Top Blur

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Ok, cette fois je comprends la hype autour de cet album. C'est clairement un excellent album, le meilleur de Blur que je connaisse à date. Un album à la fois cohérent et varié, so British, frais et inventif. Bref que du bon. Après tous les titres ne sont pas aussi réussis, ce n'est pas à proprement parler un chef-d’œuvre ultime, mais c'est clairement un album phare de la Britpop et du rock des 30 dernières années. Enfin un album de Blur que j'apprécie vraiment, ça fait plaisir !

Après plusieurs réécoutes, cet album se bonifie clairement, au point de devenir un vrai coup de cœur pour moi. Il y a beaucoup d'excellentes chansons, a minima toutes sont vraiment de qualité. Et en même temps, l'album a une véritable cohérence, et même une ambiance et un charme qui en font une œuvre parfaitement accomplie. Un album attachant, à l'image de Blur, qu'on peut qualifier sans trop se tromper de sommet de la discographie du groupe.

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Plus je réécoute cet album et plus je l'apprécie. Finalement, je dois dire que c'est la période du groupe que je préfère, ce côté Britpop à la fois sophistiqué et décalé, varié tout en ayant une grande cohérence.

On ne va pas se mentir, cet album est un peu moins bon que Parklife. Il est un peu moins homogène, un peu moins abouti, et certaines chansons sont un peu ternes et maladroites, ce qu'on ne pouvait pas dire de celles de l'opus phare de Blur. Mais c'est un album qui est encore dans la mouvance et l'énergie de Parklife, avec une ambiance globale singulière et entrainante. Et surtout qui comporte de véritables pépites, dont la chanson The Universal, dont je ne me lasse pas et qui est tout simplement ma chanson préférée parmi toutes celles écrites par Blur.

C'est donc un album solide, une fois encore avec beaucoup de charme, et qui figure pour moi dans l'âge d'or du groupe, tout en haut de sa discographie, même si par la suite Blur sortira encore d'autres bons albums. Mais des albums différents, sans la grâce si particulière du diptyque Parklife / The Great Escape...

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Un album rugueux et difficilement aimable, aboutissement de la direction prise par le groupe avec leur précédent album éponyme. 13 est un album ambitieux, peut-être qu'Albarn et ses acolytes se sont pris OK Computer dans la tronche et que ça a libéré leur envie d'expérimenter. Car il est clair que Blur cherche et se cherche avec cet album. Contrairement à Radiohead, le groupe ne trouve pas toujours et se plante parfois.

Mais l'album a de la gueule, certaines chansons (si on peut encore les qualifier comme telles) sont excellentes, et pas seulement Coffee & TV, le bel arbre qui cache la forêt. Et pour cause, c'est plus ou moins la seule chanson (Brit)pop dans un album sombre et expérimental. Bien sûr, ce ton profondément mélancolique, voire dépressif, l'album le doit à la rupture d'Albarn avec sa girlfriend de l'époque.

En cela, ce n'est pas le genre d'albums qu'on écoute pour le plaisir ou qu'on réécoute souvent. Mais il est clairement un jalon clé dans l'itinéraire du groupe, et je ne peux que saluer la prise de risque et l'audace de l'essai. Pour autant, il ne compte pas parmi les albums que je préfère du groupe ou parmi les albums des années 1990 qui me sont chers. Sorti la même année, The Soft Bulletin des Lips compte bien plus pour moi. Néanmoins cet album de Blur a vraiment des qualités et est un disque précieux, qui vient enrichir la discographie de ce groupe talentueux et attachant.

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Un album vraiment intéressant, que je sous-estimais jusque-là. Une fois de plus, Blur innove et défriche, avec un succès variable. Sorti la même année que Hail To The Thief de Radiohead, ma préférence va à l'opus des oxfordiens, plus constants dans leur capacité à mixer de façon réussie expérimentations et musicalité.

Pour autant, à de multiples reprises, des chansons de Think Tank font mouche, comme les très belles Out Of Time et Caravan. Dommage que tout l'album ne soit pas de cet acabit. Pour le meilleur et pour le pire, on sent que le groupe est vampirisé par Albarn et son side project Gorillaz. Clairement, Think Tank aurait pu être (et en un sens a été) un second album du groupe virtuel. En ce cas, pourquoi le sortir sous la bannière Blur ? Dans tous les cas, une fois de plus le groupe montre sa capacité à se renouveler, ce qui n'est pas rien.

