STRESS STRESS STRESS

Annotation :

Pour comprendre : le jeu se joue essentiellement en multi, à 4 en local, et se compose de tableaux plus ou moins mega hardcores à terminer dans un temps imparti. On joue chacun notre tour.

Lorsque l'on tente un niveau encore jamais réussi :
Joueur 1 : En mode concentration maximale.
Joueur 2 : On l'a pas déjà vu ce niveau ?
Joueur 3 : De toute façon t'y arriveras pas.
Joueur 4 : Bouing bouing.
* 55s plus tard *
Joueur 1 : Ta gueule j'y suis là, me reste 5 secondes et un virage, la porte est là, j'y suis j'y suis J'Y SU...
*Chute*
PUTAIN DE SINGE DE MES BURNES DNFBRQQRUOBGGQRV O?RV/QR/FVQVQ//§§§/./..../.........
Conséquences : manettes cassées, console débranchée, "start + quitter la partie" involontaire. True stories.

Annotation :

(Semi-spoil si vous n'avez pas fini le jeu)
Académie de Raddec, mode Elite. Bataille d'une quinzaine de minutes sans checkpoint où un tir vous tue et où des vagues de Helghast apparaissent sans discontinuer.
Des heures et des heures passées dessus, à espérer, à rager, à pleurer.
Cette réussite compte comme l'une de mes plus grosses dans le monde du JV.

Annotation :

Pour comprendre : le jeu propose un mode "fou furieux". Le principe ? Terminer le jeu en mode "impossible", mais avec seulement 3 sauvegardes possibles et aucun checkpoint !!

Ce mode m'aura juste fait surcriser. Le jeu est déjà stressant de base, mais alors là on progresse au millimètre, l'arme toujours tendu, tressautant au moindre bruit car les ennemis nous one shot quasiment à chaque fois... A chaque stock on remplit son inventaire de soins. Mais quand ça fait 2h que vous jouez sans sauvegarder, et que vous avez fait la dose de chapitres, putain ce stress, mais CE STRESS.
(A partir de la je cite un moment du jeu, donc spoil un peu quand même si vous ne l'avez pas fait)
Mais alors le pire ça reste vers la fin. Quand je suis arrivé au Nécro immortel, et qu'on doit ouvrir une porte avec un cadavre. J'ai balancé un explosif sur le Nécro et... CE PUTAIN DE CADAVRE A EXPLOSAY. Ma porte de sortie était foutue, j'étais mort. J'ai tourné en rond pendant 5min, en esquivant la bête qui me touchait occasionnellement. Je suis parti loin en arrière. Je suis revenu. Le cadavre avait respawn <3
J'ai continué à fond jusqu'au dernier stock sans medikit et sans vie. Arrivé au stock, je me suis blindé de soins, et rush jusqu'au monolithe avec tous les nécro qui te tombent sur la gueule. Pression ultime.
J'ai spammé le monolithe de javelots explosifs, et là overmegapression finale lors de la scène en apesanteur ou il faut esquiver des trucs qui vous foncent sur la gueule. Quand le bip du trophée s'est déclenché, je me suis mis à danser du Mickael Jackson dans mon salon, true story.
(Sinon, dans ce mode, sous la pression c'est aussi la seule fois où j'ai raté la chirurgie de l'oeil d'Isaac...)

Annotation :

Pour comprendre : le jeu est divisé en différents niveaux, chacun divisé en différentes sections. Vous commencez le jeu avec 3 vies et 5 continues. Il y a plusieurs moyens de gagner des vies, mais un continue perdu l'est définitivement.

