Liste des jeux terminés en 2022

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Très proche de son prédécesseur sur de nombreux aspects, ce standalone propose néanmoins de redynamiser efficacement le Gameplay du premier Spiderman sur PS4, tout en s'intéressant cette fois-ci au personnage de Miles Morales. Si l'histoire, relativement courte, ne décolle jamais vraiment, elle reste très agréable à parcourir et suffisamment bien mise en scène pour s'attacher aux personnages. New-York, la DA, ou encore la manière de "remplir" l'open-world d'activités restent exactement identiques au 1er opus, créant parfois un léger sentiment de lassitude. Difficile de ne pas se dire que c'est une version 1.5 de Spiderman ou un très gros DLC pour attendre le prochain jeu, mais l'expérience n'en est jamais moins divertissante. Un bon jeu en somme.

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Il n'y avait pas si longtemps que j'avais terminé la merveilleuse trilogie des Batman Arkham. Je m'étais préservé d'Origin, sans savoir que cet opus serait du même studio. Peut-être aurais-je eu moins d'attentes et de foi pour cette sorte de reboot. Pas grand chose n'est réussi : le gameplay est horriblement répétitif, les combats de boss longs et pénibles, la bande-son oubliable, l'écriture bourrée d'incohérences, de poncifs et de facilités. Bref, je n'en garde rien, sinon un énorme gâchis par rapport à l'arc de la Cour des Hiboux, qui aurait pu être passionnant, de même que pour le développement sur la Ligue des Ombres. La mort de Bruce Wayne est survolée, et beaucoup plus un prétexte à rebooter les jeux autour du Chevalier Noir. Malheureusement, après les trois jeux de Rocksteady, Gotham Knight ne parvient pas à montrer qu'on peut encore faire de bons (sinon de meilleurs) jeux sur Batman et sa famille. Les quatre orphelins ont décidément du mal à surmonter la mort de leur mentor, et ce n'est pas avec un jeu service déguisé et sans identité que Warner Bros fera renaître leur Batman.

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Expérience inattendue et surprenante dans un décor magnifique en pixel-art. Si les choses à faire sont nombreuses en dépit d'une durée de vie qui passe (trop) vite, on ne s'ennuie jamais. Fort d'une bande-son, d'un gameplay et d'une esthétique époustouflantes, le titre ne cède jamais à la facilité et ne manque jamais un moment pour faire un hommage aux œuvres qui l'ont inspirée.

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Difficile de décrire ce jeu tellement il m'a plu. Que ce soit dans les musiques, dans l'écriture des personnages, dans l'évolution de l'histoire (le passage entre la fin du chapitre 5 et le début du chapitre 6, magistrale), rien n'a été laissé au hasard. Bien qu'il y ait quelques fausses notes (archaïsme des quêtes annexes, peu intéressantes, souvent fedex, un antagoniste principal oubliable, comme la moitié du chapitre 7, des donjons peu stimulants pour la plupart), les qualités du titre suffisent amplement à balayer d'un revers ces quelques faux-pas. L'envie de tout explorer, de découvrir et comprendre l'univers, d'en apprendre plus sur les personnages principaux et sur chacun des héros, montre l'essence même de ce qui fait un bon JRPG. Loin de n'être, comme Bravely Default 2, qu'un pastiche nostalgique des premiers RPG, Xenoblade 3 innove pour renouer et prolonger l'histoire du JRPG. Une aventure marquante, sans doute unique, qui fait du jeu l'un des meilleurs jeux de la Switch.

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Enfin je poursuis la saga, et termine ce premier opus ! Entre personnages attachants, scénario bien ficelé et contenu massif, je retrouve dans ce jeu tout ce qui constitue l'aura qui s'est formée autour de la licence Xenoblade. En dépit de quelques défauts embêtants (un système de quête archaïque et peu intéressant, des donjons souvent labyrinthiques pour pas grand chose), le jeu est une véritable réussite, notamment au niveau du portage qui rend le jeu absolument sublime sur Switch. Mention spéciale à la musique qui donne une toute autre saveur à l'exploration et aux combats, souvent tous plus épiques les uns que les autres. Ce qui rend le jeu inoubliable, c'est probablement son scénario et ses personnages, en somme ce qui m'avait manqué - et fait abandonné - Xenoblade X. Le jeu n'a pas démérité en tout cas sa place parmi les 3 grands RPG japonais de la période Wii.

