Romans de fiction et Alcoolisme

Annotation :

L'alcoolique = Oblomov.
Un livre étonnant qui - malgré son scénario ridiculement pauvre - arrive à passionner.
Ma critique éveillée malgré la léthargie de son protagoniste : https://www.senscritique.com/livre/oblomov/critique/240287542

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L'alcoolique : Charles Bukowski lui-même.
Toute son oeuvre n'est que délitement dû à l'alcool... Choisir un titre est donc renoncer, contrairement à ce qu'il n'a jamais réussi à faire quand il s'agit de boire.

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L'alcoolique = Pete mais surtout sa femme.
L'alcool et la bondieuserie sont les 2 bouts extrêmes d'un seul et même fil. Celui de la vie.
Un 1er roman violent et désespérant en forme de chef d'oeuvre. Sur les tréfonds de l'Amérique rurale et ses errements.

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L'alcoolique = de très nombreux parisiens (et au- delà français) qui y succombent tant l'alcool fait partie des mœurs dès le plus jeune âge.
LIVRE 7 des ROUGON-MACQUART.
L'alcoolisme de la classe ouvrière y occupe le premier plan. Avec elle, Emile Zola sort l'artillerie lourde pour condamner (avec plus ou moins de bienveillance) la misère noire du peuple parisien, qu'elle soit économique ou morale.

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L'alcoolique = Jack Kerouac et ses potes, quels que soient leurs surnoms.
Ce livre ou un autre, il y sera toujours question de cuites, vagabondage ou expériences mystiques.

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L'alcoolique = John Fante sous le nom d'Arturo Bandini.
Comme Kerouac ou Bukowski, difficile de ne pas trouver un livre sans orgie.

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L'alcoolique = le père.

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L'alcoolique = Jack London sous le nom de John Barleycorn.
Si l'alcool n'est pas LA cause de sa mort, elle aura largement rivalisé avec la morphine ou les maladies rapportées de ses innombrables voyages.

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L'alcoolique = Frank Flannigan.
Bière et whisky sont les drogues qui purgent les loosers du rêve américain de leur mal-être. Du moins, c'est ce qu'ils espèrent.
Ma critique un peu déprimée mais pas totalement : https://www.senscritique.com/livre/motel_life/critique/278549789

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L'alcoolique = Saul Karoo.
Un anti-héros qui ère dans le roman entre caricature du Vieux dégueulasse, Rédempteur trouvant un sens à sa vie ou Homme seul enivré par sa mortelle condition.
Bref un livre sur l'ivresse, quelle qu'en soit la cause.

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L'alcoolique = un jeune homme (Jay McInerney lui-même).
1er roman de Jay McInerney qui l'installe dès ses débuts - aux côtés de Brett Easton Ellis - dans la nouvelle littérature urbaine américaine.
Récit largement inspiré de ses propres pérégrinations newyorkaises avec son ami.

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L'alcoolique = l'Amérique que l'auteur met en scène.
Drogue et alcool ne sont pas trop de 2 pour noyer la jeunesse américaine et l'auteur lui-même.

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L'alcoolique = Gatsby et tous les participants aux orgies qu'il organise.
F. Scott Fitzgerald était lui-même un alcoolique notoire.

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L'alcoolique = Hunter S. Thompson sous le nom de Raoul Duke.
Adepte (sic) lui-même de drogue et d'alcool, l'auteur a mis en scène dans ses livres ses propres excès.