Séries / Animes vus en 2016

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Saison 1 et 2 -- 8/10

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Saison 1 -- 7/10
Saison 2 -- 8/10

Quand le co-créateur de Lost lance une série sur HBO, ça donne... exactement ce à quoi on pouvait s'attendre : Un fond mystique très présent, une énigme, des indices, des croisements, des questions en suspens (ça c'est le côté Lost), mais qui laisse la part belle au développement des personnages et de leurs vies, sans forcément éprouver la nécessité de fournir des rebondissements incroyables ou cliffhangers tous les épisodes sous la pression des spectateurs (HBO).

Après une première saison assez tranquille donc qui prend le temps de présenter ses protagonistes (rappelant les flashbacks de Lost) sans trop d'excès de SF, la seconde à mon goût plus consistante reprend les personnages charismatiques déjà adoptés, en introduit de nouveaux, et fournit une histoire plus haletante, parsemée ça et là de mystères ou de morceaux lynchiens. Dommage que le choix de fin un peu tiède fasse retomber la tension, mais j'attends tout de même l'ultime saison annoncée avec impatience, en regrettant que ce soit déjà la conclusion.

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On ne va pas se le cacher, Lastman n'aurait peut-être pas tant fait l'unanimité s'il n'était pas "made in France". Frustrés de l'animation que nous sommes, n'ayant connu comme productions maison depuis des décennies que de minables séries pour enfant aux couleurs vomitives et aux scénarios abrutissants peu éloignés des Teletubbies, notre seul exutoire étant donc l'anime japonais.
Soyons francs, Lastman ne va certainement pas révolutionner tout ça, étant donné qu'il n'aurait jamais vu le jour sans un financement participatif et qu'il est composé de mini épisodes de ~10 min... mais peu importe, c'est déjà pas mal qu'une oeuvre un peu mature de ce genre ait pu voir le jour au pays de Joséphine Ange Gardien, et son succès est peut-être gage d'espoir pour le futur.

On ne va donc pas bouder notre plaisir de voir une série pour adultes débarquer enfin sous l'étendard sanglant du coq sportif, et en direct à la TV sur France 4 s'il vous plait !

Préquelle au "manga français" du même nom que j'ai eu le plaisir de lire, Lastman version anime garde plus ou moins la qualité la plus franche : Celle-ci ne vient pas vraiment d'un scénario ébouriffant, particulièrement dans cette partie (le manga est quand même bien plus vaste à ce niveau là), même si le côté fantastique est appréciable et divertissant. Non, le principal charme de Lastman vient de son humour, de ses références, et surtout de ses dialogues. C'est le bagout de ses personnages qui fait tout le sel de l'oeuvre. Ces derniers sont réussis et crédibles, même s'ils ne bénéficient pas d'un background de folie (le format de la série y est pour beaucoup). On s'amuse donc des saillies parfois inattendues de ces derniers, de l'insolence de certains moments, de scènes que nous n'avons pas l'habitude de voir dans les séries de chez nous, ou des parodies (personnalités / commentateurs sportifs / chaines d'info, etc.) souvent bien vues et piquantes.

S'il n'est pas parfait, on ne peut donc que saluer la qualité de l'anime, de sa réalisation, et la liberté de ton qui fait plaisir à voir pour un produit Français. En attendant peut-être une suite (avec un format plus long ?) on se rabattra sur le manga qui continue sa publication, et on se prendra à rêver qu'il ouvre une porte restée trop longtemps fermée.

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L'engouement critique autour de Puella Magi sur ce site et son classement dans les sommets du top animés vient-il seulement de l'originalité de son ton pour un "Magical Girl" dont le genre est en général assez formaté (du moins ce que j'en sais) et qui a pu surprendre les spectateurs, ou repose-t-il sur sa qualité globale en tant qu'animé ?

Après visionnage je reste un peu dubitatif. On est effectivement à des lieues d'un Sailor Moon (désolé c'est le seul "Magical Girl" dont j'ai vu quelques épisodes à la TV et qui me sert donc de maigre référence en la matière) : derrière un emballage tout sucre tout miel et des personnages mignons aux grands yeux pleurnicheurs se cache bel et bien un peu de profondeur et une certaine réflexion sur l'adolescence qui pourrait très légèrement rappeler Evangelion. Le style déjanté de l'animation lors des combats tranche lui aussi avec le convenu.
Malgré tout, on ne s'éloigne pas non plus totalement de ce à quoi on s'attendait dans ce type d'animé. Il faudra donc supporter les pleurnichages de l’héroïne durant 98% de l'histoire, et quelques situations faciles ou personnages à la personnalité dessinée au burin. Le scénario quant à lui vaut ce qu'il vaut et ne convainc pas totalement mais il a le mérite d'être étonnant tout en se servant à contre-courant des éléments stéréotypés du genre (compagnon animal choupinet, etc).

TL;DR : Un bon Magical Girl. Un animé correct. Je n'irai cependant pas le placer dans un top animé global.

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Saison 3 : Plutôt décevante dans l'ensemble, avec beaucoup de bons sentiments et toujours trop d'acteurs qui en font des caisses (ou qui jouent simplement mal dans certains cas). Les meilleurs épisodes sont finalement les moins ambitieux qui ont su conserver un peu de sobriété, dommage.

Ep 1 - Nosedive : 4/10. Propos intéressant mais tout le reste (des acteurs à la réalisation) est vraiment trop gênant...

Ep 2 - Playtest : 7/10. Idée déjà exploitée dans le film eXistenZ mais plutôt convaincant.

