Cover Un voyage musical à travers les siècles

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49 albums

créee il y a 24 jours · modifiée il y a 5 jours

Century: La musique des siècles, Volume 1: La musique de l’Antiquité

Century: La musique des siècles, Volume 1: La musique de l’Antiquité (2005)

Sortie : 29 septembre 2005 (France).

Compilation de Various Artists

Annotation :

ESCALE 1 : LA MUSIQUE DE L'ANTIQUITE
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On ne sait presque rien de la musique jouée par les peuples de l'Antiquité, si ce n'est pour les Grecs, qui sont à l'origine de la théorie et de la notation musicales. La musique des civilisations antiques était essentiellement transmise par tradition orale, mais on connaît les instruments qu'ils utilisaient grâce à leur représentation en peinture et sculpture, et à quelques instruments découverts par les archéologues. La musique avait un rôle important dans les cérémonies religieuses et les célébrations officielles, par exemple un couronnement ou une victoire militaire.

Sounds From Silence: Recent Discoveries In Ancient Near Eastern Music

Sounds From Silence: Recent Discoveries In Ancient Near Eastern Music (1976)

Sortie : 1976 (France).

Album de Anne Draffkorn Kilmer, Richard L. Crocker et Robert R. Brown

Annotation :

Musique sumérienne

La découverte d'un hymne sumérien, l'hymne à Nikkal" datant d'il y a 3400 ans a remis en question les théories sur les origines de la musique occidentale.

Au début des années 1950, des archéologues ont découvert dans l’ancienne cité syrienne d’Ougarit plusieurs tablettes d’argile datant du quatorzième siècle avant J.-C. Dessus, figuraient des inscriptions cunéiformes en langue hourrite qui se sont révélées être le plus ancien morceau de musique jamais découvert : un hymne datant de 3400 ans.

D’après un article de 1988 du musicologue Robert Fink dans la revue Archeologia Musicalis, ces morceaux confirment que l’échelle diatonique à 7 degrés et la notion d’harmonie existaient il y a 3400 ans dans la musique sumérienne. Cela allait alors à l’encontre des croyances de la plupart des musicologues qui pensaient l’harmonie inexistante, voire même impossible, dans le monde antique. En effet, d'après la communauté musicologique dominante de l'époque, la naissance de l’échelle diatonique ne remontaient pas avant l’Antiquité grecque. Pour Crocker, cette découverte a donc révolutionné les idées sur l’origine de la musique occidentale.

Album :
Le professeur d’assyriologie Anne Draffkorn Kilmer, de l’Université de Californie, a cherché à interpréter la théorie musicale que contiennent ces tablettes dans plusieurs articles des années 60 et 70. De son travail est né le disque "Sounds from silence", réalisé avec son collègue Richard Crocker, dans lequel on trouve des informations sur la musique antique du Proche-Orient. Le livret d'accompagnement présente des photographies et des traductions des tablettes dont le chant provient. Ce disque fournit également une interprétation à la lyre du morceau intitulée A Hurrian Cult Song from Ancient Ugarit. Si cette version n'est disponible que dans le commerce, l'hymne n°6 interprété par Michael Levy selon la transcription du professeur Richard Dumbrill est disponible sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=9c-hmFN610g

-Arkéotopia

Ankh: The Sound of Ancient Egypt
7.9

Ankh: The Sound of Ancient Egypt (1998)

Sortie : 1998 (France).

Album de Michael Atherton

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

Musique de l'ancienne Egypte

Les textes et l'iconographie attestent que la musique occupait une place importante dans la culture égyptienne. On pense que les premiers instruments de musique apparaissent dès la période prédynastique, et durant l'Ancien Empire il est avéré que harpes, flûtes et clarinettes ont été jouées. Au Moyen Empire s'y ajoutent instruments à percussion, lyres et luths. les cymbales accompagnent souvent les chants et la danse.

Bien que les représentations de chanteurs, danseurs et musiciens soient très nombreuses, aucune partition de la musique égyptienne de l'antiquité n'est connue. Sa reconstitution s'est donc faite sur les vestiges d'instruments parvenus jusqu'à nous, sur des textes dont on sait qu'ils étaient chantés, ainsi que sur des éléments qui ont pu survivre dans les traditions musicales coptes ou arabes.

