Terminés en 2020 + commentaires

Je liste uniquement les jeux terminés.

Liste de

29 jeux vidéo

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

Outer Wilds
8.6

Outer Wilds (2019)

Sortie : 30 mai 2019 (France). Action-Aventure, Réflexion, Simulation de vol

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Mac, Linux, Nintendo Switch, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Redango a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Véritable invitation à l'aventure et à la découverte, Outer Wilds est un jeu où vous êtes guidé uniquement par votre curiosité.
Le jeu ne vous guide absolument pas et vous apprendrez par vous-même les lois qui régissent ce système solaire bloqué dans une boucle temporelle de 22 minutes.
Cette mécanique de gameplay apporte tout le sel à l'expérience car elle vous obligera à gérer vos expéditions et à planifier méticuleusement vos séances d'exploration les plus compliquées sous peine de vous voir dériver dans l'espace infini suite à un accident ou même mourir brusquement avant de relancer la boucle.

Le principal défaut de ce jeu est qu'il ne peut se faire qu'une fois. Vous pouvez très bien commencer et aller à la résolution de l'intrigue d'une traite.
Tout le plaisir et l'émerveillement résident dans la découverte de cet univers.

Une véritable pépite.

Silent Hill 2
8.6

Silent Hill 2 (2001)

Sortie : 23 novembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, Xbox, PC

Redango a mis 9/10.

Annotation :

Pas habitué aux jeux d'horreur ni forcément très client, je pensais savoir où je mettais les pieds et je dois avouer que Silent Hill 2 m'a quand même laissé dans un état émotionnellement fébrile.
Le jeu s'amuse tout du long avec le joueur en redéfinissant littéralement la notion de stress. Vous n'avez pas peur tant que le jeu ne vous dit pas d'actionner le levier "stress". Cette radio n'est pas le seul coup de génie des développeurs, tout le level design est pensé pour faire naître en vous un sentiment mêlant solitude et mélancolie. Réussir à composer un tel morceau avec les contraintes techniques de l'époque (2001) est un véritable tour de force. Ce brouillard dynamique ainsi que les innombrables portes closes permettent d'amplifier considérablement la taille hypothétique que le joueur se fait des lieux et permettent aux dévs de transformer les contraintes techniques de la machine en véritable force.

Death Stranding
7.6

Death Stranding (2019)

Sortie : 8 novembre 2019. Action-Aventure, Survie

Jeu sur PlayStation 4, PC, PlayStation 5

Redango a mis 5/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Taillé pour remporter des prix, Death Stranding m'a laissé un goût amer. Faute à son réalisateur qui pensait élever son œuvre au-dessus des autres en tirant les ficelles de "l'Art" du "Propos" mais qui accouche finalement d'un jeu juste moyen usant de mécaniques classiques et parfois franchement vieillissantes.
Original ? On ne peut pas le nier, que ce soit dans le level design, dans son scénario ou dans les thèmes abordés. Mais est-il toujours intéressant pour autant ? Certainement pas.
Si l'intellectualisation extrême de son propos me suffit pour qualifier Death Stranding de "pompeux", la narration en rajoute une couche avec des cinématiques tout bonnement interminables qui répètent encore et encore ce qui a déjà été dit ou évoqué, afin d'être sûr que vous saisissiez "l'intelligence" de l'œuvre.
Il est vraiment dommage de pratiquer des envolées lyriques aussi longues que redondantes et des métaphores très imagées mais pas forcément subtiles pour arriver finalement à des dénouements assez convenus et terriblement prévisibles.
S'il ne m'a pas surpris par son écriture, il ne l'a pas fait non plus par son gameplay. Disons que tout est "moyen", des gunfights aux phases d'infiltration en passant par les livraisons elles-mêmes. Je pensais aborder chaque expédition comme une aventure nécessitant une préparation réfléchie et méticuleuse mais il n’en est rien. Le jeu n'est franchement pas difficile et la plupart des livraisons se boucleront en une poignée de minutes (je dirai 10 en moyenne haute). Seul le trajet de l'épisode 10 qui consiste à bêtement relier les 2 points les plus éloignés de la map a su titiller mon intérêt. Mais là encore le nombre très faible de phases de gameplay différentes et la variété des environnements m'ont amené à chercher un véhicule pour terminer cette course platonique rapidement. Je ne m'attarderai pas sur les véhicules mais gardez à l'esprit que c'est bien pire que ce que vous imaginez.
Les missions secondaires, qui sont identiques en tous points aux missions principales pad en main ne sont là "que" pour améliorer les équipements et les niveaux de connexion que vous avez avec les différents relais. Il s’agit là de rajouter artificiellement (énormément) de durée de vie au titre pour des améliorations de stuff franchement dispensables.
Je ne garderai pas grand-chose de ce jeu ni de son fameux multijoueur asynchrone, sympathique certes mais loin d’être aussi révolutionnaire et unique qu’annoncé.

Resident Evil 2
8

Resident Evil 2 (2019)