*Au bout de 2h à avancer péniblement sur un level*
(Au hasard la Butte aux Bongos ou le Cratère de Space Mama)
"J'arrive à la fin de la section, cette fois c'est bon, je la fini et le niveau est terminé, j'en suis sûr !!"
*fin de la section trop hard*
*nouvelle section*
"*Pan*
1h plus tard : nombre de vie restantes : 0 ==> dernier essai.
"OH PUTAIN OUI LA PORTE DE SORTIE ELLE EST LA ELLE EST LA, JE LA VOIS"
Mais il y a un dernier saut piégé faire...
...
Try again.
*brûle la TV, la console, sort le jeu pour le brûler à son tour, puis brûle la maison*
Bon, pour se consoler on peut se dire que de toute façon juste après le panneau de fin... y'avait un Boss.

Annotation :

(Spoil si vous n'avez pas fait le jeu, attention)
Dernier checkpoint de la dernière mission, alors qu'on débarque dans le mega open-space du volcan.
Rappel : dans ce jeu, on meurt ultra rapidement.
Etape 1 : s'allonger au ras du sol, sniper les trigènes sur les tours sans se faire repérer par les mega-trigène-bazzoka qui te spamment de roquettes.
Etape 2 : commencer à leur tirer dessus. Ils arrivent.
Gogogogo prendre la fuite, se tirer le plus vite possible en esquivant les trous de lave, foncer vers la porte de sortie à l'autre bout de l'open-space.
La porte s'ouvre. Et là deux autres titans. Fu fu fuuuuuuuuuuuuu. Demi-tour.
Merde, je suis pris en sandwich.
Esquiver le spam de roquettes en cherchant une solution. Revenir en arrière.
Oh miracle, les Titans prennent tous le chemin de droite.
Gogogogogogogo par le chemin de gauche.
OWI LA SORTIE.
...
Wait, un cul de sac... ?
... Avec un pauvre interrupteur ?
Ok je l'actionne. Mais ça ne fait rien. Et les Titans qui se rapprochent en spammant leur roquettes comme des bâtards.
Je ressors. Je cherche. Je trouve un ascenseur. Je monte. Mon Dieu je suis en haut.
Je fonce vers la sortie. Et la des gars débarquent de partout en me flinguant alors que je suis à découvert.
*pan* *pan* *pan*
A partir de là, j'ai progressé centimètres par centimètres n'ayant plus qu'un minuscule pixel de vie. C'est un miracle si j'ai ainsi réussi à progresser jusqu'à la fin.

Annotation :

Pour comprendre : dans la version PS1 du jeu, il faut des cristaux de sauvegarde pour... sauvegarder \o/
Ceux-ci sont plutôt rares, et il faut les utiliser de manière très parcimonieuse.

La Zone 51... en tout et pour tout 2 (peut-être 3 ?) cristaux de sauvegarde dans un niveau long de plusieurs heures la première fois, labyrinthique au possible, difficile et piégé jusqu'à la moelle.
Je me rappelle encore du stress incroyable sous lequel j'étais alors que je n'avais pas sauvegardé depuis 45min, et l'envie de meurtre qui a suivi lorsque je suis tombé dans un trou volontairement invisible dans l'obscurité sans torche.
Sur le coup, j'aurais bien violé Lara, mais juste pour la faire souffrir et évacuer ma propre douleur par là-même.

Annotation :

Pour comprendre : le jeu est grosso-modo divisé en mondes et en niveaux. Mourir lors d'un niveau = respawn au début avec barre de vie divisée par 2, ennemis respawn, perte de toutes les âmes récupérées. On peut néanmoins regagner ses âmes en rejoignant son ancienne dépouille.

Le second niveau, tout simplement... Après une quinzaine de minutes, tu cours, cours de toute ton âme sur les murailles pour échapper au feu des dragons...
Au moment où tu vas te mettre à l'abri, des archers te flinguent.
Si tu les esquives, tu tombes ensuite contre deux types en mega-armure.
Si tu survis, tu arrives au Boss, tout excité, pression maximale.
Et là, il te one shot.
Try again.
Non, vraiment, ce jeu ne t'aime pas.

Niveau pression de fou il y a aussi eu pour moi les Boss 2-2, 3-2, 4-2 et tout le niveau des marais (5.2). Ah oui et évidemment Allant, le Boss final.