-ExcellArt

Album :
Le catalyseur d’Ankh : Le son de l’Égypte ancienne était une exposition intitulée "La vie et la mort au pays des pharaons", développée par le Musée national des antiquités de Leiden, aux Pays-Bas. Elle a relevé le défi de produire une reconstruction créative de la musique égyptienne ancienne et a inspiré un projet de recherche à plus long terme.
La première étape du projet a commencé par une réponse au contenu de l'exposition elle-même, suivie d'une plongée dans la production toujours croissante de l'érudition égyptologique, afin d'établir un contexte musical plus large. Les grandes questions se posaient : à quoi ressemblait la musique ? Comment les instruments étaient-ils accordés ? La musique était-elle polyphonique ? Il a fallu procéder par conjecture et déduction, en utilisant les archives littéraires et visuelles en conjonction avec un examen des instruments survivants. Les réponses restant insaisissables, elles furent principalement glanées dans les instruments conservés dans les musées, ainsi que dans les preuves iconographiques et littéraires. Il n'existe effectivement aucune notation musicale survivante, ni aucune théorie musicale qui pourrait renseigner sur la hauteur, le rythme et le timbre.

https://www.youtube.com/watch?v=cOd3J3OXm1w

D'Euripide Aux Premiers Chrétiens

D'Euripide Aux Premiers Chrétiens (2016)

Sortie : 2 juin 2016 (France).

Album de Ensemble Kérylos

Annotation :

Musique de l'Antiquité grecque

La notation musicale s’est formée en Grèce antique vers le IIIe siècle av. J.-C. Deux systèmes co-existaient en parallèle — l’un pour la musique vocale, l’autre pour les instruments.

La musique (ou mousike) faisait partie intégrante de la vie dans le monde grec antique, et le terme couvrait non seulement la musique mais aussi la danse, les paroles et l'interprétation de la poésie. Un large éventail d'instruments était utilisé pour interpréter la musique, qui était jouée en toutes sortes d'occasions, telles que les cérémonies religieuses, les festivals, les soirées privées (symposion), les mariages, les funérailles et les activités sportives et militaires. La musique était également un élément important de l'éducation et des représentations théâtrales grecques telles que les pièces, les récitals et les concours.

Albums :
L’Ensemble Kérylos est l’auteur d’un enregistrement en deux volumes de la totalité des œuvres de l’Antiquité grecque et romaine connues actuellement, dans une reconstitution à la fois belle et rigoureuse.
- Le premier volume, intitulé D’Euripide aux premiers chrétiens, propose une restitution de la musique antique d'après le déchiffrement des papyrus, des inscriptions et des codex médiévaux, jouée sur des instruments reconstitués d'après les modèles antiques.
- Le second volume regroupe des inédits, œuvres jamais enregistrées auparavant. Figurent au programme des extraits de pièces des plus grands poètes-compositeurs grecs, Aristophane, Sophocle, Carcinos le Jeune, mais aussi des hymnes et des incantations magiques anonymes, instrumentales aussi bien que vocales.

Spotify :
https://open.spotify.com/intl-fr/album/1x2qAu29iM2QXD97G8A2Or

La Musique de la bible révélée

La Musique de la bible révélée (1976)

Sortie : 1976 (France).

Album de Suzanne Haïk-Vantoura

Annotation :

Musique hébraïque

C'est par les écrits bibliques et leurs nombreuses références musicales que nous pouvons nous faire une idée sur la musique des anciens Hébreux. Néanmoins, si de nombreux passages citent des instruments de musique ou l'organisation musicale à l'intérieur du Temple, le fait d'avoir une idée précise quant au contenu même de cet art paraît impossible, car il ne reste aucun document écrit concernant la théorie ou l'éventuelle notation de cette musique.

Album :
La démarche entreprise par Suzanne Haik Ventoura en vue de retrouver la clef de la notation musicale hébraïque à partir des signes qui accompagnent le texte biblique est particulièrement passionnante et émouvante.
Elle s'efforce de tenter une reconstitution des échelles employées, d'expliquer le système de la prosodie biblique (monodie sans accompagnement) qui entraîne celui de la musique notée, de découvrir les deux systèmes musicaux complémentaires – signes inférieurs et supérieurs, et par là même projeter une lumière neuve sur certains signes évoquant tonique, dominante et sous-dominante, puis à l’aide de cet arsenal, de reconstituer la cantilation originelle.

https://www.youtube.com/watch?v=54OAmP9-8EA

Chant Byzantin : Passion et résurrection
6.8

Chant Byzantin : Passion et résurrection (1989)

Sortie : 1989 (France).

Album de Soeur Marie Keyrouz

Annotation :

Chant byzantin

La tradition du chant liturgique oriental s’est développée dans les régions de l’Empire byzantin où le grec était parlé depuis la fondation de Constantinople en 330 jusqu’à sa chute en 1453. Elle révèle une origine composite s’appuyant sur les traditions musicales de l’ancienne Grèce, de la Syrie et du Judaïsme hellénisant. On doit son origine à la fois à la psalmodie des premières communautés des déserts d’Égypte et de Palestine du IVe siècle au VIe siècle, ainsi qu’à l’apparition des premières cérémonies religieuses dans les villes chrétiennes d’Alexandrie, d’Antioche et d’Éphèse.

