Michel Audiard aux dialogues: mes répliques préférées
23 films
créée il y a presque 10 ans · modifiée il y a environ 4 ansL'Ennemi public n° 1 (1954)
1 h 45 min. Sortie : 6 janvier 1954 (France). Comédie
Film de Henri Verneuil
YoKozuna a mis 5/10.
Annotation :
"- Pourquoi portez-vous des lunettes?
- Comme on porte une décoration : pour faire plus intellectuel."
Maigret et l'affaire Saint-Fiacre (1959)
1 h 36 min. Sortie : 2 septembre 1959. Policier, Drame, Thriller
Film de Jean Delannoy
YoKozuna a mis 7/10.
Annotation :
"Je sais que la bière fait grossir et que je devrais y renoncer. Mais j'ai préféré renoncer à la coquetterie."
"T'as pas tellement changé. Les yeux bleus, ça conserve."
"Je suis peut-être pas caissier, moi, mais j'peux tout de même vous faire votre compte."
"La culpabilité d'un seul n'exclut pas la responsabilité de tout le monde."
Le Baron de l'écluse (1960)
1 h 32 min. Sortie : 13 avril 1960 (France). Comédie
Film de Jean Delannoy
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
« Avec toi, on prend toujours des allers simples et des retours compliqués ».
« Si la franchise était la condition sine qua non du mariage, le monde serait peuplé de vieilles filles ».
Les Vieux de la vieille (1960)
1 h 25 min. Sortie : 2 septembre 1960. Comédie
Film de Gilles Grangier
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
"Y'a pas à dire, dans la vie, y faut toujours se fier aux apparences: quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c'est un canard. Et c'qui est valable pour les canards l'est aussi pour les p'tits merdeux."
" - Et bien, méfiez-vous. Parce que si j'vous revois, moi, j'vous écrase. Et puis, j'n'ai pas d' temps à perdre: il faut que j'aille jusqu'à Aizenay.
- Si vous y aller aussi vite que j'vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l' horaire."
Un taxi pour Tobrouk (1961)
1 h 35 min. Sortie : 10 mai 1961 (France). Drame, Guerre
Film de Denys de La Patellière
YoKozuna a mis 8/10.
Annotation :
"Quand on est cintré comme toi, on porte un écriteau, on prévient."
"J'ai souvent pensé à la mort... La mienne bien sur. Je voyais ça vers les 70 piges, avec un encadré dans la revue médicale (.../...) et je vais mourir ici ! de soif ! comme un géranium !"
"Je crois, docteur, que l'homme de Néanderthal est en train de nous le mettre dans l'os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche."
"Dans le désert tu trouves un macchabbée égorgé que tu ne peux pas identifier : on lui fouille les poches. Quand on trouve un ouvre-boîte, c'est un British, et quand c'est un tire-bouchon, c'est un Français."
"C'est mon papa, moi, que je vais retrouver. Actuellement, il est à Vichy mon cher père. Ah ! c'est un homme qui a la légalité dans le sang. Si les Chinois débarquaient, il se ferait mandarin. Si les nègres prenaient le pouvoir, il se mettrait un os dans le nez. Si les Grecs... oui enfin, passons !"
Un singe en hiver (1962)
1 h 45 min. Sortie : 11 mai 1962 (France). Comédie dramatique
Film de Henri Verneuil
YoKozuna a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Ah ! Nous y voilà ! Ma bonne Suzanne, tu viens de commettre ton premier faux pas ! Y a des femmes qui révèlent à leur mari toute une vie d'infidélité, mais toi, tu viens de m'avouer 15 années de soupçon. C'est pire ! Eh bien que t'a peut-être raison : qui a bu boira ! Ça faut reconnaître qu'on a le proverbe contre nous."
"Ecoute ma bonne Suzanne, t'es une épouse modèle ! Mais si, t'as que des qualités ! Et physiquement t'es restée comme je pouvais l'espérer : c'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois même si c'était à refaire, je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes... Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour mais TU - M'EN - MERDES!"
