Psychologues sur grand écran.

Annotation :

Le psychologue : Richard Sipe
Rôle : Secondaire

La fascinante histoire de Spotlight suit l'équipe éponyme du Boston Globe dans son enquête sur le réseau de prêtres pédophiles protégé par l'Eglise. Chef d'oeuvre de journalisme d'investigation, le film nous emmène dans les profondeurs d'un scandale aujourd'hui connu de tous et nous montre comment professionnalisme et détermination peuvent changer le monde.

Le psy de Spotlight, Richard Sipe, a un rôle ultra-secondaire. Il n'apparaît jamais, mais des protagonistes principaux ont des conversations téléphoniques avec lui plusieurs fois durant le film. Difficile d'affirmer à 100% qu'il s'agit d'un psychologue. Ce n'est pas un psychiatre, c'est certain, mais cet ancien prêtre reconverti et formé en psychothérapie n'est pas mentionné en tant que psychologue mais comme "psychothérapeute". Pour revenir à ses interventions, où il parle de ses recherches, elles sont brèves mais incisives et très intéressantes.

Annotation :

Le psychologue : Dr. Malcolm Crowe
Rôle : Principal

Classique parmi les classique, le Sixième Sens est l'allégorie du Plot Twist. Celui-ci est si bien effectué qu'on a d'ailleurs envie de pardonner au film toutes les largesses et sauts logiques qu'ils s'est autorisé.

Le psychologue, Dr Crowe, est lui assez limite. On retrouve les typiques, "éthique discutable" et "niveau de professionnalisme très léger" qui gangrènent souvent les rôles des psychologues. On pourra considérer assez sûrement que le Dr. Crowe est psychologue et non psychiatre car :

- Il se voit décerné un prix dans le "field of child psychology"
- Ne recourt, ni mentionne les psychotropes
- Évoque des collègues psychologues. "I know two psychologists."

Annotation :

Les psychologues : Dr. Phillip Zimbardo et ses collaborateurs
Rôles : Principal (Dr. Zimbardo) et secondaires (ses collaborateurs)

3ème film traitant de la célèbre expérience du Dr. Zimbardo, The Prison Experiment présente un intérêt certain pour l'attention qui a été donnée à retranscrire le plus justement possible les événements, au prix d'un sensationnalisme mis de côté. 2h00 c'est long si tout ce qu'on veut c'est du grandiose, de l'extrême et du choquant mais si au contraire on est plus attiré par de la justesse historique et le background de cette fameuse expérience, le temps passe plus vite.

Les différents psychologues (gravitant autour de la figure du Dr. Zimbardo) donnent une image passablement juste du métier et présentent avec brio la complexité inhérente aux études psys qui peuvent souvent flirter avec l'éthique. Globalement, le film décrit donc assez bien l'un des aspects du (vaste) métier de psychologue.

Annotation :

Les psychologues : Dr. Abigail Tyler et Dr. Abel Campos
Rôles : Principal (Dr. Tyler) et secondaire (Dr. Campos)

Difficile de noter une intrigue "basée sur des faits réels" qui se révèle en fait être un simple coup marketing. Outrage ? Génie ? Après tout, le fait que je sois allé vérifier après coup la véracité des faits montre bien que le film réussit son coup : instiller le doute. Et si ? Et si c'était vrai ? En tout honnêteté, je comprends les critiques adressées au film et autres notes flirtant entre le 2 et le 4, mais de mon côté, Phénomènes Paranormaux (quelle traduction pourrie quand même), m'a donné des frissons et a fait tourner mon cerveau à plein régime.

Pour les psychologues représentés ils sont deux, évidemment, celle autour de qui l'histoire tourne, la Dr. Abigail Tyler et enfin son ami et collègue le Dr. Abel Campos. Beaucoup de séances de thérapie et pas mal de séances d'hypnose sont jouées. On relèvera et saluera la conscience professionnelle des deux psychologues qui se reposent sur les séances filmés (ils ont des patients bien complaisants !) et le recours au dictaphone, un peu moins les moment ou leur éthique et mise à mal et qu'ils traient les patients comme des rats de laboratoire. La représentation de comment fonctionne des zones d'hypnose laisse songeur. Certes, des scènes aussi impressionnantes peuvent arriver en pratique clinique mais dans Phénomènes Paranormaux c'est systématique, et ça c'est pas très réaliste. En résumé, Les Dr, Tyler et Campos ne sont pas trop mal représentés mais ça pourrait être mieux.

