Octobre 2016 / Cinéma

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Loin d'être le chef-d'oeuvre de Dolan (à cause de problèmes d'enjeux et d'un assujetissement consubstantiel au texte de Lagarce), la séquence finale avec Vincent Cassel est d'une telle force qu'elle rachète tous les défauts du film !

Vu au CNP Terreaux

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D'Edith Scob à Deneuve, de Françoise Lebrun à Françoise Arnoul, Vecchiali joue à la fois un misanthrope visité par ses vieux amours et un cinéaste traversé par des actrices éminentes. Filmé à l'os, manque étonnamment la saveur d'une chair.

Vu sur FestivalScope

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Si "Swagger", comme il l'est, n'était qu'un film d'utilité publique, son sort serait vite congédié. Or, il est aussi une singulière proposition de cinéma, ferme, authentique et frontale. D'utilité publique, certes mais esthétique aussi !

Vu sur FestivalScope

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Dans le blanc immaculé et l'hiver du Minnesota, les Coen réalisent leur grand polar. Absurde, pris entre la torpeur des habitants de Brainerd et le dérapage incontrôlable des situations, un exemple de scénario et un chef-d'oeuvre de cinéma.

Vu au Cinéma Le Zola de Villeurbanne

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Dans un jeu de pastel sublime et des traits qui suivent les respirations et les mouvements croisés du corps et de l'esprit, ce long qui a l'audace des courts s'aventure dans le Moyen-Âge pour y conter une fable cruelle et douce de l'existence.

Vu sur FestivalScope - ArteKino Festival

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Nicolette Krebitz, discrète cinéaste allemande, dresse une grossière fable sur l'émancipation anarchiste. Crotte déféquée sur le bureau de patron en prime. Très peu inspiré, fade dans sa chronique de la révolte, sage pour un "Wild".

Vu sur FestivalScope - ArteKino Festival

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Depuis plusieurs films déjà, le sort de Shyamalan semblait être scellé dans une médiocrité loin des sommets de ses débuts (jusqu'à "La jeune fille de l'eau"). Avec ce modeste "The Visit", il nous revient en très belle forme.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon

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En schématisant à gros traits, y a deux grands Godard : celui des 60s et celui des 90s. Avec une commande d'Antenne 2, Godard filme Eddie Constantine dans un poème superbe sur l'ébranlement de l'Allemagne après la chute du Mur.

Vu au Pathé Bellecour - festival Lumière 2016

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Bon produit hollywoodien pourrait-on dire non sans cynisme, ce film d'Arzner dresse en même temps le portrait d'une obsessionnelle manipulatrice, interprétée avec une véritable maestria par Rosalind Russell !

Vu à l'Institut Lumière - festival Lumière 2016

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Carné, pourtant encore acoquiné avec le superbe Prévert, accouche-là de tout ce que le cinéma français peut produire de plus néfaste : pompier, bouffi par la théâtralité, artificiellement poétique. Heureusement, survit la divine Arletty.

Vu au Pathé Bellecour - festival Lumière 2016

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Dans une copie numérique superbement restaurée, la suite du mythique "Frankenstein", mise en scène magistralement par James Whale épaulé de la photo John Mescall, sous ses airs de modeste chose est un monstre de cinéma.

Vu au Pathé Bellecour - festival Lumière 2016

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Il y a des films rachetés ou déchus par une seule scène. "Lady Vengeance", devers sa maestria, se perd dans la séquence absolument dégueulasse des parents confrontés aux vidéos du meurtre sadique de leurs enfants.

Vu au Pathé Bellecour - festival Lumière 2016

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Peut-on autant être à côté des pompes de son époque que cette "Chamade" ? Cavalier, grand cinéaste contemporain est passé par cette bleuette bourgeois-bohème gangrénée par le luxe et sauvée par la beauté solaire et multiple de Deneuve.

Vu au Cinéma Opéra - festival Lumière 2016

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Le cinéma américain d'exploitation, par l'un de ses plus modestes mais talentueux représentant qu'est W.Hill, réussit avec des films comme "Driver" à créer des petits bijoux, sertis par le mutisme d'O'Neal et la beauté diaphane d'Adjani.

Vu au Cinéma Opéra - festival Lumière 2016

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Influence patente du "Death Proof" de Tarantino, ce premier film d'Argento marque d'une pierre blanche et rouge sang l'origine du giallo. Amorçant le génie de "Suspiria" et "Phenomena", la maniérisme macabre de l'italien excelle ici.