"Les gastronomes disent que c'est une maison de passe et les vicelards un restaurant chinois."
"Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !"
"Que ce soit la révolution ou la paëlla, dis-toi bien que rien de ce qui est espagnol n'est simple."
Mélodie en sous-sol (1963)
1 h 58 min. Sortie : 19 mars 1963. Policier, Drame, Romance
Film de Henri Verneuil
YoKozuna a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Le boulot, c’est un truc qui vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c’est comme si t’étais né infirme : tu prends le pli, t’y penses plus…"
" T'extasie pas sur la mer, elle a toujours été là."
"À partir de maintenant on travaille au chrono. Parce que une minute d'écart veut pas dire forcément soixante secondes. Ça peut se transformer en années de placard. Crois-moi, j'connais la question."
"Dans une situation tendue, quand tu parles fermement avec un calibre en pogne, personne ne conteste. Y'a des statistiques là-dessus."
"Il est d'une honnêteté monstrueuse... Un vrai pervers... Enfin je veux dire... Il n'a jamais eu une contredanse quoi !"
"Y'a du vison dans l'air ! Et les putes ont toujours aimé les animaux !"
Carambolages (1963)
1 h 28 min. Sortie : 17 mai 1963. Comédie, Policier
Film de Marcel Bluwal
YoKozuna a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Trente ans d'bagne... Et peut-être même quarante si vous tenez l'coup ! Le mariage, mon cher, c'est le Biribi des amours. Moi, ça fait vingt ans que j'déguste... J'me suis marié en quarante-deux parce que ça donnait droit à un costume pure laine et une paire de chaussures en cuir. Voilà où ça mène, l'élégance."
"Adjoint Levey, vous n'êtes pas outrecuidant, vous êtes con comme un adjoint. Notez bien qu'c'est normal. Si vous étiez une lumière, vous ne seriez pas adjoint, vous seriez inspecteur."
Les Tontons flingueurs (1963)
1 h 45 min. Sortie : 27 novembre 1963 (France). Action, Comédie, Gangster
Film de Georges Lautner
YoKozuna a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon, et au garde-à-vous !"
"Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !"
"Alors, il dort le gros con ? Ben il dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban… Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère… au terminus des prétentieux…"
"Dis donc, elle est maquée à un jaloux ta nièce ? J'faisais un brin de causette, le genre réservé, tu m'connais : mousse et pampre, voilà tout d'un coup qu'un petit cave est venu me chercher… les gros mots et tout…"
"Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu!"
"Les cons, ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît."
"J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme…"
"On a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires."
"Hé ben moi j'aurais donné à mademoiselle 20/20, et en cotant vache."
"Écoute : on te connaît pas. Mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones (nervous breakdowns) comme on dit de nos jours."
"Vous avez beau dire, y a pas seulement que d'la pomme… y'a autre chose… ça serait pas des fois de la betterave ? Hein ?"
"Y'a des impulsifs qui téléphonent, y'en a d'autres qui se déplacent."
"Monsieur Naudin, vous faites sans doute autorité en matière de bulldozer, de tracteur et caterpillar, mais vos opinions sur la musique moderne et sur l'art en général, je vous conseille de ne les utiliser qu'en suppositoire. Voilà ! Et encore, pour enfants…"
Cent Mille Dollars au soleil (1964)
2 h 10 min. Sortie : 17 avril 1964 (France). Aventure, Comédie
Film de Henri Verneuil
YoKozuna a mis 8/10.
Annotation :
"Veinard, tu vas connaître ce que c'est qu'une famille. Parce que chez le père Casta, y a pas de chauffeurs, y a pas de patron. Y a une grande famille. Chez nous, jamais d'histoires, jamais de grèves. Les syndicats, connais pas. Quand un chauffeur veut un congé ou de l'augmentation, il vient me trouver, je l'écoute et je le vire. Avec les mirontons que j'emploie, si on tolère les caprices, on tient pas 8 jours, et y a 25 ans que je suis là. Tu vois ce que je veux dire ?"