Annotation :

La psychologue : Dr. Karen Fletcher
Rôle : Principal

Le sujet attire c'est clair. Mythe de la psychologie moderne, le trouble dissociatif de la personnalité et une bonne idée de scénario. L'attention est attirée, et passablement maintenue le long du film, on veut savoir comment va se finir Split, et on prend un certain plaisir à voir l'intrigue se dérouler. Malheureusement, la fin traîne en longueur et le virage surnaturel nous laisse interloqué. Pas vraiment une bonne idée, ou alors, pas une idée bien effectuée. La morale, bien qu'un peu plan-plan, est sympathique : c'est la souffrance qui nous grandit et nous améliore.

EDIT:

Après l'avoir vu une seconde fois, il semblerait que le Dr. Fletcher soit psychologue. Bien qu'il y ait ici une incohérence. En effet, vers le milieu du film, un gros plan sur un de ses diplômes nous permet de lire : Master of Psychology. Pas de Phd en psychologie, mystère donc de son appellation de Dr. mais apparemment elle n'est pas psychiatre.

La Dr. Fletcher, a les défauts typiques qu'on retrouve si souvent au grand écran chez les psys : limites professionnelles quasi inexistantes, acharnement thérapeutique et obsession personnelle proéminente. A part ça, elle est bien sympathique et à l'écoute. Comme souvent, ça pourrait être pire mais ça pourrait être bien mieux.

Annotation :

Le psychologue : Dr. Wexler
Rôle : Secondaire

Un classique. A mon sens le film s'en sort très bien pour la catégorie et le public visé (action, comédie romantique /blockbuster à l'américaine). Divertissant, drôle et passablement progressiste, la balance finale est plutôt positive malgré les nombreux sauts logiques et autres scènes abracadabrantes.

On ne voit à proprement parler jamais le psychologue (Dr. Wexler, donc aussi détenteur d'un doctorat) qui fait office de voix off ponctuelle à l’ouverture et la fermeture du film. Durant son rare temps d'apparition, il ne dit rien de particulièrement aberrant, rendant la représentation du métier de psychologue pas trop à l'ouest.

Annotation :

Psychologue : Dr. Holt
Rôle : Secondaire

Film d'une tranquillité déconcertante, loin de l'habituel grabuge hollywoodien plein de péripéties qui s'enchaînent à une allure folle pour garder l'attention d'un public souvent lobotomisé et dépourvu de tout Senscritique (placement de jeu de mots : CHECK + critique acerbe de la société en mode révolutionnaire : CHECK), Jimmy P. est une oeuvre qui brille par sa justesse historique. Le sujet n'est pas fait pour plaire à tout le monde, de loin pas: il décrit avec talent et subtilité une Amérique de la moitié du 20ème où la psychiatrie est en grand chamboulement (découverte des psychotropes, psychanalyse, avènement des psychologues, etc) par le biais de la thérapie peu orthodoxe (surtout à l'époque) d'un indien par un anthropologue psychanalyste. Trop de psychanalyse à mon goût (cette dernière est cependant bien représentée et non stéréotypée contrairement à ce qu'on pourrait penser - oui, c'est effrayant je sais), mais la relation entre le thérapeute et son patient est intrigante et fonctionne plutôt bien à l'écran.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, le psychologue n'est pas le personnage principal. La (psycho)thérapie dont il est question est menée par un anthropologue et non un psychologue. Celui-ci apparaît brièvement quelques fois le long du film, c'est tout. Il s'agit du Dr. Holt. Il fait passer des tests projectifs à Jimmy P. et participe à l'élaboration du diagnostic avec d'autres médecins. Il n'est pas très présent mais son diagnostic est hâtivement posé et peu consciencieux.

Annotation :

Le psychologue : Dr. Dennis
Rôle : Secondaire

"Alternately hilarious, gross, and simply diverting, Housebound is the rare horror-comedy that delivers on both front", Rotten Tomatoes résume très bien le film. Si le célèbre site de critique est bien plus généreux que moi (97% fresh), je les rejoins sur leur consensus: Housebound est un film sans prétention qui surprend en bien et se laisse apprécier.

Pour ce qui est de la présence du psychologue, il est le thérapeute de la protagoniste principale et détient un Doctorat en psychologie clinique. Présenté d'abord comme un personnage secondaire il prend de l'importance au fur et à mesure que l'intrigue avance.

Pour ce qui est de la justesse de la représentation du métier, je dirais que ce n'est pas trop mal. Il ne dit pas trop de balivernes même si son discours vers la fin du film sur le trouble de la personnalité dissociative et assez alambiqué, l'extravagance de ce dernier se révèle servir la trame, la faute est donc pardonnée.

