Top 10 Jeux vidéo selon Stereho (@Videogamesplace)

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🥇

La Mass Effect Legendary Edition n'est pas seulement mon jeu préféré ; c'est la version définitive d'une trilogie que je considère comme un chef-d'œuvre indissociable.

Si Mass Effect 2 occupe une place spéciale dans mon cœur, c'est la saga complète et épique, dans sa forme la plus aboutie, qui gagne véritablement sa première place.

Ce space opera est, pour moi, le "Star Wars du jeu vidéo". Son univers, d'une richesse inouïe, et son lore n'ont absolument rien à envier aux plus grandes sagas de science-fiction.

L'écriture est constamment mature, abordant des thématiques complexes et profondes. Pensez au dilemme moral du génophage, au conflit déchirant entre les Geths et les Quariens, ou encore à la figure iconique et ambiguë de l'Homme Trouble.

Chaque élément contribue à un récit dense et captivant, faisant de cette trilogie une expérience narrative sans équivalent dans le paysage vidéoludique.

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🥈

Red Dead Redemption reste gravé comme l'une de mes premières et plus grandes claques vidéoludiques.

Pour l'époque, son monde ouvert était d'une organicité et d'une immersion stupéfiantes, tandis que sa narration d'une rare maturité m'a totalement pris à contre-pied.

On y retrouvait déjà de nombreux éléments de game design qui allaient façonner le succès retentissant de GTA V

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🥉

Véritable icône de sa génération, The Legend of Zelda: Breath of the Wild a redéfini le monde ouvert et s'impose comme une masterclass de game design et d'optimisation.

Sa direction artistique intemporelle en cel-shading lui assure une longévité exceptionnelle, à l'image de The Wind Waker ; ce jeu restera une référence majeure pour les décennies à venir

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#4

Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty : une découverte tardive pour ma part, mais une claque mémorable en 2023.

Vingt ans après, le jeu conserve une pertinence étonnante, tant par ses mécaniques que par son scénario visionnaire.

C'est un chef-d'œuvre anticipatoire qui s'affranchit de son médium pour rayonner et influencer l'ensemble de la pop culture

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#5

The Last of Us Part II a surpassé son prédécesseur à mes yeux, bien que je les perçoive comme un diptyque indissociable.

Le rythme de l'aventure et la boucle de gameplay sont d'une efficacité redoutable, mais c'est sa narration, d'une profondeur inouïe, qui m'a captivé. Le jeu ose bousculer et déconstruire des figures emblématiques, défiant les attentes.

C'est une expérience viscérale qui aborde le deuil et la vengeance avec une intensité et une complexité narratives que peu d'œuvres ont su maîtriser avec autant de brio, plongeant le joueur dans un cycle émotionnel inévitable

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#6

Malgré les controverses qui l'entourent, Metal Gear Solid V: The Phantom Pain m'a profondément marqué.

J'ai été frappé par son gameplay d'une fluidité et d'une richesse inégalées dans la saga, sublimé par un moteur graphique d'une efficacité rare.

Fidèle à lui-même, Kojima signe un twist final déconcertant, s'inscrivant dans la lignée de MGS 1, 2 et 4 où il n'a de cesse de désacraliser les figures "héroïques".

Une audace narrative que j'apprécie particulièrement, qui confère à MGS V le statut de jeu d'auteur tant Kojima ose aller à l'encontre des attentes et des caprices des fans, les privant précisément de ce qu'ils croyaient vouloir.

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#7

Disco Elysium fut une claque monumentale, un jeu que je n'avais absolument pas vu venir et qui, j'en suis certain, fera date. Son succès d'estime ne pourra que croître avec le temps.

Ce RPG narratif vous plonge dans la peau d'un détective amnésique et brisé, enquêtant sur un meurtre dans la ville décadente de Revachol. Le concept est brillant : l'enquête se déroule quasi-exclusivement via le dialogue et la déduction, vos compétences étant des voix intérieures qui incarnent les multiples facettes de votre esprit.

Le gameplay se concentre sur l'investigation, la déduction et les joutes verbales, délaissant le combat au profit d'une écriture d'une richesse et d'une intelligence rares, pleine d'humour noir et de réflexions philosophiques.