" Professeur Magnard, gynécologue célèbre des années 25. Il a accouché tout le gratin lyonnais. Les enfants ont fait sa fortune et les enfants l'ont perdu. Les petites filles... En métropole, même si la garce a 13 ans, ils appellent ça détournement de mineure ! Surtout à Lyon ! C'est des vrais maniaques..."
"J'en ai déjà vu des cocasses, des papiers. Des presque vrais, des tout-à-fait faux, mais des comme ça, jamais. Enfin, les papiers, c'est une question tellement personnelle…"
"J'ai été assez con, c'est exact, pour me faire voler mon camion. Tu me vires, c'est régulier. Mais t'aurais pu faire ça poliment grosse lope !"
"Veinarde, va ! Tu m'as choisi parce que je suis beau, et crac ! V'là qu'en plus c'est un cerveau, le mec."
"Dans les endroits déserts, vaut mieux toujours être aimable. Ca coûte rien et ça économise les cartouches. C'est pour ça que tu vas fermer ta grande gueule."
"C'est con, les canards, mais ça fait cossu."
Les Barbouzes (1964)
1 h 49 min. Sortie : 10 décembre 1964 (France). Comédie, Action, Thriller
Film de Georges Lautner
YoKozuna a mis 8/10.
Annotation :
"Citoyen de Genève, représentant des banques et dépositaire de la pensée neutraliste, voici Eusébio Caffarelli, dit « le Chanoine », entomologiste et esprit distingué. Son mysticisme, à la fois très hostile au rationalisme de saint Thomas et à l'orthodoxie mécaniste de la scolastique, le pousse parfois à des actions brutales que sa conscience réprouve. Mais le meilleur des hommes ne saurait être parfait."
" Compatriote de Goethe et de Wagner, voici Hans Müller, dit « le bon docteur », philologue, musicien et humaniste, chercheur assoiffé de vérité, auteur d'un ouvrage aujourd'hui introuvable, « Les points sensibles ou la thérapeutique contre le mensonge » ."
"Inutile de vous dire, que si cet héritage tombe entre des mains mal éclairées, c'est l'Apocalypse en édition populaire. Le siècle numéro 20 pourrait bien être le dernier de la série, si Madame votre "cousine" se met à déconner."
"Une brute ça rit d'un rien. Un missile qui passe, un champignon qui monte dans le ciel, le temple d'Angkor qui passe au-dessus de Billancourt... J'me marre de tout, j'ai des goûts simples."
"Un barbu, c'est un barbu ! Trois barbus, c'est des barbouzes !"
Quand passent les faisans (1965)
1 h 29 min. Sortie : 10 septembre 1965. Comédie
Film de Édouard Molinaro
YoKozuna a mis 7/10.
Annotation :
"Je peux tout demander à mon cerveau, sauf de s'arrêter de penser."
"Vous me faites toucher du doigt une vérité bien déprimante, la poursuite du crime ne paie pas. V'là 20 ans que je végète mais ca va changer, je romps les amarres, je brise les chaînes.
Les honnêtes gens m'ont prouvé leur ingratitude, tant pis pour eux, ils ont libéré le génie du mal, une intelligence au service du crime, ils vont la sentir passer."
" - La vitesse avec laquelle vous avez dilapidé 60.000 francs indique une tendance perverse à la prodigalité. Je vous défendrai contre vous-même.
- En étouffant le magot ?
- Là-dedans, c'est déjà plus un magot, c'est un capital."
" - Je regrette d'interrompre une série aussi prometteuse. Dommage, vous avez de bons physiques. Mais il se dégage de vous une bêtise lénifiante, une médiocrité sympathique. Eh oui, votre présentation vaut mieux que ce que vous vendez !
- Oui, mais alors quoi vendre ?