Annotation :

La psychologue : Dr. Elizabeth Klein
Rôle : Principal

Beaucoup de potentiel au final grandement gâché, car tombant dans trop d'écueils simplistes, vu et re(re)vus.

La structure du film est vraiment sympa, alternant entre pdv à la première personne, pdv conventionnel, amateur footage etc.L'action entrecoupée entre les flash-backs, l'entretien avec la psychologue et les recherches de l'inspecteur sont une très bonne idée, bien mise en oeuvre. A l'opposé le recours systématique et frénétique aux scare-jumps est fatigant. C'est d'ailleurs la marque des films d'horreur cheap et insécures qui sont obligés de se reposer sur ça pour effrayer le spectateur. Dommage, Demonic n'en aurait pas eu besoin. Le plot twist est sympatoche, quoique trop entendu et surfait. Encore une fois, l'idée est là. Au final, ce film aurait pu tenir du génie mais manque le coup.

La psychologue est la Dr. Elizabeth Klein. Pour l’anecdote, son (plan-cul?)compagnon/collègue/inspecteur, se repose sur elle pour la compréhension/traduction d'un document en latin car elle est docteur (la bonne blague).

Lors de sa prise en charge de John, traumatisé par les événements, tout se passe à merveille. On la croirait tout droit sorti de mon syllabus de cours sur la psychotraumatologie. Elle s'occupe à la perfection de la victime et effectue les gestes attendus, c'est après que ça se gâte. Très vite elle devient inquisitrice et bornée. Elle a son idée en tête et c'est certainement ça qui doit donc être vrai, John n'a alors plus de marge de manœuvre et elle est bien loin du modèle d'ouverture qu'on attend de son rôle.

Petite moue au passage de ma part lorsqu'elle acquiesce à la remarque d'un policier "Yes, those kids are crazy". Cocasse venant d'une psy. Qu'est-ce que la folie ?

En gros, entre éclairs de génie et grosses fautes, la représentation du métier de psychologue est assez à l'image du film : ça aurait pu être si bien, ça aurait pu.

Annotation :

La psychologue : Dr. Sally Rowe
Rôle : Principal

L'intrigue, complexe, est ardue à noter. On peut reconnaître aux scénaristes l'envie d'apporter quelque chose de travaillé mais le résultat est mitigé, embrouillé. La relation entre les deux protagonistes principaux est vraiment intéressante mais perd en crédibilité au fil et à mesure que l'intrigue se déroule, on a un sentiment de "non accompli". L'idée est brillante, sa mise en oeuvre plus maladroite.

La psychocriminologue (dont on ne sait si elle détient un doctorat ou non sachant qu'elle est nommée de manière alternée "Dr" et "Miss") est chargée d'établir le profil d'un des personnages principaux visant à éclaircir sa responsabilité pour une éventuelle condamnation pour meurtre. Globalement le métier n'est pas trop mal représenté. Quand on sait la difficulté de profiler (qui plus est des personnes non complaisantes) on peut être indulgent avec les complications rencontrées par la psychologue au long du film.

Annotation :

Le psychologue : Dr. Dreyfuss
Rôle : Secondaire

S'il y a bien une chose que l'on peut céder sans concession à "Mama" c'est son esthétique : sombre, froide et épurée, elle retranscrit avec beaucoup de justesse l'atmosphère voulue par le scénario. Pour le reste c'est plus mitigé. Si l'histoire est sympa, elle apparaît aussi parfois un peu simpliste, voire loufoque (à quoi sert la tante, sérieusement ?). En somme, un bon divertissement mais rien de transcendant.

Côté "représentation psy" par contre c'est clairement la misère. Le Dr. Dreyfuss est apparemment un psychologue pour enfants quoi que rien ne soit certain. Les indices qui pointent dans cette direction sont le recours à la thérapie, l'hypnothérapie et l'absence de discours sur un quelconque traitement médicamenteux. Quoi qu'il en soit il reste un professionnel bien mauvais. Fautes éthiques et méthodes douteuses il renvoie une image totalement éronnée de ce qu'est un psychologue compétent.

Annotation :

Le psychologue : Dr. Sean Maguire
Rôle : Principal

Beaucoup de bruit pour, au final, un film pas si exceptionnel. Les lieux communs et clichés sont si nombreux qu'il est difficile de rentrer dans l'intrigue et alors que les platitudes s'enchaînement on se demande vraiment comment Will Hunting a pu susciter un tel engouement. On lui reconnaîtra tout de même unne simplicité touchante, tout comme son dénouement.

