Cover Répertoire des films ou revus en 2024 !

Répertoire des films ou revus en 2024 !

Nouvelle année, nouvelles découvertes, nouvelles expériences en vue, mais comme l'année passée : pas de stress ni de fardeau pour les avis, je les rédigerais au feeling quand l'envie m'en prendra et si je juge que ça a un intérêt.
Et comme l'an passé, dés que possible, je publierais un lien ...

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58 films

créee il y a 5 mois · modifiée il y a 1 jour

Night Is Short, Walk on Girl
7.6

Night Is Short, Walk on Girl (2017)

Yoru wa Mijikashi Aruke yo Otome

1 h 33 min. Sortie : 7 avril 2017 (Japon). Animation, Comédie romantique

Long-métrage d'animation de Masaaki Yuasa

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 1er Janvier

Regarder un film de Masaaki Yuasa un lendemain de réveillon avec une gueule de bois plus ou moins légère, ou à moitié réveillé, doit être une expérience unique pour quiconque souhaite débuter 2024 sur des bonnes bases. « Night is short, Walk on girl » avait tout pour être une comédie romantique basique entre un élève d’année supérieur cherchant à déclarer sa flamme à une cadette le temps d’une nuit à Kyoto. Mais c’était sans compter sur le talent de son chef de file pour rendre l’escapade nocturne de la fille aux cheveux noirs plus déluré et ubuesque qu’autre chose : de sa colorimétrie complètement éclaté mais dans le bon sens du termes à ses rencontres de personnages tous plus improbables les uns que les autres (un bonze toujours plongé dans les coups tordus, le dieu du marché aux livres, le général caleçon… GENERAL CALEÇON PUTAIN), en passant par une rencontre improbable de genre qui ferait même sourire Tsui Hark (est-ce une tranche de vie adolescente ? Une comédie musicale ? Une réflexion sur la solitude et l’incertitude de la jeunesse face à l’amour ? Une histoire d’amour ?) ou encore ses expériences graphiques que n’a de cesse de proposer Yuasa aussi bien au cinéma que sur le petit écran (les représentations sauvages d’une troupe de théâtre non officielle, le QG du BFE, la lutte intérieure du sempai, l’épidémie de rhume… une prémonition du Covid 19 ?), on est dans le haut du panier de ce que peut réaliser l’un des créatifs les plus joyeusement allumés dans l’industrie de l’animation japonaise. Sujette à toutes les interprétations possibles, délicieusement chaotique, soutenu par Michiru Oshima à la bande-originale et une Kana Hanazawa en grande forme au doublage, « La nuit est courte, alors en avant, jeune fille » (cette traduction française quoi) est une expérience hors-norme qui se doit d’être vécu seul ou à plusieurs.

8/10

Priscilla
6.1

Priscilla (2023)

1 h 53 min. Sortie : 3 janvier 2024 (France). Biopic, Drame, Romance

Film de Sofia Coppola

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 3 janvier

L’avantage avec Priscilla, c’est que Sofia Coppola semble enfin comprendre que filmer l’ennui et l’isolement de ses personnages ne se limitent pas qu’à faire du plan contemplatif, mais qu’il faut donner un sens à cet isolement. Ce qu’elle fait avec ce biopic sur Priscilla Presley, future mannequin qui s’éprends d’Elvis mais va mener une liaison à distance complexe avec le King entre des moments d’intimité alternant entre une pudeur et une sincérité plus qu’appréciable, et une dégradation et une incompatibilité de plus en plus prononcé malgré les apparences qu’ils tentent plus d’une fois de sauver. Les plans de Sofia Coppola isolent de plus en plus une décente Cailee Spaeny se contentant vainement de la superficialité de son quotidien, la font passer pour un objet de curiosité, et ne trouve un recours que lorsque sa vie séparée hors de la demeure d’Elvis Presley débute dans le dernier acte. Les intentions sont là et ça fonctionne le plus souvent, mais le rythme lent digne de la fille Coppola, la chimie aux abonnés absent avec un Jacob Elordi se contentant de singer ce que l’on imagine d’Elvis Presley et la conclusion très abrupte du film ne m’ont pas aidé à me sentir totalement immergé. Mais par rapport à ce à quoi m’a habitué Sofia Coppola, je ferais pas la fine bouche personnellement pour une fois.

