Techniquement faiblard, mais la DA rattrape tout

Annotation :

Le jeu était franchement vilain, même à la sortie, et en plus il se permettait de demander une config de monstre. Les animations étaient souvent à mourir de rire aussi (surtout celle de la mort qui est juste un retournement du perso de 90°...)

Mais malgré cela, le jeu nous met en scène un univers Cyberpunk riche et travaillé et une ambiance futuriste et décadente qui collait parfaitement avec le propos.

Annotation :

Ce jeu est quand même laid. Les textures sont souvent baveuses, et le décor manquait de vie : pas de moteur physique poussé, de lumière dynamique etc... La modélisation des persos rappelle ce qui se faisait en 2003.

Mais cette DA de fou ! Le moindre détail dans le décor a eu droit à une recherche de design particulièrement soigné. La ville de Shanghai vue d'en haut, l'arrivée dans la chambre d'Adam avec les volets qui s'ouvrent... Le jeu est rempli de panoramas qui nous émeuvent.

Annotation :

Valve ne veut toujours pas lâcher Source. On sent que ça vieillit, et qu'au final ça n'a pas tant évolué que ça depuis Half Life 2 sorti 7 ans auparavant.

Mais la direction artistique est juste magnifique. Le jeu est rempli de décors mémorables, aux couleurs choisies avec talents. Et les animations sont vraiment impressionnantes, elles donnent vie à toutes ces machines qui nous entourrent pendant l'aventure.

Annotation :

Le jeu utilise Source, et c'est sorti la même année que HL2, mais difficile de le reconnaître ! La modélisation du décor rappelle un peu celui de Postal², alors que les persos ont l'air de sortir d'Oblivion.

Mais l'ambiance est vraiment réussie. Ce Los Angeles sombre qui baigne dans un atmosphère gothique en met plein la vue, et chaque arrivée dans un nouveau quartier se fait avec plaisir.

Annotation :

D'un point de vue technique, il n'y a quasiment eu aucune évolution depuis le premier. Les textures baveuses et les shaders maladroits qui donnent l'impression que tout est en plastique sont toujours là.

Mais comme d'hab, 2K frappe fort avec une DA de tonnerre. Même si on peut reprocher une certaine paresse qui se fait ressentir avec le manque de nouveauté par rapport au premier, Rapture est toujours aussi charmant, glauque et atypique.

Annotation :

Fragile Dreams est sans doute un des jeux les plus beaux sur la Wii, mais quand on compare avec l'ensemble des jeux de l'époque, il offre un résultat naturellement un peu vieillot (là pour le coup, c'est plus la faute du hardware que le software).

Mais on s'en fout, ce jeu est juste fabuleux. Je suis amoureux de l'ambiance qui dégage de ce jeu, de ces décors abandonnées qui baignent dans un atmosphère mélancolique qui rappelle un peu Miyazaki. Les couleurs sont magnifiques.

Annotation :

L'UnrealEngine 3 est utilisé de manière maladroite, les textures peuvent vraiment piquer les yeux en les regardant de près. Sur console en tout cas, le résultat est daté.

Par contre, qui peut rester insensible devant cette direction artistique impressionnante ? L'équipe de Spicy Horse s'est vraiment lâché pour nous pondre un grand hommage à Lewis Carroll.

Annotation :

L'UnrealEngine est utilisé ici un peu n'importe comment. Les textures sont baveuses et prennent en plus plusieurs secondes pour s'afficher. L'aliasing est omniprésent etc etc...

Mais si on adhère au trip, on tombe rapidement sous le charme de cet univers gore et volontairement kitsch. Les designs des ennemis tout comme certains décors sont remarquables.

Annotation :

Bon, il y a bien pire, mais techniquement, Skyrim souffre de quelques lacunes techniques dû à son aspect open-world, comme les clippings ou les textures basse résolution.

Mais on oublie rapidement ça grâce à cette direction artistique réussie, inspirée des guerres nordiques. Chaque visite dans les villes est un pur moment de plaisir.

Annotation :

Encore une fois, Source est un moteur qui commence à vieillir.

Et pourtant, globalement tout le monde est d'accord pour dire que Dear Esther est un jeu magnifiquement beau. On tombe rapidement sous le charme de cette ambiance mélancolique.

Annotation :

Même en 2006, c-a-d la sortie japonaise, le jeu était rempli de défauts techniques : textures floues, clipping prononcé, modélisation des passants à la hache, chargements omniprésents entre les zones...

Mais l'ambiance de Kamuro-cho est vraiment bien retranscrite, on s'y croirait ! Le soucis de détails est énorme, et les intérieurs visitables sont très nombreux. Au final, on tombe rapidement sous le charme.

Annotation :

La modélisation des personnages est de bon niveau, par contre les décors ont parfois l'air d'un jeu de début PS3 à cause des textures baveuses et la modélisation cubique. Il est aussi regrettable de voir toujours des chargements entre les différentes zones, surtout sur PS4, alors que les open-world où on peut se déplacer de manière fluide deviennent de plus en plus la norme.