Le Dr. Sean Maguire, campé par Robin Williams, est l'un des psychologues les plus mauvais que j'aie jamais vu à l'écran. Pas qu'il soit une mauvaise personne, mais un bien piètre professionnel c'est certain (sans mentionner les deux psychologues stéréotypés à souhaits successivement rembarrés par Will au début du film). Chacun des psychologues représentés dans Good Will Hunting est une triste parodie de la réalité du métier, au même titre que de l'usage approximatif et obsolète de Freud et la psychanalyse à toutes les sauces. Pas folichon.

Annotation :

Les psychologues : Dr. Alice Mortimer, l'ami d'Agatha et professeur de psychologie de la victime
Rôles : Secondaires

Thriller psychologique teinté de légende urbaine (The 23 Enigma), le Nombre 23 est un film qui se cherche mais qui ne se trouve pas. D'un côté on se retrouve avec des scènes à la "Sin City" wannabe (perso je ne comprends pas trop ce choix artistique) et de l'autre avec une intrigue qui, au fur et à mesure qu'elle se déroule, fait tout tourner autour du chiffre 23, sans pourtant réussir à être crédible dans son dénouement et son explication finale. Le résultat est simplement pédant. Sans parler du jeu douteux de Jim Carrey. Bref, vraiment pas jojo mais pas atroce pour autant.

Niveau psychologues, ils sont trois.

La première à apparaître est le Dr. Alice Mortimer (donc détentrice d'un doctorat en psychologie), behavioral psychologist. Elle rentre en scène très tôt, pour une évaluation psychologique de Walter après qu'il se soit fait mordre par un chien dans le cadre de son boulot. La séance n'est pas longue mais elle est professionnelle et aucune faute majeure de représentation de la profession est à relever.

Le deuxième psychologue à apparaître est un ami d'Agatha avec qui Walter s'entretient brièvement, également dans la première partie du film, peu après sa découverte du livre et les prémices de son obsession. L'intervention est bonne et professionnelle et le recours au concept psychologique de "pensée magique" est bien utilisé. Il continuera à apparaître ponctuellement (notamment en doppelgänger psychiatre dans les scènes alternatives, celles à la Sin City) sans pour autant prendre de l'importance.

Finalement, le dernier psychologue mentionné est le professeur de psychologie de la victime. Il ne fait aucune intervention relative à sa profession, rien à redire donc sur la justesse de la représentation du métier.

Globalement, même si le film n'est pas brillant, les psychologues y sont dignement représentés.

Annotation :

La psychologue : Dr. Cara Harding Jessup
Rôle : Principal

C'était pourtant si bien parti avec un casting canon (Moore, Rhys Meyers <3, Conroy) et une entrée en matière alléchante. Le premier entretien avec David/Adam/Wesley réussit son pari, il donne envie de savoir ce qui va se passer, et puis ensuite... ? Ensuite ça va de mal en pis. D'abord, alors qu'on croit encore que c'est un thriller psychologique on doit souffrir les misérables tentatives d'une psychologue vraiment à côté de la plaque pour finir par découvrir avec effroi que Shelter/6 ouls/Le silence des ombres (en français - wtf?) est en fait une fable moralisatrice : si t'es pas croyant, gare à toi. En bon agnostique je suis, j'ai vraiment tiré la mou. Reste que même si la morale est loin d'emporter mon adhésion elle ne veut pas automatiquement dire que le film qui la porte est mauvais pour autant, ben dans ce cas, si, très clairement. Il y a tellement de choses qui ne vont pas que Shelter en devient vraiment loufoque. La note 2, c'est parce qu'au début ils ont réussi à me faire croire qu'ils pourraient décrocher un 6, ils m'ont bien eu les garnements !

Pour les psys représentés, ils sont aussi compliqués à cerner que le scénario. Il n'est jamais précisé si Julianne Moore joue une psychologue ou une psychiatre, et spontanément on pourrait penser que la Dr. Jessup est médecin mais plusieurs indices indiquent que non. Premièrement, jamais on ne fait mention d'un quelconque traitement médicamenteux pour prendre en charge la condition de David/ ses alias, et quand on sait l'amour que les psychiatres portent aux psychotropes, ça donne déjà le ton. Deuxièmement et surtout, il y a cette discussion avec Wesler/ ses alias : "Do you hold that doctorate
in the name of science or God". "Doctorate". Quand on sait qu'aux USA (et de manière générale) se sont ~3% des médecins qui ont un doctorat (et ouais !), on peut raisonnablement penser que la Dr. Jessup est une psychologue. D'ailleurs, pour rappel, en Amérique du nord le doctorat est une condition sine qua non pour être psychologue.

