TOP 51 films de guerre

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Un jeune engagé volontaire (Charlie Sheen), se retrouve plongé dans l'horreur de la Guerre du Vietnam. Tiraillé entre humanisme et patriotisme exacerbé, le jeune Cris Taylor perdra son innocence dans la jungle. Platoon n'est certainement pas le "meilleur" film de guerre de tous les temps. Il n'est pas novateur comme Full Metal Jacket, ne se veut pas esthétisant comme Apocalypse Now ou réaliste comme Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Non, ce qui intéresse Oliver Stone, un vétéran du conflit, c'est le quotidien des jeunes américains envoyés dans ce bourbier. Leur relation à la drogue, à la hiérarchie, leurs amitiés ou leurs rivalités, leurs peurs, leur violence. Rappelons à toutes fins utiles que la moyenne d'âge des marines au Vietnam était de 21 ans...

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Oeuvre culte, Full Metal Jacket retrace l'itinéraire de soldats américains en partance pour le Vietnam. Après un premier volet consacré à leur formation sans pitié, le film passe sans transition aux combats dans la ville de Hué, au sein d'un univers urbain dévasté...

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Propagande pour certains, défense de l'héroïsme pour d'autres, La charge victorieuse date de 1951, époque du Maccarthysme et de sa fameuse Chasse aux Sorcières (1953-54). Le film est indissociable de ce contexte chargé. Il est de bon ton de mettre en avant la fougue, le courage, la valeur du soldat, et ce, malgré la peur, les doutes et la fuite. Une oeuvre méconnue, à voir absolument.

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Sept oscars pour ce film et le rôle de sa vie pour Alec Guinness. L'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale: les Japonais doivent impérativement construire un pont pour assurer le ravitaillement de leurs troupes. Ils n'hésitent pas à faire travailler des prisonniers anglais en violation de la Convention de Genève. Alec Guinness - officier anglais - s'y oppose. Mais le film va au delà ce cet affrontement somme toute classique puisqu'il interroge sur les notions d'honneur, de collaboration, d'héroïsme. Un chef-d'oeuvre.

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Film incroyable à bien des égards: conditions de tournage, prestation des acteurs, scénario, musique, réalisation... Apocalypse Now est à la fois un film sur la Guerre du Vietnam (même si les topoï guerriers abordés sont universaux) et sur la folie humaine. Soulignons que le contexte importe finalement peu: Coppola s'est inspiré du roman de Conrad, Heart of Darkness, qui se déroule au Congo au 19ème siècle !

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Souvent accusé d'esthétiser la violence dans ses opus, Peckinpah s'est essayé au fillm de guerre avec Croix de Fer, qui raconte la déroute nazie en Ukraine durant la Seconde Guerre Mondiale. Datant de 1978, cette oeuvre met en scène l'affrontement d'un caporal nazi nihiliste (l'excellent James Coburn) et de son supérieur direct incarné par le sadique Maximilian Schell. L'antimilitarisme, la recherche vaine des honneurs, la solidarité des soldats, le rejet de la hiérarchie militaire sont au coeur de Croix de Fer, un film très noir où bien et mal se confondent.

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Difficile de noter cette oeuvre. Difficile de savoir si elle a sa place dans un top consacré aux films de guerre puisqu'il s'agit de résistance ici, d'une guerre en quelque sorte non-conventionnelle. Louis Malle nous présente l'itinéraire de Lacombe Lucien, jeune homme "paumé" qui cherche à rejoindre la Résistance et est éconduit. Il échoue finalement à la "Police Allemande" comme il aime le dire pour doubler la queue dans les magasins... Il participe à la torture de résistants, mais finit par sauver celle qu'il désire (Aurore Clément), une juive... Le cinéaste réussit, dans les années 70, à interroger sur les responsabilités de chacun durant cette funeste période. Inutilde de vous dire que le mythe "tous les Français ont résisté" en prend pour son grade.

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Parfois critiqué pour sa vision américano-centrée, ce film myhtique vaut le détour ne serait-ce que pour la scène d'ouverture: Omaha Beach le 6 juin 44. Tom Hanks est chargé de retrouver le fameux soldat Ryan en Normandie. On peut regretter cette individualisation de la guerre, tant la Seconde Guerre Mondiale était le combat de groupes d'homme opposés à d'autres groupes d'hommes. D'ailleurs, avec Band of Brothers, Spielberg rendra hommage quelques années plus tard à ces soldats américains venus envahir l'Europe au nom de la liberté.