- Eh, voilà... Il y a seulement cinq minutes, je vous aurais dit du terrain, mais, voyez-vous, un homme d'expérience ne devrait jamais s'égarer dans le concret. Il est cent fois plus facile de morceler le cosmos à l'usage des claustrophobes que vendre du terrain à Barbizon... L'abstrait, messieurs ! L'abstrait reste l'âme des affaires. Je n'ai vendu que ça pendant vingt ans... Un palmarès de légende, des références inattaquables ! Mis à part le Traité de Versailles, toute l'encyclopédie de la fiction marloupine sort d'ici : les mines de Phoscao d'Oubangui, le parking géant des Galapagos, le métro de la Cordillière des Andes, toute la lyre, quoi !"
Ne nous fâchons pas (1966)
1 h 40 min. Sortie : 20 avril 1966 (France). Comédie, Policier
Film de Georges Lautner
YoKozuna a mis 8/10.
Annotation :
"En cinq ans, pas un mouvement d'humeur ! Pas une colère, même pas un mot plus haut que l'autre ! Et puis d'un seul coup : crac, la fausse note, la mouche dans le lait ! Ah, je te jure que ça m'a secoué, oui !"
"N'empêche, de là à le flinguer de sang-froid, sans parler d'assassinat, y aurait quand même comme un cousinage !"
"Vous promettez, vous promettez ! C'est facile de promettre ! Et puis c'est pas à vous qu'on passera les brodequins. C'est pas vous qu'on plongera dans la baignoire, c'est le pauvre Léonard ! C'est toujours lui qu'on martyrise ! C'est pas difficile, je suis la mascotte des tortionnaires!"
Tendre voyou (1966)
1 h 34 min. Sortie : 21 septembre 1966 (France). Comédie
Film de Jean Becker
YoKozuna a mis 5/10.
Annotation :
"Avez-vous un médecin de famille ?
– Non, je suis orphelin."
La Grande Sauterelle (1967)
1 h 35 min. Sortie : 11 janvier 1967 (France). Policier
Film de Georges Lautner
YoKozuna a mis 4/10.
Annotation :
"Ce que tu peux être con ! T'es même pas con, t'es bête. Tu vas jamais au cinoche, tu lis pas, tu sais rien. Si ça se trouve, t'as même pas de cerveau. Quand on te regarde par en dessus, on doit voir tes dents."
"La putain est indissociable des choses de la mer. Je ne conteste pas qu'elle vérole un peu le matelot, mais, elle enjolive la conversation !"
Un idiot à Paris (1967)
1 h 30 min. Sortie : 22 mars 1967 (France). Comédie
Film de Serge Korber
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
"Je suis ancien combattant, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries !"
"(Le HLM) C'est l'enfer conditionné. On y joue du pick-up, du transistor, de la télé. Quand on fait sonner le réveil, y'a le voisin du dessous qui crie "entrez". On frappe au plafond, au mur... On est deux mille fous, plus qu'à Saint-Anne. Et pourtant, on a tout pour être heureux : le chauffage pulsé, des frigidaires, un parking réservé, mais pas de murs, des cloisons !.. La nuit on entend grincer les cosy-corners. On entend la France qui se repeuple...On pense à la Chine... On voit des dragons au plafond."
"Personne au monde n'empêchera les gens de parler dans ton dos. Le principal, c'est qu'il se taisent quand tu te retournes"
Le Pacha (1968)
1 h 28 min. Sortie : 14 mars 1968. Policier, Drame
Film de Georges Lautner
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
"Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner."
"Oh, tu sais, quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute"
"Eh oui Marcel, les bastos c'est plus facile à donner qu'à recevoir ! j'suis sûr que t'avais jamais songé à ça !"
" - Pourquoi ? Tu comptes m'emmener ?!
- On n'emmène pas des saucisses quand on va à Francfort !
- Tu pourrais dire une rose quand on va sur la Loire, question de termes !"