Annotation :

Edit : j'ai fait ce passage avant le patch qui le simplifie...

Pour comprendre : il faut savoir que, dans ce GoW, les ennemis "de base", hors trouffions, sont tous bien plus puissants que dans les précédents. C'est à dire que, au cours du jeu, vous n'en combattrez qu'un (voire 2 maximum) à la fois. Je parle par là des minotaures, gorgones, cerbères, spectres, cyclopes, centaures, Thalos, et surtout ces putains de sirènes (+ 2-3 autres "nouveaux" ennemis). Plus que jamais, dans ce GoW bourriner est impossible, et le mode difficile met assez cher, et conditionne un apprentissage assez exigeant des nouvelles facettes du gameplay.

Néanmoins, lors de ce putain de Défi d'Archimède de mes couilles, en mode Titan, il faut affronter trois arènes de ces ennemis-là à la suite, sans checkpoint ni regain de vie possible (certains finish moves sur certains ennemis redonnent un peu de magie en revanche).
Sans rien spoiler, imaginez donc la salle des rouleaux pré-Pandore de GoW1, mais avec à la place des harpies 2 gorgones et 2 sirènes. Sachant qu'il ne s'agit qu'un petit bout de l'arène 1. Voilà.
Tu passes à l'arène 2, tout content. Puis tu meurs.
Trois essais plus tard, tu passes à l'arène 3, avec un pixel de vie, tu paniques et tiens donc une seconde.
Dix essais plus tard, le qte final de l'arène 3 arrive, tu paniques et le décor te tue.
Quinze essais plus tard, tu réussis ce qte. Bein ouais, mais en fait c'était pas fini !
Tu paniques, et tu meurs.
Et puis même une fois que tu as réussi, tu stress à mort jusqu'à l'apparition du "sauvegarde en cours".
Et ensuite, tu vas te coucher, et tu passes une superbe nuit à rêver de sacs à main en peau de gorgone et de steack haché Findus.

Annotation :

Pour comprendre : le jeu est divisé en niveaux. Chaque niveau est divisé en sections. Au sein d'une section, on peut chopper des lums verts, qui font office de checkpoints. Si on tombe dans de la lave/ du pétrole ou équivalent, on reprend au checkpoint avec de la vie en moins. Si on a plus de vie, on recommence la section. Si on quitte le niveau sans l'avoir fini, on doit tout recommencer la fois suivante.

En 1999, à la sortie du jeu, j'avais 8 ans, et j'étais en mega galère, régulièrement... Le temps que j'ai mis à passer la Clairière de la Fée, pourtant rétrospectivement pas compliqué, fut hallucinant.
Je peux aussi citer cet Obus Volant, dans l'avant-dernier level, qui m'a torturé des mois et des mois durant...
Mais le pire, c'est encore l'Antre des Mauvais Rêves. Dans la première section du niveau, un PUTAIN DE SAUT m'empêchait de progresser. Impossible. Et en plus ce niveau me foutait sérieusement les pétoches.
Un midi, étant externe à l'école, je l'ai lancé... et j'ai miraculeusement réussi ce saut. Je suis arrivé à la fin du level, mais impossible de battre le Boss, cet insane Jano.
J'ai mis le jeu en pause.
Je suis revenu après les cours. J'ai joué pendant des heures. Sans succès.
J'ai été manger.
J'ai recommencé.
Je devais aller me coucher. Mais je voulais pas.
Pression pression pression.
Et quand ENFIN je réussis à le battre, il nous donne un choix à faire... Plein de bonnes intentions, je fais le mauvais, évidemment.
"Game Over"
J'en ai pleuré, mais vraiment.
(En fait, après le game over on revient avant le choix. Best checkpoint ever)

Annotation :

Pour comprendre : les "clickers" sont des infectés aveugles, qui se jettent sur nous à la moindre brindille qui craque. Si on est repéré, c'est foutu à 99%. Car généralement, en plus, y'en a pas qu'un dans la zone.