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Le réalisateur a participé au siège de Dien Bien Phu et tire ce film de son propre roman. Il a donc de solides bases au moment de nous raconter l'histoire de ces hommes au service de la France (soldats mais aussi auxiliaires cambodgiens). La mise en scène est renforcée par le noir et blanc, absolument magnifique, qui sied aux paysages de la jungle. Cette même jungle où tous les acteurs ont dû bivouaquer pendant des semaines, afin de rendre crédible le film. Mission réussie.

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Ran, ou quand le maître Kurosawa s'inspire de Shakespeare. Le film retrace l'effondrement d'un clan japonais au XVIème siècle. Le patriarche, afin d'assurer la pérennité de sa famille, décide de séparer ses possessions entre ses trois fils. Ces derniers vont s'entre-dévorer et précipiter leurs chutes. La vision assez pessimiste du cinéaste tranche avec celle des Sept Samouraïs.

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Au delà de la scène myhtique et ahurissante de la roulette russe, ce film est incontournable car il est une véritable fresque, une sorte de triptyque à propos de la Guerre du Vietnam. Voyage au bout de l'enfer est l'histoire de trois ouvriers de Pennsylvanie qui vont être durablement marqués par les séquelles de la guerre. C'est là son intérêt principal, puisque Cimino parvient à mêler Guerre du Vietnam, séquelles psychologiques (thème novateur pour l'époque car les marines ne sont rentrés que depuis 6 ans au pays) et esquisse de la classe ouvrière.

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Melville a lui-même été résistant, ce qui explique peut-être la puissance de ce film, considéré à juste titre par beaucoup comme un chef d'oeuvre. Lino Ventura y incarne un résistant à la tête d'un réseau clandestin, perpétuellement sur le qui-vive...

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Palme d'Or, M*A*S*H se déroule durant la Guerre de Corée et met en scène une unité médicale à l'arrière du front. Comédie satirique, le film dénonce l'incompétence des officiers, l'absurdité des combats...

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Opus méconnu, Week-end à Zuydcoote raconte les utlimes journées de la débâcle de 1940, lorsque Français et Anglais sont acculés à Dunerkque. Dans une atmosphère surréaliste de résignation et de révolte à la fois, Belmondo tente de s'embarquer pour l'Angleterre. Il ne s'agit pas toutefois d'un film de guerre banal, l'actrice Catherine Spaak contribue à donner un peu d"originalité au récit, et certaines scènes sont particulièrement intéressantes. Il s'agit réellement de dépeindre l'effondrement d'un monde pour Verneuil.

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Film méconnu, Le Pont de Remagen est intéressant à double titre. D'abord, par son contexte: en pleine contestation de la Guerre du Vietnam, le réalisateur livre un film sur la "bonne" guerre, celle contre les Nazis. Et pourtant, second point, plutôt original, il se livre à une critique féroce de l'establishment militaire et nous offre une vision antimilitariste où seules l'amitié et la solidarité des combattants importent.

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Pendant aseptisé d'Il Faut Sauver le Soldat Ryan selon la critique actuelle, ce film n'est pas qu'une accumulation de stars. Certains diront qu'il ne tient pas la route face au réalisme des oeuvres qui ont suivi. Et pourtant, c'est là tout l'intérêt du Jour le plus long: un regard des années 60 sur le débarquement, avec tout l'intérêt historiographique que cela suppose, les Français tous résistants, un débarquement vu comme une réussite éclatante débordant d'héroïsme, des Nazis incompétents au possible... Cela dit, soulignons la véracité des faits et la place accordée aux Britanniques, Français (y compris Résistants) ou Canadiens dans ce film, ce qui n'est pas le cas d'Il Faut Sauver le Soldat Ryan...

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Film italo-algérien longtemps censuré en France, La Bataille d'Alger retrace la lutte entre parachutistes français dirigés par le Général Massu et le FLN. Ce qui frappe dans ce film, c'est l'objectivité remarquable de la réalisation: attentats meurtriers commis par des membres du FLN au passé trouble, scène de torture menée par des soldats français, dignité du Général Massu. La date du film est à marquer d'une pierre blanche: 4 ans après l'indépendance algérienne seulement.

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Pour une fois, la traduction française du titre anglais est géniale. Robert Mitchum est excellent en capitaine torturé, tandis que Curd Jürgens est épatant dans son rôle de commandant nazi désabusé. Vous l'aurez compris, Torpilles sous l'Atlantique est un film à déguster avec plaisir un dimanche après-midi. L'ambiance étouffante ne vous laissera pas indiférént: le réalisateur parvient avec brio à nous faire partager le grenadage du sous marin aux côtés des malheureux allemands.