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Achevant magistralement la trilogie initiale débutée avec Asylum et poursuivie avec City, Knight est une fin très réussie qui parfait tous les aspects des précédents et ajoutent quelques nouveautés ; parfois seulement bienvenue. S'il est vrai que l'ajout de la Batmobile est assez dantesque, son abus rappelle parfois les overdoses annexes de City. La sombre histoire de cet opus m'a bien surpris, probablement parce que je ne connais pas très bien l'univers de Batman, mais c'était tant mieux. Les histoires secondaires sont intéressantes, même si parfois un peu trop axée gameplay au détriment du lore. En parlant de lore, c'est peut-être l'opus qui immerge le plus dans l'univers du Dark Knight en présentant un panel de méchant toujours plus grand, des DLC à foison, des zones de la ville mythique, toujours plus de héros jouables. Le travail technique est par ailleurs aussi titanesque que réussi, prouvant une fois de plus la maîtrise du studio dans cet univers. Le jeu en 2022 est toujours aussi beau, la ville assez bluffante. Il faut dire aussi que la plupart des bugs d'origine ont été patchés depuis, ce qui évite certaines déconvenues - quoique pas toutes, puisque les succès Steam se sont bloqués à 15% de ma partie, pour une sombre histoire de contrôleur ... En tout cas, un très belle aventure pour une super trilogie que j'ai adoré rattraper !

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Un excellent jeu qui tient toutes ses promesses, et qui surpasse son prédécesseur. L'avancée dans l'aventure principale est quelque peu linéaire, mais l'histoire est intéressante sans pour autant être des plus originale. Le contenu annexe est extrêmement riche, peut-être même trop parfois (fallait-il autant de trophées de l'homme mystère, d'énigmes ou de défis annexes ?). La maîtrise en tout cas des différents pans du gameplay est assez impressionnante, chaque gadget minutieusement pensé pour rendre l'expérience de jeu agréable. Un très bon moment passé dans Arkham City donc, qui n'augure que du bon pour la suite !

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Probablement l'une de mes plus grosses déceptions en terme de RPG/Final Fantasy. Adulé par certains, conspué par d'autres, je me suis lancé dans l'aventure sans a priori et sans savoir non plus de quoi il en retournait.

Le scénario est d'un complexe et parfois même d'un ridicule que l'on voit rarement. Mêlant histoires d'adolescents, guerre mondiale, sorcellerie, manipulation temporelle, romance, espace et extraterrestre, le jeu ne développe rien et traite tout sommairement, si bien que rien n'est véritablement intéressant et qu'on peine toujours à savoir si l'on a bien compris ce qui se passait ou non. A un point où il existe même des théories qui justifient les multiples incohérences/coïncidences du scénario par la possibilité d'un rêve ... Et si les deux premiers CD laissent imaginer qu'on comprendra tout par la suite, plus le jeu passe et plus tout devient what the fuck au possible. Au-delà des thèmes, les personnages sont assez insipides, sinon pas développés, et réduits à un ou deux traits de caractère. Squall, héros ténébreux au passé tourmenté est insupportable - surtout qu'il ressemble bien trop à Cloud pour se démarquer de celui-ci.

Techniquement, le jeu est assez bluffant pour 1999, même si l'on ne peut toujours pas compter sur les Remaster de Square Enix pour le mettre en valeur. Cependant, si les cinématiques sont encore mieux intégrées à l'histoire/au gameplay que dans le 7, la lenteur des animations, des dialogues, des déplacements a pour le moins mal vieillie et rend l'option "x3" du remaster bienvenue sinon indispensable. Enfin, si j'apprécie toujours les trouvailles de Gameplay des FF qui s'évertuent à renouveler des mécaniques qui ont fait maintes fois leurs preuves, je n'ai jamais réussi à apprécier celle de cet opus, trop complexes pour moi. Mais je reconnais volontiers qu'elles sont originales et plutôt bien pensées.