Visuellement, le jeu est une œuvre d'art à part entière. Sa direction artistique est stupéfiante, évoquant des tableaux à l'huile vivants avec des décors d'une mélancolie magnifique et des personnages expressifs.

Cette esthétique unique, combinée à une bande-son envoûtante, confère à Disco Elysium une identité inoubliable et contribue grandement à son immersion profonde, le plaçant déjà au rang d'œuvre culte.

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#8

Clair Obscur: Expedition 33 est sans conteste un des jeux les plus marquants de cette année, malgré sa sortie récente.
Dès son prologue percutant, l'immersion est totale et le rythme ne cesse de monter en puissance.

Sa conclusion, d'une magnifique justesse a su m'émoivoir comme peu de jeux l'ont fait jusqu'à présent.

Le cœur de l'expérience réside aussi dans son gameplay au tour par tour, non seulement solide mais brillamment actualisé pour 2025 grâce à des mécaniques dynamiques et innovantes.

Tout cela est sublimé par une direction artistique exceptionnelle, dont le style "Belle Époque" apporte une esthétique raffinée et inoubliable.

Et que dire de l'incroyable bande-son qui ponctue chaque instant, amplifiant l'émotion et l'atmosphère ?

Clair Obscur: Expedition 33 est une réussite sur tous les fronts, le genre de titre qui ne laisse rien au hasard et qui se vit comme une œuvre complète et cohérente.

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#9

Impossible de ne pas mentionner Minecraft, le jeu qui a marqué ma génération de très loin.

Ce n'est pas juste un jeu, c'est un véritable phénomène culturel et une source d'inspiration inépuisable pour l'industrie tout entière.

Minecraft a popularisé le concept de "bac à sable" et a prouvé qu'un jeu pouvait connaître un succès planétaire sans se baser sur une narration linéaire ou des graphismes ultra-réalistes.

Il a encouragé l'émergence de jeux axés sur la créativité, la construction et la survie. De plus, son modèle de développement itératif et son accent mis sur la communauté ont influencé de nombreux studios.

Bien au-delà du jeu vidéo, Minecraft est devenu un outil éducatif, un média d'expression artistique et même un espace social, faisant de lui l'un des jeux les plus vendus et les plus influents de tous les temps.

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#10

Uncharted 2: Among Thieves reste une claque majeure de mes débuts sur PlayStation 3.

Son introduction, avec cette séquence iconique du train, fut un choc inoubliable, une explosion d'intensité.

Je ne sais si le temps l'a épargné, mais à l'époque, c'était absolument bluffant, redéfinissant les standards de la mise en scène cinématographique en jeu vidéo.

Naughty Dog a livré une succession de scènes d'action spectaculaires, dignes d'Hollywood, portées par un Nathan Drake charismatique.

Ce jeu fut la preuve que la PS3 pouvait offrir des expériences visuellement stupéfiantes et narrativement captivantes.

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#11

Assassin's Creed II est un titre qui m'a profondément marqué, représentant la quintessence de ce que la série pouvait offrir à l'époque. Il a pris les bases prometteuses du premier opus et les a sublimées, créant une expérience bien plus riche et captivante.

Ce jeu a réussi à corriger les défauts de répétitivité de son prédécesseur en offrant une variété de missions bien plus grande et un monde ouvert foisonnant d'activités. L'exploration de l'Italie de la Renaissance, de Florence à Venise, était un pur délice, chaque ville étant une œuvre d'art architecturale et un terrain de jeu vertical sans pareil. Le parkour était fluide et grisant, rendant le simple déplacement jubilatoire.

C'était le moment où la formule d'Assassin's Creed a atteint sa pleine maturité, combinant une reconstitution historique immersive, un gameplay d'exploration et d'infiltration maîtrisé, et une histoire personnelle forte.

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#12

Grand Theft Auto IV est mon GTA préféré et représente l'âge d'or de Rockstar à mes yeux. Ce titre a marqué un tournant, troquant la folie des précédents pour un réalisme cru et une immersion sans pareille dans Liberty City.