6/10

Hellraiser - Le Pacte
6.6

Hellraiser - Le Pacte (1987)

Hellraiser

1 h 34 min. Sortie : 24 février 1988 (France). Épouvante-Horreur

Film de Clive Barker

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 4 janvier

Le film : "C'est tellement bon d'avoir mal !"
Moi : "Alors oui mais au fait non ! ^^"

7/10

Les Trolls 3
4.9

Les Trolls 3 (2023)

Trolls: Band Together

1 h 31 min. Sortie : 18 octobre 2023 (France). Animation, Comédie, Fantastique

Long-métrage d'animation de Tim Heitz, Colin Jack et Walt Dohrn

Maximemaxf Valentine a mis 1/10.

Annotation :

Vu le 8 janvier

Troisième essai transformé pour la trilogie de la honte : Walt Dohrn étant le seul à être resté à la barre sur trois films avec toujours des changements de réalisateurs, mais toujours la même torture graphique et auditive avec un désintérêt de ses créateurs pour leur univers. Celui-ci n’aura jamais réussi à développer une cohésion graphique que ça soit sur les designs des êtres le peuplant, la culture musicale qui n’a ni queue ni tête sauf pour en faire des caricatures musicales périmés, ou encore ses personnages d’une primarité affligeante. Troll 3 va d’un point A à un point B mais se montre tellement facile dans chaque péripétie, tellement creux et désintéressé avec ses nouveaux rôles (le duo Veneet/Velvet) et se fiche tellement de tout élément dramatique narrative qui aurait pu servir (la mort de la grand-mère de Branche et ses frères : la mise en scène de sa mort dans le premier film est une insulte au bon goût mais c’était un point sur lequel il aurait fallu revenir pour faire fonctionner ce quintuplé) qu’on regarde ce dernier opus avec un regard zombifié. La DA n’est pas sans idée mais il y a tellement aucun traitement entre les quelques trouvailles au cœur de ces gribouillis d’enfants de maternels que ç’en est noyé sous un déluge de mauvais goût. Tout ça pour un message pété et périmé sur l’union familial et la célébration de nos imperfections, avec l’éternel cliché de la fin dansante et chantante de tout mauvais film familial. Cela dit, le film a à peine rembourser son budget sur le sol américain, peut-être que le massacre va prendre fin de ce côté-là.

1/10

Good Burger
3.8

Good Burger (1997)

1 h 43 min. Sortie : 8 juillet 1998 (France). Comédie

Film de Brian Robbins

Maximemaxf Valentine a mis 1/10.

Annotation :

Vu le 10 janvier

Si quelqu'un me sort l'excuse des années 90 pour justifier cette aberration, je promet solennellement que je maudirais ce type, sa famille, ses amis, et ses animaux de compagnie sur 10 générations.

1/10

Le Cercle des neiges
7.2

Le Cercle des neiges (2023)

La sociedad de la nieve

2 h 23 min. Sortie : 4 janvier 2024 (France). Drame, Historique

Film de J. A. Bayona

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 12 janvier

Après avoir été contraint à la complicité criminelle avec le sabotage que fut Jurassic World : Fallen Kingdom, Juan Antonio Bayona revient au cinéma indépendant en s’imposant comme défi de proposer une nouvelle adaptation de la tragédie du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571 qui s’est écrasé en 1972 dans la cordillère des Andes, poussant les survivants au cannibalisme afin de lutter contre la faim et le froid. Bayona mise sur l’immersion scénique à l’aide de sa courte focale lors des scènes d’intérieurs dans les restes de l’avion (ou lors de son crash : scène absolument terrifiante tant la lisibilité et la soudaineté des événements nous explosent à la figure) afin d’écraser ses survivants contraint à l’abritement, et de plans à grande hauteur des échelles quand il faut réduire ces âmes malheureuses face à l’hostilité et la beauté de leur environnement. Au-delà de la question du cannibalisme comme recours inévitable, Bayona questionne la foi et la volonté de ses survivants chaque fois qu’une épreuve supplémentaire se succède, non sans proposer des moments de répit et créer une vraie force de groupe à l’écran. Le groupe prime sur l’individu mais Bayona fait preuve de respect et de mémoire à l’égard des victimes (les noms sont repris et indiqués le jour du décès mais on n’évoque pas qui est objet de substance), le choc relève pas tant de l’acte de cannibalisme que de la conscience du groupe face au sacrifice éthique effectué dans un besoin de survie, et ce avec un casting habité par le froid glacial qui se ressent à l’écran (une partie du film ayant été filmé en décor réel, ça aide à l’immersion et pas qu’un peu). Entre résignation inévitable, vœu de foi face au désespoir et une nature aussi belle que prédatrice face à la tragédie humaine, Le cercle des neiges est une reconstitution très honorable à la mémoire des victimes et surtout un très beau moment de cinéma qui aurait, là encore, mérité un autre destin qu’une sortie sur la plateforme streaming la plus célèbre du monde.

