Cover Seb C. - Liste commentée : Joués en 2020

Seb C. - Liste commentée : Joués en 2020

Le retour du retour du retour de la liste commentée.

Liste de

39 jeux vidéo

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Uncharted 2: Among Thieves
7.9

Uncharted 2: Among Thieves (2009)

Sortie : 14 octobre 2009 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Je le découvre pour la première fois, et sans surprise, sorti de ses graphismes colorés et d'une fluidité honorable en remaster PS4, le jeu a mal vieilli. Gameplay rigide et ennuyeux, phases de plate-formes trop guidées et lors desquelles on meurt pourtant très souvent, gunfights horriblement répétitifs, le tout baignant dans un scénario alignant les clichés des films d'action des années 90 mais sans recul ni panache. Un produit de son époque, taillé pour plaire à un public très large, qui fait le buzz sur l'instant mais ne survit pas au poids des années.

The Way
6.8

The Way (2016)

Sortie : 20 mai 2016. Action-Aventure, Plateforme, Réflexion

Jeu sur PC, Mac, Linux, Xbox One, Nintendo Switch

Annotation :

Le jeu commence comme un super hommage à Another World, avec un mélange de plates-formes et d'énigmes en 2D, dans un pixel art assez stylisé illustrant un récit de science-fiction qui se suit comme une bonne BD franco-belge. The Way m'a aussi fait penser à un autre jeu indépendant au concept avoisinant, Planet Alpha, dont il partage les mécaniques old school et une science certaine du level design. J'y ai enfilé quelques heures très naturellement, porté par la qualité des niveaux et l'ambiance très singulière se dégageant du titre. Dommage qu'au fil de la progression, les énigmes offrent une maniabilité de moins en moins adaptée au pad, et que certaines séquences soient d'une difficulté à s'arracher les cheveux, ce qui m'empêchera de le finir ; cependant, sur le support adapté (donc pas la Switch avec ses deux sticks imprécis au possible), c'est un jeu de plates-formes et d'énigmes plutôt recommandable.

Dead Cells
7.8

Dead Cells (2018)

Sortie : 7 août 2018. Roguelike/Roguelite, Action, Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC, Navigateur, Linux, iPhone, iPad, Android, Mac, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Seb C. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dead Cells fait partie des rares jeux de l'année précédente que j'ai repris avec un plaisir intact. Ce rogue-like d'action dose à la perfection son système de progression, avec un défi ultra-corsé qu'on apprend à surmonter petit-à-petit, au fil des armes et compétences que l'on déverrouille, toutes très variées et promettant des synergies géniales à tester. Le DLC The Bad Seed apporte un intérêt supplémentaire, avec de nouveaux déblocables et plus de variété dans les runs, qui, il est vrai, commencent à avoir un air de vague répétitivité au bout d'une cinquantaine d'heures de jeu. Mais Dead Cells a beau avoir ses petits défauts, encourager au grind, savoir comment pomper le temps libre du joueur, les sensations qu'il a à offrir sont telles que j'y reviens presque chaque jour depuis des mois. Mon backlog ne me remercie pas.

Red Dead Redemption II
8.4

Red Dead Redemption II (2018)

Sortie : 26 octobre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Je l'avais acheté à sa sortie sur PS4, avant de décider d'attendre la version PC pour y jouer dans les meilleures conditions. Quelque part, ça a été un bon choix : sur une configuration puissante, RDR 2 est une véritable claque visuelle qui donne à chaque session de jeu un pouvoir à la limite de l’hypnotique. Se balader dans la nature à pied ou à cheval, découvrir les différents "biomes", villes, micro-systèmes de jeu qui pullulent de partout... tout fait de ce jeu une expérience radicale, une sorte de simulateur de vie dans un univers western plus qu'un "simple" TPS narratif en monde ouvert comme pouvait l'être le premier épisode. Pourtant, et en dépit de sa splendeur, quelque chose ne fonctionne pas dans RDR 2. Le mission design à la Rockstar se fait vieillissant, enfermant le scénario dans des structures cloisonnées qui laissent trop entrevoir leurs coutures. L'histoire, dans son souci d'embrasser toutes les facettes du genre western, de rendre hommage à chacune de ses composantes, se prend les pieds dans l'excès de référence, au point de manquer singulièrement d'âme. Je n'arrive pas à retenir les noms des personnages. Je ne m'attache pas à eux. J'enfile les missions comme des corvées obligées entre deux promenades à cheval dans le monde ouvert du jeu, sa véritable promesse. Et même en balade, je m'énerve contre l'ergonomie du jeu, avec des commandes peu intuitives, des actions fréquentes qui demandent de faire des manipulations étranges ; je tente de m'imprégner de tout un système d'affectation de touches bien trop complexe, qui, à l'usage, témoigne d'un manque de réflexion surprenant pour un développeur aussi habitué à soigner l'enrobage. Cette somme de petits défauts fait que je n'oublie jamais, malgré tous les efforts déployés par les développeurs, que je joue à un jeu vidéo ; alors que le réalisme et la beauté du jeu disent clairement qu'oublier le jeu était une note d'intention. Ces défauts structurels et scénaristiques ont eu raison de ma patience : Red Dead Redemption 2 est un jeu que je ne finirai pas, aussi beau soit-il.