Biohazard RE:2

Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Redango a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après Silent Hill 2, Resident Evil 2 remake est lui aussi un des premiers jeux d’horreur que je termine.
Bien qu’assez courte, l’expérience s’est révélée être très intense d’un bout à l’autre du titre. Cela faisait des années que les zombies ne m’avaient plus fait peur sans user de jump scare et autres facilités pour surprendre.
Pas de ça ici, c’est bel et bien l’atmosphère et l’ambiance qui priment pour créer l’angoisse. Que ce soit cette obscurité quasi permanente que vous ne pourrez affronter qu’avec votre lampe torche, ces jeux d’ombre et de lumière magnifiquement calibrés, les sons émanant du chaos environnant ou encore ces putains de bruits de pas de Mr X qui vous suit inlassablement lors de ses apparitions et vous force à bouger plus vite, réfléchir plus vite, vous débarrasser plus vite des zombies, etc etc. Bref un coup de stress comme rarement j’ai pu en ressentir.
Et quelle intelligence dans la gestion de l’angoisse ! Voir un couloir désert alors qu’on pensait bel et bien y avoir tué un zombie lors de notre dernier passage, la lampe torche braquée sur un lickers à 1 mètre de vous qui vous oblige à vous arrêter pour ne pas l’attirer, la gestion des munitions qui vous feront amèrement regretter certains acharnements sur un pauvre zombie que vous auriez pu contourner ou simplement l’apparition de Mr X au détour d’un couloir ou en haut d’un escalier (dernière situation incroyablement angoissante).
Et ce qui permet une combinaison parfaite entre tous ces éléments c’est le level design tout bonnement excellent, c’est un des rares jeux qui n’a cessé de me le faire remarquer pendant que je jouais (et au milieu de tout ça c’est quand même fort). Chaque détail à son importance et tout dans ce commissariat évoque le chaos qui règne à Racoon City en gardant une certaine cohérence, les « énigmes » et puzzle ne font pas tâche au beau milieu d’un environnement de travail. Ici pas de niveau, pas de temps de chargement, le trajet peut se faire en une descente du début à la fin, et un retour pour chercher un item par exemple est lui aussi faisable n’importe quand.
J’ai trouvé cependant dommage qu’il n’y ait pas deux scénarios bien distincts entre Leon et Claire, même si certains pans changent carrément, le tronc commun est, à mon goût, trop présent pour bien distinguer les deux runs.
Je ne peux que très chaudement vous recommander ce Resident Evil 2 remake qui m’a happé comme rarement j’ai pu l’être en jouant.

Spec Ops: The Line
7.3

Spec Ops: The Line (2012)

Sortie : 29 juin 2012 (France). Action

Jeu sur PC, Mac, Linux, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Xbox Series X/S

Redango a mis 7/10.

Annotation :

J'ai trouvé difficile de noter Spec Ops : The Line tant la différence entre les points positifs et les points négatifs est grande.
Doté d’un gameplay extrêmement rigide, classique et linéaire pour ne pas dire vieillissant et dépassé (même à sa sortie), c’est bien par son scénario très bien écrit et par son excellente mise en scène que Spec Ops s’attire les faveurs des joueurs. Couplé à de superbes panoramas, les graphismes servent parfaitement ce Dubaï aussi magnifique que ravagé et profondément torturé.
Calqué sur un modèle plus ou moins classique de descente aux enfers, les développeurs rendent ici un bel hommage à Apocalypse Now au travers de très nombreuses références assez subtiles, ne tombant jamais dans le repompage.
La représentation de la Folie étant un thème très largement répandu arrive encore ici à surprendre.
Le doublage (français) est très bon tout comme le traitement des personnages ou personne n’est laissé de côté ou doté seulement d’une fonction ou d’un trait de caractère.

Je pense cependant que le jeu aurait pu être bien meilleur voir juste excellent si les combats n’avaient pas été aussi linéaires où l’on se contente de cleaner une zone remplie avant de passer à la suivante pour débloquer une cinématique. Les premières minutes de jeux laissent penser que ce sera une guerre plus silencieuse, moins Hollywoodienne, à coup d’embuscades, d’escarmouches et de petites expédition punitives menées par des soldats d’élite. Mais il n’en est rien, c’est même l’exact opposé.
Le jeu est clairement pensé pour jouer à la manette, j’ai rapidement lâché mon clavier tant les contrôles sont catastrophiques la faute à un portage PC qui n’était probablement pas prévu/voulu.
J’ai longtemps eu envie de m’y lancer et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Spec Ops : The Line n’a sur le papier pas grand-chose de sexy mais là est sa force, il frappe fort là où on ne l’attend pas, met en scène des situations de réflexion assez complexe là ou pensait jouer à un « bête » TPS de G.I et surtout il parvient à surprendre en utilisant un thème de guerre pourtant déjà rongé jusqu’à l’os.

The Darkness
6.8

The Darkness (2007)

Sortie : 29 juin 2007 (France). FPS

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360

Redango a mis 7/10.

Annotation :

01/04/20

Revêtant l’aspect d’un polar sombre, The Darkness dispose certainement d’une des meilleures narrations que j’ai pu voir dans un FPS.
J’ai trouvé l’histoire assez simple mais bien mise en scène. Vous incarnez Jackie Estacado, un membre d’une famille mafieuse qui décide de se venger après que sa bien aimée se soit faite assassinée par les mafieux qui pensaient avoir été doublés par Jackie.
On se retrouve donc dans une histoire de vengeance assez classique à ça près que, possédé par un démon aussi vieux que le monde, vous êtes désormais doté de pouvoirs. Le scénario est assez bien écrit et suffisamment bien mis en scène pour être intéressant à suivre. Tout le background sur le démon et ses origines est assez bien développés ainsi que celui des personnages qui parviennent à sonner « vrais ». De plus le jeu d’acteur des doubleurs est juste excellent et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en imaginant la tête de Mike Patton réaliser le doublage du Darkness et son chuchotement rocailleux torturé si expressif.
En revanche le jeu souffre de sérieuses lacunes techniques… Pour un jeu sorti en 2007 sur 360 et PS3, certaines cinématiques, personnages, textures et animations franchement dégueulasses seraient à peine digne d’une version PS2. Les fusils d’assaut comme la M4 ou l’AK sont plus beaux dans CS : Source que dans Darkness (c’est la comparaison que j’avais en tête durant toute la run).
Les gunfights sont justes passables mais le ragdoll des ennemis est assez satisfaisant pour pardonner le manque d’intelligence de ceux-ci.

Mais si le jeu m’a véritablement séduit, c’est grâce à sa narration. Le narrateur est Jackie Estacado qui parle au spectateur entre deux scènes, face caméra se livrant complètement ; racontant les évènements à suivre, exprimant son ressenti et laissant libre court à ses accès de rage ou de tristesse suite au décès de sa fiancé. Sincèrement bluffant et très surprenant de retrouver ça dans un jeux vidéo.

Je pensais lancer Darkness II qui dispose d’un mode « résumé du 1 » mais vu la durée de vie assez courte et l’univers franchement alléchant que propose le premier du nom, je me suis laissé tenter et je ne regrette absolument pas.

The Darkness II
6.6

The Darkness II (2012)

Sortie : 10 février 2012 (France). FPS, Action

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Mac

Redango a mis 7/10.

