Ressentis sur mes films vus au ciné.

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Vu au cinéma La Clef.
Assez sympa, très surprenant, une vraie réalisation, des acteurs qu'on comprend pas toujours à cause de leur accent, un humour très "théâtral", beaucoup de sujets abordés... A revoir pour creuser un peu.

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Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Très bien. On plonge dans les années 70, les plans dans la voiture sont réussis. La course qui lie le récit importe peu, on nous montre sans artifices la vie de 2 passionnés qui vivent sur la route et pour la route.

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Vu au Grand Action.
Premier film de Spike Lee, très bonne surprise.
On suit avec la caméra une ribambelle de gens qui vivent dans un quartier de New York. Ca va vite, ça bouge dans tous les sens, les persos gueulent : c'est un assez gros bordel dans lequel on apprend à apprécier chaque personnage.

Annotation :

Vu au Grand Action.
Déception : Chiant, des acteurs pas convaincants pour un sou, une intrigue ultra prévisible (jusqu'au twist) et des effets qui piquent les yeux.
Seuls les éclairages colorés, deux trois décors brumeux et le design du vaisseau alien (le couloir circulaire) sauvent le film du naufrage.

Annotation :

Vu au Desperado.
La mise en scène est avant-gardiste, la caméra suit l'action de manière très impressionnante, le plan séquence du début épate, l'histoire se tient avec un scénar' qui est toujours d'actualité (sur la frontière mexicaine) et les acteurs sont tous bons.
Il y a une vraie tension dans le film.
Par contre, comment a-t-on pu avoir l'idée de faire passer Charlton Heston pour un mexicain ? C'était sans-doute classique à l'époque mais ça détruit l'immersion : ni sa moustache ridicule, son fond de teint pathétique ou son accent espagnol pitoyable ne font illusion.

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Vu au Champollion.
Très sympa.
Les mêmes histoires d'amour, les mêmes incompréhensions, les mêmes conversations géniales qui ne mènent nulle-part.
Les dialogues interrogatoires.
La beauté féminine.
Le compas dans l’œil, les appartements dans lesquels on rêverait habiter (pour la déco).
Les coupures, les citations.
Les expérimentations sur le son et le montage.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Très inégal.
L'ambiance pesante, les décors suintants, les éclairages fantasmagoriques, la mise en scène, La gestion de la foule assez incroyable.
En ce qui concerne Mickey Rourke malheureusement il est mauvais, c'est une sorte de sosie de Bruce Willis peut-être plus fade encore .
C'est long par moments, et le duel final bien que beau est insoutenable : d'un ridicule sans égal.
+ Le "happy-end" un peu étrange.

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Vu au Grand Action.
Très sympa. Mon premier Lynch sans compter Twin Peaks.
Pas mal de similarités : Kyle Lachmann, la petite ville forestière paisible en apparence, les plans oniriques sur une bougie ou un gyrophare, les visions cauchemardesques, l'humour absurde très réussi et un goût du kitch, avec des décors et des intérieurs affreux qui me fontpas mal marrer.
Blue Velvet c'est surtout une rupture entre une Amérique idyllique (assez insupportable) et une autre complètement dérangée.
C'est Jeffrey qui voyage entre ces deux mondes, hésite entre une sorte de barbie niaise à la race et une une chanteuse plutôt louche.
Franck, un meurtrier cinglé qui tire sur son respirateur entre deux menaces de mort; des femmes obèses qui gardent un gamin enlevé et une prostituée qui danse sur le toit d'une bagnole pendant qu'on tabasse Jeffrey.
C'est surprenant, dérangeant et très divertissant.

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Vu au Grand Action.
On accompagne James Wood dans la démence, on perd peu à peu nos repères.
Ambiance sordide, atmosphère oppressante, intérieurs crasseux, éclairages inquiétants.
On se sent de plus en plus enfermé, incapable de s'en sortir.
On est finalement libéré, en même temps que le héros.