Je bitch, je bitch, mais en fait j'adore quand même ce jeu. La DA retranscrit parfaitement l'ambiance de Kyoto de la période Bakumatsu, chaque quartier est unique et grouille de vies. On est tout de suite plongé dans une vraie histoire épique de samouraï.

Annotation :

Quand on regarde le décor de près, c'est quand même bien carré et rigide. Même le revolver sur la jaquette du jeu est taillé à la serpe.

Mais l'utilisation du cel-shading couplée avec une direction artistique fidèle à la BD fait de XIII une expérience visuelle vraiment sympatoche. Y'a pas mal de décors qui m'ont marqué l'esprit (l'asile en particulier).

Annotation :

La qualité de la modélisation n'est pas toujours au rendez-vous, et l'éclairage n'est pas ce qu'il y a de plus réussi.

Mais cette direction artistique est vraiment remarquable. Même si au final, l'aspect Heroic Fantasy n'a rien de vraiment original, il y a un soucis de détail dans chaque recoin et dans chaque design de persos/monstres qui fait qu'on s'attache rapidement à l'univers.

Annotation :

Le moteur n'est pas très puissant, les shaders ne sont pas très nombreux et le jeu est loin d'être une démo technique.

Pour compenser cela, le jeu opte pour un cel-shading "next gen" que j'ai vraiment trouvé bien foutu et unique en son genre. L'ambiance de chaque niveau est délicieuse, même le ciel est un dessin façon Monkey Island qui colle parfaitement avec l'ensemble.

Annotation :

A part les visages super bien faits, le reste du jeu est assez laid. Le clipping est omniprésent et les effets de lumière sont très maladroits.

Mais cette ambiance année 50 fait toujours son petit effet, en particulier avec cet aspect "Film Noir" omniprésent. Dans le genre, Mafia 2 s'en sort mieux, mais on peut quand même saluer l'effort de Bondi pour tout ce travail artistique.

Annotation :

Silent Hill 4 fait la prouesse de sortir un an après Silent Hill 3 et être pourtant moins beau. Les textures sont vraiment baveuses, et la profondeur de champ est ratée (alors qu'elle était bien utilisée dans le 3).

Cependant, Silent Hill 4 a une véritable identité graphique et se démarque des autres épisodes. Chaque monde est étrange, inquiétant et glauque, baigné dans une atmosphère de moisissure particulier.

Annotation :

Un Unreal Engine pas à sa meilleure forme : des textures cradingues, des effets de lumière maladroits, le tout dissimulé dans tout un tas d'effets cache-misère.

Malgré tout ça, I Am Alive a une véritable identité graphique et propose le monde post-apo (pourtant surexploité) avec un regard neuf. Un rendu quasiment noir et blanc, avec un soucis de détail particulièrement remarquable. Les moindres recoins ont été travaillés avec soins.

Annotation :

Techniquement, le jeu n'est pas vraiment folichon, entre les textures parfois floues, une distance d'affichage des objets faible, des ralentissements, et un éclairage très plat.

Pourtant Darksiders a eu droit à une direction artistique particulièrement poussée, avec des designs "comics" assumés et efficaces, à condition de les apprécier. Dommage que ça reste inégale, certains ennemis ou décors s'en sortent quand même nettement moins bien que d'autres.

Annotation :

L'Unreal Engine n'est pas au mieux de sa forme, surtout quand on voit les textures bien baveuses qui habillent le jeu.

Mais le jeu est quand même vraiment agréable à regarder, grâce à une direction artistique réussie et originale. Un mélange de Londres durant la peste, l'époque victorienne sous la révolution industrielle et ce côté métallique particulier de Half Life 2 (c'est le même DA au passage), le jeu propose quelque chose qui n'a rarement été traité dans les jeux vidéo.

Annotation :

Des textures basses résolution, des modélisations pas très détaillées, un ensemble qui fait un peu daté comparé aux gros hits de cette génération.

Mais Telltale a bien fait d'adopter ce style cel shading qui colle parfaitement avec l'aspect comic de la licence. Ca apporte un regard frais à l'univers surfait de zombies, et chaque décor baigne dans une ambiance particulière.

Annotation :

Le commentaire sur la technique de TWD s'applique également sur The Wolf Among Us.

Et pourtant, chaque plan de ce jeu me donne envie de prendre un screenshot pour en faire un wallpaper tellement c'est joli, maîtrisé et détaillé. La stylisation façon comics fonctionne à merveille ici, on a parfois vraiment l'impression de voir des planches de dessin bouger, et ça sert parfaitement cette ambiance particulière à la fois sombre mais colorée.

Annotation :

Le jeu est vraiment pauvre au niveau technique, avec des textures basses résolutions et des modélisations cubiques. Les décors sont souvent cloisonnés et vides alors que la quasi totalité du jeu se déroule en extérieur.

Mais grâce à des choix de couleurs judicieux et des textures volontairement photoréalistes et contrastées, on se retrouve avec une ambiance post-apo tokyoïte froid et un peu déprimant, où les animaux s'entretuent pour pouvoir s'enfuir.