Ep 3 - Shut up and dance : 5/10. Discours douteux ou en tout cas ambigu : charge maladroite contre les "gentils" justiciers d'internet, ou simple menace violente et gratuite ? A l'inverse du 1er épisode de la saison je l'ai en tout cas trouvé plutôt bien réalisé, et n'ai pas du tout vu la révélation finale arriver. N'arrivant pas à me faire un avis concernant le message même si je penche pour le gratuit, je met la moyenne dans le bénéfice du doute.
PS: On se serait bien passé du symbole trollface visant à brosser les spectateurs du web 2.0 dans le sens du poil ou à générer des memes autour de l'épisode.

Ep 4 - San Jalapeno : 7/10. Malin et plutôt touchant, sentant l'inspiration K. Dick dans son concept. J'ai quand même été déçu par le choix de fin un peu facile.

Ep 5 - Men against fire : 6/10. Pas la métaphore la plus fine de la création mais ça tenait quand même la route comparé à certains autres épisodes de la saison.

Ep 6 - Hated in the nation : 6/10. Un épisode "film" finalement assez classique avec une enquête policière vue 100 fois dans d'autres séries, agrémentée du côté SF de Black Mirror et d'une réflexion sur le web. Néanmoins assez bien réalisé.

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Ça a l'apparence et l'odeur de One Punch Man, normal, ça vient du même mec. Par contre le goût est un peu différent.

On retrouve donc un personnage blasé (innocent) au pouvoir apparemment sans limites, comme semble les apprécier "One", leur auteur. Mais ici, on a au moins le droit à un semblant d'histoire et de continuité. Du coup en tant que "Shonen parfois parodique" et non "Parodie de Shonen" l'ensemble en sort un peu moins vain. (Je vais arrêter de cracher sur OPM vu que comme je m'en doutais, face au succès, une saison 2 est en préparation)

Et bizarrement, s'il n'est pas ouvertement sur-parodique comme son aîné (bien que One continue de s'amuser avec les codes), j'ai trouvé Mob Psycho 100 au final plus distrayant avec ses situations et sa galerie de personnages caricaturaux (d'ailleurs souvent bien plus attachants que ne l'étaient ceux de OPM), car portés par un fil conducteur.

L'animation est excellente une fois de plus, et une saison 2 clairement ouverte.

Pas exceptionnel mais sympathique, et plus abouti que son grand frère.

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Saison 1 : Enfin une série qui traite du hacking sans prendre les spectateurs pour de vulgaires benêts en leur montrant des personnages qui tapent très vite sur un clavier pour pénétrer le pentagone depuis leur micro-ondes. (Même si soyons francs, une série qui traiterait vraiment du sujet d'un bout à l'autre sans vulgariser un minimum serait incompréhensible pour le commun des mortels et carrément unbankable).

Ça partait donc sur de très bonnes bases grâce au sujet et au anti-héros malade, mais en cours de route quelques facilités se sont glissées (l'épisode évasion de prison pas crédible une seconde... un "méchant" caricatural à l’extrême, etc). Un plot quant à lui largement emprunté à Fight Club -jusqu'aux références musicales- qui ne représentait heureusement pas l'intégralité du corps de la série vu qu'il est dévoilé rapidement dès ce début, et va donc pouvoir laisser place à autre chose.

La seconde saison sera-t-elle une bonne surprise ou la rapide descente aux enfers d'un concept alléchant ?

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Saison 2 : Début de saison intéressant avec son rythme lent et routinier, ponctué d'épisodes surprenants (La parodie de Alf). Puis, grosse déception. A nouveau une avalanche de clichés avec un bad guy "pas si méchant que ça" qui va jusqu'à remercier le héros de l'avoir attrapé... Autre bad guy rendu faussement original en le faisant travesti, ce qui n'apporte strictement rien à part peut-être un quota LGBT. Et le dernier bad guy, caricature éhontée, poussant des gloussements diaboliques en accomplissant le mal.

Du côté du scénario, multiplication de rebondissements balourds servant une trame confuse, accompagnés de cliffhangers vraiment dégueulasses. La caractérisation des personnages part également dans tous les sens en voulant les rendre plus intéressants, et n'aboutit au final qu'à une destruction de leur crédibilité.

Bref, une fois de plus une première moitié de saison alléchante qui s'écrase en cours de route, gâchée par la facilité la plus totale. Bien dommage, car la réalisation reste agréable à l'oeil.

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Saison 6 : Après un début laborieux et facile qui laissait la porte ouverte à du grand n'importe quoi, une seconde moitié de saison un peu plus consistante et spectaculaire qui rattrape le tir et laisse peut-être présager une suite (issue) intéressante et potentiellement épique, reste à savoir qui sera en charge de la réa et du script, comme d'habitude.

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Saison 2 : Toujours d'un ton aussi léger, Gilligan continue à rendre cette histoire de cabinets d'avocats attractive -un exploit en soi- grâce à ses personnages attachants sur lesquels il sait se concentrer pour ne pas rendre l'ensemble indigeste ou lassant.

La sauce prend petit à petit, sans pour autant s'attendre à un changement de ton complet à la Breaking Bad qui ne semble pas être le sens ou la volonté de cette "préquelle", on espère le meilleur pour la suite et ne sommes peut-être pas à l'abris de belles surprises ou de coups d'éclat.

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Saisons 1 et 2 : Déjà une très grande série qui réussit l'exploit de ne pas décevoir et conserve son style et son charme malgré deux saisons / histoires indépendantes, dont une inspirée du film culte du même nom.

J'attends la suite avec impatience tant le niveau général est brillant, même si pour l'instant ma préférence va pour la 1ère partie, particulièrement pour ses personnages géniaux (Malvo, Lester).