La ville est incroyablement dense et détaillée, un personnage à part entière où la physique lourde des véhicules et les fusillades viscérales ancrent chaque action.

L'histoire de Niko Bellic, immigré plein de rêve, est d'une maturité rare. Elle explore des thèmes sombres comme la désillusion et la loyauté, prouvant que Rockstar est à son apogée quand il traite de sujets graves.

Cette période, incluant des titres comme LA Noire, Red Dead Redemption et Max Payne 3, démontre la maîtrise de Rockstar pour les thématiques sombres et complexes, bien au-delà de la simple liberté d'action.

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#13

Pokémon Argent n'est pas juste un jeu pour moi, c'est une véritable capsule temporelle. Il fait partie de mes tout premiers jeux vidéo, découvert à l'âge d'or de la Game Boy Color, et son souvenir est teinté d'une nostalgie profonde et chaleureuse.

Pokémon Argent a posé les bases de ce qui allait devenir une passion durable. Il représente cette innocence des premières heures passées, manette en main ou dans la cour de récré, à échanger des cartes Pokémon.

C'est le symbole d'une époque révolue mais toujours vivace dans mon cœur de joueur.

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#14

Shadow of the Colossus reste ma meilleure expérience sur PlayStation 2, vécue dix ans plus tard mais dans les conditions d'origine. (l'intérêt d'avcoir gardé un vieux CTR !)

C'est la preuve qu'un jeu peut transcender son époque, la marque indubitable des très grands titres.

Ce qui rend Shadow of the Colossus si intemporel, c'est sa pureté et son audace. Le jeu dépouille l'aventure de tout superflu pour se concentrer sur l'essentiel : une quête solitaire face à seize colosses majestueux et imposants.

Le game design, en avance sur son temps, centré sur l'escalade des créatures et la recherche de leurs points faibles, est d'une inventivité rare et n'a pas pris une ride.

Au-delà de ses mécaniques, le jeu brille par son ambiance mélancolique, ses vastes paysages désolés et la puissance de sa narration implicite. L'absence quasi-totale de dialogues et la musique envoûtante contribuent à une atmosphère unique, laissant le joueur s'interroger sur la nature de sa quête et le véritable coût de ses victoires...

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#15

The Legend of Zelda: The Wind Waker HD est une œuvre qui défie le temps avec une grâce et une pertinence toujours aussi frappantes.

Cette version HD sublime un jeu déjà magnifique, confirmant que sa direction artistique en cel-shading était un pari audacieux et gagnant, lui assurant une intemporalité que peu de titres peuvent revendiquer.

Ce qui m'a toujours captivé dans Wind Waker, et en fait une véritable ode à l'aventure, c'est son monde ouvert dominé par l'océan, invitant sans cesse à l'exploration et à la découverte. Chaque horizon cache une nouvelle île, un secret à percer ou un personnage excentrique à rencontrer.

C'est ça, au final, ce que j'aime le plus dans cette série : cette invitation permanente à l'exploration et à la découverte, bien plus que les donjons ou le reste des mécaniques.

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#16

Pour moi, Fallout: New Vegas reste incontestablement le meilleur des épisodes 3D de la saga, mais il ne serait pas à cette place sans emporter avec lui Fallout 3 et Fallout 4, des jeux qui m'ont également marqué.

La force de New Vegas réside avant tout dans l'apport d'Obsidian Entertainment. Le studio, héritier des créateurs originaux de Fallout, a insufflé au jeu une écriture d'une richesse et d'une profondeur inégalées.

C'est cette liberté d'action qui distingue New Vegas. Le jeu excelle à nous laisser résoudre les quêtes de la manière de notre choix, que ce soit par la force brute, la persuasion, l'infiltration ou même des chemins détournés inattendus.

Cette flexibilité renforce l'immersion et la sensation d'être un acteur clé dans le destin du Mojave.

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#17

A Plague Tale: Requiem m'a marqué au fer rouge, représentant pour moi l'apogée d'une série qui ose plonger dans les tréfonds de la souffrance humaine. Ce jeu n'est pas qu'une suite ; c'est une escalade émotionnelle et narrative.