Album :
Le dépouillement et l'austérité d'écriture de ces Chants byzantins trouvent leur lumière dans la voix magique de soeur Marie Keyrouz. Leur ancienneté (ils datent tous du début de l'ère chrétienne) n'altère pas leur modernité, voire leur actualité. Une musique belle et spirituelle admirablement servie par l'âme pure et la voix cristalline d'une des grandes dames de la musique sacrée. Avec soeur Marie Keyrouz, la musique devient un véritable message de paix.
-Jeanne Semprin

https://www.youtube.com/watch?v=K4BraNEF3FY

Chants sacrés melchites: Hymnes à la Vierge
8.5

Chants sacrés melchites: Hymnes à la Vierge (1994)

Sortie : 1994 (France).

Album de Soeur Marie Keyrouz et L' Ensemble de la Paix

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

Chant melchite

Les chants sacrés de l'Orient sont ceux de l'église grecque melchite. Au croisement des chrétientés, cette musique a assimilé aussi bien l'arabe que le syriaque ou bien le grec. Les influences multiples se sont tellement croisées au cours du temps, qu'elles sont devenues le symbôle de la tolérance et de la beauté de musiques venues du fond des âges.

Album :
Ce disque, couronné d'un "Diapason d'or", nous révèle autant les racines orientales de notre passé religieux que celles de notre culture musicale. Alliant une technique et des moyens vocaux exceptionnels, Soeur Marie Keyrouz propose un important programme de chants liturgiques orientaux en grec et en arabe. Les échelles de sons et la psalmodie particulière nous rapprochent de l'Islam : les deux religions cousines semblent alors se tendre la main.

https://www.youtube.com/watch?v=SptP56WyRYQ

Alleluias Et Offertoires Des Gaules

Alleluias Et Offertoires Des Gaules (1989)

Sortie : 1989 (France).

Album de Iégor Reznikoff

Annotation :

Chant gallican

Le chant gallican est le nom donné au chant liturgique des chrétiens de Gaule, sous la dynastie mérovingienne. Le chant gallican tirait une partie de ses caractères de la liturgie orientale. Remplacé formellement par le chant romain en 789, celui-ci disparut, à la suite de la centralisation de la liturgie selon le rite romain favorisée par Charlemagne.

Sous le règne des rois Mérovingiens, le rite des Gaules aussi bien que son chant liturgique se différenciaient du chant romain par des textes et musiques plus orientales. Cet état de fait trouve son origine dans l'évangélisation même des Gaules, principalement par des prêtres grecs, comme saint Irénée de Lyon.

Album :
Philosophe, mathématicien et musicien d’origine russe, Iégor Reznikoff a inventé un nouveau mode d’expression : la résonance ou l’art de révéler le volume sonore des édifices sacrés. De la basilique de Vézelay aux grottes préhistoriques, il parcourt le monde pour révéler les harmoniques secrètes de l’espace. "Alleluias et Offertoires des Gaules" est son premier disque, sorti en 1980.

https://www.youtube.com/watch?v=lFAB_aibwrU

Dragon Voices: The Giant Celtic Horns of Ancient Europe

Dragon Voices: The Giant Celtic Horns of Ancient Europe (2016)

Sortie : 2016 (France).

Album de John Kenny

Annotation :

Musique celtique

Il n'existe aucune notation musicale qui nous soit parvenue, il est donc impossible de se faire une idée de ce qu'était la musique chez les Celtes. Le carnyx et les cornes sont attestés par les textes, mais aussi en contexte archéologique. La lyre n'est attestée que par de très rares représentations. Quelques flutes (surtout en os) ont été trouvées en contexte archéologique. Hormis les guerriers tapant avec leur épées sur leurs boucliers, il n'existe aucune trace de tambours. La fameuse harpe celtique, n'est attestée que par les textes irlandais malheureusement trop tardifs pour prouver un usage dès l'antiquité.

Album :
L'enregistrement comprend 21 compositions de John Kenny pour solo, duo ou trio. Ces œuvres sont de nature improvisée.

Spotify :
https://open.spotify.com/intl-fr/album/2ulH3OJDTytz1ZsQ8LFlno

Century: La musique des siècles, Volume 2: Le chant des premiers chrétiens

Century: La musique des siècles, Volume 2: Le chant des premiers chrétiens (2005)

Sortie : 29 septembre 2005 (France).

Compilation de Ensemble Organum

Annotation :

ESCALE 2 : LE CHANT DES PREMIERS CHRETIENS
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Les anciens chants monodiques européens étaient l'ensemble de plusieurs chants monodiques et notamment régionaux de l'Église, avant que le chant grégorien ne les remplace presque entièrement. Il s'agit des chants gallicans ou futur chant messin, chant ambrosien, chant vieux-romain, chant bénéventain, chant mozarabe et le reste. La pratique de la plupart des chants fut perdue, à la suite de la centralisation de la liturgie depuis Charlemagne.

