Livres lus de décembre 2014 à décembre 2015.

Annotation :

95 pages

(Lu deux fois, en deux après-midi)

Forcément avec une lecture "forcée" je n'avais vraiment pas le goût. Au final c'est très intéressant, d'une part l'idée du dialogue est vraiment intéressante pour un récit autobiographique, d'autre part, certaines idées d'Alexandre Jollien sont vraiment captivantes. Notamment sa vision du handicap, de l'inclusion, de la pitié. (La France étant juste catastrophique sur la question de la prise en charge des personnes en situation de handicap.)
Après par moment sa façon de taper sur le personnel soignant est parfois un peu abusé, ça reste un témoignage donc à prendre avec des pincettes. Il a certainement un parcours exemplaire, surtout pour sa curiosité exemplaire et son envie de s'intégrer, mais il ne faut pas généraliser non plus.

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541 pages
(Lu en onze jours)

Premier vrai gros Dosto que j'attaque, franchement c'est du lourd. Autant sur la forme que dans le fond. Alors ouais il a fallu un petit moment pour me captiver, mais avec de l'acharnement c'est un bijoux. La description sociale de l'époque, la foultitude de personnages, le pessimisme de fond, quel claque. Après comme ses autres romans que j'ai pu lire (le joueur, le double) il y a plusieurs niveau de lectures possibles, c'est d'ailleurs tout l'intérêt. Je me suis même parfois demandé s'il ne s'agissait pas d'un récit autobiographique ou en tout cas d'une introspection, certains passages suintent d'émotions, (il est à noter que Dostoïevski était malade pendant l'écriture). Loin d'être facile d'accès, je m'y suis bien péter les yeux dessus, mais ça valait le coup !
Très noir, mais d'une grande richesse.

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220 pages
(Lu en 3 jours)

Intéressant en tant que coureur (vu que je m'y reconnais), moins en tant que lecteur (vu qu'en dehors de la course à pied, ça n'a pas vraiment d’intérêt). On retrouve tout de même certains traits de personnalité très Japonais (persévérance, goût de l'effort et du travail). Hormis quelques fulgurances c'est assez pauvre littéralement parlant, j'ai eu surtout l'impression de lire un journal intime, en fait. Enfin il m'a au moins donné le goût de continuer l’œuvre de cet auteur et de persévérer dans ma pratique.

"Pain is inevitable. Suffering is optional"
"Je cours donc je suis"

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330 pages
(Lu en 5 jours)

Il faut reconnaître que c'est vachement efficace. Passé le début qui fait trop penser à Saw, c'est pas mal. Thilliez maîtrise, c'est cohérent, le suspense est prenant, les interactions entre les personnages sont géniales (Michel qui fait bien flipper aussi) bref du tout bon.
Par contre il faudra m'expliquer, pourquoi les auteurs de thrillers se sentent-ils toujours obliger de faire un vieux twist à la fin ?

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150 pages
(Lu en...18 jours haha)

C'était costaud, j'ai vraiment galéré pour arriver jusqu'au bout. J'ai quand même préféré les explications de mon prof de psycho que cette lecture, faut avouer que ça manque de pédagogie et on reste quand même dans une démarche très scientifique.
Démarche qui est d'ailleurs intéressant car quand on remet ça dans son contexte (une telle théorie en 1900 !) Sans avoir d'appareils, de spécialités pour vérifier ça, c'est quand même balèze.

Annotation :

509 pages
(Bon ici c'est plus compliqué, j'ai acheté le roman il y a pas mal de temps déjà, j'avais commencé cet été, un bon quart, mais j'ai abandonnée. Du coup j'ai lu en une semaine environ. En me forçant, vu comment j'en avais marre.)

Noon, je voulais tellement y croire. Surtout en ayant bien kiffé les apparences.
C'est inintéressant, Flynn est tellement dans une démarche du glauque qu'elle passe complétement à côté de son roman. Les personnages, il y avait de quoi faire un sacré personnage avec une histoire pareille. Mais non, on s'emmerde grave pendant la lecture, il ne se passe rien, c'est résolu avec un vieux twist à la con. On est loin du rythme des apparences justement, en plus ce style introspectif propre à l'auteur ne fonctionne pas dans le cas présent, ça casse tout.
Peut être que ça partait d'une bonne intention, mais c'est loupé, mais grave.

Annotation :

151 pages, le livre en fait au total 300, mais toute la partie sur les régimes sportifs, bof quoi.
(Lu en 4 jours.)

On voit vraiment que l'auteur connaît son sujet (non ce n'est pas lui sur la couverture.) C'est peut être con de dire ça, mais on lit tellement des trucs aberrants sur cette discipline (nutrition, alimentation) qu'il faut toujours se méfier. Même si ça va un peu mieux depuis quelques années.

Bon il ne va pas chambouler mes habitudes alimentaires, surtout que je m'y reconnais bien dans son discours. (Peu de viande, produit laitier en quantité minimum, oui, le discours sur les laitages est probablement l'une des plus grosses erreurs des politiques de santé publique. Privilégier l'index glycémique bas, mangez fruits et légumes en quantité raisonnable, mais les fruits toujours en fin de repas...) Puis SURTOUT, pas le refrain "ah oui excluez les graisses".

Bref, même si je ne suis pas d'accord avec lui, enfin peut être avec l'alimentation paléo. Son discours sur les légumineuse, puis toujours cette chasse aux sorcières du gluten... Par contre contrairement à beaucoup, il n'a pas un discours dogmatique que l'on peut retrouver chez pas mal de végétariens par exemple. (D'ailleurs la fameuse théorie de "l'homme est de base, végétarien" est bien démontée.)

Il y a quand même une noblesse chez ce type à simplement dire, "il faut faire avec les moyens du bord, mangez intelligemment."

Annotation :

297 pages
(Lu en 2 jours environ)

On reste toujours sur la même note, bon la prochaine fois je passe à l'anglais quand même. (Certaines phrases piquent un peu les yeux.)
Toujours aussi efficace, notamment dans la description de l'univers, c'est ultra-précis, donc immersif. Le rythme est un peu inégal, c'est un peu dommage, surtout avec cette fin un peu rapide. Mais ça reste toujours aussi cool.

Annotation :

350 pages
(Lu en 2 jours)

On sent quand même que Rowling veut faire plaisir aux fans. Il y a une tonne de petites intrigues qui enrichissent à mort l'univers, même si le récit prend un sérieux coup de rame... Le côté Agatha Christie est succulent. Les personnages survolés dans le premier commencent à prendre de l'ampleur. Tout le délire Horcruxes/prophétie commence à s'installer (ça montre bien que Rowling savait quoi faire de son histoire.)
Comme d'habitude une lecture très plaisante, même si ça manque un peu de ligne directrice.
(Défaut corrigé à merveille dans le prisonnier d'Azkaban.)

Annotation :

365 pages
Lu en 10 jours

Clairement au dessus de deux précédents, surtout en terme de plan narratif, le récit ne se perd jamais dans des délires ou des détails comme dans la chambre des secrets. Après même si c'est toujours jouissif, j'ai toujours ma préférence pour la coupe de feu, qui à mon sens montre bien plus le monde magique.
Par contre, même si les personnages gagnent en profondeur le côté "rage suprême" de Harry est parfois ultra lourd, enfin ça doit plus venir de la répétition qu'autre chose.
C'était cool.