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Tiré du romain éponyme prix Goncourt en 1934, ce film retrace les combats oubliés de l'armée française en Bulgarie à la fin de la Première Guerre Mondiale. Philippe Torreton est magistral dans le rôle de ce "guerrier" qui méprise ceux qu'il appelle "soldats". La troupe menée par ce capitaine, dont l'arme préférée est le couteau, n'est pas démobilisée à la fin de la guerre puisqu'elle doit encore affronter les Bolcheviks...

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Oeuvre particulière que ce Valse avec Bachir. Film d'animation retraçant l'histoire d'un jeune soldat israélien ayant participé à l'intervention de Tsahal au Liban en 82 (avec en toile de fond les massacres de Sabra et Chatila). Ari Folman interroge sa propre mémoire à travers Valse avec Bachir, et nous livre une vision parfois apocalyptique du Proche-Orient.

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Réaliser un film sur ce dramatique épisode de l'armée française s'annonçait périlleux. En effet outre la mémoire encore très vive de ce désastre, la participation du réalisateur à la bataille, à l'époque comme caméraman du service des Arméés pouvait faire craindre un point de vue biaisé. Il n'en est rien. Le film est très fidèle historiquement, et met en lumière la résistance acharnée des soldats français et leur solidarité, tout comme l'abnégaton de leurs adversaires vietnamiens. Le réalisme du site est aussi à souligner.

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Ok, ok, ok, ce film déborde d'américanisme triomphant et d'héroïsme larmoyant (cf la mort de Davy Crockett). L'histoire relate le sacrifice de la garnison de ce fort face à l'avancée mexicaine. Il regorge d'erreurs historiques, d'incohérences vestimentaires, à tel point que des collaborateurs historiques ont refusé de voir leur nom apparaître dans le générique. Cela dit, difficile ne pas se laisser emporter par cette fresque, un poil grandiloquente certes.

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Regroupés autour de Lee Marvin, un commando suicide composé des pires salopards (tous condamnés à mort) se rend en Normandie afin d'exterminer le plus d'officiers possibles et ainsi préparer le Débarquement. L'antimilitarisme (avec en porte parole Charles Bronson) est au centre de ce film "viril" assez brutal.

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Avec les fins dialogues d'Audiard, c'est un plaisir de regarder ce film, qui dénonce l'absurdité de la guerre. A fortiori dans le désert puisque les hommes luttent contre un ennemi commun... Le huis-clos dans le désert fonctionne à merveille, bien servi par des acteurs remarquables.

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Très, très compliqué d'intégrer ce film au top, tant Quentin Tarantino prend ses distances avec l'Histoire dans Inglourious Basterds. Or, le respect de la vérité historique est un des éléments fondamental du film de guerre. Cela dit, l'hommage appuyé au film Une poignée de Salopards (lui même inspiré du fameux Les Douze Salopards) et le rôle hallucinant de Waltz permettent de faire rentrer Inglourious Basterds dans la catégorie "film de guerre uchronique"...

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Fresque sublime sur le tournant de la Guerre de Sécession, la bataille de Gettysburg, où les assauts sudistes, magnifiés tout au long du film, se heurtent inlassablement à la résistance opiniatre des Yankees. Distribution impeccable, figurants en nombre, respect historique: tout est fait pour que la mémoire nationale américaine trouve son compte dans ce film.

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Au milieu des années 20, une cannonière américaine circulant en Chine se retrouve au milieu de la guerre civile chinoise. Ce film est à voir pour l'excellente prestation de Steve McQueen qui sera nominé pour un Oscar, ainsi que pour le face à face dantesque (avec quelques scènes d'anthologie) entre puissance amériaine et puissance chinoise.

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Echec commercial retentissant, ce film a néanmoins quelques arguments à faire valoir: une fidélité historique plutôt bonne, 20 000 figurants, pour la plupart des soldats de l'Armée Rouge (!) et une distributon dynamique. La scène de la bataille est épique, il faut l'admettre.

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Loin d'être le film le plus connu de Brian de Palma, Outrages racontre l'histoire vraie d'un viol commis par des soldats américains lors du conflit avec le Vietnam. Plus complexe qu'elle n'y paraît, l'oeuvre est à la fois une charge contre la violence aveugle et sadique, une critique de la hiérarchie militaire ainsi que de la lâcheté ordinaire. Le thème de l'amitié entre soldats, un lieu commun dès lors qu'il s'agit d'évoquer la Guerre du Vietnam, est mis à mal par des rivalités où s'affrontent admiration et révulsion, dans le sillon de ce qu'avait développé Oliver Stone (Platoon).