Mes comics on-going préférés du moment

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Après la série Vision qui était un véritable bijou comme on en voit rarement, l'attente était très élevé pour cette série Mister Miracle de Tom King qui promettait d'être dans la même veine, mais avec Mitch Gerads sur la partie graphique cette fois-ci.

Les deux artistes revisitent ainsi un des meilleurs personnage issu de l'univers des New Gods dans une série en douze numéros ultra ambitieuse qui déconstruit la mythologie totalement folle de Kirby en la passant à travers un prisme plus réaliste et intimiste, avec toujours ce ton par moment quasi parodique mais pourtant jamais réellement moqueur qu'affectionne King et qui lui permet de rendre ici hommage au King.

Le résultat est absolument dingue. C'est à un niveau qualitatif assez ahurissant, ça survole le reste de la production en offrant un récit ultra maîtrisé et superbe graphiquement, C'est raconté avec brio, avec des effets de style étonnants mais qui fonctionnent totalement et j'adore cette façon d'approcher les New Gods par un angle plus terre-à-terre et humain, mais aussi plus désespéré. Ce mélange de banalité avec l'univers farfelu de Kirby produit quelque chose d'assez incroyable. Et y a un vrai propos derrière tout ça.

Franchement le tout meilleur titre actuel et c'est absolument jouissif à lire chaque mois.

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On peut remercier les dieux du crossmedia pour ce retour des Runaways, parce que Marvel semblait ne plus en avoir rien à faire de ces persos pourtant géniaux, et soudain, grâce à l'arrivée de la série TV, Marvel nous sort ce nouveau titre qui est un véritable bijou.

Parce qu'on aurait pu avoir un truc moyennasse, comme le dernier volume des Runaways (celui qui était dessiné par Humberto Ramos entre autres), mais non, on se retrouve avec une équipe créative qui renoue avec le niveau de qualité du run original de Vaughan et qui le dépasse quasiment (mais c'est à débattre).

Au scénario on a Rainbow Rowell, que je ne connaissais pas, mais qui a un amour de dingue pour les personnages et qui les écrit absolument parfaitement. C'est une écriture vraiment très intimiste, avec très peu d'action spectaculaire, mais où la caractérisation est au poil et où les débats internes des personnages sont magnifiquement écrits et développés.

Aux dessins, c'est Kris Anka qui nous régale en nous offrant les plus beaux dessins que les Runaways n'aient jamais eu. Les personnages sont hyper fidèles à ceux qu'ils étaient et en même temps plus élégants que jamais. Et le tout est magnifié par les couleurs toujours au top de Matthew Wilson.

Honnêtement, je n'aurais jamais cru possible une suite aussi parfaite aux aventures des Runaways. Si vous avez aimez la série un jour par le passé, lisez absolument cette nouvelle série, c'est sans aucun doute l'un des 3 meilleurs titres que publie Marvel à l'heure actuelle.

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Que... Qu'est-ce que c'est que cette dinguerie ? Tout d'un coup Ta-Nehisi Coates passe d'une 2e année un peu molle et incompréhensible sur Black Panther à un début tonitruant de 3e année super accessible où l'on part sur complètement autre chose.

L'idée de l'empire intergalactique du Wakanda est totalement dingue et a énormément de potentiel. Comme d'habitude, Acuna nous régale avec ses designs futuristes au petit oignons, ses couleurs super maîtrisés et ses scènes d'action qui tabassent. Surtout que Ta-Nehisi Coates a décidé d'écrire cette nouvelle saison comme un espèce de film d'action survitaminé dans lequel il peut enfin écrire le T'Challa ultra badass qu'on adore et qui lui donne un meilleur contexte pour développer un propos toujours pertinent sur l'esclavage et l'appropriation culturelle.

Et toutes les réinventions des personnages dans des costumes futuristes fous-furieux sont un délice pour les yeux. Avec Venom, ce titre est la bonne claque du relaunch Fresh Start.