A Plague Tale: Innocence
7.3

A Plague Tale: Innocence (2019)

Sortie : 14 mai 2019. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Asobo Studio est un studio que je suis avec attention depuis Fuel, jeu de course prenant place dans un univers si immense qu'il s'est classé à sa sortie dans le livre Guinness des records... et qui s'apprête à en battre un nouveau avec Flight Simulator. Ce studio bordelais, polyvalent et touche-à-tout, frappe fort à sa manière avec A Plague Tale. Certes, le jeu est ultra-formaté et reprend l'intégralité des ingrédients habituels du AAA d'aventure classique de cette génrération. Certes aussi, le rythme est loin d'être constant et on sent que la qualité du jeu se dégrade subtilement au fur et à mesure de la progression (ateliers de gameplay moins travaillés, petits bugs, inconsistances de scénario...). Mais ce n'est pas grave. Avec sa direction artistique d'une grande maturité et son rythme globalement très maîtrisé; A Plague Tale respecte sa promesse initiale. Quoique très simple, le gameplay est bien pensé. Les commandes sont agréables à prendre en main. Et, bien sûr, les personnages sont attachants, pas du tout révolutionnaires mais plaisamment campés (et incarnés, en VF, par de très bons acteurs). Venant d'un autre studio, je n'aurais peut-être pas accordé une aussi bonne note à ce jeu. Mais de la part d'un studio aux compétences aussi protéiformes, c'est une production qui surprend, émeut, et donne envie de l'encourager.

Eliza
7.2

Eliza (2019)

Sortie : 12 août 2019 (France). Visual Novel

Jeu sur Nintendo Switch, PC, Mac, Linux

Seb C. a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Développé par un spécialiste des jeux de programmation, Eliza est un visual novel sur le sujet des intelligences artificielles. Mais pas que. Ce qui surprend dans ce "jeu" est de découvrir que Zachtronics est aussi à l'aise dans la simulation bien velue que dans l'écriture d'une histoire forte et sensible. Eliza recoupe les thématiques favorites de ses auteurs et les enrobe dans un écrin de velours particulièrement soigné, avec de beaux décors, des personnages crédibles et une écriture d'une grande finesse. C'est une sorte d'épisode de Black Mirror interactif, dont la plus grande qualité est peut-être d'ailleurs de finir par laisser au joueur/spectateur la possibilité de se détacher de son sujet, de transformer l'héroïne du jeu en reflet de sa propre personnalité, en posant des questions qui vont bien au-delà du pitch techno-dystopique de départ ; transformant ce visual novel en une sorte d'expérience introspective douce et mélancolique, un peu comme une séance de psy mais en moins cher.

Paratopic
5.9

Paratopic (2018)

Sortie : 14 mars 2018. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, Nintendo Switch

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Voici un jeu d'horreur à gros pixels, qui dure une heure et auquel on ne comprend rien. Paratopic mélange le walking simulator, le jeu de conduite et d'autres ingrédients plus personnels pour produire une expérience très bizarre, qui se réclame ouvertement des "polars" de David Lynch (Mulholland Drive et Inland Empire en tête). J'ai atteint le générique de fin sans presque rien avoir vécu, et puis je constate que le jeu m'encourage à l'explorer une deuxième fois pour déverrouiller des "exploits" cachés. C'est ce que je fais, constatant au passage que Paratopic semble avoir un véritable propos, et surtout, une structure beaucoup plus travaillée qu'il n'y paraît au premier abord.

Uncharted 3 : L'Illusion de Drake
7.4

Uncharted 3 : L'Illusion de Drake (2011)

Uncharted 3: Drake's Deception

Sortie : 2 novembre 2011 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Uncharted 3 est un peu le jeu qui annonce The Last Of Us : plus beau, mieux raconté, un peu plus varié, c'est à mon sens le meilleur épisode de la trilogie PS3. On reste sur un gameplay et une narration plutôt bas de plafond, mais Naughty Dog a su capitaliser sur son expérience pour offrir un véritable succédané de ce que le studio savait alors faire de mieux. Au final, contrairement aux deux premiers épisodes, Uncharted 3 reste un jeu réellement digne d'être découvert en 2020, à défaut d'être inoubliable.

