Top 10 Albums selon OuaZz

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Parce que c'est sûrement l'album qui m'a fait devenir un véritable glouton musical et qui m'a fait découvrir le rock alternatif. Ce qui, je dois l'avouer, a agréablement changé ma vie.

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Parce que quand ça va pas terrible je matte le live sur YouTube et qu'ensuite tout va mieux. Nirvana c'est mon ordonnance de moi à moi-même, mon Doliprane.

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Parce que la musique de Bowie a ce don de nous donner l'envie irrépressible de croire en nos rêves, même les plus fous (surtout eux, en fait). Son optimisme est contagieux.

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Parce qu'écouter cet album, c'est c'est se laisser bercer entre la douceur et l'accalmie. Selon ses passages, ce petit diable se montre beau, triste, puissant, intime ou sale. Toledo est le Cobain de notre génération (je pèse mes mots).

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Parce que Nick Cave est un conteur inlassable. Dans cet album, les Bad Seeds nous délivre une balade fantasmagorique hors du temps. Une berceuse pour notre sérénité.

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Parce que peu de BO parviennent le miracle d'être aussi immersives. Akira Yamaoka produit un travail d'orfèvre. Entre les musiques aux ambiances brumeuses, les sons aux expérimentations digne d'un cauchemar et les morceaux dans un pur style rock, la richesse de cet album est vertigineuse. Des thèmes simples mais mélodieux qui restent en tête.

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Parce qu'il faut l'écouter les soirs de pluie ou d'insomnie.

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Parce que cet album a écouté mon adolescence et a su m'offrir l'exutoire parfait à cette petite boule de feu qui pouvait souvent me brûler le bide. Le disque du bus scolaire.

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Parce que le pouls de la musique des Strokes est étincelant et que leurs chansons a été l'idole de toute une génération aux jeans délavés et converses blanches tout aussi sales qui n'a jamais eu mieux à faire que de perdre son temps de la plus belle des manière : en musique. Une perle de rock garage juvénile.

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Parce que la magie existe et que cet album en est la preuve.

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Parce que mon amour pour Radiohead s'étend jusqu'au bout des ongles, et que cet album, je l'ai rongé à m'en faire saigner les doigts.

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Parce que Toledo nous emmène faire un tour sur les routes de notre adolescence en enchaînant les morceaux aux éclats palpitants et incisifs. Teens of Denial nous offre des balades languissantes aux mélodies rêches, fragiles et grondantes. C'est beau, pur et foutrement sincère. Du song-writing tout en finesse et envolé.

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Parce que j'ai rarement écouté un cauchemar aussi beau. Parce qu'il y a un paradoxe à voir notre désarroi devenir remède à l'apathie et aux tourments. Parce que cet album réussit le miracle d'attraper un bout de lumière dans le noir.

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Parce que Souvlaki c'est : une batterie fatiguée, des ambiances envoûtante et une voix remplie de pluie et d'éclairs. Ils réussissent à chaque réitération le miracle de créer des morceaux tout à la fois glaçant et chaleureux. Quel groupe peut se targuer d'avoir aussi bien capté le sentiment incertain et brumeux de l'adolescence ?

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Parce que Sigur Rós nous engloutit et parvient à nous faire ressentir le vide, l'absence, jusqu'à nous faire disparaitre complétement. Après, on se sent aussi léger qu'un atome.

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Parce que ce groupe a un talent unique pour composer des architectures musicales ahurissantes et foutrement belles. La voix de Mark Hollis est celle d'un ange. À son écoute, on se surprend à voir nos pieds s'élever de quelques centimètres.

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Parce qu'il incarne merveilleusement bien les contradictions d'une génération partagée entre tristesse et espoir, lyrisme et épique, accablement et euphorie, intimité et universalité, nuit et jour.

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Parce que la mélancolie, comme le disait Victor Hugo, c'est le plaisir d'être triste.

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Parce que la simplicité d'une guitare qu'on gratte pour tenter d'écorcher nos problèmes sera toujours nécessaire, peu importe l'âge.

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Parce qu'il s'agit d'un petit vaisseau lancé à pleine vitesse dans la nuit, nous envoyant doucement promener dans les étoiles avant qu'elles n'implosent avec rage.

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Parce qu'ici se joue les germes de la destruction et qu'il est impossible de se contrôler à son écoute. Vérifiez donc : une guitare aux allures d'ouragan et une batterie au style foudroyant pour donner naissance à un son qui racle le bitume. La chair de poule, nan ?

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Parce que dans ce deuxième album, Arctic Monkeys est un peu plus sombre et mitigé mais tout aussi rock. Cette note de frustration et de tristesse ajoute une dimension plus humaine et décrit avec plus d'acuité et complexité ces phases désordonnées de notre adolescence : de la déprime à l'effervescence.

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Parce que derrière l'insouciance et la candeur des compositions de Toledo se cache une rage poétique. Un petit OVNI pas facile à dompter mais qui réserve au plus téméraire, un un fabuleux voyage sonore, une petite odyssée qui a à chaque fois le pouvoir de me projeter à des milliers de mètres au-dessus de mon lit.

Autre chose qui m'a marqué dans ce disque, c'est sa pochette, sublime, qui vise à l'épure et m'évoque une forme de mélancolie sereine et de solitude qui, étrangement, est assez apaisante. Peut-être parce que ce petit bonhomme dans sa tenue de cosmonaute me rappelle celui du Petit Prince tombé de sa planète ? Sûrement.

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Parce que l'avant-garde des Velvet a su influencer des centaines d'artistes au travers des décennies suivantes, en commençant par mon petit chouchou : Bowie. Une musique quasi garage qui déjoue les attentes de l'époque en peignant des morceaux à l'aura plus tourmenté et mélancolique que son prédécesseur. Disque du malaise urbain et de l'aliénation de son leader qui nous offre son cœur avec une émouvante sincérité ❤️

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Parce qu'il a le don de me foutre en joie. Il y a un grain de folie là-dedans. En mélangeant le folk et le rock, le groupe libère une créature légendaire de pop orchestrale galvanisante.

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Parce que j'ai beau être émerveillé par les collaborations entre Hisaishi et Miyazaki, mais là où il me touche le plus (celles que je réécoute le plus souvent en tout cas), c'est avec Kitano. Le côté très contemporain des compositions effleure la corde sensible.

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Parce qu'au-delà d'être un grand réalisateur, Carpenter est aussi un grand compositeur. Tous ces thèmes perdues sont autant de fantasmes cinématographiques qu'il nous offre de réaliser nous-mêmes sur son plateau de tournage préféré : nos cauchemars.

Annotation :

Parce qu'il fait partie de ces albums que j'adore écouter en flânant sans but dans les rues ou à travers les rayons des libraires de ma ville. Animals représente au mieux mes après-midis à Montpellier quand je ne trouve rien de mieux à faire que fuir mon studio pour me vider la tête (tout en la remplissant de musique).

Annotation :

Parce qu'il s'agit d'un voyage épique dans une dystopie musicale aux paysages sonores vertigineux. La fusion de rock alternatif (entre le Space et le Glam) et la musique classique donne un rendu désenchanté féerique au disque. Une symphonie moderne.

Annotation :

Parce que si la musique pouvait être traduite en shonen, cet album serait sans conteste un Genki Dama. Se plonger dans des morceaux de plus de 20mn a quelque chose d'assez sensorielle. On a l'impression d'enfiler un casque d'astronaute et de décoller assez loin.