Annotation :

04/04/20

Se voulant plus nerveux dans son gameplay, the Darkness II tente tant bien que mal de trancher avec la direction que prenait son aîné.
Toujours aux commandes de Jackie Estacado, à la tête de son organisation mafieuse continue sa quête en tentant cette fois-ci d’exterminer les membres de la Confrérie, une sorte de culte qui souhaite à tout prix récupérer le « Darkness ».
Les contrôles sont restés sensiblement les mêmes que dans le premier, à savoir un personnage assez lent et plutôt lourd mais cette fois-ci face à des hordes d’ennemis plus rapides, donnant un aspect bien plus nerveux au titre. Le jeu étant assez facile (en plus d’être extrêmement court), la seule difficulté résidera donc dans la prise en main de votre personnage qui aura l’air de peser une tonne au milieu d’ennemis hyper mobiles.
Digital Extremes parvient à changer complètement l’orientation scénaristique du titre tout en gardant une certaine cohérence avec le travail réalisé par Starbreeze Studios sur le premier opus. Là où le premier tirait les ficelles de la vengeance et de la rancœur grandissante de Jackie, le second met parfaitement bien en scène la folie et le doute que peut installer la confusion entre réalité et fiction.
Exercice pourtant répandu mais peu souvent bien mis en scène, « est-ce bien la réalité ? » est une question que le joueur sera amené à se poser et même à y répondre le moment venu.
J’ai regretté en revanche que les scènes « face caméra » de confessions de Jackie sonnent moins « vraies » que dans le premier. Le jeu d’acteur des doubleurs quant à lui reste au top, avec cette fois-ci le très charismatique Damien Boisseau au doublage de Jackie (Matt Damon, Edward Norton).
Même si certaines animations et gros plans sont franchement moches, ce second opus est bien plus agréable à regarder que son aîné, le cel-shading aidant considérablement à harmoniser les textures entre elles.

Resident Evil 3
6.8

Resident Evil 3 (2020)

Biohazard RE:3

Sortie : 3 avril 2020. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Redango a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

07/04

Toujours amoureux de cet univers mais petite déception. Capcom n'avait pourtant pas à forcer pour en faire un des meilleurs jeux de l'année.
Mon avis complet est dans ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/Resident_Evil_3/critique/217235277

Dead Space
7.7

Dead Space (2008)

Sortie : 24 octobre 2008 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Redango a mis 6/10.

Annotation :

09/04

12 ans après sa sortie je me penche enfin sur Dead Space. La première chose qui me vient à l’esprit après l’avoir terminé c’est qu’il a vieilli.
Je ne l’ai pas constaté au premier abord puisque graphiquement il reste beau, les ambiances visuelle et sonore sont particulièrement prenantes et oppressantes, le rythme alternant les phases d’actions dynamiques et les silences pesants est assez bien géré et les sensations pad en main sont très agréables.
Dead Space souffre malheureusement d’une faiblesse dans l’écriture qui plombe clairement l’expérience. Car il est long, vraiment trop long pour ce qu’il raconte. La durée de vie est rallongée artificiellement et tout semble trainer en longueur. Par exemple pour contacter le vaisseau proche du votre, vous devez chercher un émetteur. Envoyer un message c’est bien beau mais encore faut-il pouvoir le recevoir ! « Isaac vas vite cherche un récepteur maintenant ! Merde maintenant que c’est fait on reçoit le message mais on ne peut pas répondre puisque l’émetteur n’est pas assez puissant, dépêches toi d’aller me chercher un amplificateur sale sous fifre ! ».
« Bon il se sont écrasé laisse tomber. Va chercher leur propulseur et on se casse ».

Et ce schéma se répète absolument sans arrêt. On fait des allers-retours sans réellement savoir pourquoi et la plupart du temps pour arriver sur un retournement de situations assez prévisible qui va vous rallonger le parcours d’au moins une heure. Le personnage silencieux d’Isaac a un cruel manque de charisme. Les relations avec les deux autres personnages stationnent au point le plus mort qu’il soit puisque on se contente de recevoir des ordres de leur part à la fin de chaque tâche exécutée.
Je pense que ce procédé rajoute au moins 6h de jeu au titre ce qui n’est clairement pas négligeable puisque cela correspond à la moitié de mon temps de jeu total (un petit peu moins de 12h).

Même si les environnements ne sont pas non plus très variés, Dead Space reste un jeu plaisant dans sa globalité. Les armes sont franchement cool à utiliser et la mécanique de démembrement des ennemis est super satisfaisante à exécuter.
Je pense que Dead Space a vieilli justement dans cette écriture trop grossière et simpliste. Ce qui pouvait passer sur Xbox 360 en 2008 ne le pourrait clairement pas aujourd’hui.

Resident Evil 0 HD Remaster
6.9

Resident Evil 0 HD Remaster (2016)

Biohazard 0 HD Remaster

Sortie : 19 janvier 2016. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 3, Xbox 360, Nintendo Switch

Redango a mis 6/10.

Annotation :

J’ai donc enfin pu voir les « origines » sur cette version HD franchement jolie, même si les versions Gamecube vieillissent très bien.
Resident Evil 0 est le dernier jeu de la licence à mettre en place les mécaniques de ses aînés, avant que RE4 ne prenne définitivement un tournant un peu plus action.

Graphiquement le jeu est très propre, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher là-dessus. Au niveau du gameplay c’est une autre histoire. On sent que Capcom a souhaité remplacer la vieille astuce des fameux coffres permettant de stocker des objets et de les retrouver dans tous les autres coffres sur la map par un inventaire divisé sur 2 personnages.
Si l’idée semble bonne au premier abord, elle se révèle vite handicapante. Tout d’abord le nombre de « cases » disponibles pour les items est clairement insuffisant et force le joueur à faire un nombre incalculable d’allers-retours sur la map pour acheminer des objets d’un point A à un point B.

