Top Films sortis en 2022 perso

Annotation :

Si l'on sort de la salle en s'interrogeant toujours sur le propos , l'ambition du film et la signification de son titre, on ne se pose, en revanche pas de questions sur le talent de Paul Thomas Anderson !

Cette romance atypique entre un ado de 15 ans, qui en fait plus, et une jeune femme de 25 ans , qui en fait moins, dans le Los angeles de la première moitié des années 70 est totalement magnifiée par la maestria du réalisateur .
La photographie, le montage, la patine des décors, la mise en scène , l'interpretation ,la musique sont complèrement dingues .
On est loin , très loin de la réalisation stéréotypée des productions netflix et marvel !
Que cela fait du bien , d'avoir une réalisation avec un style qui lui est propre !

Ce film est une veritable déclaration d'amour à une époque et à Los Angeles par le prisme et la singularité de Paul thomas Anderson. Par certains aspects, et même s'ils sont très différents, on pourrait rapprocher "Licorice Pizza" d' " Il était une fois à Hollywood " de Quentin tarantino .
C'est exactement la même démarche et le même sujet avec des prismes différents mais une réussite similaire .

Paul Thomas Anderson nous promène en ne cessant de nous surprendre ,de nous attendrir et de nous faire rire avec une succession de situations improbables et de personnages complètement barrés , dans une atmosphère chaude et estivale d'un Los Angeles qui n'existe probablement plus .
L'apparition du personnage , bien réel, de John Peters incarné par Bradley Cooper est totalement délirante . Sean penn et Tom Waits ne sont pas en reste non plus .
Que dire des performances d 'Alana Haim et de Cooper Hoffman, si ce n'est qu'elles sont largement oscarisables .

Bref avec une trame sans grand intérêt, Paul Thomas Anderson nous livre un petit bijou , totalement singulier.
Licorice pizza ne souffre pas de la comparaison avec la longues liste de chef d'oeuvres du metteur en scène . Il se place à mes yeux dans ses 5 meilleurs films au milieu de Magnolia , Booggie nights, There will be blood.
A titre personnel , je le trouve meilleur que Punch Drunk love .
On est vraiment dans ce que le cinéma indépendant peut nous offrir de mieux ! Courrez le voir !

Annotation :

36 ans après , Tom Cruise reprend son rôle de Maverick dans un 2eme opus de top Gun pour le plus grand plaisir de ses fans, des quadras et des amateurs de blockbusters.
A la fois, suite, remake et reboot, ce deuxième opus est un blockbuster au sens noble du terme .
Bien réalisé, bien filmé, bien photographié , bien joué et porté par d'importants moyens , Top Gun 2 offre au spectateur ce qu'il est venu chercher : de la nostalgie, de la coolitude, de la frime, un Tom Cruise charismatique , du grand spectacle et des scènes d'aviations à couper le souffle ( sans effets speciaux) comme on en voit jamais au cinéma.
Bien sur le scénario est un peu planplan et copier/coller mais , peu importe, puisqu'on ne s'ennuie pas une seconde et qu'on en prend plein la vue .
Top Gun maverick est donc un très bon blockbuster, qui remplit pleinement ses objectifs de distraction grand public au sens noble du terme .
Et que cela fait du bien à l'heure de l'indigestion de marvel et d'harry potter et des suites épouvantables de Star wars mise en chantier par disney ou grand spectacle semble rimer avec fond vert et jeux videos

Annotation :

Le cinéaste Giuseppe Tornatore, à qui l'on doit notamment Cinema paradisio , la légende du pianiste sur l'océan, Malena ..., a collaboré avec le Maestro Morricone sur une dizaine de film pendant près de trente ans .
Pres de 2 ans après le décès du Maestro, Tornatore lui livre un vibrant hommage par le biais de ce formidable documentaire fleuve de plus de de 2H30.

De ses origines modestes et de son apprentissage de la musique en passant par sa collaboration avec Léone, ses expérimentations sur la musique d'avant garde, sa boulimie de travail, son caractère à la fois discret tranché, le manque de reconnaissance initial de ses pairs , ses immenses succès ,sa singularité, ses talents d'arrangeur et de producteur, son universalité jusqu'aux tournées triomphales effectuées dans le monde entier, sa réconciliation tardive avec les oscars et la pluie d'hommages des plus grands artistes qui revendiquent son influence , tout sera abordé dans ce film , qui essaiera aussi d'emmener le spectateur au cœur du processus créatif de celui qui est sans nul doute l'un des plus grands génies musicaux du 20eme et du 21eme siècle .

C'est donc un tour du force qui nous est offert, ponctué d'images d'archives, d'extraits de films, de scènes iconiques et bien sur de ses plus grands thèmes . Tout cela nous montre et nous rappelle, si besoin en était, la formidable emprunte apportée par cet authentique génie sur l'histoire de la musique, du cinéma et de la culture...
En plus de nous replonger dans la musique du Maestro, ce film nous donne aussi envie de revoir ou de découvrir des dizaines de films parmi ceux innombrables, qui y sont mentionnés .
Bref , ce film ne s'adresse pas uniquement aux inconditionnels du maestro . Il est aussi une formidable clef d'entrée pour que les néophytes puissent découvrir l'un des artistes majeurs de son temps, dont les œuvres seront célébrées et jouées pendant des décennies tant leur postérité est évidente et incontournable et souvent bien supérieure aux films dont elles servaient de support.