Le jeu est assez dur en mode difficile (normal donc), et à plusieurs moments du jeu vous aurez à traverser de longues places remplies d'infectés, notamment des clickers, où la moindre erreur est signe de retour au checkpoint quasi immédiat. Bons moments stressants en perspective.

Annotation :

Pour comprendre : le jeu est divisé en chapitres. Chaque chapitre est divisé en versets, qui sont soit des cinématiques, soit des passages narratifs, soit des missions. Missions qui peuvent souvent être très longues, et très difficiles.

On peut prendre à peu près n'importe quelle mission, car on risque de se faire one-shot à tout instant, mais le pire moment de stress du jeu reste selon moi le combat final à pied (première fin) : une arène de 20 à 30min dans une pièce aussi grande qu'un studio parisien avec des tonnes d'ennemis surpuissants qui vous tombent dessus... C'est tellement, tellement chaud putain de bordel de merde.

Annotation :

En mode difficile, certains Boss sont terriblement longs et vénères à abattre, et il y en a plusieurs que j'ai achevé au pixel prêt, sans vie ni aucun soin restant. Je ne m'étendrai pas, chacun sait le stress ressenti dans ce genre de moments, lorsque le checkpoint est à 30 minutes de combat en amont et qu'on est à une erreur de la mort... Je crois que le second Boss de l'Aire fut le pire entre tous.

Annotation :

Pour comprendre : l'IA du jeu était une vraie révolution à l'époque : les ganados allaient vous chercher absolument partout, défonçant portes et fenêtres pour vous exterminer. Tout barricade était précaire.

Et en mode pro, la difficulté est assez titanesque, et donnera à de nombreux moments d'énormes frissons d'adrénaline. Un exemple simple est le tout début du jeu, la première attaque dans le village, où il faut se barricader justement. Putain ce que j'ai galéré ici, à 10min seulement du début !
Le combat contre Krauser en mode Pro m'a également traumatisé : il m'a fallu une après-midi entière pour en venir à bout.

Annotation :

Le Boss final de la dérivation D... conçu pour être impossible à battre. Pour se faire, il faut pendant 8 minutes appuyer sur une touche exactement au bon moment, toute erreur étant sanctionnée par un retry. Un moment de stress terriblement intense, les 8 minutes les plus longues de votre vie...

Annotation :

Le jeu est putain de stressant en lui-même, surtout dans son premier tiers, et surtout dans le niveau de l'école. Les monstres, les bruitages, l'obscurité et la musique, tout concourt à rendre l'expérience aussi stressante que possible.

Annotation :

Pour comprendre : si l'alien vous voit, vous êtes mort.

* caché sous la table *
Dégage putain retourne dans tes conduits bordel, CASSE-TOI ALLEZ CASSE-TOI.
Dans les cinq premiers chapitres, y'a vraiment des moments terriblement stressants. Et je vous parle pas de quand il faut pirater une porte avec l'alien qui rôde juste à côté.

Annotation :

Le niveau connoté "Impossible" porte assez bien son nom. La première course, notamment, est à s'arracher les cheveux. La moindre erreur nous amène au try again, et à la fin la tension est à son paroxysme. Les deux suivants comportent leur lot de stress aussi : si on abandonne et quitte le jeu, il faudra recommencer la première ! Et vu qu'ils sont aussi hard...

Annotation :

Pour comprendre : vous dirigez un groupe de civils devant survivre en pleine guerre. Le jour, il faut s'organiser, la nuit partir chercher des vivres. Vous pouvez mourir n'importe quand et pour n'importe quelle raison (faim, blessures, maladie, meurtre), et chaque décès influera énormément sur le groupe, à tous les niveaux. Autant dire qu'on y réfléchit à deux fois avant de se rendre dans un endroit dangereux, et qu'on ne fait pas le malin lorsqu'on n'est repéré par un bandit (généralement on n'a pas le temps de faire le malin, on est mort avant).