Désormais, chaque région conservait sa propre tradition du rite et du chant liturgique, jusqu'à ce que la dynastie carolingienne arrive. Même en Italie, il existait trois principales traditions régionales, et le chant papal n'était que celui de Rome.

Ambrosian Chant: Early Christian Chant of the Ambrosian Rite

Ambrosian Chant: Early Christian Chant of the Ambrosian Rite (1995)

Sortie : janvier 1995 (France).

Album de In Dulci Jubilo et Alberto Turco

Annotation :

Chant ambroisien

Le rite ambrosien est un rite de célébration de la messe catholique latine en vigueur dans le diocèse de Milan et dans trois vallées tessinoises, Leventina, Blenio et Riviera (51 paroisses de rite ambrosien).

Attribué à Ambroise de Milan, le rite ambrosien fut réformé après le concile Vatican II de la même manière que le rite romain.

Spotify :
https://open.spotify.com/intl-fr/album/4yaKcbGTbio9r0E5qi3fcz

Chants de la Cathédrale de Benevento

Chants de la Cathédrale de Benevento (1993)

Sortie : 1993 (France). Medieval, Classical

Album de Ensemble Organum et Marcel Pérès

Annotation :

Chant bénéventain

Les chants bénéventains rayonnèrent dans tout le sud de lItalie jusquen 1058. À ce moment-là, les chants dits ambrosiens (et associés, comme ceux de léglise de Bénévento) furent interdits et, conséquence de cette interdiction, les manuscrits furent détruits. Seules, vingt messes nous sont parvenues.

Chants de l’Eglise de Rome: Période byzantine
8.3

Chants de l’Eglise de Rome: Période byzantine (1986)

Sortie : 1986 (France).

Album de Ensemble Organum et Marcel Pérès

Annotation :

Chant vieux-romain

Aujourd'hui, on considère ce répertoire comme étant le chant officiel du pape et de la schola cantorum du IVe siècle jusqu'au début du XIIIe siècle. Il est définitivement remplacé par le chant grégorien sous le pontificat d'Innocent III.

Echoes of Ancient Rome

Echoes of Ancient Rome (2011)

Sortie : 2011 (France).

Album de Michael Levy

PiotrAakoun a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Chant vieux-romain

Chant Mozarabe, Cathédrale de Tolède (XVe siècle)

Chant Mozarabe, Cathédrale de Tolède (XVe siècle) (1995)

Sortie : 1995 (France).

Album de Ensemble Organum et Marcel Pérès

Annotation :

Chant mozarabe

Le chant mozarabe ou chant vieux-hispanique désigne le chant liturgique du rite mozarabe pratiqué par les mozarabes en Al Andalus. Malgré leurs noms, ces chants liturgiques traditionnels sont fixés durant le règne Wisigoth dans la première moitié du VIIe siècle, un siècle avant la conquête musulmane. Ils sont associés à l'arianisme hispanique et ne se sont pas mélangés aux apports des conquérants.

Durant la Reconquista ils sont remplacés sans ménagement par le rite romain aux XIe et XIIe siècles, de sorte que, paradoxalement, leur conservation se fait uniquement par les mozarabes dans les territoires sous domination musulmane. Bien qu'impropre, l'appellation la plus courante reste « chant mozarabe ».

Les éléments caractéristiques de ce chant sont l'abondance de vocalises, la forme du rituel encore assez proche de l'improvisation, la part assez importante des acclamations populaires.

Century: La musique des siècles, Volume 3: 1000 ans de chant grégorien
8.4

Century: La musique des siècles, Volume 3: 1000 ans de chant grégorien (2005)

Sortie : 29 septembre 2005 (France).

Compilation de Various Artists

Annotation :

ESCALE 3 : LE CHANT GREGORIEN
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Le nom de chant grégorien est issu d'une histoire légendaire rattachée au pape Grégoire le Grand († 604). Cette attribution donnait une grande autorité à ce chant. Selon la légende, saint Grégoire était compositeur de ce chant et fondateur de la schola grégorienne. Il est assez probable que cette légende naquit d'après la politique de Charlemagne, inspirée par la lettre d'Adrien Ier. Car vers 800, un poème Gregorius præsul (Évêque Grégoire) apparut dans un certain nombre de manuscrits, jamais à Rome, mais dans l'empire carolingien : si l'auteur demeure anonyme, l'objectif était évident : revendiquer que ce livre est celui de la messe authentique de Rome, texte composé par bienheureux Grégoire le Grand.