Autre point noir, le duo fonctionne très mal la faute à une des IA les plus connes que j’ai pu croiser. Vous pouvez switcher de personnage avec une simple pression de touche, le personnage non joué est donc contrôlé par l’IA et est censé vous aider notamment à buter les zombies. Malheureusement à moins d’avoir la cible à moins d’un mètre, votre compagnon restera de marbre.
Cependant j’ai quand même rigolé plus d’une fois devant Billy qui, plutôt que de tirer sur la cible se trouvant à moins d’un mètre préfère lui lancer un cocktail molotov pleine gueule avec vous juste à côté. Spectacle aussi drôle que navrant.
D’ailleurs j’aimais bien ce personnage de Billy, prisonnier en fuite mais héro de guerre, grand, les cheveux longs plaqués en arrière avec une mèche sur le front, un débardeur trop petit, de gros muscles, un putain de tatouage tribal qui lui prend tout le bras droit et des répliques cinglantes.
C’est marrant de se dire que les gros beaufs d’aujourd’hui ont pu être des icônes débordant de classe de l’époque

Côté scénario, on est loin d’avoir « les origines » (c’était d’ailleurs le nom du Bundle de RE0 et RE1) de la saga. Les origines et la mise en scène du manoir du 1 est expliquée dans le 1, point.
Au début de RE1, vous vous rendez dans un lieu assez mystérieux dans lequel l’équipe Bravo du STARS aurait disparu. Dans RE0 vous êtes l’équipe Bravo du STARS et c’est tout. L’histoire alambiquée pondue pour l’occasion est dénuée de tout intérêt.
Le jeu est assez court mais reste néanmoins plaisant à parcourir.

Resident Evil HD Remaster
8.3

Resident Evil HD Remaster (2014)

Biohazard HD Remaster

Sortie : 20 janvier 2015 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch

Redango a mis 7/10.

Annotation :

Après sa version remake sur Gamecube, Resident Evil a eu droit en 2015 à sa version remake Remaster portage PC. Si peu de nouveautés sont amenées avec cette version, le jeu reste un véritable plaisir à parcourir.
Déjà magnifiques pour l’époque, les versions Gamecube des Resident Evil peuvent se targuer de bien vieillir. Toutes les textures n’ont cependant pas été refaites ici. On peut noter une certaine profondeur de champ dans les plans là ou certains environnements faisaient très « 2D ». Bien sur le jeu peut tourner désormais à 60 fps et les contours lissés sont franchement les bienvenues.
Côté gameplay on ressent toujours cette « lourdeur » propre aux personnages de RE avec une caméra fixe typique des premiers opus. C’est vrai que ce n’est pas le gameplay le plus confortable qui soit mais on s’y fait vite surtout si on déjà joué un autre RE avant.

Resident Evil 4
8.1

Resident Evil 4 (2005)

Biohazard 4

Sortie : 18 mars 2005 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube, PlayStation 2, PC, Meta Quest 2

Redango a mis 7/10.

Annotation :

Une chose est sure, ce Resident Evil 4 était une véritable bouffée d’air frais pour une saga qui ne se renouvelait qu’au travers de remake.
Et en sortant tout juste des remake HD des premiers opus, j’ai pu constater les changements.
Bien sûr le gameplay présente le plus gros chantier et impacte complètement le ressenti du joueur. On se sent ici plus puissant, plus agile, plus réactif. Le gameplay permet donc à première vue une appréhension plus « sereine » des problèmes à venir (même si j’ai trouvé le jeu putain de dur par moment).
L’ambiance elle aussi a eu droit à un peu de neuf. Le fait d’avoir à faire à des ennemis de base ressemblant en tout point à des humains, dans un coin de campagne très reculé au fin fond de l’Espagne donne au tout une ambiance assez malsaine et franchement oppressante dans les premières heures de jeu (surtout le début avec son espèce de « filtre sépia » dans le village avec la découverte du type à la tronçonneuse).
J’ai également adoré les personnages. J’avais peur que le duo soit aussi merdique niveau IA que celui de RE 0 mais j’ai au contraire véritablement été séduit par Leon et Ashley dont la complémentarité est un réel plus. C’est surement dû aussi au fait qu’Ashley est la personne que l’on doit sauver et protéger tout du long, pas un agent d’élite géré par une IA qui va faire claquer des cocktails molotov sur vos pieds (coucou Billy Coen).

Malheureusement le scénario est loin d’être à la hauteur des innovations que le jeu présentait à l’époque et j’ai noté un réel souci d’écriture. L’intrigue se laisse suivre mais est dénuée de toute surprise et même d’intérêt par moment.
Le jeu a également assez mal vieilli, et ce peu importe le support ou la version que vous lancerez. Les items, certains objets du décor, les interfaces et les personnages ont eu le droit à des lissages rendant le tout très propre et agréable à regarder dans les versions HD mais les textures ne peuvent clairement pas en dire autant et certaines font franchement mal.

Quoi qu’il en soit, RE 4 est une très belle aventure, pas parfaite mais loin d’être désagréable à parcourir encore aujourd’hui.

Resident Evil: Revelations
6.3

Resident Evil: Revelations (2013)

Biohazard: Revelations

Sortie : 23 mai 2013 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 3, Wii U, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Redango a mis 4/10.

Annotation :

Je pensais vraiment détester le jeu en arrivant à là fin mais il faut reconnaître qu'il n'a pas que des défauts.
Tout d'abord visuellement et techniquement RE Revelation est plus que correct surtout quand on sait que c'est un portage de 3DS. La progression se fait sans trop de déconvenues et la navigation au travers des différents interfaces est bien pensée.

Contrairement à ce que l'on peut lire ça et là, le scénario n'est pas trop trop mauvais non plus. Je dirai plutôt que c'est la narration qui est franchement naze.

De plus le jeu a très clairement à un gros problème d'identité et de positionnement au sein de la saga.

Chronologiquement il se situe juste après RE4 et le changement d'ambiance est tellement brutal que j'avais l'impression de jouer à Charlie et ses drôles de dames par moment.
On passe d'un survival horreur couplé avec de l'action avec des personnages travaillés et attachants à un TPS essentiellement tourné action ou l'on croule sous les blagues vaseuses de personnages lourdingues tous plus clichés et insipides les uns que les autres. Chaque plan ou cinématique est l'occasion de faire un zoom sur les nibards ou le gros cul de Jill en combi moulantes, les femmes de l'équipe sont des agents d'élite mais se battent presque en monokini, les mecs ne pensent qu'à les sauter, impeccable.
Mais les 2 qui m'ont vraiment fait chier, ceux sont ces 2 putain de scientifiques mi-peureux mi-comiques que l'ont retrouve partout. Un qui est un peu trash et tatoué et l'autre timide et bégayant. Pour que vous visualisez, ici c'est un mix entre le duo de scientifiques de Pacific Rim et celui d'Insidious.
L'histoire avance péniblement au travers de situations clichées et prévisibles, les flashbacks sont incessants et ne sont là que pour complexifier un tout qui manque cruellement d'ambition.
Sinon le jeu est dans la moyenne haute des durées de vie des RE, comptez 8h.