8,5/10

Soleil vert
7.4

Soleil vert (1973)

Soylent Green

1 h 37 min. Sortie : 26 juin 1974 (France). Drame, Science-fiction, Thriller

Film de Richard Fleischer

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 13 janvier

8/10

Senses 1&2
7

Senses 1&2 (2015)

Happî Awâ

2 h 20 min. Sortie : 2 mai 2018 (France). Drame, Romance

Film de Ryusuke Hamaguchi

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 16 janvier

Très bon premier acte, à l'image de la pudeur et du tact dont fait preuve Ryusuke Hamaguchi dans son cinéma avec cette amitié entre femmes trentenaires mettant en commun leurs problèmes de couple et leur quotidien, le tout sur fond de procédure de divorce entre l'une d'elle clairement le coeur de liaison de ces 4 femmes. Je ne me prononce pas davantage car il me reste 2 films qui constitue une trilogie à Sense, et je suis très intrigué à l'idée de voir ce qui se développera par la suite sur les parties 3 à 5 restantes.

8/10

Senses 3&4
6.9

Senses 3&4 (2015)

Happî Awâ

1 h 25 min. Sortie : 9 mai 2018 (France). Drame, Romance

Film de Ryusuke Hamaguchi

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 17 décembre

8/10

Senses 5
7.1

Senses 5 (2015)

Happî Awâ

1 h 15 min. Sortie : 16 mai 2018 (France). Drame, Romance

Film de Ryusuke Hamaguchi

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 17 janvier

Depuis le peu de temps que je découvre le cinéma de Ryusuke Hamaguchi, je commence à développer une sincère affinité avec ses films : la trilogie Senses, découpé en 5 chapitres correspondant à un sens, en est une très bonne représentation. Axé sur le quotidien de 4 femmes trentenaires, chacune déçue et dans l’impasse aussi bien en couple que professionnellement, Hamaguchi filme avec décence et beaucoup de sens dans l’image les parcours de vie que prennent le trajet de chacune. Les discussions sont d’autant des moments de complicité (le voyage à 4 à Arima ; l’atelier) que des confrontations verbaux (la réaction d’Akari à l’annonce du divorce de Jun ; la confrontation avec l’époux de Jun et les trois amis dans un café ou les points de vue se confronte avec une retenue visible qui ne cache pas les émotions intérieurs pour autant) ou des absences qui se ressentent (Jun disparue et totalement évincée de l’écran après Senses 3 & 4). Les plans jouissent beaucoup d’un travail de profondeur jouant avec la position de la caméra pour briser un champ/contre-champ basique, ou d’une durée mettant en avant la sobriété de ses comédiens et comédiennes ou le sens de l’image (le pique-nique en début de film sur un paysage totalement dans le brouillard), quand la musique tout en atmosphère d’Umitaro Abe ne vient pas soutenir les moments de contemplation ou d’isolement de ses héroïnes. Les longueurs finissent par se faire sentir par moment, mais il y a une réelle beauté et une réelle proximité avec les dilemmes soulevés par le quotidien de chacune de ces 4 femmes (un fils ayant eu une aventure pendant ses années collèges ; la vieillesse de la population au Japon constaté par Akari ; la complexité des rapports entre Jun et Kohei ; le malaise provoqué par la relation proche de la dérive entre Fumi et Takuya). Peut-être pas du même niveau de beauté que « Drive my car », mais ça mérite qu’on y accorde 5 heures découpé en 3 films.

8/10

Godzilla Minus One
7.2

Godzilla Minus One (2023)