En effet, faute de notation, la connaissance reste très limitée. Avec son hypothèse, l'Institut de recherche et d'histoire des textes propose, depuis 2018, plusieurs origines plus anciennes. Ainsi, à la fin du VIIIe siècle, déjà existait le prototype des huit catégories du chant (octoéchos), qui était bien structuré et jamais trouvé dans ni le chant vieux-romain ni le chant gallican.

Enfin, au XIIe siècle, le chant grégorien était omniprésent dans toute l'Europe. Le dernier qui résistait n'était autre que le chant vieux-romain, chant papal. Finalement, c'était Innocent III qui décida, au début du XIIIe siècle, l'adoption du chant grégorien. Le chant grégorien se caractérise, malgré cette immense expansion, de son immense uniformité parmi les manuscrit, jusqu'au XVIIe siècle. Ainsi, Dom André Mocquereau s'aperçut qu'il n'y a pas de différence entre un manuscrit d'Ivrée du XIe siècle et celui du XVIIe siècle dans la même région.

Gregorian Chant for the Church Year

Gregorian Chant for the Church Year (2001)

Sortie : 2001 (France).

Album de Choralschola der Wiener Hofburgkapelle et Hubert, Pater, S.J. Dopf

Annotation :

L'Europe musicale à l'heure de l'unification grégorienne

Les auteurs anonymes des chants grégoriens sont très nombreux. Les mélodies d'origines étaient issues de chants régionaux traditionnels collectés à travers les territoires de l'ex-empire romain. Elles furent réécrites, probablement par des moines, afin de correspondre à un style unifié, puis diffusées dans toute l'Europe chrétienne.
Les sources du chant grégorien sont donc très variées. Il incorpore des éléments des chants vieux-romain, ambrosien, bénéventain, mozarabe et gallican (pour ne citer que les principaux), qui constituaient les traditions liturgiques des différentes régions de l'empire.

Quant aux caractéristiques techniques qui lui donnent son unité, elles subissent des influences encore différentes. Le chant grégorien, à l'origine, est monodique (tout le chœur chante la même chose), sur un rythme libre, avec certains passages psalmodiés. Quoique ces éléments soient assez répandus à l'époque, la manière dont ils sont utilisés dans le chant grégorien est très fortement inspirée par la liturgie juive contemporaine.
Le chant grégorien est également modal. C'est de là que vient l'aspect du chant grégorien qui vous semble peut-être le plus étrange. Dans la musique à laquelle vous êtes habitués, il n'y a que deux modes : le mode majeur et le mode mineur. Les intervalles qui séparent les notes de la gamme utilisée ne sont pas les mêmes, et cela donne une différente « couleur » aux morceaux selon qu'ils sont dans un mode ou dans l'autre.

Dans le chant grégorien, au lieu qu'il n'y ait que ces deux façons d'agencer les notes, il y en a huit différentes. C'est pour cela que vous avez parfois l'impression qu'il y a des fausses notes, qu'il manque un dièse ou un bémol : c'est normal, mais dans un mode auquel vous n'êtes pas habitués.
Les huit modes du chant grégorien sont quant à eux empruntés à la musique byzantine.

-ConcertClassic.com

1000: A Mass for the End of Time

1000: A Mass for the End of Time (2000)

Sortie : août 2000 (France).

Album de Anonymous 4

Annotation :

Une messe de l'An 1000

Il y avait, autour de l’an 1000, une légende dont l’élément historique semble aujourd’hui peu solide. Michelet, dans son histoire du moyen âge, a présenté le tableau saisissant des misères qui accablèrent la France sous les premiers Capétiens, à la fin du Xe siècle et au commencement du XIe. La plus aiguë de ces misères fut, selon lui, l’effroi des hommes à l’approche de l’an 1000 de l’incarnation. Le monde crut que le dernier soir de l’année fatale verrait la destruction de toutes choses, la terre et le ciel, l’humanité et l’église sombrant dans une catastrophe apocalyptique. Un écrivain ecclésiastique du temps, Raoul Glaber, dont la chronique est pleine d’épouvante, parut au noble historien l’un des témoins les plus touchants à interroger sur cet âge lugubre. Dans le récit que fait le vieux moine des calamités et des angoisses de son siècle, éclate comme un écho de la prophétie attribuée à Jésus par trois évangélistes : « Quand vous entendrez parler de guerre, prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin… Il y aura des famines, des pestes, des tremblements de terre en divers lieux ; mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ; il paraîtra des choses effroyables et de grands signes dans le ciel. »

Album :
Célèbre pour sa pureté de son, Anonymous 4 salue le millénaire en explorant des pièces monodiques et polyphoniques de la fin du Xe siècle qu'imprègnent la crainte du Jugement dernier et la peur de la fin du monde.

Miracles of Sant'iago

Miracles of Sant'iago (1996)

Sortie : 26 février 1996 (France).