Une fois établi, qu'apparemment, Moore joue une psychologue on peut s'attaquer à la qualité de la représentation, et là aussi, c'est aussi misérable que le film. La. Dr. Jessup compile manque de professionnalisme et naïveté avec une assurance assez dérangeante. Elle est incapable de garder sa contenance dans son métier et lance des diagnostics assez farfelus, convaincue de leur véracité. En résumé: ça pue.

Annotation :

Le psychologue : "Lui"
Rôle : Principal

Premier film de la trilogie Von Trier "Depression", Antichrist se veut une film d'horreur expérimental avec pour thème central le deuil. Ce que l'on peut saluer c'est la (rare) précision sur les termes de la psychologie et de la psychiatrie. La différence entre le psychiatre et le psychologue est ultra-claire et directement adressée. D'autre part, il est même énoncé que "en psychologie moderne les rêves ne sont plus pertinents, Freud est mort"; comment ne pas aimer !?

Pour le reste le film va un peu dans tous les sens, tout en allant nulle part. On peut apprécier l'effort apporté à l'esthétique mais difficile de se prononcer sur la substance du film tant elle est ... "expérimentale".

Annotation :

Le psychologue : Dr. Stanley Milgram
Rôle : Principal

Excellente biopic sur la célèbre expérience du Dr. Stanley Milgram menée dans les années 60 à l'université de Yale.

Le film explore les résultats et les conséquences de l'expérience sur la soumission à l'autorité et de manière plus générale la vie de son instigateur (et ses autres expériences).

"Experimenter" est une oeuvre fascinante qui présente avec justesse une des pierres angulaires de l'histoire de la psychologie.

Annotation :

Les psychologues: Lydia Mercer et psychologue carcérale
Rôles : Principal (Mercer) et secondaire (psychologue carcérale)

"As a police psychologist works to talk down an ex-con who is threatening to jump from a Manhattan hotel rooftop, the biggest diamond heist ever committed is in motion"

C'est en lisant le résumé sur IMBd que j'ai regardé Man on a Ledge afin de pouvoir l'ajouter à cette liste. Le film est sympathique. Il demande littéralement zéro cellule grise mais remplit sa mission de film un peu beauf, divertissant mais stéréotypé et simplet.

Les deux psychologues ne sont jamais explicitement nommées comme tel. La première est aperçue lors d'une scène lors d'un entretien avec le personnage principal où elle lui demande s'il a déjà eu des envies de se faire du mal. L'apparition est tellement brève qu'il est difficile d'émettre un jugement sur la qualité de la représentation. La deuxième, Lydia Mercer, est un des personnages principaux. Dans le film on se réfère à elle comme "la négociatrice". Selon le résumé d'IMBd, et assez vraisemblablement, elle est psychologue. Et pas des meilleures je dois bien l'avouer. Cruelle ironie que de manquer à ce point de psychologie lors des négociations pour que le jumper ne saute pas. Versatile, impulsive et clairement pas professionnelle ce n'est de loin pas ce que j'appellerais une représentation juste du métier de psychologue.

Annotation :

La psychologue : Dr. Claire Summers
Rôle : Principal (Dr. Summers)

L'histoire d'une psychologue psychothérapeute chargée de prendre en charge des passagers survivants d'un crash d'avion. Vraiment rien de folichon sous le soleil. Une tentative complètement insipide d'amener un plot-twist retournant, du mélodrame en veux-tu en voilà et hop, le tour est joué. Y'a bien pire (shout out to "Suicide Squad") mais y'a tellement, tellement mieux.

La Dr. Summers, jouée par Anne Hataway, est presque ce qu'on fait de pire au cinéma dans la représentation des psychologues. Sans surprise, toute règle d'éthique est totalement absente et Claire Summers ne respecte aucun code déontologique inhérent au métier de psy. Malgré ses deux masters et son phd (bientôt achevé) le Dr. Summers est totalement dépourvue de toute compétence, rien, absolument rien dans ses attitudes ne sont professionnelles, sans parler de la représentation tout à fait éronnée qui est faite de la thérapie de groupe (où, notamment, se sont normalement systématiquement deux thérapeutes qui sont présents).