Annotation :

Elise est une danseuse Etoile de l'opéra de Paris, qui a la suite d'une blessure voit ses rêves et sa vie se briser. Sa convalescence lui permettra de se reconstruire et à trouver de nouvelles aspirations tant artistiques que personnelles .
En étant quasi totalement hermétique à la danse, je craignais que ce film ne me parle pas et me laisse sur le bas coté de la route. C'était sans compter sur le talent de Cedric Klapisch ...

Avec les 2 films précédents de Klapisch (2 moi et Ce qui nous lie) En corps semble former une trilogie.
En effet ces 3 films parlent chacun à leur manière de la renaissance , de l'affirmation de soi à travers l'art, la psychologie, l'introspection , les sensations , la transmission et l'amour. On y retrouve quasiment à chaque fois les mêmes acteurs (Francois Civil, Pio Marmai, Ana Girardot) dans des rôles principaux ou secondaires
Mais en corps est certainement le meilleur des Trois films.

La prestation de Marion barbeau , dont c'est le premier film et qui a été Première Danseuse du ballet de l'opéra de paris , est totalement époustouflante !
Elle bénéficie du talent Klapisch qui est sans nul doute l'un des 3 meilleurs directeurs d'acteurs du cinéma Français avec Jacques Audiard et Bertrand Blier.
On se régale avec les seconds rôles qui sont tous fabuleux .Podalydes , Civil, Marmai et même Muriel Robin campent des personnages drôles, attachants qui font que ce film va bien plus loin que son sujet et lui offre une vraie humanité .
En corps est autant un film sur la danse que sur la réussite du passage à l'âge adulte.
Sur ces thématiques Klapisch livre un film sur des sentiments et des valeurs universelles totalement ancrées dans son époque.
Si sur le papier , cela pourrait ressembler à un énième film d'auteur typique du cinéma Français subventionné, mais Klapisch y apporte de l'humour, de la fantaisie, de la poésie, de la bienveillance et une humanité de tous les instants .
Tout cela est renforcé par une mise en scène , un montage , une photographie une musique et des chorégraphies magnifiques . Tout cela donne un résultat plus que singulier qui ressemble à son auteur , dont c'est indiscutablement l'un de ses 5 meilleurs films.
C'est du très bon cinéma Français et du très grand cinéma tour court !!

Annotation :

Novembre 2015, Tout le monde se souvient de ce qu'il faisait le soir de ce vendredi 13 novembre !!
L'horreur de l'agression de cette funeste soirée n'a pas marqué que les victimes et leur famille , mais le pays tout entier.

La retranscription Cinématographique que nous en offre Cédric Jimenez tient autant du devoir de mémoire que de la volonté d'offrir un spectacle haletant.
Contrairement aux états unis, qui sont coutumiers de l'adaptation des faits marquants de leur histoire récente (guerres du Viet-Nam, du golfe , 11 septembre, crise des sur-prime) , le cinéma français ne se penche que très peu sur les faits historiques postérieurs à 1945.

En se concentrant sur le choc de l'annonce des attentats et la traque des auteurs des attentats dans une plongée au cœur les services de polices et anti-terroristes français , Gimenez propose un film sobre, documenté, sans esbrouffe particulièrement bien mené, filmé, mis en scène et interprété .
Le spectateur est mis sous tension de la première à la dernière minute du film en étant emporté par le tourbillon de ces évènements, de l'état de choc des équipes de polices, de leur implication mais aussi de leurs doutes, de leur dénuement face à la fatigue, le stress et aux éléments de l'enquête.
Tout cela donne un film choral dont le parti-pris réaliste et pressé ne laisse pas ou peu de place à la psychologie et à des portraits fouillés des personnages car l'action se concentre uniquement sur quelques jours
On est sur une vision brute et clinique des évènements qui se reflète autant dans la sobriété concise des dialogues que dans l'efficacité des scènes d'action, pour lesquelles, (on l'avait vu dans BAC nord) Gimenez est un orfèvre.

Novembre est donc à l'arrivée un très bon film de cinéma autant qu'un témoignage historique nécessaire . L'objectif est donc rempli et très réussi.

