Mon top personnel horreur/fantastique 2019!

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Image 4:3 et mise en scène tout en verticalité, N&B et folie ambiante que ne renierait pas un Guy Maddin: on comprend dès les 1ers plans que l'expérience à laquelle nous invite R. Eggers va se révéler encore plus radicale que ne l'était déjà son (sataniquement génial) film précédent. Mise en scène et dialogues ciselés, acteurs totalement habités, récit ouvert à toutes les ambiguïtés fantastiques. Un grand film fascinant et exigeant, qui nous embarque avec maestria vers des rivages peu explorés, aussi tortueux que gratifiants, du cinéma de genre!

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Après "The Shallows" (2016) et "Don't Breathe" (2017), ce "Crawl" d'Alexandre Aja (qu'on est très content de voir revenir aux affaires dans un genre qui lui va comme un gant) montre la grande forme actuelle du film de survie en espace confiné! Le film, très immersif (c'est le cas de le dire), parvient à maintenir tout du long un beau niveau de tension. Assumant totalement (voire avec délectation) son aspect générique, on lui pardonne certaines outrances scénaristiques qui font un peu partie du "contrat" de ce type de film (agressivité délirante des alligators, résistance physique improbable du père et de la fille, personnages secondaires limités à un rôle de gâteaux apéritifs à alligators).

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Film de 2017 mais sorti par chez nous en 2019, je me permets de l'intégrer à ce top 2019. De même; il ne s'agit pas à proprement parler d'un film horrifique ou fantastique, mais je me doute qu'il attirera aussi pas mal de monde en lien avec sa thématique "zombies".

Réalisé a priori avec un budget dérisoire, et sous un rendu amateur (en fait très travaillé) se cachent tout d'abord un petit exploit technique (les 30 1eres minutes sont un long plan-séquence très complexe) puis, dans la 2e partie, une mise en abîme très "meta" et surtout extrêmement drôle sur les aléas des productions cinématographiques, toutes les professions du secteur en prenant pour leur grade. Un film tout simplement intelligent.

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(7,5/10) Il ne s'agit bien sûr pas ici du (sans doute excellent, je n'en doute pas une seconde) film de Benoît Jacquot, mais bien de la série Netflix (et française!) de sorcière "Marianne" (on contourne les limitations du site comme on peut...).
Celle-ci, hormis certains défauts béants au niveau de son script, a néanmoins pour elle de beaux atouts, à commencer par une véritable capacité à générer de la tension et de la peur, une esthétique/ambiance (dans un cadre breton!) globalement réussie, une méchante pour le moins iconique et marquante, des personnages sympas (portés par des dialogues ma foi bien tournés) et des acteurs impliqués. Le tout se laisse vraiment regarder avec plaisir, portée par un rythme ma foi agréablement dynamique et sans énormes temps-morts notables. Bref, pas un chef-d'oeuvre totalement inoubliable (tiré vers le bas par un récit au final trop générique et brouillon), mais loin d'une oeuvre méprisable et à vouer aux gémonies, comme ça a pu être le cas, de façon assez incompréhensible, sur sens critique.

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Après "Midsommar" et "Brightburn" (cf. critiques précédentes), cela fait presque bizarre de tomber sur un film horrifique correctement écrit! :-// Adaptant un recueil de nouvelles plutôt à destination des adolescents, les scénaristes ont créé une "histoire-cadre" sympa, zieutant du côté des productions nostalgiques à la "stranger things", avec un discours ma foi bien mené sur la puissance du "story-telling" dans nos sociétés. La réalisation est très appliquée. Solide sans être génial, notamment parce que le film ne parvient jamais à faire vraiment peur malgré un bestiaire assez imaginatif.

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Mettons-nous d'accord: le film reste distrayant à regarder, portée par une actrice principale plutôt convaincante, et parvient même à justifier son point de départ pour le moins improbable et à arracher quelques sourires en mettant en scène les relations tordues de sa famille "dysfonctionnelle". Mais il manque vraiment ce petit plus qui transformerait cette série B désespérément générique en un film marquant...

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L'ensemble peine un peu à convaincre du fait d'un script somme toute trop léger pour un long-métrage. La 1e partie est également laborieuse, les personnages passant leur temps à nous dire que quelque chose cloche mais la réalisation peinant à le faire ressentir au spectateur, là où le non-dit aurait été bien plus efficace. Heureusement, la 2e partie se révèle mieux gérée et le film finit sur une bonne note.

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Boursouflé (presque 3h) et inconsistant, ce "chap. 2" déçoit d'autant plus amèrement après la réussite du 1. Avec le passage à l'âge adulte, ce n'est pas seulement le gang des ratés (aux membres ici assez désincarnés), mais bien l'écriture et la mise en scène elles-mêmes qui déraillent. Une succession assez aléatoire de vignettes horrifiques (parfois réussies) avec in fine une forte sensation de vide intersidéral.

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D'une longueur effroyable (2h20 dont plus d'une 1h tout à fait inutile!), ce 2nd film du surcoté et poseur Ari Aster, pourtant de nouveau porté par une hype aussi incroyable qu'incompréhensible (hallucinations collectives à répétition???), n'a vraiment pour lui qu'une jolie photographie ensoleillée et des monceaux de fleurs. Le reste? Du grand n'importe quoi: une secte de fous furieux à laquelle on ne croit pas une seconde (et où semblent s'être réunis les plus grands chimistes de la planète tant on verra passer de drogues aux effets plus hallucinants les uns que les autres), des événements ultra-téléphonés que l'on avait déjà vu venir rien qu'en regardant l'affiche du film (au moins le déjà médiocre *Héridité* avait-il pour lui quelques retournements de situation assez intrigants), des personnages irritants aux réactions totalement incohérentes (de vrais veaux emmenés docilement à l'abattoir)...Le film ne faisant ni peur ni étant assez dans la surenchère pour véritablement dégoûter le spectateur qui en a vu d'autres en 2019, ne reste au final qu'un film creux qui n'a absolument rien à raconter d'intéressant.

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On parle de la toute puissance des studios américains face aux créateurs, mais que dire de la pauvreté de certains scripts qui se traînent jusqu'à nos salles. L'idée de départ est certes titillante et pleine de potentialités, mais on devine que l'implication de James Gunn fut minimale (merci au marketing pour son travail de désinformation!) dans ce projet familial (ses frangins sont à l'écriture et de toute évidence beaucoup moins doués) qui a tout du brouillon mal dégrossi. Mention spécial à l'écriture et à la dynamique psychologique des personnages, particulièrement ratées.

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Un film franchement très embarrassant pour son auteur-réalisateur...Honnêtement, je n'avais pas vu de script aussi raté dans le genre depuis l'affreux "The Box" de Richard Kelly (2009). Le scénar de ce survival, totalement absurde et pétri jusqu'à la moelle de multiples incohérences, ne serait même pas digne d'un (mauvais) épisode de Buffy contre les vampires ; alors, pour un film de 2h!!! Après le décevant "Get Out" (mais qui au moins se tenait mieux niveau scénario) et une nouvelle saison de "The Twilight Zone" bien anecdotique, ce nouveau ratage ne fera donc pas (euphémisme) remonter dans mon estime un réalisateur bien trop vite présenté (par certains) comme le renouveau du genre horrifique.