Si certains jeux de la franchise ne s'adressent véritablement qu'aux fans, il y en a d'autres comme celui-ci qui sont beaucoup trop casuals pour avoir une identité propre au sein de la saga et se nourrissent de tout ce qui marche autour au moment de na sortie.
Parce qu'honnêtement ce jeu n'est là que pour ravir l'ado en pleine puberté en manque de sensations vidéoludique fortes.

Brothers: A Tale of Two Sons
7.4

Brothers: A Tale of Two Sons (2013)

Sortie : 7 août 2013. Aventure, Réflexion, Plateforme

Jeu sur Xbox 360, PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad

Redango a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Véritable claque aussi belle que douloureuse, Brothers : A Tale of Two Sons est une invitation à l’aventure et au dépaysement sur fond de drame et de conflits internes profondément enfouis.
Le jeu est court, voire très court mais gagne en intensité au fur et à mesure que les deux frères s’éloignent de leur foyer jusqu’à arriver à un pic tant poignant que déchirant et tranchant net avec l’atmosphère douce et poétique du foyer.
On parcourt Brother assez facilement, la seule difficulté réside dans sa prise en main assez originale. On contrôle chaque frère avec un joystick et les gâchettes sont les touches d’action/interaction rattachée à chaque frère également. Si le gameplay peut déstabiliser au début, il devient rapidement fluide et agréable.

L’impression de dépaysement est bien présente, on se sent réellement s’éloigner de plus en plus de chez soi et ce monde qui semblait chaud et plein de vie révèle peu à peu sa part d’ombre avec des contrées où se sont déroulées de violentes batailles, des zones ou Mère Nature est encore la violente maîtresse des lieux, des édifices appartenant à des civilisations éteintes, etc.
La musique juste fabuleuse, accompagne magnifiquement cette épopée.

Et puis on s’attache très rapidement à ces deux frères qui ne peuvent compter que l’un sur l’autre et dont les traumatismes d’évènements passés ressurgissent fatalement.

Brothers : A Tale of Two Sons est une belle histoire, courte, intense et terriblement juste.

Resident Evil 5
6

Resident Evil 5 (2009)

Biohazard 5

Sortie : 13 mars 2009 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Redango a mis 5/10.

Annotation :

Je suis assez embêté.
Comme tous ceux qui ont poncé la saga, je me rends compte que plus j’avance, moins je trouve ce que je recherche à la base dans un Resident Evil.

Resident Evil 5 n’est pas un mauvais jeu mais on est vraiment aux antipodes de ce qui m’avait séduit dans les premiers opus.
Le tournant action qu’a pris la saga il y a quelques années ne me dérange pas plus que ça mais j’ai l’impression que la série s’embourbe dans des difficultés évitables concernant le scénario, la narration et l’écriture de ses personnages.
Ce RE 5 se veut à la fois fidèle aux premiers opus et à la fois innovant en renouvelant totalement l’approche que l’on pouvait avoir en abordant un Resident Evil. Malheureusement il ne réussit ni l’un ni l’autre.
On tombe alors dans un flot de fan service peu subtil et de mécaniques rouillées qui nuisent clairement à l’expérience de jeu.
En plus de ça, le duo catastrophique est de retour : Sheva va vous faire vivre un enfer. Elle est le Survival Horror que vous attendiez à elle seule. Si je trouvais Billy Coen déjà très con (niveau IA) à l’époque de RE 0, ici dites-vous que ce sont les mêmes problèmes mais en pire. Vous n’avez aucun besoin d’augmenter la difficulté tellement vous allez en chier pour garder vos munitions, vos soins, ou juste esquiver les ennemis à cause de cette conne.
Elle m’a rendu fou.
Vous n’avez pas la possibilité de faire le jeu en coop, vous avez l’OBLIGATION de faire le jeu en coop.

J’attendrai la fin de Revelation 2 pour vraiment avoir un avis tranché sur l’évolution de la saga.
Je suis déçu et frustré de voir que je n’avais finalement pas les bonnes attentes et de me dire que ce que j’adore dans Resident Evil est probablement déjà derrière.

Resident Evil 2
7.8

Resident Evil 2 (1998)

Biohazard 2

Sortie : 8 mai 1998 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, Nintendo 64, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3

Redango a mis 8/10.

Annotation :

J'ai presque été choqué de voir à quel point l'ambiance soignée pouvait être pesante par moment sur un jeu de cet âge-là. De plus il y a un niveau de détail que je ne m'attendais vraiment pas à trouver et c'est véritable bonheur de le parcourir.
J'ai adoré les passages, assez courts certes, dans les rues de Racoon City mais surtout tout le niveau du commissariat qui était honnêtement un bijou de level design pour l'époque.
Resident Evil 1 posait les timides bases d'un univers cohérent. Resident Evil 2 lui donne toute sa consistance et sa grandeur en développant tous les aspects de l’œuvre.

le jeu est simple et efficace, bien écrit, bien narré, bien rythmé. Coup de cœur dès les premières minutes.

Resident Evil 3: Nemesis
7.3

Resident Evil 3: Nemesis (1999)

Biohazard 3: Last Escape

Sortie : 18 février 2000 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3, PS Vita

Redango a mis 8/10.