2 h 05 min. Sortie : 7 décembre 2023 (France). Action, Science-fiction, Aventure

Film de Takashi Yamazaki

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 20 janvier

Mon problème avec les derniers films Godzilla (hormis celui d’Hideaki Anno et Shinji Higuchi), c’est à quel point le point de vue humain est aussi insignifiant dans le film qu’il l’est aux yeux des spectateurs. Et à quel point le kaiju légendaire est devenu une simple attraction pour un spectateur moyen. Takashi Yamazaki n’a pas l’intention de se limiter à cela et s’inspire, sans pour autant singer, du modèle d’Ishiro Honda mais en remplaçant la menace nucléaire en tant que symbolisme à travers le monstre, par le traumatisme de tout une nation défaite et surtout de son rôle principal, un kamikaze qui a refusé de jouer son rôle par peur de la mort et hanté par son impuissance suite au premier contact avec la bête. Godzilla n’est pas la vedette mais la menace, Koichi Shikishima lui est le vrai héros qui traverse les mêmes épreuves que ses congénères et tente de se reconstruire, mais sera contraint (comme beaucoup de ses confrères) à faire face à son syndrome post-traumatique. Incarné ici par la puissance de destruction du kaiju, superbement retranscrite par la maîtrise du gigantisme de la bête : à l’image de l’assaut dans la banlieue de Ginza horrifiant de terreur et aux effets visuels saisissant avec un budget pourtant serré, la course poursuite en pleine mer ou encore le plan final qui laisse haletant jusqu’aux dernières minutes. Métaphoriquement puissant, émotionnellement maîtrisé, mettant superbement le contexte au service du récit, Godzilla Minus One n’est pas un phénomène de fin 2023/début 2024 sans raison et mérite d’être considéré comme un événement cinématographique majeur quelque soit la période ou on l’aura découvert.

8,5/10

Daaaaaalí !
6.4

Daaaaaalí ! (2023)

1 h 18 min. Sortie : 7 février 2024. Comédie

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 21 janvier en AVP

Alors : il y a une pluie de chien, un prêtre en mode Inception, une Anaïs Demoustier en manque de confiance en elle qui ne sait pas ce qu'elle vient faire en tant que réalisatrice, un ragoût dégueulasse, Dali plus égocentrique tu meurs, et une fin indécise... voilà voilà voilà ^^

7/10

Pauvres Créatures
7.3

Pauvres Créatures (2023)

Poor Things

2 h 21 min. Sortie : 17 janvier 2024 (France). Comédie, Drame, Fantastique

Film de Yórgos Lánthimos

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 22 janvier

Yórgos Lánthimos est un réalisateur à double tranchant dans ce qu’il propose en matière de cinéma : soit on reste sur le quai et on observe circonspect une série d’étrangeté dont le sens nous échappe, soit on prend le 9 ¾ du bonhomme et on découvre l’un de ces nombreux cinéastes dont le contenu paraît des plus tordus mais finit par trouver du sens à la fin du trajet. Pauvres Créatures est de ceux-là, décontenançant dés son premier quart d’heure avec une Emma Stone qui démarre comme un sujet d’expérience totalement cintrée mais dont le pitch très perché de départ va être une rampe de lancement idéal pour son odyssée improbable à travers le continent européen aux côtés d’un avocat libidineux joué par Mark Ruffalo. Les jeux de perspectives et de longue focale en intérieurs initié par Lánthimos sont mis au service de la vision progressiste et empiriste que développe la très surprenante Bella Baxter, imperméable aux préjugés et aux codes sociaux de son époque et qui va tirer une grande expérience personnelle de cette période. L’expérience est riche au point de laisser le spectateur le choix de rire des situations et des confrontations de mentalités dont fera l’objet Bella, ou d’être tout aussi déstabilisé par ce conte farfelu et dont l’improbabilité joue un rôle capital dans l’immersion graphique et visuelle. Les scènes de sexe sont nombreuses mais ne sont pas filmés avec pour but d’exciter, Emma Stone trouve peut-être l’un de ses meilleurs rôles depuis bien longtemps, la direction artistique mêlant la magnifique étrangeté et le baroque voire l’absurde de l’environnement ou évolue Bella (j’ose pas évoquer la maison de son père spirituel Godwin Baxter) et le sens de la réplique évolutive et tranchante de son héroïne font de Pauvres Créatures une des plus belles curiosités cinématographique de ce début d’année 2024.

8,5/10

City Hunter: Angel Dust
5.5

City Hunter: Angel Dust (2023)

City Hunter: Tenshi no Namida

1 h 34 min. Sortie : 24 janvier 2024 (France). Animation, Action, Comédie

Long-métrage d'animation de Kenji Kodama

Maximemaxf Valentine a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 27 janvier