Un jeu qui m'a donc beaucoup déçu après FF7 et avant FF9, si bien que je me demande s'il ne faut pas y avoir joué en premier dans la saga ou à sa sortie pour pouvoir l'apprécier aujourd'hui.

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Diablement addictif, Slay the Spire réussit à unir roguelike et jeu de carte dans une formule très originale. Les parties s'enchaînent sans jamais se ressembler, les quatre personnages jouables étant pour le moins très différents dans la manière de les jouer. On peut regretter l'absence d'univers ou de scénario même en toile de fond, mais le choix se justifie amplement par l'accent mis sur son gameplay. De très bons moments sur ce jeu.

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Que dire sinon que ce jeu est génial ? Je ne sais pas pourquoi j'ai mis autant de temps avant de me lancer dans ce Zelda, mais je ne regrette pas de l'avoir tenté. Pour le coup, pas de nostalgie de mon côté n'ayant jamais eu de Gameboy. Mais l'ambiance et l'univers de ce Zelda sont si atypiques et oniriques qu'il me semble impossible de ne pas apprécier la qualité de ce remake, au goût de douce rêverie. Si le nouveau design avait déplu à beaucoup, il me parle complètement et s'inscrit entièrement dans l'expérience ludo-narrative que le jeu nous propose. La musique, les personnages, les énigmes, les secrets, j'ai tout aimé. Je comprends mieux pourquoi il est parfois cité comme l'un des meilleurs Zelda.

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Difficile de juger Syberia 3 : sorti 13 longues années après le 2, ce nouvel opus passe en 3D pour le meilleur (direction artistique qui n'en ressort que mieux) mais surtout pour le pire. L'aspect technique du jeu est vraiment très en-dessous des productions sorties la même année ou les années auparavant, que ce soit la gestion de la caméra, les bugs de collision, le gameplay imprécis et brouillon, le système de sauvegarde automatique pas très adapté à un jeu de Point&Click, un doublage parfois risible tellement il est surjoué, etc. Ajouté à cela une intrigue intéressante mais gâchée par des intrigues secondaires toujours inutiles (le Détective embauché par l'ex-patron de Kate, les visions chamaniques qui lui disent de rentrer auprès des siens ?), sans parler de la menace qui entoure les Youkhols dont on ne comprend même pas la motivation. Pourtant, comme dans le 1er volet on sent tout le potentiel narratif qui, débarrassé du superflu, pourrait vraiment être marquant (à ce titre, il y a souvent un manque de mise en scène criant). Bref, les choses qui pouvaient encore passer dans les années 2000 dans les Point&Click 2D ne passent plus en 2017 et rendent l'avancée dans le jeu pénible. Mention spéciale à la bande originale cependant, vraiment sublime. A voir donc sur ce que va apporter le nouvel opus de 2022 pour corriger ces différents défauts !

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En deux ans, écrire et réaliser la suite du premier Syberia n'a pas du être une mince affaire. Pourtant, le jeu est une nette amélioration du premier volet : l'intrigue est beaucoup plus intéressante - même si davantage linéaire, et ce n'est pas un mal ! Les animations et les cinématiques se sont améliorées, rendant l'expérience de jeu plus agréable, l'attachement aux personnages plus fort. Les décors sont encore riches et très beaux, même s'ils souffrent comme dans le premier opus d'un léger défaut de profondeur qui entrave souvent la lisibilité des différents tableaux. Les pénibles intrigues secondaires ont été oubliées, sinon celle du patron de Kate complètement inutile et dont on aurait pu se passer. Un bon moment qui n'augure qu'une suite encore meilleure. Reste à savoir de quoi celle-ci va bien pouvoir parler !

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Profitant du pack des 3 jeux sur Steam à l'occasion de la sortie du dernier volet, je me suis mis à ce Point & Click assez acclamé par les connaisseurs du genre. Si le jeu a malheureusement vieilli dans son écriture et dans ses mécaniques - il est extrêmement lent et répétitif -, on sent tout le potentiel de l'histoire qui commence à décoller lorsque le jeu se termine. L'histoire de Kate et son patron ou encore celle avec son mari sont probablement l'aspect le plus énervant et le plus daté du jeu. Heureusement, l'intrigue autour de Sybéria et des mammouths qui ne fait que s'esquisser laisse présager du meilleur. Espérons que, comme le vin, la licence vieillisse mieux avec le temps !

