Morceaux détestés de mes artistes favoris.

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Je commence fort pour marquer le coup. Malgré tout l'amour que je porte pour les Fab Four, je n'aime pas du tout Hey Jude.
Je n'y aime pas le chant de McCartney, la mélodie se traînant en longueur et les "lalala" n'en finissant pas (pourtant, qui lit mes listes connaît mon intérêt pour les "lalala"...)
Je ne dirais pas que c'est de l'avoir trop entendue, malgré le fait que ce soit le cas. C'est vraiment la mélodie qui m'horripile.

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Puisque nous sommes dans les Beatles, continuons mon hérésie avec "Let it Be", que j'ai trop, beaucoup trop entendu. Encore une fois je n'y aime pas du tout le chant de McCartney et les itérations sans fin du titre de la chanson. Allez savoir pourquoi.

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Trop entendue,mais de toute manière je n'aime pas ce côté "ballade nostalgique à la guitare", surtout avec une fadeur pareil.

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Remarquez j'ai peut-être juste des goûts de merde, car à côté j'aime bien Revolution 9.

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Autre hérésie personnelle : défendant sans cesse à corps et à cris le Kid de Minneapolis, je ne peux me faire le héraut de son morceau le plus célèbre.
Pendant longtemps je n'ai vraiment pas aimé ce morceau, trop sirupeux à mon goût, malgré ses parties de guitare excellentes. Le refrain me semblait poussif au possible, vu et revu.
Mais plus encore, je pense que ce qui me dérangeait était le fait qu'on parle souvent de Prince pour ce morceau, alors qu'il en a fait des dizaines et des dizaines qui sont à mon sens plus intéressants et/ou novateurs.

Avec le temps j'apprends à apprécier un peu plus "Purple Rain", allez savoir pourquoi.

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"Creep" est une incompréhension chez moi.
Je ne comprends pas du tout l'aura de cette chanson, pourquoi est-ce qu'on l'entend sans cesse l'originale ou ses innombrables reprises, toute l'année et plus particulièrement le 21 juin dans tous les bourgs de France.
J'ai une théorie : premièrement cette chanson n'a pas l'air complexe à jouer (ce qui explique son omniprésence pendant les équinoxes d'été) et secondement les personnes se sentant à l'étroite dans leur peau se reconnaissent dans ces expressions faciles d'un mal-être touchant tout le monde et personne à la fois : "I wanna have control, I want a perfect body, I want a perfect soul [...] I wish I was special".
Don't we all, don't we all...

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J'ai du aimer cette chanson un jour, puis ensuite je l'ai entendu dans à peu près toutes les situations possibles de la vie. A la radio, à la télévision dans des publicités ou des émissions, à des mariages, à des cérémonies célébrant la victoire de quelqu'un ou quelque chose. Je l'ai tellement entendue que cette chanson a été vidée pour moi totalement vidée de sa substance vitale.
Je ne l'ai pas encore entendue à un enterrement ceci dit.

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Trop entendue, trop ancrée dans son époque et je n'aime pas les intonations de Freddie Mercury.

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"Satisfaction" c'est un peu comme "Creep".
Je ne comprends pas l'aura de cette chanson, l'intérêt de ce riff apparemment légendaire.

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Par contre je suis FAN de la version de Devo. Elle transcende totalement l'originale à mon goût.

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Mis à part l'introduction, je n'adhère pas du tout au morceau.

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"Radio Sterne" est un instrument de torture à mes oreilles. D'abord parce qu'elle est un peu répétitive un peu répétitive un peu répétitive un peu répétitive un peu répétitive un peu répétitive mais ensuite parce qu'elle est très aïgue dans ses sonorités.

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Je suis loin de détester "It's a Sin", mais il n'empêche que je la zappe souvent. Trop pompeuse et grandiloquente à mon goût.

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Je n'adhère ni à l'atmosphère tragique du morceau, ni à la nostalgie de ses paroles.

J'apprécie pourtant beaucoup les passages de l'album "La Solitude" qui sont dans un style analogue.

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Si j'apprécie les Beatles surtout à partir de Rubber Soul et du démarrage de leurs expérimentations, je peux également aimer la pop gentillette de leurs premiers albums.

Les Beach Boys par contre je n'y arrive pas du tout. "Surfin USA" étant le paradigme.

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Je n'aime pas cette ambiance pseudo-exotique ni ces choeurs féminins niais.

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Mon désamour pour "Imagine" est malheureusement du à un violent traumatisme d'enfance.

Étant parti à dix ans pour une semaine en classe de neige, les directeurs de la station de ski ont décidé de pimenter les choses en mettant quelques musiques sur les pistes.
Par "quelques musiques", il y en avait en fait exactement deux : "No Woman No Cry" de Bob Marley, et "Imagine" donc, qui passaient inlassablement du soir au matin, du matin au soir. J'en venais à avoir des frissons d'angoisse lorsque retentissaient les premières notes de piano.

Des années de thérapie n'ont pas su venir à bout de ce trauma.

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Je ne sais pas si c'est l'instrumentation ronflante du morceau ou une haine inconsciente pour le peuple suédois qui me conduisent à zapper systématiquement ce morceau.

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De la même manière, je zappe systématiquement ce morceau dans cet album pourtant exceptionnel de bout en bout. Peut-être est-ce ce changement de style soudain, ce rock FM impersonnel, qui me dérange.

Annotation :

Trop entendue, beaucoup, beaucoup trop entendue.
J'apprécie vraiment l'album, et par je ne sais quel mystère ce morceau a disparu de la tracklist, et je n'ai jamais rien fait pour corriger cela.

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Une autre de mes hantises : entendre la version concert de "Knockin' on Heaven's Door", et ses "kno-kno-knockin' on Heaven's Door" se répétant soixante douze fois de suite. Et cette ambiance sirupeuse, faussement profonde, cet étalage de bons sentiments faciles et galvaudés.

Annotation :

Le chant de Christophe m'est très horripilant sur ce morceau.
Ça et le fait qu'il est difficile de parler de ce que j'aime chez cet artiste (son côté plus expérimental) sans que l'on me renvoie constamment à cette chanson.

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Avant Thriller, je trouve que "Off the Wall" est un album très agréable et entraînant.

Jusqu'à "She's Out of My Life", qui casse complètement l'ambiance.

Annotation :

Je n'adhère pas aux émotions de la chanson, qui me semblent tout sauf crédibles.

Annotation :

"Blue Lines" reste pour moi un chef d'oeuvre de A à... T ? Parce qu'à la fin il y a cet "Hymn of the Big Wheel" que je trouve complètement insipide.

Annotation :

Je ne comprends pas la note stratosphérique de ce titre, ni les nombreuses louanges que j'ai entendu sur lui. Le titre sonne à mes oreilles comme une ballade peu inspirée et ennuyeuse.

Annotation :

Un peu comme "avec le temps" je n'adhère pas du tout à l'atmosphère et à la tonalité de la voix de Ferré