Annotation :

Comme pour le 2 sur PS1, je reste admiratif devant le travail fait sur les environnements. Le niveau de détail est juste incroyable. Tout semble tellement dense et fouillé.
Effort fait sur les détails que je n’ai retrouvé dans aucun Resident Evil, pas même le 4, avant les remakes récemment sortis du 2 et du 3.
J’ai du mal à l’expliquer mais dans tout ce chaos et au milieu de cette ambiance assez malsaine qu’installent Nemesis et le contexte global de l’histoire, il y a quelque chose de généreux dans RE2 et RE3. J’ai retrouvé cette sensation dans RE2 Remake par la suite.
Se déroulant en parallèle du 2, la progression est là encore très fluide et terriblement satisfaisante.
Et chose rare quand je joue, j’ai remarqué que la musique était très bonne. Surtout au moment de la conclusion finale ou elle vient littéralement sublimer le drame qui se prépare.

Ce pan de l’histoire avec l’incident de Racoon City est de loin mon préféré. Je trouve que c’est le point culminant de la saga en termes de maitrise de sa narration et de son scénario.

Resident Evil: Revelations 2
6.3

Resident Evil: Revelations 2 (2015)

Biohazard: Revelations 2

Sortie : 20 mars 2015 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One, PC, PS Vita, Nintendo Switch

Redango a mis 7/10.

Annotation :

Ok le jeu m'a donné tort. Et putain que c'est bon de se tromper quand on s'attendait à une merde infâme.
Il faut dire que RE Revelation 1 ne laissait pas beaucoup de place aux doutes : un scénario pas top, une narration aux fraises, des personnages Ô combien cons et détestables et un level design pauvrissime.

Alors le level design n'est pas plus stimulant ici, on se contente d'avancer en ligne droite et de clean les zones toutes les 5 minutes, le tout dans des décors pas chers tous similaires de A à Z.

Mais ! J'ai adoré la dimension hyper "personnelles" des conflits et l'importance donnée aux développement des personnages dans le scénario. C'est vrai que quand on voit "Claire Redfield (là ok), Barry Burton, Moira Burton", ça ne vend pas du rêve. Et pourtant tous les personnages disposent d'une écriture aux petits oignons qui provoquent inévitablement émotions et attachements.
La relation entre Barry et Moira est un plaisir à suivre tout comme celle entre Moira et Claire livrées à elles-mêmes qui développent des liens assez fraternels aussi (les Redfield et les Burton c'est un peu la famille avec toutes les merdes qu'ils ont eu au fil des années).
J'ai eu beaucoup de mal au début avec Natalia qui est un curieux mélange de Samara de The Ring, de "maman je vois des gens qui sont morts" et d'Erik Kirby en mode "j'ai survécu sur cette île pendant 6 mois de manière improbable".

Niveau gameplay rien de passionnant, en fait on se contente d'avancer mollement jusqu'à la prochaine cinématique. Les sensations ne sont pas trop trop mauvaises et les énigmes sont du niveau de "trouves la clé, ouvre la porte, et dégage".
Par contre leur système de crochetage d'ouverture des coffres devrait être puni par la loi tellement il est mal foutu. C'est fou d'arriver à foirer ça a ce point.

Bref une bonne surprise sans être une folie non plus mais qui m'a au moins donné la satisfaction de connaître Barry et d'apprécier (enfin) un bon travail d'écriture de personnage depuis RE3.

Resident Evil 6
5.3

Resident Evil 6 (2012)

Biohazard 6

Sortie : 2 octobre 2012 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360, PC

Redango a mis 5/10.

Annotation :

Capcom ne fait plus dans la demi-mesure. Ils pensaient que Resident Evil devait être un jeu d'action, ils ne s'en cachent désormais plus du tout et assume complètement.

J'ai fais le scénario de Leon. On avance au grès des explosions (et croyez moi il y en a), on traverse la map monde sans transition, on saute de building en building, on écrase l'avion de ligne QU'ON PILOTAIT en pleine métropole chinoise, on saute d'un hélico sans parachute, etc etc...
Et puis arrive la fin, et je n'ai rien pipé. J'ai donc compris que j'allais devoir me farcir les 4 scénarios entremêlés pour avoir un semblant d'histoire qui au final tiendrait sur un post-it.
J'ai donc maté toutes les cutscenes des autres scénarios (faut pas déconner j'ai assez donné) pour avoir le puzzle complet d'un scénario éclaté dont on ne vous distille que quelques infos ça et là pour donner un air complexe et intelligent.

Le jeu est mauvais. Ambitieux mais tellement en désaccord avec les attentes des joueurs qu'on s'y perd dès les premières minutes.
Les situations improbables s'enchaînent de manière ahurissante le tout dans un univers qui n'a plus AUCUNE cohérence.

RE 6 met alors l'accent sur le fan service en multipliant les clins d'oeil et les références au opus qui ont fait les belles heures de la saga mais rien n'y fait.
C'est inintéressant et beaucoup trop long, ce qui aurait d'ailleurs pu être une qualité si le jeu avait été bon.

Le point positif maintenant c'est que la saga est descendu tellement bas qu'elle ne pourra que remonter.

Resident Evil: Code Veronica X
7.5

Resident Evil: Code Veronica X (2001)

Biohazard: Code Veronica Kanzenban

Sortie : 13 septembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4

Redango a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dernier véritable survival-horror de la saga, Code Veronica est le Resident Evil le mieux écrit et qui dispose de la meilleure narration également (ce n'est pas dingue non plus mais on a vu bien pire sans la saga).

L'ambiance et l'atmosphère sont peut-être un peu moins pesantes et anxiogènes que celles du 2 et 3 et ont distingue clairement les orientations en terme d'antagonistes et de scénario qui suivront dans le 4.

Le jeu est un véritable bonheur à parcourir. Le level design, sans être trop complexe, propose une certaine reflexion et une progression très satisfaisante.

Et quel plaisir de retrouver Chris et Claire Redfield dans le même jeu ! Je pense que c'est officiel, après Code Veronica je suis fan de Claire. Même si on la rencontre pour la première fois dans RE2, j'ai vraiment eu l'impression de la connaitre dans Code Verinca au travers de situations l'implicant beaucoup plus personnellement (et dans Revelation 2 également).
Le jeu développe énormément le background général de la franchise et surtout d'Umbrella Inc. en mettant en scène les enfants prodiges d'un des fondateurs de la firme.
En parlant de méchants, je ne suis vraiment pas admirateur de Wesker à la base, mais je reconnais qu'il ne sera jamais plus aussi charismatique que dans cet opus.