The Last of Us: Left Behind
7.6

The Last of Us: Left Behind (2014)

Sortie : 14 février 2014. Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PlayStation 4, PlayStation 3, PC

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Une extension simple mais efficace qui creuse le parti-pris narratif du jeu original, en racontant l'amitié de deux adolescents en plein coeur de l'apocalypse. Le jeu n'a jamais été aussi proche de Robert Kirkman dans son style, en racontant la vie quotidienne dans un monde en perdition ; de son côté, Naughty Dog est tranquillement au sommet de son art. Dans une certaine mesure, cette courte aventure va même plus loin que les récentes œuvres vidéoludiques du genre, notamment Life is Strange et les premiers Walking Dead de Telltale. Pour un DLC, c'est rare.

Pillars of Eternity II: Deadfire
7.8

Pillars of Eternity II: Deadfire (2018)

Sortie : 8 mai 2018 (France). RPG

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

Seb C. a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Pillars of Eternity II garde l'idée d'hommage au CRPG traditionnel de l'époque Baldur's Gate tout en le modernisant avec des emprunts aux concepts du jeu de rôle moderne (monde ouvert, équilibre entre action et exploration, multiplicité des activités). En résulte un jeu très bien écrit, beaucoup plus agréable à parcourir que son aîné, plus accessible aussi, riche d'une multitude de facettes mécaniques et scénaristiques. C'est aussi un jeu qui se lit autant qu'il se joue, les deux se faisant avec plaisir égal grâce à une traduction française excellente. Une impressionnante amélioration du premier épisode qui a su me retenir sans effort pendant des dizaines d'heures.

198X
6.5

198X (2019)

Sortie : 20 juin 2019. Action, Beat'em up, Shoot'em up

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

Seb C. a mis 5/10.

Annotation :

Une lettre d'amour à l'époque 16-bit qui raconte l'histoire d'un(e) ado se réfugiant dans une salle d'arcade pour échapper à un quotidien morose. Cinq mini-jeux, autant de gameplays rendant hommage aux classiques d'alors, le tout dans un écrin visuel particulièrement soigné et au rythme d'une narration mélancolique : sur le papier, 198X a tout pour plaire aux nostalgiques. Malheureusement, la voix-off envahissante et monocorde qui s'intercale entre chaque jeu, le manque de raccord entre les jeux et l'histoire, ainsi que la grande superficialité des gameplays proposés, empêchent à l'expérience de trouver sa cohérence. Reste une belle leçon en termes de direction artistique, mais avec une durée de vie d'une heure.

Uncharted 4: A Thief's End
7.9

Uncharted 4: A Thief's End (2016)

Sortie : 10 mai 2016. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Au début, je me suis demandé si ce quatrième épisode n'allait pas carrément exploser les standards de Naughty Dog en matière de narration, quand on constate l'efficacité ahurissante avec laquelle le studio met en place ses personnages et enjeux. Tout scripté qu'il est, Uncharted 4 bénéficie en effet du savoir-faire monstrueux du studio, qui, en combinant technique de pointe, direction artistique ultra-travaillée et talent pour raconter des histoires, réussit à bouleverser en produisant pourtant ce qui n'est au fond qu'un nouvel ersatz d'Indiana Jones. Par rapport à ses prédécesseurs, le titre apporte de plus une nouveauté intéressante, des niveaux semi-ouverts qu'on peut explorer très librement. Bizarrement, c'est sa limite : en "dé-couloirisant" le monde du jeu sans pour autant ouvrir la progression, Uncharted 4 se heurte à un paradoxe de game design qu'on n'avait pas forcément vu venir mais qui sonne comme une étrange, et humiliante, leçon d'humilité. En ouvrant trop ses environnements sans pour autant les remplir, le jeu s'expose à de véritables trous d'air arythmiques qui, au lieu d'inviter à l'exploration, laissent à réfléchir sur la superficialité de l'expérience. Les précédents Uncharted évitaient soigneusement de laisser le rythme mollir, ce qui faisait qu'on n'avait pas le temps de se demander réellement à quoi on jouait. Cet épisode, lui, fait du zèle au risque de laisser entrevoir ses coutures. De belles coutures, certes.