Annotation :

(Re)vu au Grand Action.
Absolument génial.
Pas vieilli d'un poil, une direction artistique de rêve, honnêtement je crois que ce film a les meilleurs décors de vaisseau que j'ai vu (que ça soit lme vaisseau des humains ou le vaisseau alien).
Une atmosphère démente : les passages en vue subjectives, les hors champs, les plans rapprochés sur les acteurs, les différentes ambiances et gammes chromatiques dans le vaisseau. C'est un bijou de mise en scène.
Pur trip sensoriel.
La fin est pas incroyable non plus mais on l'oublie assez aisément.
Ridley, comment t'as pu passer de ça à tes bouses actuelles ?

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Vu au Cinéma du Panthéon.
Très agréable.
Je veux plus de films d'animation comme ça !
On sent que c'est occidental, contrairement aux japs' on est moins dans le mouvement. C'est une contemplation beaucoup plus posée qui nous rappelle les BD de notre enfance (Tintin en tête).
La musique accompagne les personnages à merveille tout au long du métrage.
On s'enfonce dans un rêve dont on ne veut pas sortir.

Annotation :

Vu au Desperado.
Pas mal du tout.
Le buisness médical, la question de l'éthique et de la morale.
L'opposition entre Jean Marais et Dieter Borsche.
La palette de persos typiques de l'époque (le p'tit vieux au béret).
La fin assez prévisible mais qui fonctionne bien.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Assez incroyable.
La mise en scène géniale et assez particulière des frères Cohen.
Le portrait de cette Amérique profonde, du fin fond du Minnesota et de tous les "loosers" qui y vivent.
Steve Buscemi, Peter Stormare, Frances McDormand et tout le casting en fait qui remplit son rôle à merveille.
L'humour noir qui fait mouche.
Bien content d'avoir enfin rattrapé mon retard avec ce film.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Très sympa.
Humphrey Bogart en détective privé. Le mec qui apprend la mort de son collègue sans avoir aucune réaction.
Une machine à punchlines (de qualité).
Des personnages hauts en couleur et une intrigue (un poil) tarabiscotée.

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Vu au Mk2 Bibliothèque.
Indescriptiblement nul à chier.
Un des plus mauvais films que j'ai vu.
Le genre de film qui fait vraiment réfléchir sur le sens de la vie.
Suicide Squad donne envie d'augmenter d'au moins un point toutes les autres œuvres de sa collection.

Annotation :

(Re)vu au Grand Action.
Vraiment cool !
J'en avais gardé un mauvais souvenir (je lui avais mis 3) et j'ai été très agréablement surpris !
Vraie réalisation, bonne tension, la paranoïa monte tout en douceur avec ces longs plans sur la nature à la recherche du predator.
Quelques punchlines badass (pas trop heureusement).
Un vrai côté survie.
Ca fonctionne bien.

Annotation :

Vu au Mk2 Bibliothèque.
Le début du film est sympathique, ça se regarde sans problème, y'a deux ou trois persos qui font sourire et quelques scènes assez drôle.
Puis ça devient long, on s'ennuie ferme, et ça fait plus tellement marrer.
C'est (très) niais.
Ça a le mérite de pas trop se prendre au sérieux.
C'est une sorte de blockbuster hollywoodien à la sauce coréenne, un poil moins lisse sans doutes.

Annotation :

Vu au UGC Ciné Cité Bercy.
J'ai ri de temps en temps, ça m'a surpris.
Sinon la réalisation est dégueu, la caméra qui tournoie non-stop donne envie de gerber au bout d'une demi-heure, c'est pas inspiré (que ça soit au niveau du design des personnages ou des décors), c'est rempli de CGI dégueu, ça a clairement aucun sens, aucune logique.
ET DIEU QUE C'EST LONG !

Annotation :

(Re)vu au Desperado.
Sympa.
Ça se ressent, l'ancêtre du blockbuster Hollywoodien tel qu'on le connaît.
Il est difficile de m'identifier aux personnages que je trouve dans l'ensemble assez insupportables.
Cary Grant en fait trop, surtout au début quand il multiplie ses répliques de mec irrésistible.
La musique grandiloquente tape vite sur les nerfs.
J'ai surtout été déçu par la manière de filmer d'Hitchcock que j'ai trouvée très inégale : on alterne entre des scènes très jolies et d'autres très lambda.
La fin est agréable visuellement mais plutôt ridicule.

Malgré ces défauts j'ai passé un moment agréable, on rit assez souvent, le film regorge d'idées sympathiques et de scènes mémorables, et les méchants, bien que peu convaincants sont assez marrants.

