Top Poliziottesco

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Casting 5 étoiles, score génial, maîtrise sans faille de la mise en scène et du montage sonore, Scerbanenco très librement adapté dans un scénario sous influence Jean-Pierre Melville. Le film sera parodié dans une pub Nike (d'Enzo G. Castellari!) avec Kobe Bryant et quelques stars du Calcio (Materazzi, Gattuso...), preuve de son statut de classique au pays.

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Et en 1970 Volonte et Petri inventèrent Berlusconi, son gomina, son costard, ses mimiques et son désir de se laver les mains de ses turpitudes en les mettant sur le compte d'un complot gauchiste.

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Pas très loin dans l'esprit des amitiés viriles des films de Triades. A l'image de la chanson du film, à la musique signée Morricone

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Bava abandonne le formalisme qui a fait sa réputation et donne au genre une réussite majeure.

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Action Bronson.

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L'enfer carcéral italien seventies vu sans le didactisme de Détenu en attente de jugement et comme une version miniature du monde de dehors.

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Le film qui pose les bases du genre.

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Le savoir faire du film politique appliqué à la mafia avec un final désespéré.

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Très bonne déclinaison du cinéma politique.

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Précurseur du genre. Où le polar est déjà un révélateur social.

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Le savoir faire Castellari à son meilleur, l'adaptation réussie de French Connection au contexte années de plomb, le flirt avec Death Wish sans tomber dedans.

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Le savoir faire du genre un Milian jonglant entre bad boy sexy, héros ridicule de spaghetti et ordure à la Anthony Wong période Ebola Syndrome.

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Di Leo plus "fun" mais plaisant.

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Joli jeu de massacre mafieux.

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Section spéciale de lutte conte l'insécurité traitée avec une sécheresse série B.

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Surfe sur les pulsions d'autodéfense de l'époque en montrant leur part de vanité via la farce.

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Scénarisé par Di Leo d'après Srebanenco, récit d'une cavale allant droit dans le mur dans une époque sans idéaux.

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Annonce un an avant Magnum Force.

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Entre héritage néoréaliste et mélange des genres précoréen.

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Aussi désespéré et plein de lassitude que le personnage de Salerno.

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Certes plus giallo que poliziottesco mais d'une efficacité rythmique rare dans le genre.

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Récit d'un combat de femme certes mais surtout tableau de la Sicile comme un Far West transalpin dans lequel police et loi sont une fiction. La référence westernienne des Callahan, Kersey et des polars urbains italiens n'est pas très loin. Damiani suggère que, si les droits des femmes ont fait un petit pas, l'emprise mafieuse a encore de beaux jours devant elle.

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Précurseur du genre par le thème de la nécessité pour la police de "se mettre au niveau" de la délinquance pour la contrer et par son pessimisme foncier. Le thème musical de Fusco ressemble très fortement à celui de Rota pour Le Parrain. Si copie il y a, elle est supérieure à l'original.

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Adaptation antispectaculaire, antidramatique, contemplative de Scerbanenco avec ses ruptures de tons et ses retournements racontant quelque chose de la société italienne cuvée 1970, avec un point de départ proche d'Antonioni ou du cinéma d'auteur nippon. Porté par un beau score jazzy, le film sillonne Milan en long, en large et en carré et finit par retrouver en mode non "volcanique" les enjeux vigilantistes de son temps.

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Ou comment le genre aurait pu survivre dans les années 1980: efficacité hollywoodienne, un peu de mélo social, un rapport entre frangins pré-The Yards et le prolongement du tableau d'une Sicile otage de la Mafia de La Mafia fait la loi et Seule contre la Mafia. Avec un pitch annonçant hélas l'atroce destin du Juge Falcone.

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Poliziesgore.

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Tire les conséquences de la mort du western spaghetti en proposant une variation policière sur les situations du genre

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Prendre deux beaux gosses flics aux méthodes expéditives, montrer qu'ils sont aussi irresponsables que leur proie et (surtout!) flinguer leur aura sexuelle

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Bon mélange du complotisme Petri/Rosi et des basiques du genre

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Polar de série B correct à la fin évoquant Gosha