Hitman 2
7.9

Hitman 2 (2018)

Sortie : 13 novembre 2018. Action-Aventure, Infiltration, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Seb C. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Agrémenté de ses derniers DLC et de la totalité du premier épisode remastérisé, Hitman 2 est, dans cette "forme finale" qui est la sienne en 2020, un chef-d'oeuvre du jeu d'infiltration tactique, un véritable condensé de ce que Io Interactive a produit de mieux dans toute son existence. Passer des dizaines d'heures sur ce jeu permet tout de même de se rendre compte que certains partis-pris de game design ne sont pas forcément aussi géniaux que prévus, comme par exemple le système d'opportunités qui table un peu trop sur une forme de narration rigide, à l'opposé des ouvertures organiques qu'apportaient les premiers Hitman pour atteindre nos cibles. Malgré la splendeur des niveaux et la qualité de leur conception, on sent le potentiel de rejouabilité s'étioler plus vite que prévu, et c'est un peu dommage. Passée cette relative déconvenue, Hitman 2 reste un modèle absolu du genre, avec une variété de niveaux, d'ambiances, de missions, à en donner le tournis, reproduisant parfaitement la sensation d'incarner un tueur anonyme et dangereux. La construction machiavélique des niveaux, leur aspect grouillant de vie, leurs visuels d'une beauté à s'en décrocher la mâchoire, la jouabilité bien étudiée... tout concourt à faire de ce jeu un classique, qu'il sera difficile de surpasser.

Book of Demons
6.5

Book of Demons (2018)

Sortie : 13 décembre 2018. Action, RPG, Hack'n'slash

Jeu sur Nintendo Switch, Xbox One, PC, Mac

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Un excellent hack&slash casual, simple mais bien pensé, qui sait récompenser le joueur par une multitude de petites attentions et brille particulièrement par son ergonomie et sa capacité de feedback. Le jeu est un véritable plaisir à prendre en main même pendant plus d'une dizaine d'heures, et avec sa finition remarquable et son ton décalé parfaitement maîtrisé, montre bien que les développeurs pourraient atteindre leur pari un peu fou : à terme, Book of Demons devrait accueillir toute une famille d'autres jeux du même acabit qui pourraient bien ensemble constituer une destination de premier choix pour passer le temps sur des "petits" jeux de très bonne qualité.

The Bard's Tale IV: Barrows Deep
5.9

The Bard's Tale IV: Barrows Deep (2018)

Sortie : 18 septembre 2018. RPG, Dungeon crawler

Jeu sur PC, Mac, Linux, Xbox One, PlayStation 4

Seb C. a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Echaudé par une critique peu amène, j'ai attendu que The Bard's Tale IV tombe par hasard dans un Humble Bundle pour m'y essayer. Grosse surprise, puisque j'y ai enchaîné une cinquantaine d'heures en quelques jours à peine. Enfin débarrassé de ses bugs et problèmes d'optimisation qui lui ont valu de se faire descendre à sa sortie, le jeu se révèle comme un excellent dungeon crawling RPG, à l'ancienne mais pas trop, pourvu d'un excellent système de combat tactique, d'un bon level design et d'une direction artistique somptueuse. Le jeu a toujours beaucoup de petits problèmes qui trahissent un manque de finition évident, mais garantit l'essentiel, c'est-à-dire un game design profond, équilibré, qui ne souffre d'aucun défaut structurel et se révèle même d'une richesse insoupçonnée. Un petit coup de coeur, que je recommanderais à tout amateur de RPG au sens large.

Trüberbrook
5.9

Trüberbrook (2019)

Sortie : 12 mars 2019. Aventure, Point’n’click

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Comme la plupart des jeux kickstartés, Truberbrook est sorti dans un état "quasiment terminé". Et comme beaucoup de ses congénères, le jeu rate l'excellence à cause de soucis de finition et autres approximations de design. Truberbrook est un point'n'click à la direction artistique somptueuse, proche des travaux d'Aardman (Wallace et Gromit). Les graphismes, présentés sur un plan 2D mais avec une caméra mobile sur trois axes (ce qui donne un effet ravissant au moindre déplacement du personnage) sont beaux à en lécher l'écran. Les couleurs sont chatoyantes, les animations sont ultra-détaillées pour un rien (ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre dans le genre une simulation de physique d'objets ou des énigmes basées sur une projection tridimensionnelle de la lumière)... Le game design est plutôt sympathique de son côté, assez casual dans l'approche, en prédéterminant les associations d'objets sans permettre au joueur de les effectuer dans son inventaire, lequel n'a du coup pas d'existence propre. Ca aurait pu fonctionner... s'il n'y avait cette persistante impression que la moitié des énigmes sont mal conçues, qu'un bruitage sur deux semble avoir été récupéré sur un site de sons libres de droits, que les dialogues sont assez peu intéressants et l'univers, finalement trop peu développé. Quatre heures suffisent pour terminer Truberbrook, sans réel instant "eureka" ni sentiment de satisfaction à progresser. Les développeurs ont raté le dosage des ingrédients, même si avoir à ce point mis le paquet sur les graphismes assure de passer un moment très plaisant pour les yeux.