Annotation :

Avant tout Don't worry Darling est un vrai film de cinéma !!!
Extrêmement bien joué par tout le casting, avec une mention spéciale pour la performance de Florence Pugh... Extrêmement bien réalisé avec un tempo intéressant , un esthétisme , une direction artistique et une photographie magnifiques Don't worry Darling se démarque déjà par ces aspects de 95% de la production audio-visuelle mondiale.
Vient ensuite un scenario mystérieux, paranoïaque, plein de tension, mais aussi ultra glamour avec une pointe de féminisme, dont il ne faut pas trop dévoiler le propos pour préserver le spectateur de tout spoil.
Bref Don't Worry Darling est une bonne surprise !
Il fait partie de ces films que l'on attend pas mais qui trouve un certain écho auprès de la critique et du public .
Même s'il n'a rien à voir par son contenu, Don'T worry darling a le même impact qu'on pu avoir en leur temps des films comme Cube, Get out, Whiplash, misery ...
Olivia wilde, que l'on connaissait comme une actrice plus que séduisante et qui tient d'ailleurs l'un des principaux seconds rôles dans son film, s'impose comme une réalisatrice de grand talent . Si tout n'est pas parfait car ils subsistent quelques effets un peu inutiles, son talent est déjà affirmé , réel et plus que prometteur pour la suite.
Ne passez donc pas à coté de ce film qui ,s'il ne marquera pas son époque de manière indélébile, s'impose comme une pépite imaginative avec une vraie personnalité.

Annotation :

Contrairement aux apparences et à sa version originale japonaise, ONODA est un film Français!

Conçu avec un budget d'à peine 3 millions d'euros , c'est un véritable tour de force et de singularité qui fait honneur à ses producteurs et à son réalisateur .


Le film se concentre sur l'histoire invraisemblable, et pourtant vraie, de ce soldat Japonais, lâché en 1944 en pleine guerre du pacifique sur une petite ile près des philippines, avec ordre de maintenir les positions japonaises.

La guerre prit fin , mais jamais Onoda n'en fut informé . Il continua dons à accomplir sa mission contre vents et marées pendant près de tente ans ....

Arthur Harari choisit de nous raconter cette épopée de trente ans de manière intime et âpre afin de plonger le spectateur au plus près du réel .

Si quelques flashback nous expliquent comment et pourquoi Onoda a pu en arriver là, le film se concentre sur ce que l'on peut qualifier de véritable odyssée .

Un odyssée de 10 000 nuits dans la jungle qu'il commencera avec quelques compagnons et qu'il finira seul après avoir vécu en mode survie et sur le qui-vive avec une volonté extrême, sans rien lâcher en affrontant toute sortes de péripéties en repoussant les limites de l'honneur de l'abnégation, mais aussi de la raison.


Fascinant, hors normes, formidablement bien joué et photographié, Onoda ne peut résolument laisser personne indifférent, pour peu que l'on soit enclin à se montrer suffisamment curieux pour découvrir un cinéma à la marge des standards de productions actuels.

On est en effet plus proche de Terence Malick et du "seul au monde" de Zemeckis que de Marvel et de la bande à FIFI ....

Annotation :

En mettant en images ce qui semble être son propre parcours de catechumenat ( conversion à la Foi Catholique), Gad Elmaleh nous offre un film à la fois personnel, improbable et spirituel, dans tous les sens du terme...
En jouant son propre rôle et en faisant aussi jouer l'ensemble de sa famille ( ses parents , sa soeur, son oncle ...) et ses amis , Gad Elmaleh ancre son film dans une certaine réalité et une volonté de témoignage.
A ce petit jeu , son père et sa mère crèvent l'écran et lui volent presque la vedette en etant les moteurs de situations burlesques et souvent touchantes liées au "coming out"catho de leur fils .
L'humour et la dérision sont omniprésents tout au long du film à travers une avalanche de quiproquos, de surprises et d'incompréhensions suscités par le parcours spirituel de GAd dans un environnement familial, de confession juive très traditionnel et pratiquant.
Mais au-delà de l'humour et du burlesque, Gad Elmaleh expose les questionnements , les doutes mais aussi les inspirations d'un parcours spirituel qui le mène vers un Baptême catholique.
A mille lieux d'un cours de catéchisme, Gad Elmaleh transpose cela à l'écran au travers de rencontres magiques ou improbables ,de discussions qu'il entretient avec sa famille , ses amis dont une religieuse, un prêtre, des rabbins ou des intellectuels .
Tout cela donne un petit film éminemment sympathique, frais, drôle et bienveillant qui témoigne autant de l'appartenance à une culture et ses racines qu'au chemin spirituel de l'âme et d'un courageux temoignage de foi.
Ce film est aussi un cadeau inattendu pour la communauté catholique, souvent mise à mal dans l'espace médiatique par un prisme accusateur centré autour des affaires de pédophilie, de la manif pour tous, de l'avortement ou d'une certaine ringardise.
Dans Reste un peu, Gad Elmaleh n'évoque que sa bienveillance, son écoute, sa beauté et sa générosité.
Il fallait que ce soit un juif qui rappelle ces fondamentaux...

Annotation :

Il ne manque pas grand chose à cette adaptation de "Couleurs de l'incendie" pour tutoyer le formidable " Au revoir là Haut" de Dupontel.

Les costumes, la mise en scène , la direction artistique ,le casting et la qualité de son interprétation sont remarquables et se donnent les moyens de proposer une adaptation ambitieuse du roman de Pierre Lemaitre, dans une formidable retranscription du paris huppé des années 1930.

