Mon Top 1963 des meilleurs films

Annotation :

Ce long-métrage est un des plus grands de l'Histoire du cinéma, une épopée plus grande que nature. J'adore la mise en scène de D. Lean depuis toujours, il n'a pas son pareil pour amener un souffle immense, il filme le désert avec des plans panoramiques, la photographie amplifie tout ça. Le scénario est génial avec son personnages principal qui passe de l'humaniste rebelle au mégalomane sanguinaire et les personnages secondaires très importants. Le casting est de haute tenue avec O'Toole possédé.

Annotation :

Une grande fresque dans tous les sens du terme. Une mise en scène faite de plans panoramiques des paysages siciliens et des palais spacieux, des travelling d'envergure. Des centaines de figurants, des décors et costumes fastueux et un beau travail sur la photographie. Visconti raconte la fin d'un monde et donc une ambiance crépusculaire, l'aristocratie et la Sicile sont décrites par l'auteur d'une manière intéressante. Les acteurs sont tous des cadors mais B. Lancaster est fascinant dans sa prestation.

Annotation :

Grand film social que Les Camarades de M. Monicelli. Les thèmes et le sujet de cette histoire étaient à l'époque rarement abordés surtout de cette façon, le film nous raconte la lutte qui oppose les ouvriers d'une usine aux patrons. Il y a un vrai souffle romanesque à travers les situations et les personnages, la mise en scène est inspirée, tout comme les interprètes avec un M. Mastroianni plus touchant que jamais puis certaines scènes sont vraiment des superbes moments de cinéma engagé.

Annotation :

Un tout grand film sur la fin du Mythe de l'Ouest comme l'était Seuls sont les indomptés ou La Dernière Séance. Un drame familial se déroulant au Texas dans les années 50, il décrit les relations houleuses entre les membres d'une famille de ranchers mais aussi les changements irrémédiables dans le mode de vie de ces gens-là. Des personnages formidables chacun à leurs façons avec Hud (Paul Newman) en chien-fou et fils indigne, Homer en vieux cow-boy dépassé (Melvyn Douglas), celui tenu par Patrica Neal et Brandon De Wilde sont tout aussi intéressants. La mise en scène est classique mais s'appuye sur une esthétique confirmée dans un noir et blanc fin, plusieurs scènes sont brillamment agencées comme l'effroyable abattage du bétail. Enfin, il y a la merveilleuse musique de Elmer Bernstein nous important dans l'ambiance.

Annotation :

Très bon film que Le Silence, bien caractéristique du cinéma du maître suédois dans ces années 60. Une oeuvre métaphysique et allégorique qui sur base d'un récit minimaliste, atteint une grande profondeur d'âme et de sentiment. Il y a les thématiques préférées du Bergman de cette époque, la dualité, le couple ou la fratrie mais ici également la sexualité. Les deux personnages des soeurs sont intéressants avec l'aînée frustrée, alcoolique et moribonde et la cadette laissant libre court à sa sensualité, le fils de cette dernière fait le lien entre les deux opposés, on ressent une tension érotique transgressive tout du long notamment par la présence et les regards du garçon. L'image travaillée de Sven Nykvist, les éclairages et les angles de prises de vues apportent un fort impact visuel à la réalisation. Les actrices bergmanienne sont toujours fabuleuses et ce film ne déroge pas à la règle.