Hollow Knight
8.4

Hollow Knight (2017)

Sortie : 24 février 2017. Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Mac, Linux

Seb C. a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai inexplicablement laissé ce jeu traîner deux ans dans ma bibliothèque avant d'enfin m'y mettre... Non content d'être un excellent Metroidvania, Hollow Knight est également ce qui se rapproche le plus de Dark Souls depuis Dark Souls lui-même : les développeurs ont capturé l'ambiance, les personnages, la narration, le ton du hit de From Software, l'ont transposé dans un jeu de plate-formes / action en 2 dimensions, en lui donnant au passage une dimension légèrement cartoon. Le jeu est une totale réussite de level design, avec un enchevêtrement de tableaux passionnant à explorer et à revisiter, mais aussi de game design, avec une jouabilité d'une précision exemplaire, un véritable sentiment de progression et une foultitude de contenus annexes passionnants (en plus d'être, pour certains, très bien planqués). Au final, il se pourrait bien qu'Hollow Knight soit ma meilleure expérience du genre, et bien que j'ai atteint la fin de l'histoire, j'y retournerai sans doute pour débusquer ses derniers secrets.

Stygian: Reign of the Old Ones
7.1

Stygian: Reign of the Old Ones (2019)

Sortie : 26 septembre 2019. RPG

Jeu sur PC, Mac, Linux

Seb C. a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les RPG lovecraftiens ne courent pas les rues, et c'est (encore) au hasard d'un bundle, et d'une bonne note dans Canard PC, que j'ai tenté cet étrange titre signé par une petite équipe turque. Le jeu regorge de qualités, en tête desquelles une écriture fine et très respectueuse de l'auteur, ainsi qu'une direction artistique torturée, comme tout droit sortie de la tête d'un dessinateur maladroit et tourmenté. Loin de verser dans le pastiche, Stygian témoigne d'une réflexion aiguë des développeurs sur ce qui constitue l'univers lovecraftien : Cthulhu n'est qu'une petite, toute petite partie du background encyclopédique du jeu, qui se retrouve plus généralement centré autour de l'idée d'une civilisation pré-existante à l'Homme, et de la condamnation de celui-ci à errer dans l'impossible poursuite de sa compréhension. Le gameplay est fortement centré autour de cette idée de savoir, celui-ci octroyant des points d'expérience pour toute action permettant de progresser dans la compréhension du Mythe, ainsi que, plus rigolo, des XP négatifs lorsque la quête du joueur l'emmène vers des visions non désirées, qui finissent par obliger le joueur à choisir des malus permanents. Stygian joue parfaitement la carte de la folie, en cimentant un véritable roleplay autour d'elle. Le jeu se dote également d'un système très complet, qui inclut classes, alignements, compétences classiques de jeu de rôle, le tout très finement orienté vers la gestion d'une inexorable chute vers la démence. Le gameplay en devient agréablement familier (dans sa reprise efficace des codes du genre) tout en étant enrichi de nombreux twists qui construisent une expérience très originale et cohérente, à défaut d'être toujours plaisante. Ce sera d'ailleurs mon principal reproche : alors qu'au début, Stygian semble encourager le joueur à accepter une inévitable catastrophe à travers les dialogues et l'issue des quêtes, son système de combat punitif, lui, l'oblige à rester extrêmement attentif au moindre choix (build de départ, gestion de l'argent...) afin de se maintenir au très exigeant niveau de difficulté de l'ensemble. Au final, j'ai été obligé d'abandonner ma partie car mon personnage de départ, pourtant pré-construit (détective), était horriblement ardu à garder en vie. Cependant, impossible de nier au jeu un grand courage dans la démarche, et d'immenses qualités de game design et d'écriture.

Train Valley 2
6.5

Train Valley 2 (2019)

Sortie : 13 avril 2019. Gestion, Réflexion

Jeu sur PC, Linux, Mac, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Un très agréable jeu de réflexion avec un skin ferroviaire, qui aurait pu constituer une sorte de nec plus ultra du puzzle casual si les développeurs ne s'étaient à ce point concentrés sur l'obligation de réaliser chaque tableau en un temps record. D'un abord reposant, Train Valley 2 finit par virer au casse-tête logistique frénétique dès qu'on essaye d'attraper le rythme voulu par les développeurs, au point de devenir frustrant. C'est dommage, car le système tient parfaitement la route, en constituant une brillante amélioration par rapport au premier jeu sur la plupart des points.

Shadowrun Returns
6.7

Shadowrun Returns (2013)

Sortie : 25 juillet 2013. RPG, Stratégie tour par tour

Jeu sur PC, Mac, Linux, iPad, iPhone, Android, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Le jeu semble au début annoncer un gameplay de tactical RPG complexe et pointu. En réalité, à moins de jouer dans les niveaux de difficulté ultimes, c'est un titre étonnamment simple à prendre en main, qui semble même manquer de profondeur tant qu'on ne daigne pas soi-même aller titiller certains systèmes un peu cachés, comme les augmentations ou de manière générale tous les micro-systèmes liés à l'univers cyberpunk, plutôt intelligemment pensés et implémentés. L'écriture simple mais efficace évoque le style concis et percutant d'un Divinity cyberbunk, ce qui se révèle plutôt plaisant. Shadowrun Returns est également très tourné vers les mods, en incluant un éditeur de missions complet et la possibilité de partager ses créations avec la communauté. A en croire les critiques, il semble que la série trouve son envol avec les épisodes suivants, qui sauront capitaliser sur les apports de ce reboot un peu timide, mais agréable pour tuer le temps.

