Mes concerts les plus mémorables

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Iron Maiden à Paris La Défense Arena, le 19 juillet 2024.

La setlist couvrait la période bénie 1980-1992 et il n'y avait évidemment que du lourd. Mention spéciale aux chefs-d'oeuvre "Phantom of the Opera" et "Rime of the Ancient Mariner". Evidemment, on pourrait regretter le déséquilibre entre les 4 titres de "Powerslave" et l'unique de "Somewhere in Time" (le magnifique "Wasted Years"), mais ce serait pinailler.

Les musiciens m'ont semblé en grande forme et la voix de Bruce Dickinson était bluffante. Tant que Janick Gers continue ses pirouettes, c'est qu'il a toujours 40 ans dans sa tête...
C'était aussi mon premier concert sans Nicko McBrain, remplacé par Simon Dawson, qui a pu faire ses preuves. J'ai trouvé son style plus agressif, renforçant la puissance de certains morceaux.

Je n'avais pas vu le groupe de 2018 et j'ai adoré les vidéos en trompe-l'oeil (la mise à mort et la résurrection sur "Hallowed be thy name", wow), les effets spéciaux (Eddie qui coupe le courant !) et les multiples changements de costume du chanteur.

Heureux que mon fils de 8 ans ait pu voir Maiden au meilleur de sa forme :)

PS : j'ai boudé Avatar, la première partie, sorry !

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Avantasia à l'Olympia, le 16 mars 2025.

Très heureux d'avoir pu découvrir le groupe dans une petite salle, avec une belle acoustique. Bob Catley était malheureusement absent pour cause d'opération chirurgicale sans gravité, mais j'ai été soufflé par la voix de Tommy Karevik (ex-Kamelot) et par l'énergie bondissante de Kenny Leckremo (Heat), au look proche du Bruce Dickinson des années 80. Herbie Langhans et Ronnie Atkins n'ont pas grand-chose à envier à l'immense Jorn Lande, qu'ils ont notamment remplacé sur plusieurs morceaux power metal. Quelques fragilités vocales de la part de Tobias mais rien de bien méchant.

Le dernier album était bien sûr à l'honneur (mention spéciale à l'intro du génial "Against the Wind" ratée par Tobi, qui ne s'est pas démonté... en accusant avec mauvaise fois les musiciens !) et finalement très plaisant en live, alors que l'accueil de l'album par certains fans semblait mitigé. La grosse surprise était l'énorme place accordé à l'excellent album "The Scarecrow" : six chansons si j'ai bien compté, dont le rarement (jamais ?) joué "Devil in the Belfry". Parmi mes autres coups de cœur, je citerais le merveilleux "Death is just a feeling", le grandiose "Let the Storm Descend Upon You", le classique "Reach out for the Light" (feat. la très charismatique Adrienne Cowan) et, clin d'œil à l'époque Edguy, "La marche des gendarmes" chantée par le public.

La scénographie était assez proche de celle de l'été 2024, le trône géant pour accompagner "The Toy Master" en plus, le piano enflammé en moins (question de sécurité). Ah si, d'immenses visuels animés à l'arrière-plan ont quand même été ajoutés... et c'était bien cool.

Mon fils de 8 ans était fatigué (2h50 de show !) mais il n'a pas regretté d'être venu :)

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Avantasia au Motocultor à Carhaix, le 18 août 2024.

Tout dernier groupe du festival et quelle apothéose ! Malgré l'absence de deux chanteurs (un malade et l'autre victime de Lufthansa), Tobi et son équipe ont livré un show merveilleux, enthousiaste et ambitieux (décors en dur, projections animées, piano en feu, lance-flammes...). Très belle setlist naviguant entre les époques avec l'impressionnante Adrienne Cowan en co-lead sur plusieurs morceaux et une sympathique bromance avec Geoff Tate.

Autres coups de coeur du dimanche : Night Verses, Red Fang, The Halo Effect
Bonnes surprises : Sonata Arctica, Rotting Christ
Bien cools : Duel, Dvne, Monkey3, Baroness
Chelou mais superbes lumières : Meshuggah

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Misanthrope au Drakk Metal Fest, à Saint-Brieuc, le 30 mars 2024.

J'ai découvert ce pionnier du death metal français (première démo en 1989 !) en amont du concert. L'incroyable virtuosité des lignes de guitare et de basse m'a bluffé, apportant une dimension heavy et/ou funky à un groupe par ailleurs bien bourrin. Le charisme et l'aura de sympathie émanant de Philippe Courtois de l'Argilière - qui chante dans la langue de Molière - ont achevé de me convaincre.

Autres coups de coeur de ce tout nouveau festival : Orpheum Black, Mars Red Sky et Primal Age. Même si c'est moins ma came, il faut aussi reconnaître qu'Opium du peuple et Black Bomb A ont su mettre l'ambiance...

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Perturbator (big up aussi à Carpenter Brut, Orange Goblin et Pestifer) au 25 ans de Garmonbozia, au Liberté de Rennes, le 28 octobre 2023.