Je regrette cependant les allers-retours un peu trop nombreux et la difficulté un poil trop prononcée par moment dans la progression.

Code Veronica rend magnifiquement bien hommage à ce genre si cher aux fans de la saga et propose une expérience réunissant tous les meilleurs éléments des premiers jeux, le tout sublimé par une des meilleures OST que j'ai pu écouter.

Resident Evil 7
7.3

Resident Evil 7 (2017)

Biohazard 7

Sortie : 24 janvier 2017. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Redango a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Moqués à juste titre depuis plusieurs années pour leur perte de maîtrise totale sur leur saga et pour les innombrables choix douteux en terme d'évolution et d'orientation, Capcom baisse son froc et met les dragon ball sur la table pour rappeler à tout le monde qui étaient les rois du survival horror.

On ne va pas tourner autour du pot j'ai flippé comme jamais, mais c'était jouissif. Tout est neuf, original, maîtrisé, calculé, c'est un véritable récital.

A milles lieues des derniers opus, Capcom propose ici une atmosphère et une ambiance pesante comme jamais cela n'avait été vu dans les RE. Resident Evil 7 joue avec vos nerfs, vos sens, votre patience, votre résistance et n'hésite à aucun moment à vous coller une énorme tarte dans la gueule pour vous rappeler que même après plusieurs heures, on ne s'habitue pas à un cauchemar.
Parce que c'est bien ce que vous vivez, un cauchemar. Chaque petit répit est apprécié, aussi court soit-il.

J'ai été, comme à chaque fois avec le RE Engine (DMC 5, Remakes RE2 RE3), abasourdi par la beauté du jeu et la subtilité infiniment fine apportée aux détails.
Le scénario et la narration sont également 2 énormes points forts du jeu.

Capcom (re)change de formule avec cette vue FPS qui est grandement utile à l'immersion couplée aux mécaniques des premiers jeux mais d'un niveau Ô combien supérieur.

Un épisode capable de racheter n'importe quel écart.

Resident Evil 7: End of Zoe
6.3

Resident Evil 7: End of Zoe (2017)

Sortie : 12 décembre 2017. FPS, Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Redango a mis 7/10.

Annotation :

Bien qu'explorant un pan de l'histoire principale et permettant de conclure définitivement celle-ci, End of Zoe tranche nettement avec le jeu de base et propose un parcours plus couloir nettement tourné action.

S'il reste assez plaisant à parcourir, on sent surtout que Capcom s'est fait plaisir avec la vue FPS dans ce DLC.
On incarne l'oncle de Zoe qui lui vient en aide après qu'on l'ait laissé à son triste sort.

Si le DLC n'est pas non plus indispensable, il offre la satisfaction du travail bien fait puisqu'aucune zone d'ombre n'est laissée de côté concernant la trame principale.

Resident Evil 7: Not a Hero
6.1

Resident Evil 7: Not a Hero (2017)

Sortie : 12 décembre 2017. Action-Aventure, FPS, Survival horror

Extension sur Xbox One, PC, PlayStation 4

Redango a mis 6/10.

Annotation :

Moyennement convaincu par ce DLC qui prend la suite immédiate de Resident Evil 7.
Il permet d'harmoniser un peu les liens de ce RE 7 avec le reste de la saga en mettant en scène Chris Redfield a la poursuite du dernier membre de la famille Baker dans un volet essentiellement action.
Globalement c'est à peu près tout. On en sait un tout petit peu plus sur le sort d'Umbrella mais niveau information ça s'arrête là.
Assez moyen de bout en bout, que ce soit au niveau de l'intrigue, du gameplay, du bestiaire et du level design.

Resident Evil 7 : Vidéos interdites Vol. 1
5.8

Resident Evil 7 : Vidéos interdites Vol. 1 (2017)

Resident Evil VII: Banned Footage, Vol 1

Sortie : 31 janvier 2017. FPS, Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Redango a mis 6/10.

Annotation :

J'ai adoré "La chambre" qui est un petit casse-tête ou l'on incarne Clancy, caméraman des K7 que nous pouvons visionner dans le jeu de base, prisonnier de la famille Baker et qui doit trouver un moyen de s'échapper de la chambre dans laquelle il est enfermé. Très prenant et véritablement stressant.

Le mode Cauchemard qui est un mode survie basique ne m'intéresse pas plus que ça et je ne compte pas lancer le mode "Ethan doit mourir" non plus, j'en ai suffisamment chié comme ça.

Resident Evil 7 : Vidéos interdites Vol. 2
6

Resident Evil 7 : Vidéos interdites Vol. 2 (2017)

Resident Evil VII: Banned Footage, Vol 2

Sortie : 14 février 2017. Action-Aventure, FPS, Survival horror

Extension sur PlayStation 4, PC, Xbox One

Redango a mis 6/10.

Annotation :

Peu d'intérêt pour ce 2nd volet des "Vidéos Interdites" si ce n'est pour "Filles".
Séquence qui propose d'incarner Zoe et de découvrir le début du cauchemar de la famille Baker.
Honnêtement j'ai du regarder un tuto sur Internet pour avoir la bonne fin tellement l'ordre des actions a suivre est précis et minutieux.

La partie de black jack version Saw ou l'on mise nos doigts est sympathique quoiqu'assez anecdotique mais a le mérite d'en faire voir encore un peu plus sur le calvaire de Clancy.

Le mode "55ème anniversaire de Jack" est juste à oublier.

Final Fantasy VII
8.4

Final Fantasy VII (1997)

Fainaru Fantajī Sebun

Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One

Redango a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Début difficile mais véritablement happé quelques heures plus tard, j’avais très peur d’arriver bien trop tard pour qu’un jeu culte comme celui-ci (qui est mon premier FF btw) puisse être apprécié à sa juste valeur.
Si bien sur il ne peut être aussi marquant aujourd’hui qu’a sa sortie, il n’en reste pas moins un chef d’œuvre qui surpasse encore aujourd’hui certaines grosses productions en termes d’écriture et de qualité de contenu.
Car du contenu il y en a et je reste ébahi devant la prouesse quand on voit la console sur laquelle il est sorti.
FF7 offre un scénario riche, dense et incroyablement prenant. Le rythme géré à la perfection permet d’en apprécier toute sa consistance. La musique fait partie d’une des meilleures BO de jeux vidéo que j’ai pu écouter. Le génie de Nobuo Uematsu arrive à donner une âme, habiller et animer chaque lieu que nous traversons.
J’avais également un peu d’appréhension concernant des combats mais je pense que c’est ce que j’ai préféré dans FF7 finalement. Cette caméra sans cesse en mouvement permet de dynamiser les combats de manière assez incroyable en ajoutant une dose de tension très appréciable et on devient vite accro aux stats et autres combinaisons de matérias/invocations.

