8 films
créée il y a 25 jours · modifiée il y a 7 joursNoces de sang (1981)
Bodas de sangre
1 h 10 min. Sortie : 7 octobre 1981 (France). Drame, Musique
Film de Carlos Saura
Annotation :
vu sur arte
cycle espagnol
D'après la pièce de Federico García Lorca : les danseurs qui répètent leur choré dans une espèce de documentaire, puis on enchaîne avec un ballet flamenco d'Antonio Gades reprenant les éléments de la pièce.
Maigret et l'affaire Saint-Fiacre (1959)
1 h 36 min. Sortie : 2 septembre 1959. Policier, Drame, Thriller
Film de Jean Delannoy
Annotation :
vu sur arte
un film à revoir, pour ce qu'il nous montre de son époque, et de surtout de la façon dont elle se représentait. Des aristos de province en train de dilapider les derniers restes de leur fortune (mais qui conservent au moins 5 personnes à leur service : un secrétaire, un régisseur, une cuisinière, un chauffeur et une bonne). Le journal de province qui dispose d'une rédaction digne d'un grand quotidien national. L'épicerie du village où on peut téléphoner. L'église, son curé, son enfant de chœur et son sacristain. Des cartes postales ou des caricatures, peut-être – le trio Simenon Delannoy Audiard serait difficilement sorti des clous, mais peu importe.
L'intrigue sans grande surprise (on repère facilement le coupable : comme d'habitude, celui qui se fait moins remarquer que les autres, et qui débarque dans le film l'air de rien) ; roman à lire pour noter les différences.
La Petite Dernière (2025)
1 h 48 min. Sortie : 22 octobre 2025. Drame
Film de Hafsia Herzi
Annotation :
vu au mk2 bibli
cycle lgbt
ce serait sans doute réducteur, 12 ans après, de dire que c'est le contre-point à La Vie d'Adèle, et pourtant beaucoup d'éléments s'y retrouvent, male gaze en moins.
Chien 51 (2025)
1 h 46 min. Sortie : 15 octobre 2025. Thriller, Drame, Science-fiction
Film de Cédric Jimenez
Annotation :
vu à l'ugc ciné cité 19
un univers dystopique assez habituel, entre Soleil vert, Les Fils de l'homme, 1984, etc. Une fois de plus, c'était la machine qui se retournait contre son inventeur (on le voit au moins depuis 2001 – le film, ou le livre). Personnellement, j'aurais préféré l'option gouvernement = méchant, mais ça n'aurait pas été franchement plus original. Clichés aussi bien évidemment du côté du flic bourru, héros non reconnu, qui dort 51 minutes parce que vrai mec ne dort pas, mais bon, là non plus pas grand-chose à tirer. Davantage intéressant, comment l'organisation de ce monde est présenté, comment il se combine avec le Paris d'aujourd'hui, comment on y voit des interstices avec les lois et les normes. Bien plus de choses de ce côté-là, et qui me donnerait envie de revoir, si ce n'est que les courses-poursuites à la Jimenez me donnent mal à la tête. Et que je n'oublie pas l'horrible Bac Nord.
Lumière pâle sur les collines (2025)
Tôi yamanami no hikari
2 h 03 min. Sortie : 15 octobre 2025 (France). Drame
Film de Kei Ishikawa
Annotation :
vu au mk2 bibliothèque
cycle japonais
Ligne narrative double : Nagasaki 1952 et Angleterre rurale 1982. Film pas déplaisant à voir, mais on se perd un peu dans les différentes intrigues, et les différentes relations montrées dans ce film. Est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu se concentrer sur l'une d'entre elles ? Les souvenirs traumatisants de la guerre, de la bombe, des radiations ; les rapports parents enfants ; une amitié étrange. Et puis soit, tous les films racontent des histoires de fantômes.
Une journée particulière (1977)
Una giornata particolare
1 h 46 min. Sortie : 7 septembre 1977 (France). Drame
Film de Ettore Scola
Mansenilier l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
revu au Champo
cycle italien
cycle lgbt
2 personnages exclus des grandes festivités nationales : la visite de Hitler à Rome. Sophia Loren, mère de famille quasi-nombreuse (6 enfants seulement, alors qu'il en faut 7 pour toucher l'allocation), mais dévouée à Mussolini à qui elle consacre un album photo ; Marcello Mastroianni, exclu du parti et viré de son poste de présentateur à la radio pour homosexualité (la célèbre réplique : « le locataire du 6e n'est pas antifasciste ; ce sont les fascistes qui sont anti-locataire du 6e »). Ettore Scola ne met pas en scène des adversaires du régime fasciste, mais la façon dont le régime exclut, et dont les normes sociales détruisent les individus à petit feu. Ils sont épiés, mais se permettent quand même quelques libertés, le temps de cette journée particulière. Certains traits sont datés, surtout l'image de « l'homosexuel qui souffre de son homosexualité et aimerait ne pas l'être » (si fréquente dans ces années-là, voir par exemple Un éléphant ça trompe énormément, le personnage de Claude Brasseur), mais qui parvient quand même à coucher avec une femme parce que ce n'est pas si difficile. Le ton assez sobre des personnages, sinon presque complaisant avec le fascisme, peut également surprendre, ainsi que l'unanimité dont semblent bénéficier le Duce et le régime.
Malgré cela, duo magnifique, rythme très bien travaillé, à revoir.
En arrière-fond, la radio, inlassablement, à vanter les deux chefs, à diffuser les chants patriotiques (notamment allemands), à envahir l'intérieur des deux personnages. Ce film ne montre pas l'héroïsme : Gabriele avait sa carte du parti, il avait fait semblant d'avoir une compagne ; Antonietta ne se rebelle pas non plus contre l'ordre existant, son mari et ses enfants, et vénère le Duce. La rencontre les change, on le sent, Antonietta l'avoue, et se met finalement à lire Les Trois mousquetaires.
Sergent Major Eismayer (2022)
Eismayer
1 h 27 min. Sortie : 13 décembre 2023 (France). Drame, Romance
Film de David Wagner
Annotation :
vu sur arte
cycle allemand
cycle lgbt
l'armée, lieu par excellence de normalisation et de dressage des corps, de culte de la masculinité ; que se passe-t-il pour les soldats homosexuels ? Même dans une institution qui est censée être inclusive, et réprimer l'homophobie, rien ne va de soi.
Ciel sans étoiles (1955)
Himmel ohne Sterne
1 h 48 min. Sortie : 29 juin 1956 (France). Drame, Romance
Film de Helmut Käutner
Annotation :
vu sur arte
cycle allemand
mélodrame
de part et d'autre et au milieu de la frontière entre RDA et RFA, en Thuringe. Les commerçants capitalistes d'un côté, l'usine de l'autre. Des deux côtés, méfiance, surveillance et solidarité. Un peu de schématisme parfois, mais même si l'intrigue n'est pas des plus intéressantes, le film vaut le détour pour le regard qu'il offre sur son présent.