Riche d'une multitude de personnages et de rebondissements , Couleurs de l'incendie est une œuvre romanesque au sens noble du terme .
A la fois drame social, familial, historique, politique tout en proposant le récit épique d'une vengeance machiavélique, il y avait de la matière pour faire un très grand film Français dans la lignée d'"Au revoir là haut" ou "Illusions perdues".

C'est peut être un excès de substance qui à l'arrivée pénalise ce qui reste cependant un très bon film.
Il est en effet difficile de traiter à fond tous les aspects de cette histoire et sa multitude de personnages dans un film de deux heures sans en édulcorer certains aspects.

Ainsi, malgré une forme plus que réussie, certains pans de l'histoire sont malheureusement un peu survolés et peuvent parfois manquer d'impact dans la narration et dans les effets qu'elle devrait provoquer auprès du spectateur.
On peut imaginer, que s'ils avaient été retranscrits dans un format de série de 6 à 8 épisodes, le récit et les rebondissements de" Couleurs de l'incendie" auraient été plus percutants .

Mais d'un autre coté, cela aurait été dommage de se priver d'un grand écran pour un tel écrin cinématographique, qui reste cependant plus ambitieux et supérieur à 80% des films qui arrivent sur nos écrans.
On ne peut que saluer la volonté de faire et de proposer au public ce type de Cinéma

Annotation :

L'idée de proposer un biopic d'Elvis à travers le regard de son manager, le trouble colonel Parker, était un postulat de départ plus qu'intéressant.
Le résultat est assez dingue!
Les décors, l'interprétation, la photographie, la restitution des scènes live sont totalement époustouflants.
Les grandes étapes de la carrière du king sont bien présentes avec un traitement qui oscille entre hommage, onirisme, fantasmes grâce à une mise en scène d'une ampleur hallucinante.
Comme souvent avec Baz Luhrmann, dont le talent est plus qu'évident, on regrette un montage trop clipesque ou aucun plan ne dépasse les 5 secondes.
Si cela permet par instants de traiter plusieurs étapes , sujets ou point de vue en même temps, c'est aussi une déflagration dans laquelle le spectateur peut se perdre .
Pour autant le résultat force le respect !!

Annotation :

La nuit du 12 est une plongée dans l'univers du SRPJ de Grenoble au travers d'une enquête sur le meurtre sordide d'une jeune fille.

Comme il l'a démontré par le passé avec Harry un ami qui vous veut du bien et lemming, Dominik Moll sait tenir une caméra, créer des temps forts et maintenir la pression d'un scenario.
De manière implacable, clinique et ultra réaliste, il embarque le public de la première à la dernière minute du film au coeur de ce fait divers.
On y suit les espoirs , les doutes, le découragement et les soubresauts d'une enquête dans laquelle les enquêteurs s'impliquent et se confrontent avec une réalité crue qui finit par les hanter.

Nous sommes clairement dans du cinéma réalité extrêmement bien maitrisé, et formidablement bien interprété par l'ensemble du casting.
Cet aspect documentaire pointe aussi les limites d'un film dont la postérité sera mise à mal par la noirceur de son propos et par une transposition à l'écran qui ne survivra pas à son époque.

Comme L627 ou Polisse en leurs temps , la nuit du 12 a le mérite de pointer l'implication, la solitude , le dénuement et le manque de moyens des forces de police, qui sont sans cesse plongées dans les abymes de la nature humaine au travers d'un métier dur, désenchanté et marqué par un manque de soutien et de reconnaissance, qu'elle soit humaine ou salariale .

Annotation :

Souffrant d'amnésie et d'un mal être bien légitime après avoir été plongée en plein coeur d'un attentat dans une brasserie en novembre 2015, Mia, incarnée avec justesse par virginie Effira, traine son spleen et ses blessures physiques et cérébrales dans une vie ou elle ne semble évouluer que comme une morte vivante .

C'est ce sombre postulat de départ qui sert de cadre à ce "Revoir Paris" et au travail d'acceptation et de renaissance qui s'en suivra.


L'ambiance n'est pas à la rigolade dans ce film aussi sombre que subtil .

Son intérêt doit beaucoup à son interprétation, dans laquelle Benoit Magimel et Virginie effira incarnent avec beaucoup de sensibilité des personnages éprouvés et perdus mais néanmoins happés par une lumière qui les pousse à rejoindre à nouveau le monde des vivants et à porter leurs regards vers l'avenir plutôt que sur leurs traumas.

Si le film est intéressant par bien des aspects ( interprétation, mise en scène) , il reste toutefois une œuvre assez personnelle témoignant avec véracité de ce que l'on pourrait appeler le blues du survivant.... et ce sentiment , on ne le souhaite à personne .

Annotation :

En raflant 7 statuettes dans les catégories les plus prestigieuses."Everything, Everywhere all at once" est l'immense vainqueur de la soirée des oscars 2023 .

