Thrillers Paranoïaques US

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Le chef d'oeuvre allégorique et protéiforme du genre, mettant en scène un journaliste qui enquête sur une entreprise privée, La Parallax Corporation, qui serait en charge du recrutement de tueurs utilisés pour des assassinats politiques.

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Adaptation au cinéma de l'enquête par les journalistes du Washington Post ayant mis au jour le scandale du Watergate. Précision méticuleuse de l'intrigue et de la mise en scène, angoisse latente qui survient lorsque la vérité devient difficile à débusquer, un chef d'œuvre et ode à la vocation journalistique. La forme positive du thriller paranoïaque voyant les protagonistes déchiffrer et exposer le complot qui les menace.

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Une étude d'un personnage de prostitué au centre d'un récit policier de type détective privé, que l'on a par la suite associé au registre du thriller paranoïaque, de par son atmosphère inquiétante et l'importance dans l'intrigue de l'utilisation de magnétophones et d'enregistrements.

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Sur le sujet de l'industrie nucléaire, la découverte par des journalistes de télévision d'une forme de complot industriel visant à effacer des preuves de défaillances d'une centrale nucléaire. Récit surchargé au dénouement peu vraisemblable, esthétiquement moins soigné que d'autres films de la période, mais à la mise en scène rigoureuse offrant des instants de montée en tension convaincants.
On y retrouve un faisceau de tropes du thriller paranoïaque en écho à l'histoire américaine récente : Un film muet qui témoigne d'une catastrophe que l'on cache et que l'on doit décoder, des photographies trompeuses que l'on fait disparaître, des témoins que l'on assassine, des grands patrons sans visages, un assassinat médiatisé dont la signification est discutée, ainsi que la présence de Jane Fonda.
Le discours critique sur la télévision le rapproche aussi du récent Network. On note que le compositeur phare du genre, Michael Small, a enregistré une musique pour le film mais elle a finalement été rejetée.

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Récit détaillé de la préparation de l'assassinat de Kennedy par des figures de pouvoir et membres d'agence gouvernementale. De l'élaboration du plan à l'exécution par une équipe de tueurs entraînés.

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Un film de détective privé qui réactualise les codes du film noir. Souvent associé au genre du thriller paranoïaque bien que son intrigue ne comporte pas de sujet politique ou de complot à grande échelle, le spectre de l'assassinat des Kennedy habite le film et son personnage principal est marqué par l'angoisse d'être manipulé.

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Récit d'assassinat politique et de manipulation d'un tireur bouc émissaire, résonnant très explicitement avec l'assassinat de Kennedy. Gene Hackman dans le rôle d'un pseudo-Lee Harvey Oswald récalcitrant, récit édifiant tardif (on voit tout venir), pauvre en tension paranoïaque. Bien fade en comparaison des films de Pakula ou même de Complot à Dallas.

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Thriller hitchockien par un jeune Jonathan Demme qui voit un ancien agent de la CIA en burn-out, incarné par Roy Schneider, craindre que ses anciens patrons n'essayent de l'éliminer. Il fait l'objet de surveillance, reçoit des menaces, mais réalise finalement qu'il est fait l'objet d'une vendetta personnelle et passionnelle. Un hommage appuyé à Vertigo et aux films de faux coupable en fuite qui emprunte également de nombreux effets et stratégies narratives au genre du thriller paranoïaque.

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Le précurseur phare du genre, mettant en scène une conspiration fomentée dans le bloc communiste et appliquée par des agents infiltrés aux Etats Unis, dont la mission consiste à conditionner des soldats américains capturés en Corée pour créer des éléments terroristes insoupçonnables. Le personnage de Franck Sinatra, issu de la patrouille revenue de Corée, se rend compte petit à petit qu'il a été manipulé et tente d'empêcher la réalisation du plan machiavélique de ses bourreaux.

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Récit fascinant de l'empêchement d'un projet de coup d'état mené par des figures de l'armée et du gouvernement américain opposés à la politique du président en place. Le personnage de Kirk Douglas met au jour la conspiration et s'efforce de la déjouer sans que les coupables ne puissent effacer leurs preuves. Intrigue à la mécanique parfaitement huilée, magistralement mise en scène par Frankenheimer. Un film qui résonna de manière terrible à sa sortie avec l'assassinat de Kennedy survenu quelques mois plus tôt.

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Un thriller politique sur le sujet de la menace nucléaire construit sur une montée en tension au cœur des organes décisionnaires du Pentagone et de la Maison Blanche. L'angoisse ressentie par les protagonistes à la perspective d'une guerre nucléaire et les suspicions qui émergent à l'idée d'un sabotage ou d'une stratégie secrète de l'ennemi, en font un précurseur des thrillers désespérés de années 70.
Aussi dramatique que soit sa conclusion le film se termine cependant sur l'espoir d'une réconciliation, permise par la compréhension des origines du mal.

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Avant Frankenheimer le genre prend ses racines chez Hitchcock et le film d'espionnage. Notamment dans ce classique du sous-genre hitchcockien du faux coupable en fuite et film de propagande anti-nazi. On suit l'ouvrier Barry accusé à tort du sabotage de l'usine d'avion militaire où il est employé. Il prend la fuite et tente de remonter la piste des véritables saboteurs pour prouver son innocence. Il fera la découverte d'une "cinquième colonne", une organisation secrète travaillant pour les forces de l'axe et s'efforçant d'affaiblir la capacité industrielle de l'Amérique, qui vient s'engager dans le conflit mondial. Dans le genre paranoïaque on relève particulièrement la séquence de la soirée mondaine où Barry, piégé par ses ravisseurs, tente de lancer l'alerte, mais réalise doucement que personne ne voudra le croire.

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Film enquête et de procès passionnant et ahurissant d'Oliver Stone, revenant sur la conspiration autour de l'assassinat de Kennedy à travers la véritable procédure lancée par le procureur James Garrison à l'encontre de potentiels complices de l'affaire. Par un travail d'écriture, de montage, de lumière et de mise en scène combinant toutes les formes proposées par le genre depuis les années 60, Stone installe un climat d'angoisse et de suspicion permanente qui donne corps au trouble que pouvaient ressentir les américains prenant conscience de la duplicité de leurs élites. Le film se conclue sur un élan d'espoir lorsque Garrison parvient à convaincre un jury qu'un complot a mené à la conviction de Lee Harvey Oswald, faux coupable.

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Saisissant portrait d'un homme politique empêtré dans ses angoisses, ses obsessions et ses contradictions. Le film fait apparaître des figures d'industriels et responsables économiques dont les noms restent inconnus et jouent un rôle mystérieux dans l'élection de Nixon et l'échec de ses concurrents.

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Remake par Jonathan Demme du classique conspirationniste de John Frankenheimer.

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Le personnage principal s'engage au sortir de son cursus de droit dans un prestigieux cabinet d'une ville de taille moyenne, pour un salaire très conséquent. Il va petit à petit réaliser que certaines vérités lui sont cachées et que certains membres du cabinet ont une conception de la loi différente de la sienne.