Réflexion personnelle sur la pression sociale, la marginalité et ces films sur le sujet

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Rejet de l'autorité et de l'ordre établi. Satisfaction de pouvoir jouir de ses pulsions criminelles. Recherche de l'origine du mal par les institutions pour le neutraliser en passant par des expériences qui consistent à faire subir de multiples chocs traumatiques au coupable afin de l'empêcher de recommencer.

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Dichotomie entre une société puritaine, conservatrice, et l'envie de liberté sexuelle de la jeunesse.

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Le personnage central refuse que les patients soient des marginaux soumis à ce que la société/ le protocole attendent d'eux, dans une période sombre de l'encadrement psychiatrique.

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Extraits de la critique de Snifou De Laze :

" L'histoire de deux jeunes cas sociaux et leur pérégrination dans la France périphérique des années 70."

"Ils vivent dans un monde où on leur a dit qu'il est interdit d'interdire, mais ou eux n'ont pas les moyens de s'autoriser quoique ce soit."

"Ce film raconte les nouveaux codes de cette révolution venue d'en haut appliqués, voire imposés à cette France d'en bas sans leur avoir demandé leur avis. Cette France d'en bas qui va subir cette révolution plutôt que d'en profiter."

https://www.senscritique.com/film/les_valseuses/critique/264840376

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"Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques.

Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis.

Choisir son survet' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s'affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo.

Choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués de la tête qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais.

Choisir son avenir, choisir la vie.

Pourquoi je ferais une chose pareille ? J'ai choisi de pas choisir la vie, j'ai choisi autre chose. Les raisons ?

Y'a pas de raison. On n'a pas besoin de raison quand on a l'héroïne."

https://www.youtube.com/watch?v=RCxgqHqakXc

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"Vous n'êtes pas votre travail, vous n'êtes pas votre compte en banque, vous n'êtes pas votre voiture, vous n'êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout."

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Critique du système mise en place, légitimation de la violence pour arriver à ses fins, société considérée comme dupée, combat contre toutes formes de valeurs démocratiques, culte de la vengeance, construction d'une contre-société.

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"- Avez-vous un emploi, monsieur ?
- Un emploi ?!
- Ne me dites pas que vous cherchez un emploi dans cette tenue, un jour de semaine ?
- Un jour de...?! Quel jour on est ?"

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La trajectoire d’un aliéné qui ne trouve plus de refuge dans une société hostile qui se désolidarise de toutes formes de contacts humains, d’aides et de protections élémentaires. Le rire iconique d’Arthur Fleck est une dissimulation maladive : quand il rit, c’est pour s’empêcher de pleurer. C’est un rictus irrépressible qui le met en avant dans un monde tout entier qui s’abat sur lui, délire comportemental qui l’isole et peut même le rendre vulnérable (le fait peut être perçu comme de la gouaillerie, de la moquerie, de la provocation par ses agresseurs.)

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On les appelle les chemineaux, les trimardeurs, les nomades, les clochards, les sous-prolétaires, les sans-abri, les sans-logis, les exclus, les S.D.F. Ce sont des pauvres, qui errent, en marge de la société.

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Léon est un concert sons et lumières, où les bas-fonds sont exposés dans un cortège funèbre aux autorités corrompues : l’école est décharnée, la police tue en toute impunité, la famille n’est plus un refuge, l’innocence est en danger.

Le bitume de New York est le théâtre d’âmes qui s’étiolent, devant le désaveu d’une société qui ne protège plus et qui génère des cimetières urbains.

C'est l'histoire d'un tueur solitaire et d'une enfant qui ne va plus à école. Ce sont alors eux contre le reste du monde.

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"Quand tu as l'argent, tu as le pouvoir, et quand tu as le pouvoir, tu as toutes les bonnes femmes."

L'ascension et la déchéance d'un malfrat qui voit les choses en grand, mais sans agir comme la plupart des gens/le veut la société. Il côtoie le monde de la drogue, avec ses trafiquants, ses réseaux, ses pontes, pour connaitre les ficelles et devenir le meilleur dans ce domaine.

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Les marginaux de l’american dream. L'ambition de Joe de devenir gigolo pour profiter de la bourgeoisie sera mal vu et engendrera des déconvenues et des désillusions. Son meilleur ami est un loser, arnaqueur à la petite semaine. Un film sur les ratages de l'insertion sociale.

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Proposé par Pikbilis. Je le cite :

"Belmondo dans un rôle de voyou charismatique, suivant un peu la logique de Scarface d'ailleurs visuellement cité. Le film montre un marginal (Belmondo) bravant la loi et l'ordre établi, ayant une liaison avec Patricia (Jean Seberg). Tous deux forment un couple atypique n'ayant pas froid aux yeux. "

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Proposé par Pikbilis. Je le cite :

" Dans l'Angleterre post-Margareth Thatcher, les pots cassés sont légions. Un jeune abonné au système D pointe au chômage, se livre à des jobs plus ou moins légaux, plus ou moins douteux. Une jeune anglaise, souhaite devenir chanteuse mais anime en attendant des soirées minables dans lesquelles le public la hue. Ces deux-là étaient faits pour s'entendre ! Quand ils emménagent dans un deux pièces cafardeux, ils se connaissent à peine. Ils vont devoir balayer devant leurs portes. Ken Loach réalise un drame social honnête sur les conditions de vie des exclus du système, abandonnés à eux-mêmes, à un quotidien fait de débrouillardise et de "trucs" ingénieux. Cinéma des marges, des exclus, des oppressés, des rêves pleins la tête, peu de sens des réalités, et une tentation du sordide, du drame, de la tragédie omniprésente..."