Nicky Larson est-il toujours dans l’ère du temps, ou bien est-il devenu une franchise culte inapte à notre époque et dépassée ? Quelque soit la réponse, ça n’est pas vraiment Angel Dust qui va donner des éléments de réponse positive. La volonté du studio SUNRISE de relancer Nicky Larson en adaptant (il me semble) l’histoire du manga en film d’animation aurait pu être palpitante si les dialogues ne sentaient pas le daté et le cliché. Si il y avait un intérêt à replacer un caméo de luxe comme Cat’s Eye qui font finalement que vœux de présence. Si il y avait eu un meilleur équilibre entre l’humour et le tragique (les obsessions lubrique de Nicky deviennent très vite lourdingue), et que les personnages introduits comme Angie n’étaient pas des archétypes fadasses. Et enfin si il y avait une meilleure gestion du rythme dans l’ensemble. Angel Dust a beau se suivre sans déplaisir, avoir une réalisation assez dynamique et divertissante et faire plaisir aux fans de VF en réunissant plusieurs des comédiens d’origine comme Vincent Ropion sur Nicky, je me sens personnellement jamais très engagé émotionnellement et sachant que ce film introduit très probablement l’antagoniste principal de l’œuvre, j’espérais quelque chose de moins condensé et réduit à 1h30 de film et surtout de moins générique… pas un caméo surprise de Lupin et Jigen qui ont l’air de s’être trompé de film. Les fans de longue date aimeront peut-être, mais pas pour la nouvelle génération, j’aurais d’autres recommandations à faire.

5/10

Johnny English
5.3

Johnny English (2003)

1 h 28 min. Sortie : 23 juillet 2003 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Peter Howitt

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 29 janvier

4/10

Chute libre
7.1

Chute libre (1993)

Falling Down

1 h 55 min. Sortie : 26 mai 1993 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Joel Schumacher

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 31 janvier

On n’a pas attendu Joker pour voir un cinéaste faire vivre une putain de mauvaise journée à un personnage ordinaire. Chute Libre marque sa note d’intention dés son plan séquence d’ouverture, illustrant très efficacement la pollution sonore et atmosphérique qui étouffe et encombre un Michael Douglas déjà en proie au craquage, jusqu’à ce qu’il décide finalement de changer d’itinéraire pour « rentrer chez lui » comme il le dira plus d’une fois. Joel Schumacher crée une nouvelle voie dans laquelle l’employé de bureau apparent va laisser éclater petit à petit sa frustration et sa colère, et faire étalage de son mal-être mental et psychologique de plus en plus menaçant et dangereux au fil des rencontres. Fluidement filmé, monté avec adresse, Chute libre confrontera la manière du personnage de Douglas de lutter contre les dérives et aléas de la société (privé et professionnel) avec un flic en départ à la retraite campé par Robert Duvall en créant un lien spirituel cohérent entre ce que chacun traverse jusqu’à un face à face aussi amer que cruel et s’achevant sur une note sarcastique très dur. Sans pour autant rendre le personnage de Douglas pleinement antipathique (loin de là), au vu de son vécu évoqué et des suggestions fait par le métrage concernant le virage mental extrême parachevé ici par l’employé en plein vagabondage. Bien aidé par son acteur vedette à contre-emploi, l’expérience de Duvall, et une application générale sur tout les plans avec une idée de départ bigrement bien exécuté.

8,5/10

Séjour dans les monts Fuchun
7.1

Séjour dans les monts Fuchun (2020)

Chun jiang shui nuan

2 h 30 min. Sortie : 1 janvier 2020. Drame, Romance

Film de Gu Xiaogang

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 1er février

Séjour dans les monts Fuchun est à l’image de la rivière autour duquel se déroule cette fresque familiale en pleine bulle temporelle d’une année : elle s’écoule paisiblement, au fil des épisodes de vies d’une fratrie dont les principes et les valeurs d’une génération vieillissante ont du mal à suivre celle de la jeunesse qui les suit, ainsi que la modernisation de la ville d’Hangzhou qui délaisse les classes sociales les plus faibles ou rattaché à un autre temps. Pour son premier film, Gu Xiaogang se montre tout aussi paisible dans sa réalisation : doucereuse et signifiante, tant dans l’écoulement du temps que dans les séquences partagées sur 4 saisons de ces 4 frères à l’alchimie aussi chaotique que proche, ainsi que de leur entourage (Guxi et Liang, notamment) et dans l’art d’utiliser la profondeur d’un plan et sa durée pour nous immerger dans la simplicité des faits du quotidien. Xiaogang n’a pas vocation à rénover le principe du film choral mais qu’est-ce qu’on s’en fiche, c’est apaisant et transporteur, filmé avec une grande application qui force le respect pour son premier métrage, et je serais curieux de voir ce qu’il aura à proposer un volume 2 potentiel annoncé en fin de film.

8/10

Fantasia 2000
7

Fantasia 2000 (2000)

1 h 14 min. Sortie : 24 mai 2000 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Eric Goldberg, Pixote Hunt, Hendel Butoy, James Algar, Gaetan Brizzi et Paul Brizzi

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 3 janvier !

