selon menjartot

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Encore trop boudée par les critiques quand il faut aborder les meilleurs films de tout les temps, Il était une fois en Amérique est une oeuvre malmenée. Drame, romance, crime, et éléments de tant d'autres genres font que ce film évoque l'ensemble du cinéma au cours de ses quatre heures. Mais ici, on y ajoute la dimension épique, notamment grâce à la présence de la musique d'Ennio Morricone. Un véritable opéra cinématographique.

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Une peinture quasiment parfaite, et une des œuvres les plus méconnues de Kubrick. En sachant parfaitement se réapproprier le contexte historique, le réalisateur livre un film contemplatif comme jamais, et qui va trouver toute sa puissance grâce à sa musique à l'importance capitale, soutenant une trame qui ne cesse de monter en puissance pendant trois heures. Exceptionnel.

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Critique musicale: http://www.senscritique.com/album/c-era-una-volta-il-west/99422011121793456/critique/viarpi/

Si il y avait un film qui explore toute la mythologie du western, c'est bien lui. Contrairement à Il était une fois en Amérique, nous sommes dans une démonstration bien plus abstraite, symbolisée par un harmonica qui se manifeste tout le long, et une voix de cantatrice (Edda Dell'Orso, maîtresse de toute un genre italien) donnant définitivement un esprit aux paysages arides qui ont toujours constitué le genre.

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Le rythme extrêmement soutenu et la mise en scène virtuose font de La Mort aux trousses le plus grand film de Hitchcock, devant même l'ambitieux Psychose. En détournant quelque peu le film d'espionnage, et en offrant un film vitaminé mais à la fois subtil, le réalisateur revisite à son époque la mythologie américaine du cinéma. D'autant plus avec le voyage fou de Cary Grant à travers un pays.

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La plus grande aventure désertique de tous les temps au cinéma. Cinquante ans après la sortie de ce film, les décors sont toujours aussi impressionnants, l'histoire au contexte géopolitique tendu monte en puissance tout le long, porté par la plus grande musique que Maurice Jarre ait pu offrir. Et Peter O'Toole porte à merveille un homme, Lawrence, qui n'arrive plus à savoir si il est simplement humain, ou prophète.

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Un scénario qui n'est que prétexte à explorer ce mythe qu'est l'espace, et nous voila lancés dans ce qui est un véritable opéra spatial. Sur fond d'une musique harmonieuse comme rarement avec les images, nous avons peut-être le plus grand film abstrait de toute l'histoire. 2001 fascinera les esprits encore longtemps, ou comment Kubrick livre encore une leçon de cinéma et de science-fiction aux réalisateurs de nos jours, uniquement avec cette oeuvre.

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On ne présente plus Le Parrain, un film par lequel Francis Ford Coppola a dévolu tout son génie, à travers une mise en scène brillamment orchestrée, et soutenue par un Nino Rota qui n'a jamais crée quelque chose d'aussi évocateur et puissant. Une force qui réside aussi dans un jeu d'acteur grandiose. Mention spéciale au Parrain II, qui renforce encore l'arc narratif sur la famille Corleone comme aucune suite l'a fait.

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"Finalement, nous voyons un vrai visage dans un film soviétique, au lieu d'un masque."

Quand passent les cigognes transcende littéralement le pouvoir de la caméra. À titre personnel, il va notamment encore plus loin que Dzigo Vertov (L'Homme à la Caméra). Des mouvements de caméra vertigineux, magnifiques, mais qui ne complexifient pas l'histoire pour autant, quasi-universelle. C'est quelque part de la propagande. Mais tellement parfaite.

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Peckinpah sur ce qu'il sait le mieux manier: Le ralenti. La guerre est rendue encore plus sale, plus horrible. Et surtout, en montrant un film ou les protagonistes sont allemands, Croix de fer démonte un mythe du cinéma comme quoi tout soldat allemand était forcément un horrible homme sans âme nazi jusqu'au bout. Bon nombre de soldats dans une guerre, veulent avant tout sauver leur peau...

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Mon film d'action personnel, l'incontournable. Il n'est bien sur pas parfait. Mais je considère qu'il est question des sommets de la virtuosité de John Woo, tout comme le summum du cinéma hongkongais. Sous ce réalisateur, on assiste aux plus belles chorégraphies. The Killer, Une Balle dans la tête ou encore Hard-Boiled sont des merveilles du genre, certes. Mais le trio Chow Yun-Fat, Ti Lung et Leslie Cheung fait la différence. Et avec une musique géniale, dynamique et mélancolique.