La manie d'Hitchcock de se montrer dans ses films m'agace.

Annotation :

Vu à la filmothèque du Quartier Latin.
Très bonne surprise.
Mise en scène d'Aldrich vraiment léchée, à la fois belle et moderne.
Personnage de détective macho classique, les rôles féminins surprennent par contre, pas de boulet hystérique, ça fait plaisir pour l'époque.
L'enquête est confuse, ça part dans tous les sens, mais étrangement ça dérange pas trop.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Mon Malick préféré pour le moment.
C'est un esthète, le film est un tableau en mouvement et les œuvres de nombreux artistes semblent prendre vie (Hopper, Millet, les impressionnistes)
Quasiment tout est raconté à travers l'image, la narratrice s'occupe très bien du reste.
Une Ode à la vie opposée à la période dans laquelle se déroule le film où l'industrialie prend le pas sur tout.
Une histoire d'amour évidemment.

Annotation :

Vu au Grand Action.
Incapable de le juger correctement..
Des très bonnes choses : les cauchemars qui sont souvent des merveilles d'inventivité au niveau de la réalisation et des trucages, une ambiance extrêmement pesante tout du long, un mélange parfait entre un réalisme "quasi" documentaire et des rêves complètement barrés.
Les lieux de tournages sont paradisiaques, les rites et traditions d'une beauté démente !
C'est aussi rempli de symbolisme : une allusion évidente au Christ lors de la scène de torture, le serpent qui revient plusieurs fois et plein d'autres détails.
Tout au long du métrage on a quelques fautes de goût ou quelques erreurs qui viennent ternir le tableau mais on les oublie assez vite.
Arrivent les 15 dernières minutes...
Ça se transforme en un nanar insupportable, c'est inregardable et absolument pas raccord, selon moi, avec le reste du film.
Je me suis clairement jamais autant énervé à la fin d'un film.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Très agréable.
La composition des plans m'a épaté, je suis resté sur le cul de voir à quel point Antonioni savait filmer.
J'ai vu assez peu de films qui utilisent le noir et blanc de manière si juste et si intelligente, on assiste à des jeux de contrastes assez incroyables, des blancs éclatants s'opposant à des noirs très profonds.
Les jeux sur les miroirs et les reflets sont très réussis (en plus d'avoir du sens, ce n'est pas de la beauté purement gratuite).
Le film traite d'un homme et de sa femme qui ne savent plus quoi se dire, qui sont incapables de communiquer et qui ne semblent plus s'aimer, on les suit une journée.
Les longueurs du film semblent juste, on suit ces gens qui errent, qui ne savent pas quoi faire, qui ne sont sans doute pas à leur place, on vit à leur vitesse.
Les dialogues sont très réussis et comme souvent à cette époque abordent de nombreux thèmes.
On ressent une critique virulente de la bourgeoisie de l'époque.
Ce film me rappelle à la fois le Feu Follet de Louis Malle et L'Attrape-cœurs de J.D. Salinger, j'ai ressenti le même mal de vivre, la même incompréhension face au monde, le même vide.

Annotation :

Vu au Champollion.
Une sorte de fenêtre sur cour inversé.
Le réal' en fait des tonnes : des contre-plongées exagérées pour rendre les personnages "terrifiants", la musique très lourde et trop présente (elle agace rapidement), et Kate Manx qui, je trouve, surjoue.
J'ai trouvé le film longuet alors qu'il ne dure qu'1h20...
Mais tout n'est pas à jeter, à commencer par le thème du film : on suit deux jeunes clairement peu recommandables. L'un des deux est gay (je ne sais pas si ça se faisait beaucoup à cette époque).
Ça donne un côté assez moderne au film.
On ressent aussi une petite critique des classes aux USA (un personnage dit en gros à nos héros qu'ils ne sont pas de la même race que la bourgeoise, vous comprenez, elle a du fric).
Sinon c'est assez joli sans être incroyable, le film devient vraiment beau à la fin : les grandes ombres lors de la poursuite dans la maison sont très réussies, le combat dans la piscine aussi, et l'affrontement final filmé d’extrêmement près est vraiment joli mais on y comprend pas grand chose. Ça donne une allure étrangement assez onirique à la dernière partie, ça m'a plu.