Le film de Dan Kan et Daniel Scheinert rentre donc dans l'histoire du cinéma aux cotés de films comme "Ben-hur", "the artist", "Lawrence d'arabie", "Autant en emporte le vent", "Casablanca", "Le Pont de la rivière Kwai", "Le Parrain", "Voyage au bout de l'enfer", "Rocky", "Vol au dessus d'un nid de coucou" ou "la liste de shindler"...


Si ce fait est indéniable, il n'est à mes yeux, pas certain que ce lauréat 2023 bénéficie de la même postérité que ces illustres predecesseurs.

En effet ,comme de nombreux lauréats de ces dernières années (CODA, Green Book, Nomadland, la forme de l'eau, Moonlight ...), "Everything, Everywhere all at once" est un lauréat surprise qui prend la place de favoris indéniables qui, à défaut d'être récompensés, rentreront dans l'histoire et auront une vraie postérité.

En 2023, on attendait the Fablemans, en 2022 c'étaient Dune ou Licorice pizza, en 2017 Lala la land, en 2011 Inception, et en 1999 la vie est belle de Begnini ... ( la liste n'est pas exhaustive )

Il n'en reste pas moins que s'il est très en dessous de ces déçus du palmarès, "Everything, Everywhere all at once" n'est pas inintéressant et recelle pas mal de qualités.

Il y a une vraie folie , un déluge d'idées et d'imagination dans un scénario aussi délirant qu'improbable qui oscille entre Matrix, Jumper et La Boum et une mise en scène inventive et d'une énergie folle à mi chemin entre un jeu vidéo et un film de Guy richie.


Les acteurs sont tous très bons et méritent leurs statuettes grâce à un jeu qui s'étend sur une multitude de registres avec une outrance assumée afin de coller aux multiples rebondissements du scénario.

On se plait, comme tous les enfants des années 80 à retrouver "Demi Lune" dans un vraie rôle, Jaimie lee Curtis dans un contre emploi plus que fantasque ,mais aussi à suivre Micelle Yeoh dans ses pérégrinations improbables.

Pour autant, la superposition d'univers parallèles et des péripéties frénétiques en mode jeux videos du film nous fait parfois frôler l'indigestion avec son esprit assumé de "comic book" pour geeks. Le "politiquement correct" soupoudré tout au long du film, même s'il faut bien reconnaitre qu'il est parfois au service de l'histoire, nous apparait comme un peu proéminant et en mode cochage de case .

Vous l'aurez compris, de mon point de vue , le grand vainqueur des os

Annotation :

Goliath a pour ambition de dénoncer l'action des lobbys qui défendent l'indéfendable auprès des instances dirigeantes nationales, européennes et mondiales.

Pour y arriver, le sujet est traité de trois points de vue différentes sur un sujet qui parle à tout le monde : les pesticides


Le film nous présente tout à tour point de vue des victimes , des Agriculteurs et des Français moyens d'un milieu rural.

Celui de l'équipe de Lobbyistes, présentés comme d'horribles nantis cyniques, qui protègent l'industrie des pesticides par tous les moyens , de la rhétorique, à l'intimidation, la corruption et la violence.

Celui de l'avocat engagé et courageux qui s'attaque à ces forces occultes sans foi ni loi et sans pitié tel David contre Goliath.


La mise en scène et la photographie sont froides comme un papier glacé pour inculquer de la véracité et de la dramaturgie au propos du film .

L'interprétation et la distribution sont excellentes .

Lelouch est encore une fois assez extraordinaire alors que Niney nous surprend dans un contre emploi assez singulier.

On prend plaisir à retrouver Jaques Perrin et Marie gillain dans des seconds rôles .

Pour autant malgré tout cela , le film peine à porter ses fruits .

Le rythme est trop lent et le propos s'enlise dans une approche ultra manichéennes soupoudré de lutte des classes.

Annotation :

Jerome salle est un réalisateur ultra efficace quand il s'agit de manier le suspens, l'action, le grand spectacle dans un registre de cinéma grand public et populaire, dans l'esprit de films comme Les spécialistes , Peur sur la ville, Nikita, Pour elle, A bout portant ....

Ses précédents films ( Anthony Zimmer, Largo winch, Zulu et l'odyssée) étaient tous des réussites dans ce genre malheureusement sous exploité dans le cinéma Français.
On attendait donc Kompromat comme une valeur sure et la perspective d'un bon divertissement.

Le sujet de la cavale en Russie d'un Français accusé à tort , poursuivi par le FSB sous la caméra de Salle était prometteur, d'autant qu'il est porté par gilles lelouche, dont le charisme se prête à ce genre de cinéma.
On espérait donc une sorte de croisement entre le Fugitif (harrisson ford) et l'Affaire Farewell avec un zest de bureau des légendes


Du point de vue de la mise en scène, de l'esthétisme et de l'interprétation, Kompromat tient ses promesses. On se laisse embarquer dans ce thriller paranoïaque avec un plaisir certain.
Malheureusement, sur la durée le film s'essouffle et souffre de certaines faiblesses scénaristiques et de rebondissements improbables ou téléphonés. Cela finit par nuire à la véracité de l'histoire et à l'efficacité du film, qui du coup à une saveur de canada dry alors qu'on esperait un bon shot de vodka.