7,5/10

Aladdin
7.5

Aladdin (1992)

1 h 30 min. Sortie : 10 novembre 1993 (France). Animation, Musique, Romance

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en Blu-Ray le 3 janvier

9,5/10

L'Adieu
6.9

L'Adieu (2019)

The Farewell

1 h 40 min. Sortie : 8 janvier 2020 (France). Comédie dramatique

Film de Lulu Wang

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 6 février

L’Adieu constitue un choc de culture aussi complexe qu’émotionnellement éprouvant à mettre en image, et pourtant Lulu Wang fait son autobiographie personnelle à travers le personnage de Billi, une sino-américaine contrainte de se soumettre aux traditions de ses origines quand on lui annonce un cancer en phase terminale pour sa grand-mère Nai Nai. Le film est un exercice de doigté corsé tant il aurait été simple pour sa réalisatrice de céder au patho et à la larme facile. Mais Wang trouve un très bon équilibre teinté de sobriété et très humble entre les séquences en communauté au sein de la fratrie entre faux sourires et attachement sincère (on ne peine jamais à croire à l’affection que Billi et Nai Nai se portent l’une envers l’autre), et les craquages émotionnels auxquels Billi et sa famille sont confrontés une fois la grand-mère en dehors de l’écran (les traitements médicaux, le désir de rester de Billi pour s’occuper de Nai Nai, la question de la responsabilité du secret abordé entre les membres de la fratrie, la perte soudaine de son grand-père). La réalisatrice en profite pour aborder les questions de traditions confrontées ainsi que des fossés familiaux creusés en raison des cultures embrassé par les uns et les autres, mais elle n’en oublie pas de démontrer la cause commune animant les proches d’une grand-mère mourant dont le secret de sa fin prochaine est conservé par désir de lui permettre de partir sereinement. Un drame intimiste aussi habile que profond et intime.

8/10

Une balle dans la tête
7.6

Une balle dans la tête (1990)

Dip huet gai tau

2 h 16 min. Sortie : 4 août 1993 (France). Action, Drame, Gangster

Film de John Woo

Maximemaxf Valentine a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu en DVD le 10 février

10/10

La Zone d’intérêt
7.2

La Zone d’intérêt (2023)

The Zone of Interest

1 h 45 min. Sortie : 31 janvier 2024 (France). Drame, Historique, Guerre

Film de Jonathan Glazer

Maximemaxf Valentine a mis 3/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 10 février

Je vais probablement pas me faire que des amis, mais j’aurais pas pensé voir un auteur tellement passer à côté d’un sujet aussi évident que celui de La Zone d’intérêt. En plaçant un général nazi et sa famille dans un cadre en apparence idyllique à côté d’un camp de concentration qui s’apparente plus à l’enfer qu’autre chose, j’aurais pensé que Glazer cherchait à jouer pleinement sur les non-dits, le son, l’invisible et surtout sur ce qui se passait au-delà du quotidien ordinaire que tente d’instaurer le commandant Höss et sa famille. Le problème, c’est que Glazer filme ce quotidien en plan fixe perpétuel qui en deviennent vite mou, qu’il donne beaucoup trop peu de force de suggestion aux horreurs qui ont lieu dans le camp, qu’il n’introduit quasiment pas la famille Höss et tourne très vite en rond à force de cumuler des effets de mise en image balourde (l’écran noir de 5 minutes, l’écran rouge, la fillette polonaise qui s’introduit en secret dans le camp filmé en négatif). Les idées qui auraient dû dominer l’écran ne sont présentes que de manière éparse (la balade au fleuve qui se termine macabrement avec des restes d’ossement humain poussant à écourter la sortie ; l’utilisation des cendres humains pour le jardin paradisiaque des Höss), on se désintéresse totalement de cette famille qui n’ont aucune consistance ni réelle histoire en dehors de celle que l’on connait un minimum, et les dernières minutes du film sont d’une lourdeur symbolique à soupirer (encore). Et au final, j’ai eu l’impression de voir un fim qui aimait beaucoup se regarder le nombril et s’écouter, mais ne cherchait clairement pas à convaincre son auditoire sauf les élitistes. Tout ça pour finalement m’emmerder autant que devant un mauvais film de Sofia Coppola, ça n’en valait pas la peine.

