Philippe Aractingi, parcoureur du Liban

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Zeina a envoyé son fils Karim chez sa sœur dans un petit village du Sud Liban lorsque quelques jours plus tard, en juillet 2006, la guerre éclate durant 33 jours entre Israël et le Hezbollah. Revenue à Beyrouth le jour du cessez-le-feu par la Turquie et la Syrie, elle y rencontre Tony, le seul chauffeur de taxi qui accepte de la mener dans le Sud, encore partiellement occupé par les troupes de Tsahal. S'ensuit une errance dans la région pour tenter de retrouver Karim. Des liens qui se nouent alors entre Tony, le sud-libanais chrétien dont le frère a coopéré avec Israël, et Zeina, la chiite émancipée.

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À son retour de France après 15 ans d'absence, Kamal veut reconstituer la troupe de danse qu'il avait formée avec ses amis d'enfance. Mélangeant la danse traditionnelle libanaise, la dabkeh et la musique électronique, la troupe crée une nouvelle forme de dabké mais se voit refuser de participer au Festival de danse traditionnelle d'Anjar. Elle décide alors de partir à bord d’un vieil autobus pour présenter sa nouvelle danse directement au public, dans les villages libanais. L'autobus traverse ainsi le Liban, au cours d'une tournée mouvementée où les uns et les autres vont se rapprocher, se séparer, se retrouver. Les membres de la troupe apprivoisent leur pays et renouent avec les particularités, les habitants, leur enfance et leurs interrogations… Ce voyage est aussi le voyage intérieur de toute une troupe, le parcours qui les mènera à faire le deuil de leur passé et leur permettra de se transformer. Un road-movie musical à travers le Liban d'aujourd'hui, riche de son histoire et de ses différences. Nombreux bonus. CD avec la bande sonore du film.

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En fuyant une nouvelle fois le Liban en juillet 2006, le réalisateur Philippe Aractingi prend conscience que, comme lui, ses ancêtres fuient depuis cinq générations les guerres et les massacres. Dans une fresque où se croisent avec légèreté photos, archives et mise en scène ludique où il intègre ses enfants, il entreprend le récit des pérégrinations de sa famille à travers le Levant. Un film sur l'exil, la mémoire et la transmission, plein d'émotion et d'honnêteté.

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Bien qu'il vive dans un pays condamné qui ne tient qu'à un fil, Joud, un bel ingénieur du son, tombe amoureux de Rana, une femme forte et libre d'esprit. Les jeunes amoureux, issus de milieux sociaux et religieux complètement différents, se rapprochent l'un de l'autre, mais une tournure drastique des événements les sépare et Rana s'éclipse soudainement. Comme ses parents interdisent à Joud de la voir, le jeune homme, déterminé à la revoir, trouve de nouveaux moyens de communiquer avec elle en convainquant Marwa, sa sœur, de télécharger ses messages vocaux et de les faire écouter secrètement à Rana... "Listen" est une histoire de loyauté et de tentation qui traite de l'émancipation des femmes dans le Moyen-Orient d'aujourd'hui. C'est une journée à travers le son et l'importance de l'ouïe. Elle met surtout en lumière une forme de résistance, une forme de survie : l'amour.

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En fuyant une nouvelle fois le Liban en juillet 2006, le réalisateur Philippe Aractingi prend conscience que, comme lui, ses ancêtres fuient depuis cinq générations les guerres et les massacres. Dans une fresque où se croisent avec légèreté photos, archives et mise en scène ludique où il intègre ses enfants, il entreprend le récit des pérégrinations de sa famille à travers le Levant. Un film sur l'exil, la mémoire et la transmission, plein d'émotion et d'honnêteté.

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La révolution est une énergie qui agit sur l'organisme, réveille les sensations et libère les potentialités créatrices. Le 17 octobre 2019, un mouvement populaire s'est déclenché au Liban, provoquant ainsi un tourbillon émotionnel et spirituel latent depuis des décennies. Ce film est une invitation à porter un regard différent sur ce que l'on avait appelé " le réveil des consciences".

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Ce film est la dernière entrevue que Ghassan Tuéni a donnée. C'est Ghassan l'homme que l'on découvre dans son intimité à travers une longue conversation avec Rindala El-Khoury et le réalisateur Philippe Aractingi ("Bosta" et "Sous les bombes"). Il parle de sa maison, de ses objets et de la Fondation qu'il laisse derrière lui. C'est un regard différent sur le personnage public qui parle des êtres chers qu'il a vu partir au fil du temps. C'est enfin un film sur Ghassan, l'homme de la foi qui a su pardonner.

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Contient : Le Rêve de l'Enfant Acrobate, 52' (1997) ; Diffusion sur France 3 / B-SKYB (GB) / NDR (Allemagne); Prix du jury au Festival international de Beryte ; Mustafa, jeune acrobate au Maroc, cherche l'agent qui pourra le sortir de sa vie de nomade. « C'est pour ses yeux pleins de rêves que j'ai choisi de faire ce film. » -- Chemins de Femmes, 29' (1994) : Diffusion dans le magazine « Le Jour du Seigneur » (France2) + interview du réalisateur. A la fin de la guerre dite civile je suis parti à la rencontre de quatre femmes qui étaient en pleine recherche et qui m'ont raconté leur appartenance au christianisme. -- Beyrouth de Pierre et de Mémoire, 18' (1992) : Produit par Rindala et Ziad El Khoury. Diffusé sur Arte. Médaille d’or des Jeux de la Francophonie, Paris ; Mention du jury aux Journées du cinéma africain et créole, Montréal. « En 1991, J'ai filmé les dernières images du centre ville de Beyrouth. Les poèmes de Nadia Tueni sont venus habiller ces images. Ou l'inverse qui sait ? » -- La Vallée de Kadicha, 12' (1991) : Diffusion dans le magazine « Faut pas rêver » (France 3) + interview du réalisateur. « En 1990 alors que tous les reportages sur le Liban diffusés en France ne parlaient que de la guerre j'ai été à la recherche du dernier ermite d'Orient dans la vallée de Kadicha. » -- Vol Libre au Liban, 18' (1990) : Diffusion dans le magazine « Envoyé Spécial » (France 2). Prix international du vol libre au Festival de Saint Hilaire ; Une autofiction, comédie noire, qui raconte les périples du premier parapentiste au Liban en 1990.

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En 1991, les frontières se rouvrent au Liban. Ce film abord le problème des guerres et de la souffrance par un biais différent, celui de la mère. Il dévoile le pouvoir occulte de celles que l'on a souvent cru soumises et à l'écart. Ces mères qui ont éduqué un même peuple en marche vers la mort. C'est l'histoire de plusieurs femmes issues de communautés religieuses très différentes. L'histoire de la Druze qui retrouve son fils trois ans après sa mort, réincarné dans un autre village. L'histoire de la Chiite qui éduque son filsà prendre le chemin du combat, celle de la Chrétiennequi doit venger son fils assassiné... Revoir ce film aujourd'hui c'est reconnaître à quel point il reste d'actualité. "Par le regard des mères" a été diffusé au Liban, au Portugal et en France où il a battu des records d'audience. Le film a également été sélectionné au festival de Nyon en Suisse.