Annotation :

Vu au Champollion.
Il y a tout ce qu'il faut dans ce film : une histoire prenante, de très bons acteurs, une bo appréciable et une mise en scène agréable.
Les passages relatifs au passé de Joe sont vraiment réussis, la soirée hippie est aussi assez géniale.
On alterne entre ces séquences réalistes et ces passages psychédéliques.
En voyant la candeur de Jon Voight, on se doute bien que tout ne va pas se dérouler comme prévu.
Ce film est une critique évidente du rêve américain, mais c'est surtout le témoin d'une époque, c'est sans-doute pour ça qu'on ne l'oubliera pas.

Annotation :

Vu en avant-première au UGC Ciné Cité Bercy dans le cadre du label découverte. C'est un peu le même principe qu'une cinexpérience, on sait pas quel film on va voir.
Le film se regarde sans trop de problèmes et le message est gentil (il faut sauver la planète).
Le film est pas si beau que ça, étant donné que le film est basé sur Cousteau j'en attendais plus. (Y'a bien quelques lieux agréables et deux trois bêtes sympas tout de même.)
Les clichés s'accumulent et on sent clairement le temps passer.
J'avoue que je trouve ça assez con le concept du biopic, si je cherche à m'instruire sur un mec, je lis, je regarde un/des documentaire/s, je regarde pas une fiction biaisée et totalement romancée.
Alors on essaye bien de montrer un côté un peu sombre à ce mec, mais c'est tellement minime que je crois pas une seconde à l'ensemble.
J'ai vraiment envie de voir le monde du silence maintenant parce que les critiques m'intriguent et que j'apprendrais sans doutes plus de choses sur ce mec avec son film qu'avec un biopic tout lisse et sans saveur.

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Assez génial !
Similaire à Macadam Cowboy sur pas mal de points, le scénar' est plus léger, c'est un road-trip.
Les petites expérimentations sur le montage super sympa (les plans qui se mélangent pour changer d'environnement).
La palette de persos déjantés, la musique (Byrds, Electric Prunes, Hendrix...), les paysages divers, la scène du cimetière.
J'ai en plus appris que mon père a rencontré Dennis Hopper au Pérou en 70 sur le tournage de son film suivant, ce qui est assez marrant !

Annotation :

Vu à la Filmothèque du Quartier Latin.
Assez génial (aussi).
Dans la lignée d'Easy Rider.
Jeu d'acteur excellent, personnages très bien traités, bonne photo, film tantôt drôle, tantôt triste, montage surprenant : les images se suivent parfois sans lien apparent, ça donne au film un aspect un peu décousu qui fonctionne à merveille.
Y'a un côté très réaliste, presque documentaire dans la manière de traiter le sujet qui brisé par le montage, la manière de filmer du réal' et des actions assez loufoques (lors du passage Nicholson joue sur le piano à l'arrière d'un camion par exemple).
Un vrai coup de cœur.

Annotation :

Vu au MK2 Bibliothèque.
Sympa.
Scénar' sans surprise. Filmé correctement, parfois de manière un poil étrange : du style le petit plan séquence du début qui semble un peu tarabiscoté pour pas grand chose.
Les acteurs sont corrects.
Le film fonctionne très bien dans son propos : Au Texas les Européens ont volé les terres des Indiens et se font maintenant saisir leur terres par des banques.
La fin d'une ère se déroule sous nos yeux.
Les dialogues sont pas mal.

Annotation :

(Re)vu au Grand Action.
On peut pas faire mieux dans le genre du western.
(Faut quand même que je revois Le Bon, la Brute et le Truand dont j'ai peu de souvenirs.)
C'est juste beau, le ton est posé direct avec l'intro.
Les acteurs sont géniaux : on a un vrai rôle féminin (dont on tombe tout de suite amoureux), un méchant qui claque, un sidekick rigolo. Le scénar' est dans la veine des autres Sergio Leone : c'est simple, mais je rentre à fond dans le délire,
La musique est tellement puissante qu'elle m'a fait chialer dans la dernière scène : l'écran énorme du ciné, le son à fond, la musique de Morricone qui accompagne le duel final et la raison de la vengeance du héros. C'était trop.