Top filmographie de Martin Scorsese commentée

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Peut-être le plus grand film de Scorsese. Amibitieux, fascinant, ample et grandiose, un film que d'ailleurs j'aimerais revoir.

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Il est toujours difficile de placer aussi haut un film aussi récent dans la carrière d'un cinéaste, et pourtant il m'apparaît de plus en plus clair que Silence est une oeuvre matricielle dans l'oeuvre de Sorsese, cela aurait même pu être son dernier film. Une vraie profession de foi, porté par une mise en scène parfaite. Les deux comédiens principaux ont un charisme particulier qui ne convient pas à certains, mais je les trouve impeccables.

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Un film qui paraît mineur dans la carrière de Sorsese, et pourtant quelle acuité pour dépeindre l'époque ! Extrêmement réjouissant, grandiloquent, intelligent, rarement une telle bouffonnerie aura été aussi acerbe. Seul bémol : les problèmes du couple principal, déjà vu dans bien d'autres Scorsese.

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Très étrange sort que je réservé aux Affranchis : grosse claque à l'époque, un de mes films préférés, puis j'ai tenté de le revoir il y a peu et j'ai été vite lassé (j'ai arrêté car ma copie dvd était naze), comme si j'avais passé l'âge des films de mafia. A revoir.

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The Irishman n'est certainement pas parfait, les expérimentations formelles (jump cuts soudains et pas vraiment pertinents) et technologiques (le de-aging, pas si repoussant que ça, mais qui perturbe la perception chronologique du récit) de Scorsese n'étant pas pleinement maîtrisées.

Néanmoins, ayant revu récemment Les Affranchis et Casino, The Irishman possède une imperfection formelle qui me touche davantage, notamment lorsqu'elle concerne la représentation de la violence. Pour le dire autrement, le jukebox musical de Casino qui tourne un peu à vide a tendance à me lasser aujourd'hui, un peu de la même manière que le cinéma fétichiste de Tarantino m'intéresse moins qu'avant, malgré une forme parfaite.

Ici, le poids du temps pèse lourd, la violence perd sa fascination, et Scorsese revient sur tout un héritage cinématographique mafieux en confrontant des monstres sacrés du cinéma à leur propre cinématographie comme à leur propre mort plus ou moins imminente, lui-même y compris. Au-delà de l'histoire, somme toute assez classique quand on est habitué au genre (le film aurait même sans doute gagné à couper quelques passages avant l'apparition de Pacino), il y a quelque chose de beau à voir de Niro et Pacino dans le même plan de face pour la première fois de l'histoire du cinéma, ou voir Joe Pesci en ponte de la mafia qui apaise les tensions après avoir joué peu ou prou le même second rôle de surexcité impulsif dans Les Affranchis ou Casino (et, à vrai dire, dans pas grand chose d'autre si ce n'est Raging Bull).

Le film, en cela, et bien sûr aussi par l'affect de l'histoire qu'il raconte, est bouleversant comme le testament d'un oeuvre et d'une vie. Peut-être vieillira-t-il assez mal, mais après tout, le film ne parle-t-il pas de vieillesse ? En tout cas, tout n'est pas encore fini tant que la porte restera ouverte.

Quelque part, le seul truc qui me manque un peu dans le film, c'est l'idée de transmission. J'ai bien aimé voir quelques acteurs de la série Boardwalk Empire (a priori, 3), mais aucun personnage n'est vraiment traité comme une relève potentielle. Je dis pas que j'aurais aimé voir une sorte de cameo de Di Caprio dans le film, mais un truc dans le même ordre d'idée aurait été assez beau je trouve.

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Film très surprenant, un début de carrière beaucoup plus expérimental que la suite tout en retrouvant les prémices de son cinéma (le rapport à la religion et scène musicale). Assez fascinant, j'ai l'impression d'y retrouver le charme de la nouvelle vague des pays slaves.

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Un des films les plus sorsesien qui soit, et peut-être le meilleur dans ce style. Je dois malgré tout le revoir.

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Vu deux fois, un peu comme Blade Runner je comprends très bien ce qui en fait un grand film, mais il y a toujours un truc qui m'empêche de plonger en plein dedans. Au-delà de la réussite, peut-être simplement l'émotion.

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Un excellent film sur bien des points (la reconstitution fascinante aidée par une réal captivante ; l'hommage très émouvant à Méliès, au cinéma et à sa préservation), malheureusement un poil gâché par l'aspect déceptif de l'aventure qu'il propose (y compris dans la bouche d'un personnage), un peu limitée par son cadre et son humour un peu facile.

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J'en ai un bon souvenir, assez impressionnant au ciné même si peut-être un peu éculé. A confirmer.

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Grand récit de Scorsese sur New York, sa naissance en tant que ville et l'évolution de ses communautés. Daniel Day-Lewis est impérial et ultra-charismatique, Di Caprio lui est volontairement plus ambigu, plus fragile. L'aspect déceptif de l'affrontement final tué dans l'oeuf est thématiquement hyper intelligent, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver a posteriori du coup le film un peu moins incarné que ce qu'il aurait pu/dû être. Immense plan final cela dit !

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Pas grand chose à dire dessus, c'est efficace, les acteurs sont excellents, et je trouve le récit bien plus maîtrisé que sur l'original coréen où je n'avais rien pigé.

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La gestion de la crise de couple reste, il faut bien le dire, le plus gros défaut de Scorsese : toujours les mêmes cris, les mêmes insultes et reproches, les mêmes conflits. J'ai l'intuition qu'il a dû vivre ça avec ses parents et qu'il l'a placé dans ses films encore et encore. New York New York n'y échappe pas et c'est peut-être le film où c'est le plus présent (de mémoire). J'aime beaucoup le reste en tout cas, tout ce qui est de l'ordre du musical.

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Pas beaucoup de souvenirs de ce film-ci, joli film sur l'émancipation de mémoire.

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Tellement de films de Scorsese que j'ai vu il y a des années, et dont je n'ai au final plus beaucoup de souvenirs... il me semble que je l'avais trouvé assez convenu dans le genre biopic, avec une certaine ampleur tout de même mais assez inférieur aux autres Scorsese.

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Même chose, pas vraiment de souvenirs, si ce n'est un aspect très direct, fauché voire exploitation des années 70, qui en faisait un film intéressant à défaut d'être mémorable. Un coup d'essai pour Scorsese.

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Grosse surprise pour mes éventuels lecteurs j'imagine, mais je n'aime pas beaucoup Mean Streets. La faute sans doute à l'ordre de visionnage, cette essence scorsesienne apparaissant bien moins sophistiquée que ses films suivants (et c'est normal), et donc plus "clichée" en un sens. Quelque part, ça m'a fait un peu le même effet avec Reservoir Dogs pour Tarantino, tout en ayant bien plus apprécié ce dernier. Peut-être que je n'aime pas des masses Harvey Keitel, sans trop pouvoir l'expliquer.

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Film clairement à revoir car je l'avais détesté. J'avais trouvé ça très série B, pas un défaut en soi mais étonnant pour ce que je connaissais de Scorsese, avec un De Niro cabotineur et une mise en scène clichée.