3/10

Hurlements
6.4

Hurlements (1981)

The Howling

1 h 31 min. Sortie : 21 janvier 1981 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Joe Dante

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 12 février

6/10

Air
6.4

Air (2023)

1 h 52 min. Sortie : 12 mai 2023 (France). Biopic, Drame, Sport

Film de Ben Affleck

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 14 février

"Non mais il n'y a rien de cool, chez Nike. Même ce que ça veut dire.
Adidas : A Dix Heures Ils Débutent l'Acte Sexuel !
Puma : Pitié, use moi l'anuse !
Nike... ça n'a pas de sens."

6/10

Au-delà du réel
7

Au-delà du réel (1980)

Altered States

1 h 42 min. Sortie : 30 septembre 1981 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Ken Russell

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 19 février

8/10

Au secours !
6.4

Au secours ! (1965)

Help!

1 h 30 min. Sortie : 11 septembre 1965 (France). Comédie, Musique

Film de Richard Lester

Maximemaxf Valentine a mis 4/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 20 février

Mon intérêt très amoindrie (par rapport à d’autres) vis-à-vis des Beatles a peut-être son importance quant à mon appréciation de Help!, mais pour un film dont certains comme le fossoyeur de film vantaient le timing comique et burlesque du quatuor britannique le plus connu de leur époque : je me suis terriblement ennuyé 75% du temps. Ne pas connaître clairement la personnalité des 4 membres du groupe joue peut-être sur l’expérience, mais en tant que comédie burlesque Richard Lester fait rarement une démonstration d’une grande inventivité de réalisation et se montre, je trouve, assez fainéant en matière de direction de casting. Presque tout Help! est conçu comme un enchaînement de sketch avec un fil rouge simpliste, un sérieux manque de dosage dans les dialogues surréalistes et qui ne sont pas vraiment si inspirés, les scènes les plus barrées à fort potentiel (la machine à ralentir le mouvement, l’attaque du groupe en train d’enregistrer dans une plaine, la maison des Beatles délicieusement perché) ne parviennent jamais à atteindre leur plein potentiel, et les Beatles ont tellement l’air d’être des clones que je n’arrive personnellement jamais à les différencier. Et si c’est un but artistique et scénaristique, j’avoue que ça m’a pas aidé à être plongé dans le délire initié par le quatuor. Après, j’étais en grande partie claqué pendant le visionnage, ça a joué sur mon ressenti. Mais en matière de comédie burlesque ou absurde, ça ne sera pas une de mes références en ce qui me concerne.

4/10

Le Royaume des abysses
7

Le Royaume des abysses (2023)

Shēnhǎi

1 h 52 min. Sortie : 21 février 2024 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Tian Xiao-Peng

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur, a écrit une critique et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 21 février

Critique prochainement !

8,5/10

Jack Reacher : Never Go Back
4.9

Jack Reacher : Never Go Back (2016)

1 h 58 min. Sortie : 19 octobre 2016. Action, Thriller

Film de Edward Zwick

Maximemaxf Valentine a mis 4/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 24 février

Jack Reacher était un petit film d’action globalement bien exécuté, sans prétention, qui transpirant l’application de la part du taf technique et de son acteur vedette. Voir Edward Zwick, capable du bon comme du moins bon, sur une suite, aurait pu donner un deuxième élan au personnage fantôme de Reacher mais l’auteur de Légendes d’Automne et de Blood Diamond subit toujours le syndrome de la page blanche niveau inspiration tant Never Go Back est tristement lambda et quelconque en comparaison. L’aura mystérieuse qui entourait Jack Reacher s’efface dés lors qu’on veut lui offrir un background palpable, même la gueule de charisme de Tom Cruise ne le sauve pas. Le nouvel antagoniste tombe dans les travers des méchants pourris de mauvais films d’action à coup de phrases provocatrices et caricaturales adressés au héros (on regrette très vite l’absence de Werner Herzog et sa voix apocalyptique). L’action est filmée sans idée ni imagination, et Zwick ne se montre pas de plus adroit pour le cadrage en plus de se sentir désintéressé. Que dire aussi de la relation père/fille très forcée et peu crédible entre Jack et Samantha, une ado rebelle pénible à souhait dont les bourdes sont plus pénalisantes qu’autre chose. Le tout sur fond de conspiration extra-gouvernementale et para-militaire qui a vite fait d’endormir. Rien d’abominable à proprement parler, mais atrocement fade dans l’ensemble et sans saveur : je l’oublierais bien vite.

