
Sortie : 18 février 2011. Essai
livre de André Gounelle
Annotation :
Terminé le 21 avril.
Difficile de lire de la littérature en ce moment. Tellement d'envies éparses et de gros livres en chantier que ça me désempare, et que je me retrouve à ne rien lire.
J'ai lu ça sur un coup de tête au milieu d'autres lectures ô combien plus ambitieuses (Bible commentée de Nouis, sommes sur la Réforme et les Renaissances) pour dire de lire quelque chose. Très attiré par le protestantisme depuis toujours, le côté politique centriste-mou m'en avait toujours écarté. Et là je m'attendais un peu à ça, pas tellement en fait. Gounelle me semble un peu inspiré par Ellul par endroit, ça permet une pensée plus complexe et plus intéressante sur la Foi vécue par le protestant.
Pour un archi-débutant, l'ouvrage peut être correct, j'imagine ? Mais là, il revient vraiment sur les grandes bases de la religion réformée, les différences avec le catholicisme (Eucharistie, Église) même s'il y a quelques angles morts - pas de mention de la question des Saints ? Ça m'a permis de me remettre quelques idées en tête, c'est toujours ça.
Le Songe
Sortie : 1952 (France). Poésie
livre de Joachim Du Bellay
Augustin a mis 6/10.
Annotation :
Terminé le 16 avril.
Lu dans le même temps. Amusant, même disposition que pour Les Antiquités, mais effet différent : honnêtement c'est dispensable.