Quelque peu surpris par la liberté que nous laisse FF7 au début, j’ai fini par m’y plongé pleinement et je suis ravi de ma première expérience dans l’univers des Final Fantasy.

Hellblade: Senua's Sacrifice
7.2

Hellblade: Senua's Sacrifice (2017)

Sortie : 8 août 2017. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

Redango a mis 6/10.

Annotation :

Ce long périple qu’est la folie.
C’est surprenant de voir qu’un média comme les jeux vidéo qui ne traite jamais en profondeur la maladie mentale (schizophrénie ici) arrive aussi bien à traiter le sujet sans jamais jamais sonner faux.

Le travail fait sur l’ambiance sonore avec ces voix omniprésentes, parfois chuchotantes, parfois alarmantes, est juste incroyable. Bien sûr il faut à tout prix suivre le conseil donné par les développeurs eux-mêmes et jouer son casque, pas avec des putains d’enceintes.
L’expérience n’en est que plus troublante. Les voix sont absolument partout.
Elles apportent également un peu d’épaisseur au gameplay lorsqu’on les écoute. Décider de se retourner quand elles nous le crient, ou bien de les ignorer lorsqu’elles doutent de nos choix d’orientation.

Pas de HUD, pas de tuto, une avancée très linéaire, des combats satisfaisants mais qui se ressemblent tous; sur le papier c’est vrai que l’expérience de jeu n’a pas l’air tellement variée, mais la maîtrise de Ninja Theory sur leur œuvre est totale tant sur le propos que sur la forme. On a jamais l’impression de ne pas en avoir assez ou d’être trop cloisonné.

Sans être un standard niveau graphismes ou level design, Hellblade n’a rien à envier aux gros AAA.
Il jouit cependant d’une justesse dans l’écriture et dans le jeu d’acteur bluffant de Melina Juergens. Certaines scènes sont tellement intenses qu’elles en sont presque dérangeantes et plusieurs fois j’ai cru pouvoir toucher du doigt le désespoir de Senua durant les très longues séances d’acting du dernier tiers.

S’il n’est pas parfait sur tous ses aspects, on ne peut pas enlever à Hellblade : Senua's Sacrifice sa domination écrasante sur toute œuvre qui a un jour tenté de jouer, d’interpréter ou de mettre en scène la maladie mentale, le tout basé sur un travail de rechercher et d’écriture colossal de la part de Ninja Theory.

Beyond: Two Souls
6.6

Beyond: Two Souls (2013)

Sortie : 11 octobre 2013 (France). Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4, PC, PlayStation 5

Redango a mis 7/10.

Annotation :

S’il y a des jeux pour lesquels je ne pourrai jamais tendre vers l’objectivité, ce sont bien ceux de Quantic Dream.
Sans jamais être rentré dans le débat stérile du « ce n’est pas du jeux vidéo » /films interactifs/jeux de casu/etc, je reste le premier surpris de l’envoutement que ces jeux peuvent avoir sur moi.
Une heure de jeu à peine et je suis happé par l’univers proposé par David Cage.

Bien sur ces jeux ne requiert aucun skill et aucune réflexion particulière mais vous aurez la garantie de plonger dans une histoire aussi intense que prenante.

Même si j’ai trouvé Heavy Rain plus réussi dans sa globalité et plus juste du début à la fin, Beyond : Two Souls se laisse parcourir sans difficulté. Le fil conducteur n’est jamais perdu, la lecture des chapitres dans le désordre reste parfaitement maitrisée.

Cependant certains passages détonnent franchement avec le reste de l’œuvre comme le passage entier avec les Navajos (et la fin liée à celui-ci), qui sonne plus comme un pansement masquant le manque d’inspiration permettant d’atteindre les 10h de durée de vie que comme un réel enjeu scénaristique.

Malgré ces petites astuces on sent quand même le travail colossal qu’a demandé l’écriture des 2000 pages de script regroupant tous les embranchements possibles du titre. Je reste à chaque fois admiratif de la performance. 2000 pages pour Heavy Rain et Beyond : Two Souls et 5000 pour Detroit… Quand on sait qu’un film représente une petite centaine de pages.

Bref j’adore Quantic Dream et ce moment de jeu qui est comme suspendu dans le temps, dans lequel je n’ai pas l’impression de jouer mais d’écouter les développeurs me dire « assieds-toi, relax, et écoute cette histoire. »

Ghost of Tsushima
7.6

Ghost of Tsushima (2020)

Sortie : 17 juillet 2020. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Redango a mis 6/10.

Annotation :

Je suis resté quand même étonné de voir comment un jeu pouvait être aussi beau en étant techniquement à chier, comment on pouvait avoir une mise en scène aussi juste avec une écriture aussi daubesque, comment certains personnages pouvaient être visuellement aussi fins avec que d’autres ne rendaient pas mieux qu’un jeune de centre de formation dans FIFA 15, comment certaines histoires pouvaient être aussi bien narrées alors que d’autres vous font amèrement regretter l’absence de la fonction « passer » des cinématiques.

Ghost of Tsushima c’est de la demi-mesure. Très peu de prise de risques, très peu d’originalité, une boucle de gameplay vue et revue en plus d’être courte et répétitive.
L’IA est aux fraises et les combats pourtant bien chorégraphiés sont vite redondants et lassants.
Ce qu’il fait il le fait bien et il s’en contante.

Par contre l’escalade seulement possible sur les prises grossièrement mises en évidence sur une paroi en 2020 c’est plus possible. Assassin’s Creed ne le faisait déjà plus en 2007.

Redango

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