Album de Anonymous 4

Annotation :

Codex Calixtinus (+/- 1150) : plain-chant pour Saint-Jacques De Compostelle

On désigne sous le nom de Liber Sancti Jacobi ou Livre de Saint Jacques, les textes réunis dans le manuscrit appelé Codex Calixtinus.

Ce pseudépigraphe attribué au pape Calixte II, est une compilation d'un ensemble de textes liturgiques, historiques et hagiographiques dont les rédactions successives s'échelonnent sur deux ou trois siècles. On s'accorde à dater ce manuscrit enluminé du milieu du XIIe siècle. Conservé dans la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, il est établi à la gloire de saint Jacques le Majeur pour servir à la promotion de Compostelle et exhorter les chevaliers chrétiens à la Reconquista de la péninsule ibérique sur les Maures.

Album :
Le Codex Calixtinus, un document conservé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, comprend un étrange assortiment d'écrits relatifs à saint Jacques le Majeur : sermons, leçons, récits de miracles, guides des itinéraires de pèlerinage médiévaux, exercices de grammaire pour les écoliers et une richesse de chant, ainsi que certains des premiers exemples de polyphonie vocale à deux et trois voix. Sur cet enregistrement de 1995, le quatuor de femmes a cappella Anonymous 4 chante 21 sélections étonnamment diverses de la collection, allant du simple chant monophonique à une polyphonie étonnamment dissonante. La variété des textures est l'un des plus grands charmes de l'album ; même au sein d'un même morceau, la texture peut passer de manière séduisante d'une à trois voix (puisque de nombreux chants et morceaux à deux voix utilisent des drones). Le répons en deux parties, Portum in ultimo, chanté sur un bourdon, est particulièrement envoûtant. D'autres pièces sont si mélodiquement excentriques et mémorables qu'elles devraient dissiper tout stéréotype selon lequel la musique médiévale serait ennuyeuse et prévisible, en particulier les deux tropes de Benedicamus Ad superni regis decus et Gratulantes celebremus festum. Anonymous 4 chante avec son mélange habituel de pureté et d'expressivité, avec chaleur et intonation immaculée, et c'est une performance d'une grande sérénité. Le son d'Harmonia Mundi est idéalement chaud, propre et résonnant.
-AllMusic

Chant Cistercien (Monodies du XIIe siècle)

Chant Cistercien (Monodies du XIIe siècle) (1992)

Sortie : 1992 (France).

Album de Ensemble Organum et Marcel Pérès

Annotation :

Chant cistercien

Depuis le Moyen-Âge, toute la liturgie occidentale est dominée par le chant modal grégorien. Il s'agit d'un chant à l'unisson, monodique, construit à partir d'une échelle de sons déterminés par rapport à une note de base. Ce type de chant est reconnu comme étant propice au recueillement et au calme intérieur. Les fondateurs du premier monastère cistercien cherchaient à se rapprocher de la Règle de Saint-Benoît et à retrouver la pureté du chant grégorien. Ainsi, les cisterciens ont toujours pratiqué le chant grégorien, mais dans une recherche du dépouillement des formes, sans ajout d'intonations ornementales.

Album :
Pour révéler la magnificence du chant des Cisterciens, Marcel Pérès s’est rendu dans leurs édifices : l’abbaye de Fontfroide comme celle de Sénanque offrent une acoustique très particulière qui permet de faire résonner les harmoniques, sans pour autant recourir aux artifices de la polyphonie Le travail in situ de l’Ensemble Organum nous fait comprendre ce lien fondamental entre le chant liturgique et les lieux spécialement conçus pour lui Un voyage sonore et spirituel tout en apesanteur !
-LaBoutique

The Age of Cathedrals

The Age of Cathedrals (1996)

Sortie : 22 novembre 1996 (France).

Album de Alan Bennett, Paul Elliott, Theatre of Voices et Paul Hillier

Annotation :

Magnus Liber Organi (XIIème siècle)

Le Magnus Liber Organi, ou « Grand Livre de l'Organum », est la source la plus grande et la plus importante des compositeurs influents centrés autour de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Compilé aux XIIe et XIIIe siècles, ses contributeurs les plus remarquables comprenaient Léonin et son successeur Pérotin. Cette œuvre représente une étape dans l’évolution de la musique occidentale entre le plain-chant et la polyphonie complexe de la fin des XIIIe et XIVe siècles. La musique du Magnus Liber était utilisée dans la liturgie de l'église tout au long des fêtes de l'église.