J'ai pris ma place pour Carpenter Brut, raté au Motoc cet été. C'était excellent, comme prévu ! En revanche, je n'attendais pas grand-chose de Perturbator, programmé plus tard, que j'aime assez modérément en disque... Monumentale erreur : c'était ouf, avec une scénographie proprement hypnotique (ces lumières !), un son excellent et une superbe ambiance dans les premiers rangs de la foule.

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Brutus au Motocultor, à Carhaix, le 19 août 2023.

Le trio belge a déjà une solide réputation mais je confesse l'avoir en potassant la programmation du festival. Malgré un horaire de passage un peu tôt sur la Dave Mustage (j'aurais préféré un chapiteau plus intime), Brutus était clairement la claque du week-end.

Du post-hardcore alternant de magnifiques plages instrumentales et des passages chantés par la désarmante batteuse Stefanie Mannaerts, dont la magnifique voix cassée continue de me hanter.

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Alt-J à Art Rock, à Saint-Brieuc, le 26 mai 2023.

Après un super premier album et un deuxième honorable, j'avais personnellement décroché à l'écoute du 3e album décevant du groupe, Relaxer. Mais quand l'occasion s'est présentée d'aller les voir sur scène, je n'ai pas hésité... et grand bien m'en a pris !

Le trio britannique avait beau jouer en extérieur sur une grande scène, le concert m'a paru intimiste. Il faut dire que le son était top, mettant parfaitement en valeur les harmonies vocales, et que les zikos se sont montrés aussi appliqués que chaleureux (notamment Gus Unger-Hamilton, qui parle d'ailleurs très bien français). Curiosité : pas de bassiste mais Joe Newman (me semble-t-il) en jouait sur certains morceaux. Bref, c'était vraiment un beau moment.

Bon, il faut maintenant que j'aille découvrir le 4e album sorti en 2022, The Dream...

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Maximum The Hormone, au Trianon, à Paris, le 10 juin 2022.

Onze ans après leur dernier passage en France, ils sont de retour ! Salle surchauffée, playlist de folie (notamment G'old~en~Guy, pour la seule et unique fois de leur tournée européenne), communication enjouée avec le public, bref, un excellent moment.

Nao a chanté et dansé sur une estrade, Daisuke a déliré en français, Ryo a géré ses solos, Ue-chan était sur ressorts. Petit bémol sur le volume des voix, notamment Daisuke.

Premier concert de rock de mes enfants ! (4 et 5 ans)

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Burning Heads au Carnavalorock, à Saint-Brieuc, le 16 octobre 2021.

De l'énergie punk à revendre, des lignes de basses bondissantes et des pogos bon enfant... De quoi oublier un peu le Covid.

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E.T. Explore Me au festival La Cathédrale, à Binic, le 23 juillet 2021.

Premier concert post-Covid... Ça fait plaisir de se retrouver ensemble pour se trémousser en extérieur.

Ce groupe néerlandais était bien tapé, avec un duo basse-batterie ultra-catchy et un claviériste-guitariste amateur de mélodies aussi creepy qu'entêtantes (le mec a même slamé avec son clavier...). Excellent!

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Metallica au Stade de France, le 12 mai 2019.

En dépit d'une première partie un poil molassonne et des pains de Hammett/Ulrich, c'était quand même un gigantesque pied. Une énergie folle, une chouette scénographie et des tubes en pagaille... (Master of Puppets, The Unforgiven, One, Creeping Death, Seek and Destroy, Enter Sandman...) Épique !

Et puis l'excellent Ghost en deuxième partie, ça envoie du bois, même si ce n'est clairement pas un groupe taillé pour les stades...

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Gorillaz au Lollapalooza Paris, le 22 juillet 2018.

Groupe protéiforme où de nombreux musiciens vont et viennent sur scène, autour d'un Damon Albarn en transe. Ça donne envie de découvrir les derniers albums tiens...

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Iron Maiden à l'AccorHotels Arena (Bercy), Paris, le 5 juillet 2018.

J'avais peur de commencer à observer une baisse d'énergie... Que nenni. Bruce Dickinson, notamment, fut fabuleux, à 60 ans passés.

Belle setlist "transversale" avec, en bonus, un avion taille réelle au dessus de la scène pour Aces High (entre autres surprises).

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Pink Martini au Grand Rex, à Paris, le 4 juin 2018.

Pour célébrer les 20 ans de son premier album, la troupe déjantée de Portland a livré une excellente prestation, pleine d'humour mais techniquement irréprochable. Le public était présent sur scène la moitié du temps, convié à danser, chanter et manger du gâteau (!).

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Red Hot Chili Peppers au Lollapalooza Paris, le 23 juillet 2017.

Ambiance incroyable, chouette scénographie, déballage de tubes... Je ne pensais jamais avoir l'occasion de les voir alors c'était un peu fou fou.

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System of a Down au Download Festival, Brétigny-sur-Orge, le 10 juin 2017.

Immense groupe presque invisible depuis 10 ans... Je ne pouvais pas manquer ça. Cet excellent concert a balayé toute leur disco avec énergie et professionnalisme. Les mecs semblaient vraiment d'éclater... sauf le gratteux qui n'a pas décroché un sourire !

