Livres lus en Première L

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Un début un peu compliqué à mon goût et des notes de bas de page indispensables à cause du vocabulaire oriental spécifique mais une belle découverte, surtout une leçon de tolérance (cf. les trois anneaux).

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Charles Baudelaire n'est pas vraiment quelqu'un que j'affectionne car je le trouve un peu capricieux et méprisant mais j'adore, j'aime ses poèmes en prose et le regard qu'il porte sur le monde et les gens. Je suis admiratrice de sa plume et de ses réflexions si authentiques et sincères sur toutes sortes de choses.

C'est devenu l'un de mes recueils préférés, si ce n'est le seul et l'unique. Lui qui a été écrit par un homme qui aimait inventer la légende des gens en les observant par la fenêtre (lorsqu'il ne contemple pas les nuages) et qui aimait imaginer comment était la vie (essentiellement parisienne) à travers les yeux des pauvres.

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Une incroyable découverte. A la fois cette histoire mais aussi (et surtout) cet auteur qui a une plume qui a su me transporter et me toucher à chaque mot. Ce roman a été écrit en 2006 mais il est (encore, malheureusement) d'actualité. Voilà pourquoi il faut lire ce livre. L'actualité perd souvent toute son humanité et on y perd notre sensibilité lorsqu'on la découvre dans les médias, mais lorsque celle-ci est racontée avec un style si sensible mais à la fois si tranchant, elle reprend tout son sens.

A lire, à faire découvrir, à partager au plus grand nombre.

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Je n'avais jamais entendu parler de Charlotte et je n'aurais pas pu imaginer une plus belle rencontre qu'à travers la plume de David Foenkinos. Si j'étais tombée sur sa biographie, j'aurais éprouvée, en toute humanité, une sorte de peine de circonstance pour cette artiste assassinée à vingt-six ans alors qu'elle porte son premier enfant. Mais la découvrir dans ce livre m'a permis d'apprendre à la connaître, peut-être trop en surface mais pourtant, j'ai l'impression que sa vie parle pour elle et que les mots ne sont que peu de choses à côté de sa vie. Elle n'a pas eu une vie exceptionnelle et pourtant, sa passion et sa sensibilité ont su la rendre passionnante. C'est l'histoire de toute une vie qui se joue dans le décor du théâtre d'une guerre idéologique.

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Lu en anglais pour la Littérature anglaise.

Ce fut parfois un supplice, parfois une agréable surprise mais j'ai réussi à finir cet incontournable de la littérature anglaise. L'histoire est intéressante et les valeurs qu'y transmet Mary Shelley sont tout à fait louables mais elle n'a pas su m'atteindre. Je ne saurais dire ce qui m'a empêché de réellement apprécier ma lecture, disons juste que je l'ai appréciée mais ce n'est pas un coup de foudre.

En revanche, j'ai adoré le style de Mary Shelley, tout particulièrement ses descriptions qui n'étaient que plus belles en anglais.

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Michel-Ange à Istanbul, réalité ou fiction ? Le livre part de ce mystère qui plane sur la vie de l'artiste italien puisqu'il "disparaît des radars" durant trois mois et certaines hypothèses laissent à supposer qu'il était à Byzance pour construire un pont sur la Corne d'Or.

J'ai aimé découvrir la personnalité de cet artiste humaniste que je ne connaissais que par ses oeuvres et son nom. Encore une
fois, j'ai pu me rendre compte qu'il est fascinant de découvrir la vie d'un artiste afin de mieux comprendre ses oeuvres mais aussi de mieux les apprécier. Michel-Ange était un homme conscient de son talent qui pouvait se laisser emporter par de vives colères et pourtant, il m'a touchée de par sa sensibilité, sa solitude et son regard sur les choses et la Beauté.

Les descriptions de la cité ottomane m'ont fait rêver, j'avais l'impression d'y être et Mathias Enard décrit l'atmosphère de celle-ci d'une telle façon que j'avais envie d'y être.

L'enjeu du livre est tout aussi intéressant car bien plus que de la construction d'un pont, il s'agit de relier deux religions que seule l'eau sépare.

Le livre est court et les chapitres aussi ce qui rend la lecture facile et même si je l'ai lu en un après-midi, en le refermant, j'ai eu l'impression de quitter des personnages que je connaissais depuis des mois. Une magie des mots que Mathias Enard transmet , à mon sens, à la perfection.

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Un livre intéressant qui m'a fait penser à la structure d'un livre d'Histoire. Cependant, ce que j'ai adoré c'est de toujours garder à l'esprit que ce livre a été écrit au XVIème siècle et que Thomas More avait déjà des idées novatrices.

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J'ai appris à "apprécier" cette pièce en l'étudiant car j'ai pu y voir tous les éléments symboliques qui ne m'avaient pas sautés aux yeux lors de ma lecture. Il n'empêche que je n'ai pas aimé cette lecture, j'ai dû me forcer pour finir alors que la pièce est courte. L'histoire ne m'a pas touchée et j'ai trouvé les personnages insupportables. Néanmoins, je trouve toujours intéressant de lire des livres qui sortent de notre zone de confort et lire des livres que l'on n'aime pas permet, à mon sens, de développer sa culture et son esprit critique.

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Une histoire que je n'ai pas aimé comme Pelléas et Mélisande mais ici, j'ai au moins apprécié le style.

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Une de mes premières approches de l'argumentation et cela m'a beaucoup plu. J'avais l'impression de réellement assister au débat de ressentir la volonté, la passion, la conviction de Las Casas. On traite ici d'un sujet important du XVIème siècle mais les arguments peuvent encore résonner dans notre société du XXIème siècle concernant d'autres populations, croyances, etc.
La fin, surréaliste, inattendue, m'a touchée et résume en quelques lignes le mode de pensée de certaines personnes de l'époque.
Ce livre est parvenu à me sensibiliser à un sujet qui, si je le trouve important, ne m'avait jamais vraiment intéressée.