"Oh écoute Paul, moi, Le mitan j'en ai jusque là ! Cela fait quarante ans que le truand me charrie. Je l'ai digéré à toutes les sauces et à toutes les modes : en costard bien taillé et en blouson noir. Ça tue, ça viole, mais ça fait rêver le bourgeois et reluire les bonnes femmes. Elles trouvent peut-être ça romantique, mais moi pas ! Alors, j'ai pris une décision. Moi, les peaux-rouges je vais plus les envoyer devant les jurés de la Seine, comme ça il n'y aura plus de non-lieu ni de remise de peine : je veux organiser la Saint Barthélémy du mitan ! Tu m'a compris ?"
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968)
1 h 20 min. Sortie : 6 septembre 1968 (France). Comédie, Policier
Film de Michel Audiard
YoKozuna a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
"Debout face au mur les paluches en l'air. Que je les voie bien. On est chargé à la magnum. Si vous bougez seulement les oreilles on vous coupe par le milieu. Ça fera dix morceaux."
"C'est pas inhumain d'entendre ça. Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse avec 500 briques, hein ! Surtout de nos jours. Le SMIC est en plein chanstique, la TVA nous suce le sang et la Bourse se fait la malle. J'ai calculé j'en aurais à peine pour 5 piges et j'aurais 50 berges. Tu ne voudrais tout de même pas que je retourne au charbon à cet âge là, non ? Tu ne serais pas vache avec les vieux, des fois ?"
"Une fille qui fait 85 cm de tour de poitrine et 32 cm de tour de tête, ne peut pas être vraiment mauvaise, elle peut être légèrement sotte. Et je crains que tu le sois."
"Messieurs, Messieurs, si je vous ai arraché à vos pokers et à vos télés, c'est qu'on est au bord de l'abîme. La maladie revient sur les poules. Si j'étais pas sûr de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos et filer comme en 40. Le tocsin va sonner dans Montmartre. Y-a le choléra qui est de retour. La peste qui revient sur le monde. Carabosse à quitté ses zoziaux. Bref, Léontine se repointe."
"Bref, je récapitule dans le calme. On la débusque, on la passe à l'acide, on la découpe au laser, on la dissout et on balance ce qui reste dans le lac Daumesnil."
"La connerie à ce point là, moi, je dis que ça devient gênant !"
"Des bolivars, il se sera fait baiser jusqu'au dernier soupir, le gros nave ! Caracas, bah ! Là ou ailleurs, du moment qu'il fait beau !"
"Quand même, c'est à croire que je les envoûte. Tenez, prenez Tiburce : question cellule motrice, c'est pas non plus une IBM. En un sens, ce serait même un cas. Je dis bien en un sens, parce qu'à côté de ça, attention : champion des jeux des 7 erreurs et imbattable aux domimos mais pour le reste ! Moi, sa place, voyez, j'irais consulter. Des fois qu'il aurait eu les oreillons sur le tard ou un autre truc comme ça. Parce que moi je vous le dit : il ne tourne pas rond Tiburce."
"- Tu m'as vue. Est-ce que j'ai une tête à me farcir quinze cents bornes de route, une escalope Monteverdi, et le fléchage complet du grand collecteur pour me faire racketter par un petit boudin.
- On me frappe, on me dit des gros mots, et en plus on me pique mes sous, j'en ai marre ! Faut pas prendre les enfants du bon Dieu… "
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause ! (1970)
1 h 20 min. Sortie : 17 avril 1970 (France). Comédie
Film de Michel Audiard
YoKozuna a mis 7/10.
Annotation :
[M. Gruson] : D'homme à homme, Liéthard... Dans quel vice affreux, inavouable, dilapidiez-vous l'argent de nos clients, hmm ? Depuis combien de temps puisiez-vous dans la caisse ? J'ai passé la nuit à faire et refaire les additions. Y a un trou. Vingt mille francs. Deux millions anciens, dans vos comptes... Liéthard, remettez-moi cet argent. Nous dirons qu'il s'agissait d'un égarement passager, une folie sentimentale.