Si le film se regarde au final sans déplaisir, il est en dessous de nos attentes et ne fera malheureusement pas date dans le cinema de genre Français que l'on aime tant !

Annotation :

Comédie décalée , l'innocent est une distraction sympathique dont la postérité sera inversement proportionnelle à l'exposition dont elle a jouit dans la critique, les festivals et les nominations aux césars .
Suite au mariage invraisemblable de sa mère avec un repris de justice rencontré en prison dans un cours d'art dramatique, un jeune homme porté par ses instincts protecteurs se retrouve malgré lui plongé dans un braquage dans lequel il entraine aussi sa meilleure amie ...
S'ensuivent une série de quiproquos et de rebondissements rocambolesques que l'on suit avec légèreté grâce à des acteurs investis et excellents , qui semblent s'être bien amusés dans le tournage et la mise en scène des péripéties du film .
A la fois picaresque et légère , cette comédie dont toutes notions de vulgarité, de lourdeur et de paresse scénaristique sont absentes fait le job, même si elle ne restera pas ancrée dans notre memoire cinématographique au delà de quelques jours .

Annotation :

Film historique britannique ambitieux qui cherche à suivre le sillon lancé il ya quelques années par "les heures sombres", la ruse, qui raconte comment les anglais ont dupé les allemands au moment du dbarquement de Sicile, en leur faisant croire qu'ils arriveraient en Grèce.

Le film est très académique et intéressant même s'il manque de rythme et se perd en conjectures sentimentales.

A l'arrivée cela donne un film correct mais sans souffle . Pas certain qu'il fasse date ..

Rusé, mais mineur ....

Annotation :

J'aime les films de copains !

Que ce soient "mes meilleurs copains" ( le meilleur de tous), "le coeur des hommes", le néconnu " comme des frères", "le peril jeune", "les petits mouchoirs", "Barbecue", "les marmottes", "nous irons tous au paradis", "Play", "Vincent, Paul , Francois et les autres ", que ce soient des chefs d'oeuvres ou des films plus que mineurs , j'y trouve toujours mon compte.
Champagne fait plutôt partie des films mineurs du genre même s'il fait le taff.

On retrouve l'humour , les engueulades, les témoignages d'amitié que l'on aime tant et que l'on vient chercher dans ce genre de film, mais pour le reste le film tombe dans l'écueil du traité de bobologie aigu avec une touche woke.

Comme "les petits mouchoirs" ou "nous finirons ensemble" les personnages sont tous assez pénibles et autocentrés. On peut en sourire , mais ils peinent à nous émouvoir ... On finit par avoir envie de leur mettre des claques sans que cela ne soit suggeré dans le scenario

On ne retrouve pas non plus un sens de l'amitié sacrificiel , mais il est vrai que ce n'est pas le but du film....

On se contente de ce que l'on a avec ce film qui ne rentrera pas au panthéon du genre ! Loin s'en faut !

Annotation :

A l'heure ou les suites, préquels, spin off se multiplient dans la categorie blockbusters pour ado, la franchise " les animaux fantastiques", prequel à la saga Harry Potter présente son troisième volet : "Les secrets de Dumbledore".
N'étant , malgré tous mes efforts, plus un ado depuis plus de 30 ans , je ne suis évidemment pas dans la cible .Pour autant, je dois admettre que j'ai passé un moment très sympathique en accompagnant mes enfants.

Contrairement aux Marvels et aux infames derniers épisodes de star wars, il y a vraiment une vraie magie dans cette déclinaison de l'univers des sorciers de JK Rowling.
Il y a en un film plus d'idées , de charme et de rebondissements romanesques que dans les 10 dernières années de productions Marvel. Cela tient sans doute au fait que JK Rowling signe elle même le scénario et garde les rênes de sa création.
Le film regorge donc de personnages charismatiques (Dumbledore, Grindenbald ) de seconds roles sympathique et d'astuces, et bien entendu de fan service habilement soupoudré .
Tout cela est en plus bien réalisé, bien joué et bien mis en scène avec des effets spéciaux solides.
Bref c'est un divertissement efficace , et c'est justement ce que l'on vient chercher !!

Annotation :

2022, le cinéma en salle semble se resumer à une distraction formatée pour adolescents gavés de blockbuster de super héros !
La très bonne nouvelle, c'est qu'Uncharted n'est pas un film de super héros !!!
Il est donc possible de proposer autre chose qu 'un putain de super héros ....
Alors oui, uncharted, qui est l'adaptation d'un jeu video s'adresse bien sur au même public : L'ado de 10/16 ans .
la promesse marketing est remplie :
Cette chasse au trésor se regarde sans déplaisir.
Elle est rythmée et fun.
IL y a de l'action , des cascades, des moyens et des effets spéciaux.
Les acteurs, s'ils ne débordent pas de charisme, font preuve d'une réjouissante complicité.