Le titre amplifie tout ce qui faisait la force du premier opus : l'atmosphère oppressante, les hordes de rats encore plus terrifiantes, et surtout, la relation poignante entre Amicia et Hugo.

Le jeu ne nous épargne rien, explorant la violence, le désespoir et les sacrifices avec une intensité rare. Chaque décision pèse, chaque confrontation est viscérale, et l'histoire nous mène vers des sommets dramatiques inattendus.

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#18

The Witcher 3: Wild Hunt est sans conteste l'un des plus grands jeux de la dernière décennie.

Ce titre a redéfini les standards du genre par son monde ouvert immense et vivant, mais surtout par sa narration d'une profondeur et d'une maturité rares.

Un exemple frappant est la quête du Baron Sanguinaire dans l'Acte I. Cette intrigue secondaire, d'une intensité déchirante, plonge le joueur au cœur d'un drame familial qui me marque encore aujourd'hui.

Plus globalement, The Witcher 3 dépeint avec une acuité glaçante la souffrance liée à la guerre.

Les villages pillés, les civils désespérés, les choix impossibles imposés par les conflits incessants entre les factions et les monstres ; chaque élément du monde renforce cette atmosphère de désolation et de survie.

Geralt de Riv n'est pas un sauveur mais un observateur cynique, contraint de naviguer dans un monde moralement ambigu où les véritables monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

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#19

Death Stranding est un jeu qui m'a autant surpris qu'il m'a marqué. Avant sa sortie, j'étais loin de me considérer comme sa cible : la communication autour du titre et la "prétention" de son créateur, Hideo Kojima, avaient eu l'effet inverse de celui escompté, me faisant craindre un pétard mouillé.

Mais bravo Monsieur Kojima, vous m'avez eu ! J'avais tort, et pas qu'un peu. Ce jeu est une expérience unique et profonde. Au-delà de son concept de "livraison", il se révèle être une sacrée leçon de level design et de narration environnementale. Chaque pas, chaque obstacle, chaque livraison est pensée pour raconter une partie de l'histoire et du monde. Les paysages désolés mais magnifiques, la topographie complexe et les infrastructures que l'on bâtit participent activement à l'immersion et au sens du propos.

Death Stranding est une œuvre qui défie les conventions, un pari audacieux qui, contre toute attente, m'a totalement conquis par son message sur la connexion et la résilience, prouvant une fois de plus la capacité de Kojima à innover et à créer des mondes inoubliables.

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#20

God of War (2018) a redéfini la série en offrant une expérience d'une intensité rare, portée par une prouesse technique qui force le respect.

Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fameux plan-séquence qui s'étend sur toute l'aventure. C'est bien plus qu'un simple artifice ; c'est une décision de game design audacieuse qui immerge le joueur sans coupure, renforçant le lien émotionnel avec Kratos et Atreus.

Cette fluidité narrative et visuelle est une véritable prouesse technique qui contribue grandement à la cohérence et à la puissance du récit.

Au-delà de cette prouesse, le jeu excelle dans son écriture. Il transforme Kratos, figure iconique de la rage, en un père complexe et nuancé, explorant les thèmes de la paternité, du deuil et de la transmission.

Le gameplay, brutal et satisfaisant, est sublimé par une direction artistique inspirée de la mythologie nordique. God of War (2018) est une œuvre complète, un modèle de renouveau qui a su élever la barre du jeu d'action-aventure.

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MENTION HONORABLE

Arkham Asylum (2009) est, pour moi, le point culminant d'une trilogie entière que je considère excellente. J'ai cependant une préférence marquée pour ce premier opus, l'ambiance claustrophobe et unique de l'asile d'Arkham ayant eu un impact inégalé.

Sa force réside principalement dans son gameplay, d'une excellence telle qu'il a servi de modèle pour toute l'industrie par la suite.

Le système de combat "Freeflow", fluide et viscéral, permettait d'enchaîner les coups avec une aisance et une brutalité jouissives, transformant chaque affrontement en une danse chorégraphiée. Les phases d'infiltration, où Batman rôde au-dessus de ses proies tel un prédateur, étaient tout aussi maîtrisées, offrant une liberté d'approche rarement vue.