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Après une pause d'au moins un an entre les épisodes 2 et 3, j'ai enfin réussi à me motiver à terminer l'histoire du périple des deux frères. Le constat est sans appel : le jeu a moins marché sur moi que le premier Life is Strange. La faute sans doute à une narration qui n'est plus centrée autour d'une enquête, où les twists sont moins impressionnants, de même que les effets de mises en scènes bien moins réussis. Cette "aventure", placée plutôt sous le signe du road trip que de la course poursuite, ne retrouve pas ce qui faisait le charme du 1er volet, englué dans une narration lente et pénible, où l'illusion de décider du destin des personnages n'a rarement été aussi criante. Le choix de quitter l'espace d'une seule ville comme Arcadia Bay permet certes de voyager, mais éclate l'intrigue en 5 tableaux qui, s'ils sont variés, ne permettent pas de construire une narration dynamique et marquante. Les thèmes que le jeu souhaite aborder (pêle-mêle : la fraternité, la famille, la maternité, l'homosexualité, le conflit frontalier Mexique/USA, la religion, l'enfance, l'adolescence et la responsabilité) se retrouvent dissolus dans cette histoire qui, à force de vouloir tout aborder, réduit la complexité de ses sujets et en donne une vision caricaturale voire manichéenne. A l'image de l'expansion de son espace sur plusieurs Etats, l'histoire s'éparpille, traîne et se perd, provoquant non seulement la lassitude, mais aussi l'exaspération. Contraignant à la contemplation jusqu'à l'écœurement (à l'instar d'une réplique que l'on croirait métavidéoludique de Big Joe dans l'épisode 3, "Bouclez-là derrière. Profitez du paysage pour une fois, bordel"), Life is Strange 2 produit l'effet inverse de sa volonté première : on a encore moins envie d'explorer chaque endroit, d'apprécier tous les détails qui fourmillent dans chaque décor. S'il y a toujours des qualités notables (des dialogues qui ne sonnent presque jamais faux, une louable attention portée à la diversité, la bande-son impeccable), elles ne suffisent plus à l'emporter sur les trop nombreux défauts du titre. Une expérience ni agréable ni déplaisante, mais certainement pas marquante et encore moins convaincante.

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Une parenthèse bienvenue le temps d'une balade aux cotés de Claire, un petit oiseau qui cherche désespérément du réseau, et qui va devoir gravir le sommet de l'île pour en trouver. Si la balade est aussi prenante, c'est grâce à la diversité des micro activités que le jeu propose, sans jamais lasser parce qu'il se sait *petit* jeu. Pourtant la promenade n'en est pas moins divertissante et agréable, les personnages attachants, les quêtes amusantes, et le jeu n'en est pas moins une grande réussite !

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Un trip haletant et complètement barré qui, une fois les premières difficultés passées, se laisse pleinement découvrir et apprécier. Le procès final une fois toutes les cartes en notre possession est très satisfaisant. Une très bonne surprise.

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Commencé à quelques jours de la sortie du 2nd volet, le jeu est un véritable plaisir de monde ouvert, avec un univers riche et agréable à explorer. Cela dit, au-delà de l'histoire principale, les quêtes annexes ne m'ont pas beaucoup intéressé, les personnages non plus, laissant une impression mitigée sur un jeu qui m'a pourtant apporté beaucoup de plaisir. S'il ne marque pas l'open-world par ses nouveautés, il arrive tout de même à en présenter une version notable si ce n'est remarquable pour un premier volet.

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Une véritable merveille graphique, un monde riche et magnifique, agrémenté de quêtes principales et annexes d'une qualité rare, si bien que le jeu parvient à nous faire décrocher à de nombreuses reprises de sa trame pour aller explorer tel endroit, collecter telle ressource, admirer tel point de vue. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est la principale clé d'un open-world réussi, et Ghost of Tsushima mérite son succès à la hauteur de sa générosité dans cette version augmentée du jeu initial. Un must-have de la PS4 !