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Je n'aurais jamais pensé suivre la série régulière Venom un jour, et encore moins que ce soit l'un des meilleurs trucs qui sortent chaque mois chez Marvel. En confiant la série à Donny Cates, le scénariste prodige qui fait une ascension fulgurante chez Marvel, et à Ryan Stegman, Venom est devenu un incontournable.

Surtout, le run qui commence ici est un énorme run de redéfinition du personnage, le genre de truc façon Frank Miller qui débarque sur Daredevil et change tout pour toujours, ou façon Brubaker et Fraction qui développe tout un nouveau pan de la mythologie Iron Fist. Ce genre de run absolument dingues. Et c'est un régal de découvrir ce que Cates nous offre chaque mois, toutes les idées qui sont balancées et magnifiquement illustrées par un Ryan Stegman à son meilleur niveau et super bien colorisé par un Frank Martin qui n'avait pas été aussi bon depuis longtemps.

Franchement, l'un des titres Fresh Start à suivre absolument. le #4 était monstrueux avec cette nouvelle origin story furieuse pour les symbiotes.

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Par un truchement que je n'arrive pas vraiment à m'expliquer, j'attends désormais avec impatience chaque mois un titre de Dan Slott alors que je me foutais un peu de son Spider-Man, et je n'en peut plus d'attendre le prochain numéro d'une série Iron Man alors que je n'ai pas lu énormément d'excellent arcs sur le perso.

Je ne sais pas trop ce qui se passe, si ce n'est que Slott a réussi à rendre Iron Man cool, dans un titre propulsé par les dessins turbo-dynamique de Valerio Schiti vraiment à sa place ici. J'adore la façon que Slott a de réutiliser toute la mythologie passée du personnage (là où les précédents scénaristes préféraient souvent l'ignorer) tout en ne faisant pas de la nostalgie mais plutôt en introduisant des idées nouvelles. Surtout, il semble bien décidé à construire un supporting cast riche et profond pour le personnage qui en avait bien besoin. On voit que Slott a bien compris ce qui faisait le sel d'une série comme Spider-Man et qu'il va faire de son mieux pour que Iron Man devienne aussi génial.

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Après les deux séries délicieuses de Paul Jenkins sur le personnage, c'est au tour de Jeff Lemire de s'attaquer à Sentry et forcément le personnage est parfait pour l'auteur qui peut y aller franco dans la déconstruction intimiste super-héroïque, un peu à l'image de ce qu'il fait dans son excellente série Black Hammer.

C'est un peu une relecture de Miracleman de Moore par Lemire, et c'est vraiment excellent, avec ce mélange de vie quotidienne minable et d'hommage au silver age absolument délicieux. En outre les dessins de Kim Jacinto qui décide de moins s'inspirer d'Olivier Coipel mais d'avantage de James Harren donne des résultats très beaux, et Joshua Cassara qui vient l'épaule à partir du #2 s'en sort très bien également.

Annotation :

Jason Aaron continue son très long run sur Thor, et c'est toujours très bon.

On a perdu l'excellente Thor féminine et les dessins incroyables de Russel Dauterman, mais c'est toujours très bien. D'une part parce qu'on a les dessins de l'improbable Mike Del Mundo qui sont toujours aussi dingue, et d'autre part parce qu'on entre toujours plus dans la fameuse War of the Realms qui continue de faire rage.

Annotation :

J'ai un peu de retard sur la série. J'ai pas encore lu la fin du 2e arc mais les numéros attendent sagement sur ma tablette.

Du Bryan Lee O'Malley, c'est toujours immanquable.

C'est pas forcément aussi brillant, pour le moment, que Scott Pilgrim ou Seconds, mais ça reste une lecture très agréable chaque mois. C'est très différent de ce que l'on peut lire habituellement en on-going, c'est beaucoup plus intimiste, mais c'est justement ça qui est agréable. On prend plaisir à suivre l'héroïne du titre qui est très superficielle et qui est complètement dépassée par ce qui lui arrive. Ça donne une ambiance très particulière au titre, très fiévreuse, avec son lot de mystères et des rebondissements. Il faut aimer se laisser porter par le titre sans trop savoir où l'on va.