Album :
À la fin du XIIe siècle, la ville de Paris, avec son université et sa cathédrale, était sans égal en tant que centre de musique et d'apprentissage. Les innovations musicales réalisées à Notre-Dame et à l'abbaye Saint-Martial ont jeté les bases de nombreux développements musicaux importants, notamment la polyphonie, la notation rythmique et l'organisation métrique de la mélodie. Cet enregistrement présente 16 œuvres de cette période, écrites à la fois par des compositeurs connus à Notre-Dame - Léonin et Pérotin - et par des compositeurs inconnus travaillant dans l'anonymat monastique à Saint-Martial. Bien que relativement austères et harmoniquement limitées, ces pièces révolutionnaires - inspirées en partie par la majesté des nouvelles cathédrales construites au XIIe siècle - possèdent une incroyable gamme d'émotions, allant des déclamations passionnées aux lignes fleuries intensément émouvantes. Les performances de Paul Hillier et de ses superbes chanteurs sont résonantes, chaleureuses, dynamiques et rythmées de manière passionnante, enregistrées avec un son spacieux qui préserve le détail des parties vocales.
-David Vernier

Century: La musique des siècles, Volume 4: Trouvères & Troubadours: Minnesänger & other Courtly Arts

Century: La musique des siècles, Volume 4: Trouvères & Troubadours: Minnesänger & other Courtly Arts (2005)

Sortie : 29 septembre 2005 (France).

Compilation de Various Artists

Annotation :

ESCALE 4 : TROUBADOURS, TROUVERES ET AUTRES ARTS COURTOIS
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Le mouvement troubadour a commencé vers la fin du XIe siècle en Occitanie, au sein de la haute noblesse occitane. Puis, il s'est répandu par la suite dans d'autres couches sociales et s'est étendu au nord de l'Italie et de l'Espagne. Les troubadours ont participé activement à la vie sociale, politique et religieuse de la société de l'époque. Sous l'influence des troubadours, des mouvements du même type se sont levés partout en Europe. Après la période « classique » vers le XIIIe siècle et d'une résurgence au milieu de ce siècle, l'art des troubadours a décliné au XIVe siècle puis a finalement disparu à l'époque de la Peste noire (1347-1352).

Music of the Troubadours
7.8

Music of the Troubadours (1999)

Sortie : février 1999 (France).

Album de Ensemble Unicorn, Ensemble Oni Wytars, Michael Posch et Marco Ambrosini

Annotation :

Les troubadours

Le troubadour est un trouveur, c'est-à-dire un « faiseur de tropes », d'ornements mélodiques et littéraires. Trobar, en langue d'oc, signifie « trouver », « créer », au sens poétique et musical, car dans l'art du troubadour les deux pratiques sont inséparables. Beaucoup de manuscrits des troubadours sont pourvus d'une notation musicale qui souligne les textes. Souvent le poète s'accompagne lui-même de la vielle. Le trobar connaît divers degrés : trobar leu (« poésie ouverte »), trobar clus (« poésie fermée ») hermétique, trobar ric, qui cultive l'expression rare.

Cet art élaboré s'incarne en une multitude de formes et de genres : la canso, chanson d'amour qui se termine souvent par un envoi (tornada) dédiant le poème à une personne désignée par un pseudonyme (le senhal) ; la tenson, débat entre plusieurs poètes sur une question de discipline amoureuse ; l'alba, ou chanson d'aube, qui évoque la séparation des amants au petit jour ; l'estampida, l'estampie, composée sur un rythme de danse ; le planh, complainte funèbre ; le sirventès, pièce polémique et satirique qui s'attaque aussi bien aux ennemis politiques qu'à la décadence de la courtoisie.

Album :
Il existe de nombreux albums de troubadours sur le marché, dont la plupart contiennent une musique similaire à celle-ci, mais celle-ci est arrangée différemment. Que Naxos continue de faire appel aux excellents services de ces musiciens est une grande aubaine pour tout collectionneur de musique intéressé par cette musique ancienne, ou pour l'auditeur curieux/méfiant à la recherche d'un chemin bon marché vers ce genre immense et complexe.
Comme le décrit habilement le synopsis au dos du CD : "Les poèmes et les chansons enregistrés ici donnent un aperçu vivant du monde très particulier de la chanson profane européenne aux XIIe et XIIIe siècles. des siècles. Les Troubadours eux-mêmes, voués à l’idéal de l’amour courtois, étaient bien loin des ménestrels errants chers à l’imaginaire du XIXe siècle."
-Chia Han-Leon, the flying inkpot

Spotify :
https://open.spotify.com/intl-fr/album/0PDUtX95mbB9TH7NAqBxsD

Lo Gai Saber : Troubadours et Jongleurs 1100-1300

Lo Gai Saber : Troubadours et Jongleurs 1100-1300 (1990)

Sortie : 1990 (France).