[Alexandre Liéthard ] : Et, si je refuse ?
[M. Gruson] : "J'avertis dès aujourd'hui le Président Directeur Général Monsieur Brimeux, et demain matin, vous êtes en prison."
[Alexandre Liéthard] : Mais... Si Monsieur Brimeux me disait, euh... "Mon petit Liéthard, les femmes coûtent cher, je sais ce que c'est, je vous pardonne". Hein ? Si Monsieur Brimeux était un homme de cœur ?
[M. Gruson] : Il ne serait pas Président Directeur Général...
[Alexandre Liéthard] : Évidemment...
[Alexandre Liéthard] : C'est d'ailleurs parce que je comble une jeune personne de ma magnificence que je suis dans la détestable obligation de vous redemander un petit effort.
[Francine] : Mon argent chez une pute, avoue que c'est le comble !
[Alexandre Liéthard] : C'est le retour aux sources...
[Francine] : Grossier personnage !
[Jannou] : T'as vu sa tronche ? Il doit payer une surtaxe...
[Alexandre Liéthard] : Ah ! Votre amie est désagréable, je vous pénalise de dix pour cent. Ça fera vingt-deux mille en tout.
[Francine] : Où voulez-vous que je les prenne ?
[Alexandre Liéthard] : Ma chère amie, si je savais où trouver une somme pareille, je n'en serais pas réduit à d'aussi pénibles démarches !
Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974)
1 h 24 min. Sortie : 19 juin 1974. Comédie
Film de Michel Audiard
YoKozuna a mis 5/10.
Annotation :
"Y'a des aristocrates et des parvenus, dans la connerie comme dans le reste..."
"- J'étais sûre que t'étais formidable. Je suis pas déçue. Tu m'as loupée comme un chef. T'as pas arrêté de dire des conneries. T'as failli mettre le feu au paddock avec ta cigarette. Tu portes un maillot de corps. Tu gardes tes chaussettes.
- Antoine !
- Oui maman ?
- Quand t'auras fini de tringler, tu viendras ranger ta voiture qu'est dans le passage !
- J'arrive, maman !
- Et y'a même ta maman ! Y'a tout ! T'es une synthèse."
L'Incorrigible (1975)
1 h 40 min. Sortie : 20 juin 1975 (France). Aventure, Comédie
Film de Philippe de Broca
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
" - Y'a p't-être une belle affaire. J'connais un mec qui cherche un bateau. Tu pourrais p't-être lui vendre le tien.
- Mais j'n'ai pas de bateau, moi...
- B'en, c'est pour ça que c'est une belle affaire !."
Les Morfalous (1984)
1 h 46 min. Sortie : 28 mars 1984 (France). Action, Comédie, Guerre
Film de Henri Verneuil
YoKozuna a mis 6/10.
Annotation :
"Il y a des circonstances où il vaut mieux voir arriver un mauvais Français qu'un bon Allemand."
"- Qu’est ce qu’on peut bien foutre avec six milliards ?
- Rien justement. Ca permet de plus rien foutre."
"– Et si on se rendait ? Oui évidemment ça peut paraître une idée simple, mais...
– Mais non ! Mais non ! C'est une idée comme je les aime ! Malheureusement, dans la Légion, ça s'fait pas.
– Depuis quand ?!
– Depuis Camerone... 30 avril 1863."
"C'est bien la première fois qu'il fait des étincelles avec sa bite."
On ne meurt que deux fois (1985)
1 h 45 min. Sortie : 9 octobre 1985 (France). Policier, Thriller
Film de Jacques Deray
YoKozuna a mis 7/10.
Annotation :
"Mourir c'est rien, c'est l'après qui est pénible. L'idée de se retrouver allongé devant des mecs comme vous."
"Au cimetière, au moins, on sait où il est. Peut-être qu'on le verra un peu plus souvent qu'avant."
"Le drame avec la vie, c'est qu'on en sort pas vivant."