Jurassic World Evolution
6.7

Jurassic World Evolution (2018)

Sortie : 12 juin 2018. Gestion, City-builder

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Seb C. a mis 4/10.

Annotation :

Avec Jurassic World, j'attendais de Frontier qu'il tente au moins de redorer un blason largement terni ces dernières années, entre les fainéantises sur Elite Dangerous et l'usine à DLC payants que fut Planet Coaster. Malheureusement, les développeurs se sont tranquillement contentés du minimum syndical, avec un jeu de gestion sans gestion : on ne comprend ni pourquoi l'argent rentre, ni pourquoi il sort, ni pourquoi les mêmes péons nous confient en boucle les mêmes missions sans intérêt, encore moins pourquoi l'indice de satisfaction de notre parc fluctue autant. Tout le système du jeu repose sur un squelette de game design certes cohérent, mais qui en reste précisément à l'état de squelette, sans aucune idée creusée ni même réfléchie au-delà de la simple ébauche. Les mécaniques, sans saveur, dévoilent leur limite après seulement quelques minutes de jeu, tandis que certaines aberrations continuent d'énerver après quelques heures, en particulier quand on connaît l'expertise de Frontier dans le domaine. Par exemple, le studio a construit dans son moteur un excellent système de gestion des allées et des déplacements des visiteurs, largement éprouvé sur Planet Coaster : pourtant, dans Jurassic World, le pathfinding disparaît complètement, avec des visiteurs qui font n'importe quoi, apparaissent et disparaissent sans raison, des voitures de gardes kamikazes et un personnel qui semble payé à se promener sans but entre les fast-foods. Niveau construction, le titre se révèle également d'une pauvreté insultante, avec une poignée d'éléments pré-construits sans aucun effort de forme (les restaurants sont d'une laideur repoussante, pourtant on est obligé d'en construire tous les trois mètres)... Mais ce qui fâche le plus est définitivement le côté gestion, à la fois opaque et trop facile. Le seul travail des développeurs semble se retrouver au niveau du graphismes des dinos et de l'optimisation de l'ensemble. Malheureusement, ça ne suffit pas à rendre le jeu intéressant, ni même réellement fréquentable au-delà de des deux premières heures de découverte.

Uncharted: The Lost Legacy
7.3

Uncharted: The Lost Legacy (2017)

Sortie : 23 août 2017. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Avec ce spin-off, la série fait un petit bond en arrière, semble-t-il assumé. Les développeurs ne se sont pas pris la tête en reprenant les ingrédients principaux qui ont fait le succès de la série (jolis décors, personnages un peu rigolos, pan pan et basta). En dépit d'une ou deux bonnes idées (comme l'ouverture de certains niveaux, plus pertinente qu'Uncharted 4 car mieux gérée en termes de densité d'objectifs), on fait tout le jeu en pilote automatique, légèrement ennuyé, mais toujours assez absorbé pour ne pas lâcher la manette. C'est encore une fois le flow qui est le mieux géré, avec une alternance entre panoramas magnifiques, scènes d'actions intenses et débiles, et énigmes de type "smartphone de luxe" qui fonctionne parfaitement, empêchant au joueur d'avoir le temps de réfléchir sur la superficialité de l'expérience. Encore une fois, même si je ne suis pas spécialement fan de cette vision typiquement console, je salue l'effort de Naughty Dog qui continue, même pour un "petit" spin-off, à maintenir une exigence de forme qui n'appartient qu'à lui.

Mirror’s Edge Catalyst
6

Mirror’s Edge Catalyst (2016)

Sortie : 9 juin 2016 (France). Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Seb C. a mis 5/10.