Compilation de Camerata Mediterranea et Joel Cohen

Annotation :

Les troubadours

Album :
Fort de vingt-une pièces, ce bel album tout entier dévoué à l’art des troubadours du sud de France médiévale, s’étendra même jusqu’à l’Espagne et au galaïco-portugais puisque ce sont les « Ondas de Mar » de Martim Codax qui en feront l’ouverture, Elles seront suivies de près par deux compositions de Peire Vidal, mais encore des chansons des plus célèbres représentants de la langue d’oc du moyen-âge central : Gaucelm Faidit, Bertrand de Born, Raimbault de Vaqueiras, Guillaume IX de Poitiers, Marcabru, Bernard de Ventadorn et bien d’autres encore.
Dès sa sortie, l’album fut encensé par la presse spécialisée. Entourés de grands noms de la scène des musiques anciennes, Joel Cohen et Anne Azema y prêtent leur voix et leur talent. A leur côtés, on retrouve Cheryl Ann Fulton à la harpe, Shira Kammen à la vielle et au rebec, mais aussi Jean-Luc Madier et François Harismendy à la voix.
-Frédéric Effe, moyenagepassion.com

YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=a91gLsJNHmQ

Chansons De Trouvères

Chansons De Trouvères (1997)

Sortie : 10 février 1997 (France).

Album de Paul Hillier et Andrew Lawrence‐King

Annotation :

Les trouvères

Les trouvères composaient des chants qu'ils pouvaient interpréter ou faire jouer. Un musicien qui chante des poésies, s'accompagnant d'une vièle, est appelé un jongleur1. Des ménestriers ou ménestrels sont formés dans des écoles spécialisées de ménestrandie. De culture d'oïl, dans le Nord de la France, pendant le Moyen Âge, cet essor correspond à l'œuvre des troubadours, de langue d'oc, dans le sud de la France2.

Les trouvères utilisent la langue d'oïl au lieu du latin, qui commence à se perdre dans le domaine de la poésie, et contribuent par là à la création d'une poésie en ancien français et à poser les fondements d'une littérature française. Les trouvères inventent leurs mélodies et les accompagnent de ritournelles instrumentales. Ils écrivent, sur le thème de l'amour courtois (qui décrit la façon de se tenir en présence d'une femme), des pièces chantées le plus souvent par des chevaliers liés par le serment de l'hommage à leur femme mais aussi des exploits chevaleresques.

-Wikipedia

https://www.youtube.com/watch?v=j2b_igm_7k0

Carmina Burana
8.6

Carmina Burana (1990)

Sortie : 8 octobre 1990 (France).

Album de Clemencic Consort et René Clemencic

Century: La musique des siècles, Volume 5: La naissance de la polyphonie

Century: La musique des siècles, Volume 5: La naissance de la polyphonie (2005)

Sortie : 29 septembre 2005 (France).

Compilation de Various Artists

Annotation :

ESCALE 5 : LA NAISSANCE DE LA POLYPHONIE
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Aux XIe et XIIe siècles, l'abbaye bénédictine Saint-Martial de Limoges et d'autres lieux (abbayes et églises) jouent un rôle important dans le développement de la polyphonie, en l'absence de ville-phare.

Mais précisément, la polyphonie connaîtra un premier rayonnement national et international à Paris (alors qualifiée de « nouvelle Athènes »), aux XIIe et XIIIe siècles, grâce aux chantres-compositeurs de l'École de Notre-Dame de Paris, cathédrale nouvellement construite et centre culturel de premier plan (tout comme le sera l'université, créée à Paris au milieu du XIIIe siècle, par le théologien Robert de Sorbon). À Notre-Dame, les chantres les plus connus ont été Léonin et Pérotin. Ils représentent les premiers grands créateurs de ce que les musiciens du siècle suivant appelleront l’Ars antiqua, par opposition à l’Ars nova.

-Wikipedia

Polyphonie aquitaine du XIIe siècle: Saint Martial de Limoges
7.6

Polyphonie aquitaine du XIIe siècle: Saint Martial de Limoges (1984)

Sortie : 1984 (France). Medieval, Classical

Album de Ensemble Organum et Marcel Pérès

Annotation :

Saint-Martial de Limoges

L'abbaye Saint-Martial de Limoges est l'un des principaux acteurs d'un courant de la musique médiévale, entre le XIe et le début du XIIIe siècle, auquel elle a donné son nom : l'école de Saint-Martial. Ce courant regroupe la production musicale de toute l'Aquitaine, jusqu'à Moissac et Narbonne. Cependant, l'abbaye de Limoges en est le centre le plus important. Pour soutenir le développement de la légende de saint Martial, Adémar de Chabannes lance un mouvement de production de musique liturgique innovante. Ce courant musical aquitain joue un rôle particulier dans le développement de la musique liturgique, en inventant de nouvelles formes, comme les tropes et séquences, et en développant la pratique du chant polyphonique, avec l'organum.

-Wikipedia

PiotrAakoun

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