4/10

Dune - Deuxième partie
7.8

Dune - Deuxième partie (2024)

Dune: Part Two

2 h 46 min. Sortie : 28 février 2024 (France). Science-fiction, Drame

Film de Denis Villeneuve

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 27 Février en AVP

Avec le temps, Denis Villeneuve est devenu une valeur sûre mais depuis peu, je trouve que l’auteur d’Incendies et Contact s’est enfermé dans le clinique et la froideur dans ses films, qui ont pâti de lourdeur pour apprécier pleinement leurs histoires, au point de créer une distance émotionnelle. La première partie de Dune était un modèle de grandeur visuel mais condensait ces problèmes. J’attendais de voir ce qu’il en serait avec cette suite, et bien à ma surprise il y a 2 éléments qui le rendent supérieur à son prédécesseur et justifient l’aspect introductif du premier opus : d’abord les thématiques de la saga littéraire de Frank Herbert qui ont la richesse qu’ils méritent ici. Paul, survivant du massacre des Atréides avec sa mère, n’étant pas motivé pas la figure messianique à laquelle sa mère et les Fremens le plus fervents le disposent en traduisant les signes selon leurs mythologies, mais dont la place a été conspiré depuis si longtemps qu’on se demande sans cesse si il est vraiment libre de ses choix ou si il s’y soumet (que ça soit de plein gré ou pas). Ensuite, parce qu’on retrouve enfin une vraie part d’humain dans ce second opus : par le prisme du croyant Stilgar joué par Javier Bardem, la relation fusionnelle puis conflictuelle entre Paul et Chani, des touches d’humour qui ne sont jamais intrusifs ou mal placé, j’avais vraiment envie de suivre la lutte du peuple des sables et des survivants en plus de prendre Paul en grand intérêt tant son dilemme entre sa voie, en somme, construite par l’ordre du Bene Gesserit manipulant les grandes maisons pour servir ; et de l’autre sa volonté de fraterniser avec les Fremens sans qu’on ne lui impose ses choix et un rôle qui dépassera tout ce à quoi on s’attend. On sent constamment que quelque chose de grand, trop grand, se joue pour qu’il ait vraiment un impact dans cette guerre sainte proche d’éclater. Quant au reste, les qualités du Dune de 2021 sont là : la grandeur architecturale du chef décorateur Patrice Vermette et le talent scénique de Denis Villeneuve qui ne sont plus à prouver, la qualité des effets numériques incroyable digne du premier volet, la lenteur du rythme justifié et qui ne m’a jamais paru trop lente ou longue, les coulisses de ce qui se joue sur Arrakis, pas de doute, pour moi on est vraiment sur un grand blockbuster en cette année 2024.

9/10

Galaxy Quest
6.9

Galaxy Quest (1999)

1 h 42 min. Sortie : 4 octobre 2000 (France). Aventure, Comédie, Science-fiction

Film de Dean Parisot

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et le regarde actuellement.

Annotation :

Vu le 1er Mars

Quand on évoque les parodies au cinéma à l’heure actuelle, ce sont le plus souvent des productions cyniques qui font plus étalage de moquerie et de méchanceté envers une recette passée que de véritable hommage à un univers qui a séduit tout un public, ce dernier continuant d’ailleurs d’exister bien après. Pour des cas à part comme Hot Fuzz et Shaun of the Dead, on peut pas dire que les Deadpool soient un exemple de parodie fiable par exemple. Mais le cas Galaxy Quest ne tombe jamais dans le piège de faire de la dénonciation juste pour la dénonciation et a une chose qui joue en sa faveur : il a une réelle sympathie pour ses personnages, pour cette bande d’acteur à qui leur rôle d’équipage de série de SF leur colle à la peau au point de ne jamais pouvoir faire autre chose. Quand Dean Parisot dénonce des clichés redondant avec les séries à la Star Trek (l’inspiration est hurlante de vérité), les personnages ont eux même conscience de l’idiotie de ce qu’ils traversent (Gwen qui répète les paroles de l’ordinateur comme un perroquet, l’oméga 13 qui fait un McGuffin improbable, le téléporteur défectueux). Mais ça ne les empêche pas d’avoir leur propre problème à résoudre et d’agir en humain ordinaire dés lors qu’ils ne peuvent plus se cacher derrière leur prétendu rôle aux yeux des extra-terrestres venus quérir leur aide. Ce n’est peut-être jamais à tomber par terre mais l’humour est des plus sincères et quand il a une fulgurance, ça se voit et quand une situation tragique et pesante arrive, elle est traitée avec sérieux et application aussi bien de la part des acteurs que du réalisateur. Galaxy Quest est un très chouette bonbon pour les fans de séries de SF qui sont ouvert à l’idée de rire de ses tics et clichés sans sombrer dans le cynisme, et c’est un bon modèle dont devrait s’inspirer les parodies à l’heure actuelle.

7/10

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