Annotation :

Je me demandais ce qu'allait donner cette version open world du célèbre jeu de parkour à la première personne. Eh bien... c'est un open world de parkour. A quoi je m'attendais, en fait ? Sans doute à une scénarisation plus poussée, et plus en phase avec la thématique dystopico-gauchiste du jeu, à l'origine plutôt marrante et dans l'air dans du temps. Ici, l'histoire est réduite à peau de chagrin, Faith étant ouvertement transformée en livreuse Fedex par des PNJ qui ne prennent même pas le temps de poser des enjeux. J'ai souvent eu l'impression de jouer à des quêtes secondaires de MMORPG tant c'est insipide : livrer des ingrédients de cuisine, des médicaments... Pas exactement le ton que j'attendais. Le monde ouvert en lui-même fonctionne bien, et je lui reconnais volontiers un réel effort de world design, car on s'amuse à vadrouiller sans but (autre que ramasser le demi-milliard de collectibles planqué sur toute la map) en bondissant dans tous les sens. Mais c'est vraiment tout. L'histoire, le graphisme relativement quelconque, la tonalité complètement anonyme de tout l'enrobage semblent vouloir sucer toute la personnalité du jeu original pour l'aspirer dans le néant du AAA standardisé. Un produit sans saveur, pas scandaleux, mais très décevant par rapport au potentiel de Mirror's Edge.

theHunter: Call of the Wild
6.5

theHunter: Call of the Wild (2017)

The Hunter: Call of the Wild

Sortie : 16 février 2017. Simulation, Chasse, Aventure

Jeu sur Xbox One, PlayStation 4, PC

Seb C. a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le jeu s'est à la fois bonifié et enrichi depuis sa sortie en catastrophe il y a quelques années. Moins de bugs, des options de jeu qui permettent de réellement personnaliser son expérience, et une foule de zones vendues en DLC pas trop chers (régulièrement en promo) qui sont un régal à arpenter. Au final, theHunter 2020 peut se prendre comme une sorte de simulateur de randonnée reposant, loin de la violence que vend son gameplay de chasse, le plus souvent complètement facultatif. J'y retourne de temps en temps pour fuir la fureur de la ville. Ça marche : en promenade, les minutes deviennent rapidement des heures, et c'est dans ces instants que le jeu brille finalement le plus.

SpellForce III
6.1

SpellForce III (2017)

Sortie : 7 décembre 2017. Stratégie temps réel, RPG

Jeu sur PC

Seb C. a mis 7/10.

Annotation :

Comme beaucoup de titres THQ Nordic, Spellforce III est un jeu résolument pensé "par des joueurs, pour des joueurs". C'est bête à dire, mais il y a quelque chose chez les jeux de cet éditeur qui donnent l'impression de jouer à des produits un peu cassés, mais développés par des gens manifestement si passionnés et désireux de bien faire qu'on a envie de tout leur pardonner. C'est exactement le cas de Spellforce III, qui allie un système de jeu profond à une narration ultra-travaillée. Vraiment, difficile de se sentir trahi par les développeurs : Spellforce III respecte son héritage de RTS-RPG si particulier en accordant beaucoup plus d'importance à sa narration et à ses personnages, ici primordiaux, sans rien trahir de ce qui a fait le charme de cette licence. Le jeu raconte une histoire complexe soutenue par un lore très travaillé, qu'on découvre en baladant ses personnages sur la carte à la manière d'un RPG classique. Les cartes sont souvent gigantesques et majestueuses, les dialogues nombreux et fouillés, à même de stimuler le roleplay. C'est juste qu'en passant en RTS, on ressent un peu le poids des années sur ce genre vieillissant, et ici rendu plus imparfait encore par une lisibilité de l'action complètement aux fraises (les développeurs ont opté pour un style graphique détaillé et charmant qui empêche complètement de s'y retrouver en combat, avec de gros manques de contrastes et un curseur d'une discrétion accablante). Pour ma part, j'ai lâché l'affaire à cause de ces imperfections d'interface, compliquées à gérer sur le long terme. Ce qui est dommage, car le jeu a été développé avec un soin maniaque, en particulier sur son versant RPG qui hurle à tout instant l'amour des développeurs pour leur création. Bref, Spellforce III est un jeu typique de THQ Nordic, pour le meilleur et pour le pire. J'espère lui donner la seconde chance qu'il mérite en m'y replongeant plus sérieusement, éventuellement à l'occasion de l'une de ses extensions stand-alone.

Void Bastards
6.2

Void Bastards (2019)

Sortie : 29 mai 2019. FPS, Roguelike/Roguelite

Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Seb C. a mis 6/10.

Annotation :

Un rogue-lite FPS qui regorge de bonnes idées, avec un gameplay simple à prendre en main qui donne envie d'être exploré dans ses moindres recoins. Recoins qu'on atteint, hélas, rapidement : en mélangeant FTL, Binding of Isaac et Rogue Legacy, Void Bastards oublie de se doter d'une véritable consistance sur le long terme, alors que c'est précisément ce à quoi s'attachent les meilleurs jeux de ce genre très disputé. L'exploration est rapidement répétitive à cause du manque de zones à visiter, l'action est ennuyeuse à cause d'un faible nombre d'ennemis, et le système finit par tourner en rond dans un océan spatial de redites. C'est dommage, parce que les bases du jeu sont particulièrement solides. De quoi, je l'espère, mettre en chantier une suite qui corrigera ce problème de contenu fondamental.

