Si je devais garder une seule scène...

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Si je devais garder une seule scène dans EO, je garderais la scène de la forêt, de la déambulation d'EO à travers les tombes à l'apparition des lasers verts. Une scène magnifique et déchirante.

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Si je devais garder une seule scène dans Hit the Road, je garderais la scène d'ouverture quand l'enfant joue du piano sur le plâtre de son père, en accord avec la musique extradiégétique (mais qui justement renverse/complexifie cette idée extra/intra)

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Si je devais garder une seule scène dans 16 ans, je garderais la scène de poursuite dans la gare, à la fin du film, avec son aboutissement tragique.

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Si je devais garder une seule scène dans Elvis, je garderais la scène où Elvis chante pour la première fois on stage Suspicious Minds.

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Si devais garder une seule scène dans Soldat Noir, je garderais la scène finale où l'on comprend la formation des jeunes du gang Black Mamba, faisant écho à la scène d'ouverture.

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Si je devais garder une seule scène dans Spetters, je garderais la scène dans l'immeuble désaffecté où deux couples séparés d'un mur font semblant de faire l'amour. Drôle et puissant.

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Si je devais garder une seule scène dans Tomboy, je garderais la scène où Michael/Laure annonce à sa petite sœur qu'iel va chez Lisa, l'échange qui suit : " - Tu rentres à quelle heure? - Je sais pas, 6 heures. - Fais-moi une montre pour que je sais."

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Si je devais garder une seule scène dans Les Rascals, je garderais la scène où les deux potes descendent les escaliers circulaires extérieurs, filmée depuis de haut en bas (travelling vertical, avec une grue sans doute) exposant ensuite les relations entre les membres des Rascals (celui avec la moto, les deux qui parlent depuis les escaliers, l'autre au balcon. Belle exposition, vrai sens de la mise en scène.

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Si je devais garder une seule scène dans Le Quatrième Homme, je garderais la scène d'ouverture incluant le meurtre avec un soutien-gorge d'un homme au visage androgyne, un morceau de violon, une araignée tissant sa toile, et une croix de Jésus.

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Si je devais garder une seule scène dans Unicorn Wars, je garderais la scène où le papa ourson distribue les parts de gâteau aux myrtilles à ses deux enfants de manière inéquitable (les 3/4 pour le mince, le dernier quart pour "Dodu")

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Si je devais garder une seule scène dans Le Otto Montagne, je garderais la scène où les deux héros sont sur une moto après s'être donnés l'objectif de construire la maison en haut de la montagne, le tout accompagné d'une voix-off de Pietro disant quelque chose de juste et marquant "Ma vie semblait suspendue entre l'âge adulte et l'adolescence".

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Si je devais garder une seule scène dans Arguments, je garderais la scène incroyable de Deborah qui retranscrit le dialogue avec sa voix Mélanie, et le fameux "stupid fucking bitch" qui se répète. Mais le film est une accumulation de scènes extrêmement fortes et maîtrisées, la scène finale pourrait largement être gardée. C'est littéralement la quintessence du film.

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Si je devais garder une seule scène dans Sur le trône de Xerxès, je garderais la scène obscure où la femme pose (enfin) sa main sur le torse nu de l'homme, geste interdit.

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Si je devais garder une seule scène dans On The Surface, je garderais le plan où le soleil se superpose au ventre du corps de la femme filmée.

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Si je devais garder une seule scène dans Babylon, je garderais la scène où Nelly joue dans un film parlant pour la première fois, avec tout ce que ça implique en changements. Cela donne lieu à une scène très drôle et réussie, qui trouve une certaine efficacité dans sa dilatation.

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Si je devais garder une seule scène dans l'Enfance nue, je garderais la scène du soliloque de mémère à la gendarmerie, révélant son humanité et la grandeur de son âme.

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Si je devais garder une seule scène dans La Soufrière, je garderais la scène finale avec la voix-off dans les nuages, montrant à la fois toute la fragilité, l'inanité et la beauté du dispositif mis en place par Herzog.

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Si je devais garder une seule scène dans Gasherbrum, je garderais la scène où Reinhold s'effondre à la mention de sa mère.

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Si je devais garder une seule scène dans Les Fleurs de Shanghai, je garderais la scène où le protagoniste, dans un acte de voyeurisme raffiné, regarde sous la porte et voit des vêtements au sol, puis fondu au noir, comme un rideau de théâtre.

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Si je devais garder une seule scène dans Nostalgia, je garderais la scène du bain, qui est la seule à véritablement sortir du lot, ou de l'eau.

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Si je devais garder une seule scène de Funny Haha, je garderais la scène d'ouverture chez le tatoueur qui refuse à la protagoniste de lui faire un tatouage car elle est alcoolisée. Il y a une forme de drôlerie, qui plus est avec les affiches derrière.

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Si je devais garder une seule scène dans Carta a mi madré para mi hijo, je garderais... Bonne question. Peut-être, la partie en super 8, avec l'audace de se filmer nue et enceinte.

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Si je devais garder une seule scène dans Été 93, je garderais la scène finale où pour la première fois (spoiler alert), Frida fond en larmes, d'une douleur profonde, qu'elle a tenté de taire, d'éviter pendant tout le film.

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Si je devais garder une seule scène dans L'immensità, je garderais la scène où la cadette force ses deux aînés à faire la paix, à la fois drôle, juste et touchant.

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Si je devais garder une scène dans Sonatine, je garderais la scène chorégraphique en slow mo sur la plage.

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Si je devais garder une seule scène dans Chronique d'Anna Magdalena Bach, je garderais la scène au début du film où Anna joue du piano, tandis que sa fille est à ses pieds en train de jouer, chacune dans son monde.

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Si je devais garder une seule scène dans Elle, je garderais la scène d'ouverture, et notamment ce gros plan sur les yeux verts - clairvoyants et omniscients - du chat gris. Quel tour de force. Le plus grand Verhoeven.

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Si je devais garder une seule scène dans Aucun Ours, je garderais la scène où Jafar Panahi regarde les rushs pris par son hôte, qui a éteint la caméra en pensant l'enclencher et vice-versa.

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Si je devais garder une seule scène dans Joyland, je garderais la scène où le patriarche se fait pipi dessus, tandis que la caméra filme d'abord les heurts du fauteuil roulant contre la porte.

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Si je devais garder une seule scène dans Godland, je garderais la scène de la lave, tellement satisfaisante, cette matière filmée sous toutes ses coutures.