Mais au delà du moment agréable et instantanné que l'on passe en regardant uncharted, il ne reste pas grand chose 10 minutes après .
Uncharted est un produit jetable qui n'a pas l'ambition de marquer le cinéma, de sortir des sentiers battus.
Tout y est cousu de fil blanc.
De nombreuses enigmes baclées et ellipses servent de pretexte pour enchainer des scenes d'actions, qui finissent par tomber dans une surenchère tellement dantesque que l'on y croit plus.
La psychologie des personnage se résumeà quelques vannes
Bref, on est dans une serie B , qui ressemble d'avantage à benjamin gates ( mais sans nicolas cage) qu' à indiana Jones ...
Alors oui , ca pourrait être pire, mais ca pourrait être tellement mieux !!!

Annotation :

La note sévère infligée à ce film ne reflète en aucun cas la qualité formelle du Film de Romain Gavras .

En effet Athena est particulièrement bien réalisé, filmé, photographié. L'intensité est présente de la première à la dernière minute . Le choix d'une musique classique pour illustrer ces banlieues qui flambent est artistiquement extrêmement marquant et réussi .

Le problème du film vient de son propos.
Au final Athena est un film dangereux, malsain et nauséabond.
On pourrait aisément résumer le film de la manière suivante :

Suite à une bavure policière, les territoires perdus de la république peuplés de bêtes sauvages implosent ...

La violence du film et l'absence totale d'espoir et de foi en l'humanité sont dérangeants . Ils le sont encore plus quand on a le sentiment qu'ils sont justifiés, cautionnés, adoubés par l'équipe du Film par en raison de l'origine de la bavure policière qui déclenche les violences et qui est imputée à un groupuscule d'extrême droite...
La ficelle est un peu trop simple et démagogique.
Même si elle est intolérable , elle ne justifie en rien la violence qui en découle.

Quand on cumule la représentation effroyable désespérée et désespérante des personnages du films ( Dealers, salafistes, voyous surexcités qui agissent comme des moutons ...) et cette absolution données à leurs exactions, ce film n'est ni plus ni moins qu' un acte pyromane !
Ce "qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu et ne plus suivre les règles du jeu" semble voulu, encouragé, désiré par les auteurs du film dont la fascination malsaine pour la violence des banlieues n'a d'égal que la haine basique des "condés"qui suinte sur chaque plan de ce film.

Ce film finit par devenir un plaidoyer pour une reconquête Zemmouriste musclée en 2027.
Je ne pense pas que c'était l'objet ni le but de Romain Gavras

Annotation :

Suite de Barbecue, Plancha voit les principaux protagonistes du 1er opus, amputé de florence foresti, passer des vacances entre copains en bretagne .
Le cahier des charges avec les engueulades, les preuves d'amitiés, les petites jalousies, les révélations inerrantes aux "films de copains" est respecté en mode syndical.
Lambert wilson et l' imbuvable caractère de son personnage tire son épingle du jeu avec un guillaume de Tonquedec dans un son registre habituel du conventionnel assumé.
Pour le reste, tout est prévisible, sans surprise et bascule parfois dans la facilité . Bref c'est une séquelle un peu paresseuse pour ne pas dire pantouflarde qui ne laissera pas une grande postérité, mais dont on pourra se satisfaire au gré d'une diffusion télévisée un dimanche soir pluvieux en novembre ou de fevrier

Annotation :

En 1941, un bijoutier francais se voit proposer de prendre la gérance du magasin de son employeur juif, contraint de fuir en zone libre en attendant de jours meilleurs .
Malheureusement, le bijoutier juif n'arrive pas à fuir avec sa famille et est contraint de se cacher dans le magasin qu'il a confié , et se retrouve à la merci de son ex employé qui bascule du coté sombre de collaboration ....
Tout cela donne un huis clos, qui ne tient malheureusement pas ses promesses .

On était en droit d'espérer une ambiance et un suspens à la " Misery", mêlé au passage choc des Miserables du XX eme siècle de lelouch, qui voyait Michel Boujenah en refugié juif à la merci d'un couple de ténardier maléfique formé par Annie Girardot et Philippe Léotard , qui lui cachait la fin de la guerre pour mieux le dépouiller.
Malheureusement , on est assez loin du compte !!
"Adieu Monsieur Haffman" souffre de trop d'incohérences scenaristiques et d'un rythme lent qui fait que l'on ne se sent à aucun moment opressé ou concerné.
Bien sur le fait de voir les évènements transformer un brave type en un salaud de la pire espèce aurait pu être interressant, mais on y coit malheureusement pas vraiment , malgré un casting solide qui livre une prestation à la hauteur de sa reputation, et qui fait figure d'arbre qui cache la foret .