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On peut au moins accorder à Blur le mérite de ne pas faire du surplace. Après 2 albums un peu brouillons, où ils chercheront à établir leur style, puis 2 albums très réussis et homogènes, les faisant entrer définitivement dans l'histoire de la musique pop, les voici qui prennent un autre tournant.

Ils reviennent à une espèce de post-grunge mélodique, un peu dans le style de leur premier album Leisure, mais avec une maturité évidente et un sens musical dont le meilleur exemple est la fameuse chanson Song 2, véritable tube noisy qui défoule bien. Le reste de l'album est du même acabit, même si les chansons sont pour beaucoup moins abouties et moins aisément reconnaissables du premier coup.

En résulte un album quelque peu en retrait, surtout si on le compare aux autres très grands albums de 1997, comme OK Computer de Radiohead ou Homogenic de Björk. Blur se renouvelle avec cet album éponyme, mais dans le même temps ils reviennent à une musique plus « basique », alors que leur point fort était une certaine sophistication et un heureux mélange des genres.

C'est donc pour moi un plutôt bon album, mais trop moyen ou trop banal par rapport à ce qui se faisait à l'époque de sa sortie, ou même parmi la discographie de Blur. Pas mal, mais un peu décevant...

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Un net cran au-dessus de leur premier album, avec une production qui se démarque, so british, et des chansons plus abouties. Mais... des gimmicks « kinksiens » ne font pas des chansons, et encore moins des chansons inspirées, désolé… Déçu par cet album qui a pourtant bonne presse, mais qui me fut pénible à écouter.

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Un album qui arrive après la bataille, à la fois inattendu, tout à fait bienvenu... et un peu vain. Autant Think Tank, sorti en 2003, à la fin de la vague de la Britpop, avait pour lui de réelles qualités et encore une certaine fraicheur. Autant cet album sent un peu (trop) le réchauffé.

Non pas qu'il soit honteux, Blur nous livre des chansons très correctes. Mais c'est peu dire qu'il ne fait pas chavirer notre cœur... L'ensemble n'est pas particulièrement inspiré et n'apporte pas grand chose à la discographie, déjà bien riche, du groupe. Bientôt 6 ans qu'il est sorti, et au vu des derniers albums d'Albarn, en solo ou au sein de Gorillaz, je ne suis pas sûr qu'on ait le droit à un album de Blur réellement inspiré de sitôt...

A mon sens, Albarn commence à montrer des signes d'essoufflement, mais après tous les (très) bons albums et les excellentes chansons qu'il a créés, difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Espérons juste le voir revenir en forme un jour, et si possible prochainement ! En attendant, on pourra toujours se consoler avec sa discographie pléthorique.

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Les grandes années de Blur sont bel et bien derrière eux. Pour ce qui est de Damon Albarn, il a beau fourmiller de projets, je suis plutôt mitigé : son inspiration, que l'on dit immense, ne me semble pas si exceptionnelle que cela.

Malgré tout, le bougre et son groupe sont sympathiques. Tout comme cet opus, qui est un peu comme du bonus : on n'attend plus rien de Blur, mais quand ils ressortent un album on ne peut s'empêcher de jeter une oreille dessus. A la fois par affection pour ce groupe attachant, mais aussi par curiosité, nos 4 amis ayant par le passé sorti d'excellents disques, même s'ils se sont faits de plus en plus rares, les derniers étant plutôt moyens...

Alors, qu'en est-il de The Ballad of Darren ? Sur le fond, cet album mélancolique, aux textes soignés, ne manque pas d'intérêt. Mais sur la forme, à part une ou deux chansons mélodiquement abouties et vraiment réussies, cet album me semble bien pauvre musicalement... Je trouve donc cet opus dispensable, il n'apporte pas grand chose à la déjà longue et riche discographie de ce groupe talentueux.

Il ne s'agit pas non plus d'un opus honteux, donc pourquoi pas... Après tout, des groupes de cet acabit avec une telle longévité se comptent sur les doigts de la main. Donc tant mieux s'ils ont encore l'énergie pour produire de tels disques. Quant à l'inspiration...

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On ne va pas se mentir, c'est très moyen... voire franchement mauvais. Un brouet insipide, mix de shoegaze et de Madchester sans aucune inspiration, plus désagréable à écouter qu'autre chose. Même les chansons censées être « fortes » de cet album sont inachevées et peu convaincantes. Je connais mal Blur, mais je sais qu'il feront mieux par la suite, ce qui me rassure.