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Agnes Obel au Roundhouse, Londres, le 4 juin 2017.

Une salle culte, une acoustique formidable et une belle découverte live. Les violoncelles apportent un vrai plus. Très bon moment, malgré l'ambiance un peu tendue au lendemain de l'attentat du London Bridge.

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Sólstafir au Divin du monde, Paris, le 15 mai 2016.

Adoré le 14 août 2015 au Motocultor, le groupe vaut encore plus le détour dans une petite salle... Une excellente prestation avec, en bonus, un quartet de cordes. Et un nanar islandais à l'entracte (!). À la fois planant et dévastateur, le "post-metal" de Sólstafir laisse une empreinte indélébile dans les tympans.

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Skip & Die au Foin de la Rue à Saint-Denis-en-Gastines le 4 juillet 2015.

Remplaçant au pied levé Noisia, annulé, Skip & Die a conclu en beauté le festival, embarquant son public dans un voyage mélodique naviguant entre electro, hip-hop, rock et sonorités orientales.

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At the Gates au Hellfest à Clisson le 21 juin 2015.

L'occasion de découvrir en live At War with Reality (2014), leur premier album studio depuis... 1995. Et c'était surpuissant. Avec le chanteur de The Haunted en guest.

https://youtu.be/4hj45J1lxjw

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The Cat Empire au Winspear Centre d'Edmonton, le 5 avril 2015 (avec Current Swell).

Dans une superbe salle à l'acoustique démente, le groupe australien a fait danser un public aussi hétéroclite qu'enthousiaste sur ses rythmes latinos-jazz. Un show bluffant assuré par huit gars talentueux dont deux chanteurs/zikos très charismatiques et visiblement heureux d'être là.

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Arch Enemy à l'Union Hall d'Edmonton, le 4 novembre 2014 (avec Huntress et Kreator).

Et voici la toute nouvelle chanteuse québécoise Alissa White-Gluz (remplaçante d'Angela Gossow), venue promouvoir l'album War Eternal. Ce dernier s'avère efficace, avec quelques très bons morceaux, mais les plus gros tubes du groupe sont à chercher du côté de Wages of Sin (Enemy Within, Ravenous...), Anthems of Rebellion (We Will Rise, Dead Eyes See No Future...) ou même Doomsday Machine (Nemesis, My Apocalyse...). La setlist balaye agréablement la discographie et illustre les talents scéniques d'Alissa White-Gluz, qui n'a rien à envier à sa prédécesseure. Excellente prestation sur une toute petite scène, ce qui apporte une appréciable proximité !

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Magma à La Source de Fontaine, le 24 mai 2014 (avec Chromb!).

Rentrer dans leur univers nécessite un temps d'adaptation, mais après c'est que du bonheur : une espèce de transe ou chaque instrument résonne puissamment en vous emporte loin, très loin. Un show impressionnant qui, rythmiquement, frise avec l'impossible. Le batteur Christan Vander, 66 ans, a de très beaux restes.

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Gamma Ray au Transbordeur de Lyon, le 7 avril 2014 (avec Rhapsody of Fire et Elvenking).

Outre quelques titres de nouvel album, les vieux hits n'ont pas été oubliés : Heaven can wait, I want out, Blast from the past, Blood religion, Rebellion in Dreamland, Land of the free, Send me a sign...

Deux bonnes heures d'énergie pure, de solos épiques, de jeux avec le public, de bonne humeur et de vannes à la con. Un remix reggae aussi. Par contre, toujours aussi peu fan des solos de batterie !

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Neil Young & Crazy Horse aux Vieilles Charrues de Carhaix, le 20 juillet 2013.

La quasi-absence de communication avec le public pouvait donner l'impression d'un gars froid, mais une chose est sûre : il s'amusait avec son groupe comme un gamin. Et c'était incroyable musicalement. Une grosse baffe de 2h30.

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Rammstein aux Vieilles Charrues de Carhaix, le 18 juillet 2013.

On m'avait promis un spectacle, j'ai eu des lance-flammes, des projectiles frôlant le public, une bite géante crachant de la neige carbonique et une simulation de sodomie assez convaincante.

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Avantasia au Hellfest à Clisson, le 21 juin 2013.

Toute première date française ! Un moment à part... surtout que je m'en voulais d'avoir raté leur tournée européenne de 2008...

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Iron Maiden à Paris Bercy, le 5 juin 2013.

Concert anniversaire pour les 25 ans du Seventh Tour of a Seventh Tour. Ils ont joué presque tout l'album éponyme, qui se trouve être mon préféré... C'est aussi le concert qui m'a "débarrassé" de mon iPhone (piqué lors d'un pogo incontrôlable). Je suis libre.

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Devin Townsend au Bataclan à Paris, le 10 décembre 2012.

Chaleureux et rigolo, Devin est surtout un putain de bon musicien. Et puis il fait ce qu'il veut avec sa voix, de la ballade émouvante au cri le plus déchirant. Génie.

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Secret Chiefs 3 au Jardin Moderne de Rennes, le 26 novembre 2012.

Aussi indescriptible qu'inoubliable.