On est loin de "lacombe Lucien" ( que je n'aime pourtant pas beaucoup )....
Tout est très manichéen et sonne un faux ou Toc: les décors, les relations entre les personnages, les motivations des uns et des autres, l'atmosphère...
Bref on y croit pas, et quand on y croit pas cela fait difficilement un grand film !!

Annotation :

Irreductible est une comédie nanardesque plus que poussive.

La réalisation est plate, l'interpretation de Jerome Commandeur flirte avec l'amateurisme...

Pour antant , le film est sauvé de la nullité totale par quelques rares bonnes vannes, des seconds roles plutot sympathiques (avec une mention spéciale à Christian Clavier en militant CGTiste, probablement son premier role de gauche) et la thematique du fonctionariat avec ses avantages , ses planques et son inertie....

Pour le reste tout est plat, politiquement correct, et sans interet.

bref le service minimum, comme à un guichet de fonctionnaire territorial !!!

Annotation :

Le famille Verneuil est de retour pour la troisième fois .
Si le premier film était objectivement drôle, le second faisait encore sourire mais le troisième plus du tout.
Ca sent le relevé des compteurs à plein nez .
Scenario poussif voir inexistant , dialogues bâclés, seconds rôles idiots et vides , on est bien dans une comédie française de bas étages ...
Bien sur Clavier fait le job , mais ce se limite vraiment à cela .
Le reste du casting est en roue libre. Les gags sont nuls. Pour peu , on finirait par trouver le temps long .

Annotation :

Franchement, au regard de son casting, on attendait mieux de ce " tout le monde aime Jeanne".

Sur un scenario éculé d'une quadra en reconstruction après une dépression qui va rencontrer l'amour là ou elle ne l'attendait pas, la réalisatrice essaie d'incorporer un effet " vice et versa" avec de temps à autre l'apparition de la conscience émotionnelle de Jeanne sous forme de dessin animé.


Le problème , c'est que cela ne fonctionne pas. La voix off qui s'y rapporte est épouvantable et presque dérangeante, et le fond de ces apports animés est plus que prévisible, et n'apporte strictement rien.

La réalisation est elle aussi plus que paresseuse, et la ballade dans Lisbonne qu'il propose est plus que décevante , mal servie, il est vrai, par une photographie à peine plus séduisante que celle d'un vieil épisode de Derrick.

Les 2 personnages principaux pourraient être drôles et attachants, mais leur originalité esquissée au début du film se mue rapidement en un traité de vide bobologique plus qu'éculé .

On finit par s'ennuyer fermement sans le moindre sourire, alors qu'on était venu chercher un peu de fraicheur, de rires et de dépaysement lisboète.

On quitte la salle en se disant que ce film n'a aucun intérêt et ne devrait en aucun cas être présenté sur un écran de cinéma ....

Annotation :

Ce film est une énorme bouse !

Pourtant on comprend assez vite pourquoi avec un scenario aussi indigent , prévisible et éculé, deux des plus grandes icones du cinéma hollywoodien se sont fourvoyées dans ce nanard baclé, qui ne laissera aucune trace dans leurs filmographie respectives .


Comment dire non lorsqu'on vous propose un gros chèque pour passer quelques semaines à Bali tous frais payés avec un bon ami ( et oui Julia et Georges sont très potes dans la vie ...)?

On ne peut pas trop leur en vouloir au regard des magnifiques paysages qui apparaissent dans le film...

Tout cela donne une ROMCOM de bas étages pour boomer désœuvrés à laquelle on ne croit pas un tiers de seconde malgré le capital sympathie de son couple tête d'affiche .

Bref que du Toc et du vide !

Annotation :

Lisa, une quinquagénaire belle comme le jour ( Of course, c'est Sophie Marceau...) qui en parait 10 de moins, s'installe à Los Angeles pour entamer une nouvelle vie alors qu'elle vient de perdre sa mère, que ses enfants sont indépendants et qu'elle est célibataire ....
Dans son beau loft, ou accompagnée dans un beau cabriolet vintage par son copain gay sur-caricatural et totalement insupportable , Lisa réalise qu'elle n'a plus de vie sexuelle depuis 3 ans.
Et si la clé de son deuil , de l'acceptation de son age et de son bonheur ne résidait pas juste dans un bon plan cul ?
Du coup , on passe en mode "Martine" découvre les applis ... Et bien sur à la clé la bonne surprise, une vraie belle histoire d'amour avec un jeunot de 20 ans de moins ...

Visiblement, à fortes consonances autobiographiques, le nouveau film de Lisa azuelos n'a strictement aucun intérêt.
Bien sur Sophie Marceau fait le job En MILF, la musique est sympa mais c'est à peu près tout !!!
Tout le reste est d'une vacuité totale et une ode à un jeunisme désincarné dopé aux sentiments factices les plus clichés que l'on puisse imaginer.
Même si Sophie Marceau est s une Cougar de compétition, à aucun moment on se laisse séduire. Pire, on a surtout envie de gifler les personnages tant ils sont pathétiques et finalement très ennuyeux.
Néanmoins , le film reste une bonne pub pour les applis de rencontre de quinquagénaires ...