Supraland
7.2

Supraland (2019)

Sortie : 5 avril 2019. Action-Aventure, Réflexion, Plateforme

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Seb C. a mis 5/10.

Annotation :

J'ai du mal à noter ce jeu. D'un côté, c'est un excellent metroidvania en vue FPS, avec des tas d'aptitudes à débloquer, un monde incroyablement complexe et dense, et une durée de vie très importante (surtout si on se met en tête de trouver tous les secrets, en nombre affolant). D'un autre côté... c'est un jeu quand même assez maladroit, qui a malgré lui tendance à confondre générosité et remplissage, en balançant des items, machins, quêtes... absolument partout, au risque de perdre le joueur. Le level design m'a également plutôt déplu, avec des zones totalement labyrinthiques dans lesquelles on navigue de façon peu naturelle, en passant son temps à croiser les doigts pour que ce passage-là mène quelque part ou cet autre, ne soit pas terminé par un mur invisible. On maaaaaaaaarche tellement dans ce jeu qu'on finit par être irrité par une direction artistique assez hasardeuse, à force de voir en boucle les mêmes décors, de vaincre les mêmes ennemis (aux bruitages insupportables) et d'actionner les mêmes mécanismes. On est également très souvent coincé, la faute au monde hyper-vaste, au manque d'indications et surtout au fait que bon nombre d'"énigmes" sont complètement tirées par les cheveux. Au final, et bien que ce jeu soit certainement un tour de force du fait qu'il a été développé par une personne seule (chapeau bas), Supraland a fini par m'énerver, et me lasser. Il croupit aujourd'hui dans la liste interminable des jeux que j'ai commencé plein de bonne volonté, mais que l'ennui et la frustration m'auront fait définitivement lâcher.

Dungeon of the Endless
7.3

Dungeon of the Endless (2014)

Sortie : 27 octobre 2014. Roguelike/Roguelite, Stratégie temps réel, Tower defense

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, Mac, iPad, iPhone, Android

Seb C. a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

De la même manière que je relance régulièrement Dead Cells, je relance tout aussi souvent l'un de ses grands frères français, Dungeon of the Endless. Sans doute mon jeu Endless préféré, ce rogue-like réussit à être en même temps affreusement difficile et affreusement motivant. Le mélange de stratégie, de gestion et de tower defense fonctionne à merveille, malgré une difficulté d'un sadisme hallucinant. En bien des points, Dungeon of the Endless est le Dark Souls du rogue-like : son gameplay simple à prendre en main, sa profondeur incroyable et les crises de rage générées par son niveau de difficulté m'ont rendu fou plus d'une fois, mais j'y reviens toujours.

Death Stranding
7.6

Death Stranding (2019)

Sortie : 8 novembre 2019. Action-Aventure, Survie

Jeu sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5

Seb C. a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

C'est un monde ouvert générique à quêtes Fedex comme on en voit passer tant, et c'est pourtant un petit peu plus que ça. A mi-chemin entre oeuvre d'art et arnaque intellectuelle, Death Stranding est le jeu le plus bâtard et le plus étrange que j'ai joué dans son genre, et j'ai oscillé pendant soixante heures entre haine et béatitude. Ce qui est certain, c'est qu'il m'en aura mis plein la vue en termes de mise en scène, et que ça faisait longtemps qu'un jeu à gros budget n'avait pas réussi à m'impressionner de la sorte.

Call of Cthulhu
6

Call of Cthulhu (2018)

Sortie : 30 octobre 2018. Infiltration, RPG, Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

Seb C. a mis 5/10.

Annotation :

Ce jeu m'a fait penser de bout en bout à une inferior version du très bon (et très sous-estimé) Dark Corners of the Earth. Alors que le jeu est plutôt joli et réussi en termes de direction artistique, qu'on apprécie se balader en vue FPS dans cet univers poisseux qu'on connaît bien, le jeu manque en revanche de... folie. Nous vivons une époque formidable : celle où un jeu, détenteur de la licence officielle Call of Cthulhu, ne peut pas, précisément à cause de sa licence, dépeindre la folie à laquelle il est tenu. En lieu et place, on se retrouve donc avec une sorte de first person immersive pas trop mauvais, assez beau, mais aux mécaniques RPG sans intérêt, aux personnages plats et à la narration maladroite. Le plus dommage, c'est que l'histoire semble plutôt bonne derrière sa présentation pleine d'hilarants clichés et son game design particulièrement hasardeux, pour ne pas dire random. Mais rien à faire, les véritables jeux Call of Cthulhu d'aujourd'hui sont occupés par la scène indépendante, et le titre de Cyanide fait trop pâle figure par rapport à un Conarium ou un Stygian. Il serait temps, peut-être, que les ayants-droits de la licence s'interrogent.

Seb C.

Liste de

Liste vue 839 fois

9