Mais pourquoi s'embarrasser d'un smartphone : lectures 2018

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Prend aux tripes

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C'est très court et simple, mais finalement le format est parfait pour les derniers mots d'un "homme de trop".

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Dérapage absurde de la vadrouille qu'est la vie

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Instants de vie librement narrés de quelques figures connues (historiques, légendaires, fictionnelles) qui leur donnent une toute autre envergure. Sympathiques et intéressants comme la notion de vérité de Pilate, le châtiment de Prométhée ou encore des Roméo et Juliette moins glamours. Quelques histoires en deçà cependant.

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Toujours touchants les voyages vers le passé

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Quelle idée à la con de s'être imprégné de la froideur sibérienne au travers de ce récit implacable dont l'héroïne ne peut que subir le fatalisme du régime post-soviétique et qui relate le sort profondément triste de la minorité locale Tchouktche, alors qu'il faisait -1000 degrés fin février (à cause d'une...certaine vague de froid venue de Sibérie justement).

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Seule contre tous. La construction chaotique d'une vie et son rejet, faisant écho à l'acte ultime de la "faiseuse d'ange".

J'ai mis du temps à m' habituer à ce style hystérique cependant (que je n'aime pas trop).

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Glissade amusante dans la folie

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Le talent gâché, la passion voilée

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Mais tellement sexiste en fait

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Personnage inintéressant (mal écrit), absence de vie dans le bouquin (j'ai plus l'impression de lire les fantasmes de l'auteur et un cahier des charges plutôt qu'une histoire, comme s'il était très mécanique), prose anecdotique, facilité dans la trame, pas de surprises, clichés (j'avais aussi l'impression de l'avoir déjà lu tellement c'est commun) etc.. Vers la fin on e a plus rien à carrer des deux lurons, d'ailleurs c'est franchement une mauvaise idée (et facile) d'en faire des amoureux. Bref, pas convaincu mais ça se lit avec plaisir. On peut tout de même se demander si c'est grâce au contenu ou si c'est parce qu'on rêvasse du sujet.

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Je suis franchement pas toujours d'accord avec ses réflexions (il a la fâcheuse tendance à poser en vérité des envolées poétiques) mais c'est sympa et il n'est pas du genre coincé pour un gars de l'académie française (j'ai cette image dû au fait de leur fixation sur des œuvres désuètes à enseigner). Le titre est un peu mensonger car l'auteur a une propension à la digression.

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Relecture (saga)

J'aime toujours autant ce premier volet, la suite de la saga souffre toujours autant d'innombrables défauts (lecture en diagonale presque obligée) mais reste toujours autant attachante.

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C'est pas très long (~200 pages) donc digeste d'autant plus que des exemples évitent de nous perdre à cause des termes techniques. Très intéressant bien que je connaissais déjà quelques idées de la neuro-plasticité (ex. élasticité du cerveau, importance des stimuli pour les bébés/enfants), au moins maintenant on sait d'où cela provient (ex. désir, apprentissage et empathie liés aux neurones miroirs) . En gros le cerveau est une géniale petite bébête qui peut se "remodeler" (une partie locale n'a pas une fonction figée) mais qui ne pourrait cependant se façonner sans interactions sociales (mimétisme encore). Et d'autres choses que j'ai pas en tête et que j'ai déjà dû oublier aha.
Par contre c'était étrange de présenter une théorie comme "supposition" ou "farfelue" et qu'elle soit la seule représentante du sujet (les rêves serraient construits uniquement au moment du réveil en quelques centièmes de secondes - le sommeil [paradoxal] est "constellé" de micro-réveils permettant d'éviter la mort de neurones ne fonctionnant pas alors dû à la suspension du cerveau cognitif lent durant ce stade).
Bon aussi je m'interroge sur la courte partie sur la conscience, qui d'emblée fait savoir ben qu'on ne sait pas grand chose sur son origine et qui se termine sur le même constat (en émettant néanmoins le mysticisme comme possibilité ahaha)