Vu au CNP Terraux - festival Lumière 2016

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Cette adaptation de Japrisot par Litvak, qui signe son dernier film, respire le goût du roman de gare et l'incrustation du style dans la culture pop des 70s. Comme beaucoup de dernier film, il a tout de la jeunesse désossé du vieux corps.

Vu au CNP Terreaux - festival Lumière 2016

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Aux dos, nuques et épaules sur lesquels les Dardenne ont fait reposer leur esthétique des premiers films, se substitue depuis "Le Gamin au vélo" les visages des actrices et les devoirs moraux qui tiennent alors plus d'Arendt que de Levinas.

Vu au CNP Terreaux

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Fantaisie qui mâtine la comédie dell'arte et le naturalisme du néo-réalisme, cette petite escapade pittoresque dans l'Italie du Sud voit des carabiniers s'amouracher de femmes locales sous le regard gentillet de Comencini.

Vu sur France 3 - Le Cinéma de Minuit

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Succédané français de Freaks and Geeks, "Les beaux gosses" en moins bien, ce "Nouveau" est une petite réussite, à sa mesure. Manque seulement l'essentiel : une réalisation, un parti pris et un ton dans la réalisation.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon

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Production Gaumont, avec mouvements de grue sur paysages pittoresques, décorums fastueux et mise en scène aplanie, ce "Chocolat" sans amertume nivelle les émotions mais, une fois de plus, révèle le grand talent d'Omar Sy.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon

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En hommage à l'immense Pierre Etaix, j'ai revu son premier film. J'y ai retrouvé, entre autres coups de génie, une des séquences les plus drôles et les mieux chorégraphiées du cinéma : celle du dancing, fabuleuse de maestria.

Vu en DVD

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Si vous voulez vous donner une idée de ce que peut-être le degré zéro (c'est-à-dire la racine) de la comédie romantique française, cet "Amour" en est le parfait parangon. Dénué de ton et de toute inspiration, tristement fade.

Vu sur Netflix

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Absolument histrionique, porté par ses acteurs débridés, "Les Grands Ducs" peut agacer par son côté Jean-Marie Poiré mais réussit en même temps le certain exploit de traduire en cinéma le sel du théâtre de boulevard.

Vu sur Netflix

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"La Beuze" faisait partie de mes premiers DVDs. En le revoyant, quelle horreur de me rendre compte de son hétérocentrisme et de son certain racisme. La réalisation est parfois inspirée (citant Scorsese) mais jamais inventive.

Vu sur Netflix

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La cinéphilie et son cheminement sont faits de ces instants d'éclat où l'on découvre des grands films et l'on se gorge de leur enthousiasme. "Annie Hall" est l'un des meilleurs films de son auteur, inventif comme un Resnais.

Vu sur Netflix

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La nouvelle adaptation de "La Famille Adams", au début des 90s, s'explique très certainement par le succès d'une veine gothique pop qui trouve son origine chez Burton. Mais n'est pas "Beetlejuice" qui veut. Manque la sincérité du geste.

Vu sur Netflix

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Film hommage. A Bebel et à Hergé. Comme "Logorama", on se plait à deviner les clins d'oeil. Au-delà de ça, aucun regard n'est porté sur la mythologie de Belmondo. Tout en restant ludique, ça aurait donné plus de singularité au film.

Vu sur le site du Jour le Plus Court

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Ce "Flan" et ses clins d'oeil explicites à Hollande aurait pu donner une bonne comédie, portée par son casting 3 étoiles. Mais c'est sans compter, malheureusement, sur une mise en scène en minimum syndical et un scénario chiche.

Vu sur le site du Jour le Plus Court

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Gérard Depardieu a atteint un tel degré de mythologie, qu'il peut jouer un gardien d'enfant en HLM et proposer un jeu à minima, tout en réussissant à offrir au film une véritable émotion feutré. J'en ai eu des frissons.

Vu sur le site du Jourt le Plus Court

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Court assez passionnant sur le sort que le numérique réserve au patrimoine. En l'occurrence, Charlotte Rampling se voit changée dans un film de sa jeunesse par une nouvelle jeune actrice. Avec facétie, "The End" soulève la question de la restauration.

Vu sur le site du Jour le Plus Court