The Asylum, ou comment faire passer les vessies pour des lanternes

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Premier véritable mockbuster du studio, Van Helsing 2 ne vaut de toute évidence pas grand chose en tant que bizarrerie nanardesque, tant il se rapproche le plus souvent du côté du navet gênant : c'est surtout le traitement de l'image, très embarrassant, qui le rend si laid qu'il en devient désagréable à suivre. On y retrouve ainsi tout le malaise des productions d'horreur z sans le sou, dont le manque de moyens devient un frein à toute hypothèse de plaisir. A déconseiller de toute évidence, même aux amateurs de nanar.

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Sorti l'année d'Alien vs Predator : Requiem, AVH : Alien vs. Hunter n'a pas encore le fun d'un Terminators mais contient déjà plus de moments mémorables que Van Helsing 2. Le but étant toujours d'alléger les coûts en espérant vendre à suffisamment de chaînes de télévision (ou d'arnaquer de pauvres clients aux rayons DVD des Fnac), la laideur kitsch de sa photographie, couplée au ridicule de ses cgi ainsi qu'au grotesque du jeu de ses acteurs, en font une petite bêtise qui promet de beaux moments pour les futurs productions. Si le projet n'a pas encore toute l'étendue des futures productions, il pose les bases du cynisme à venir des studios The Asylum en perpétuant une lignée de mockbusters qui semble ne plus en finir depuis.

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La lignée des mockbusters se poursuit avec un The Terminators au cynisme effarant : The Asylum, après la claque atomique du titre fantastique de Transmorphers, ne s'embarrasse plus de chercher des titres qui diffèrent des films qu'ils copient. L'année de sortie de Terminator : Renaissance, c'est donc à The Terminators auquel nous avons affaire, sorte de copie ringarde de l'univers de James Cameron, forcément limitée par un budget ridicule et des techniciens incompétents. Absolument abominable à voir, ridicule et finalement peu inventif, il oscille entre le navet et le nanar, tour à tour ennuyeux puis comique. N'empêche, l'affiche en jette.

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A la façon des Gojira des années 60-70, The Asylum lance sa propre franchise équivalente aux films de Kaiju Eiga en la personne des fameux Mega Shark. Et si la franchise connaîtra par la suite des instants de grâce, ce premier volet n'en demeure pas moins très bavard et propose finalement peu d'instants marquants. Pas encore assez fou, loin des frasques que la franchise nous proposera ensuite, il n'en demeure pas moins l'un des piliers fondateurs de toute la sharksploitation moderne. Et oui, The Asylum aussi sont des précurseurs.

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Le succès du Sherlock Holmes de Guy Ritchie en 2009 aura fortement inspiré, il semblerait, The Asylum à sortir, entre deux volets des aventures de Robert Downey Jr. en détective, ces Mystères de Londres qui aura longtemps fait illusion dans les bacs. Enfin, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que T-Rex et dragons se frittent devant le Big Ben. C'est dingue non? Pas tant que ça, le film manquant clairement de folie, d'inventivité. On n'a pas grand chose de tout cela pendant longtemps, ce Sherlock Holmes se dépatouillant dans des monologues interminables et des explications farfelues. Balancer des monstres au hasard dans une intrigue sans queue ni tête n'en fait pas une oeuvre débile et drôle. On salue tout de même l'effort de repompage du style de Ritchie, qui démontre un sens de l'observation qualitatif. Du reste, il n'y aura pas grand chose de croquant à retenir.