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Le personnage principal est incapable de s'enraciner, de se stabiliser, de rester au même endroit plus de quelques jours. C'est un mode de vie en marge, une vagabonde, qui ressent une puissante envie de liberté, au point d'en subir les conséquences, les répercussions, les contingences, et de dépérir.

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Deux êtres déçus, névrosés, qui trouvent que l'amour, la famille, le mariage, le couple, l'union, n'ont aucun sens, deux individus cyniques, qui aiment leur état confortable de petits juges de la vie des autres, ceux qui ne savent pas, alors qu'eux, savent, ce qui fait qu'ils ont des points communs et sont donc fait l'un pour l'autre. Les dialogues sont précis, pleins de réparties, pareils à des diamants noirs taillés au laser. Ce sont des anticonformistes : ils avaient très peu de probabilités de se rencontrer, et devraient sauter sur l'occasion pour se mettre ensemble. Mais l'exercice suppose de renier ce qu'ils pensent, ce qu'ils sont, surtout pour le personnage de Keanu Reeves. La scène de sexe est hilarante, incroyable, exceptionnelle. On aurait aimé que le film dure plus longtemps, avec une suite, voire des suites, à l'instar de la trilogie des Before.

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Proposé par Jéjé. Je le cite :

" Au fur et à mesure que l'histoire avance le spectateur est plongée dans ce groupe de bosseur la journée et arsouille débauché la nuit. Une vie sans règle où chacun y joue son rôle et y fait vivre cette petite communauté, qui jouit d'une liberté alléchante .Une liberté que l'on vient à jalouser mais qui petit à petit nous montre une réalité tout autre, celle d'une bande cherchant juste à fuir un monde hostile qui nous oblige à nous fondre dans le moule ou bien à devenir un oublié. D'ailleurs le moteur du voyage qui a la base est censé être un mode de vie idéal épris de liberté totale inspiré des années hippies se transforme en cruelle démonstration de la contrainte économique du pays. Un rappel de cette terrible réalité de la vie ! "

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Proposé par Jéjé. Je le cite :

"Que ce film est beau! Captain Fantastic apporte à son public une dimension nouvelle qui ne manque pas de justesse grâce à cette famille abracadabrante et met ainsi en avant notre société et ses règles et autres croyances, habituellement occultés par le conformisme de notre quotidien, et nous invites ainsi à un véritable approfondissement, c'est pourquoi il n'apporte aucune réponse ou de moralité, ça c'est nous-mêmes qui l'apporterons. Matt Ross est bon, très bon et aime nous provoquer sur notre discernement du monde actuel. Viggo Mortensen est incroyable dans le rôle quelque peu loufoque mais sévère de papa Robinson et ne manque pas de nous faire partager son talent indéniable. Un film totalement réussit pour Matt Ross. "

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Proposé par Jéjé. Je le cite :

" Triple Frontière se concentre sur les motivations d'une ancienne unité démontrée comme des hommes fatigués et blasés par leur vie après une réinsertion à la normalité brutale ne bénéficiant qu'à ceux pourvues d'argent. L'armée Américaine ayant dans leur grandeur tourné le dos à ses anciens soldats devenu des brebis galeuses sans revenu malgré le sacrifice envers leur pays. Après la gloire par le sacrifice vient l'ignorance et la déchéance. Une critique assez forte du réalisateur insinuant sans filtre que derrière la soit disant grandeur américaine autour de son armée maintes fois glorifiée se cache la réalité abrupte de l'égoïsme du profit. Un outil après usage débarrassé sans la moindre pitié. C'est pourquoi les motivations à l'origine de la refonte du groupe n'est dû qu'à l'appât du gain, étant eux-mêmes dans le besoin. "

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Proposé par Jéjé. Je le cite :

" Rebelles c'est un récit sans foi ni loi, dingue, comique, violent et antimoral, d'une fertilité créative atypique et invraisemblable appuyée par un casting mémorable. Une comédie noire fraiche et entraînante signée Allan Mauduit qui démontre un talent de réalisation étonnant, en diluant son récit sous une histoire d'émancipation de la normalité où 3 femmes envoient tout chier ! "

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Proposé par Pikbilis. Je le cite :

"Happy Together n'est pas une romance. Le film débute par une sodomie montrée de la manière la plus crue possible. Ce que Wong Kar Wai nous montre finalement, c'est la banalité quotidienne d'un couple toxique affranchi du modèle hétéronormé dominant, vivant de petits boulots et multipliant les conquêtes parallèles avant de cohabiter platoniquement."

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Proposé par Pikbilis :

"Monsieur Hire est un excentrique. Dans le village, tout le monde le haït. Aux yeux des villageois, c'est potentiellement un monstre parce qu'il ne se plie pas aux injonctions sociales, à la bienséance, mais a toujours le mot de trop, hausse le ton, vit en perpétuel décalage et s'en fait une philosophie. Derrière cette personnalité forte se cache un cœur marqué, que la belle Alice va manipuler pour servir ses desseins... "

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Proposé par Ugly. Je le cite :

"Carrément l'explosion sociale où les noirs pourtant dans leur propre quartier, se sentent exclus à cause d'une pizzeria tenue par un Italo-américain."

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Proposé par Pikbilis :

"Dans The Million Dollar Hotel, un hôtel squatté par des marginaux, drogués, nymphomanes amatrices de littérature, et autres simples d'esprit devient une scène de crime. Le personnage principal est un idiot dont le spectateur ne comprend qu'un mot sur deux. A travers ses expressions, Wim Wenders réalise le tour de force de capter l'essence de la marginalité : un point de vue singulier sur l'existence, une vie tourmentée capable de vrais moments de grâce. D'une grâce idiote..."