Voyage à travers les sons [2020]

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1er Janvier -
Par son usage satirique qui paraît dans les visuels de l'album, Dorian Electra réalise un album de pop qui brise les codes. Ce personnage s'amuse à expérimenter les formes sonores de la pop ainsi qu'exploser les normes du genre et de la masculinité dans les thèmes d'une façon aussi flamboyante que l'indique le titre.

Une manière étonnante de commencer l'année, je suis d'ailleurs toujours en train de rattraper les derniers albums qui m’intéressait pour faire mon top albums de 2019.

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1er Janvier -
Une collection de morceaux à l'ambiance éthéré ou la voix posé de Alex Cameron nous chantent des histoires complexe de relations homme / femmes en interprétant des rôles. C'est sympathique mais j'aimerai peut être un peu plus de diversité.

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1er Janvier -
L'influence de Bruce Springsteen et de David Bowie ne font qu'aimer cet album davantage par l'élan de vie qu'il nous donne au travers de ses morceaux pop / rock avel'ajout d'un saxophone de toute beauté.
D'ailleurs, les quelques invités font varier les émotions de l'album avec notamment l'apparition de la superbe voix d'Angel Olsen.
Continue comme ça Alex, c'est un pur plaisir de revenir dans le temps au travers de ses 10 titres méticuleusement écrit, chanté et produit.

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2 Janvier -
Dans la lignée du précédent, "Miamy Memory" est davantage sincère et direct, il en perd pourtant en folie et créativité à mon avis.
Alex se livre bien plus sur cet album ce qui le rend d'autant plus touchant pourtant je trouve qu'au milieu de ses morceaux dansant aux messages pas si joyeux, se trouvent plusieurs autres moments peu marquants qui ne permettent pas à ce "Miamy Memory" d'arriver au firmament de "Forced Witness".

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2 Janvier -
Le folk de Richard Dawson ramène dans les temps médiévaux grâce à langue de Shakespeare qu'il utilise originalement dans le style de l'époque qu'il décrit au fil des histoires que racontent ses morceaux.
Sa voix est son plus bel atout, qui me rappelle étrangement celle du chanteur de Marillion, je n'ai pas été conquis par l'ensemble musicalement car la folk n'est pas ma plus grande passion pourtant il arrive à sortir du lot avec ses instrumentalisations étonnantes et sa voix fluctuante.

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2 Janvier -
Richard dépoussière la folk dans laquelle il expérimente réellement des sons davantage moderne comme les thématiques qu'il aborde rappelant ce titre au futur "2020".
Riche en émotions d'une vibrante sincérité utilisé dans ses paroles et sa voix, il ne s'arrête pas à ses moments de douceur en étant parfois colérique contre notre société corrompu par l'argent.
Peu d'albums de ce genre m'ont autant transporté dans l'univers du musicien sans que je vois le temps passer aussi vite, même avec l'excellent "Fulfilment Centre" qui dure tout de même 10 minutes, clairement un coup de cœur de la fin d'année musicale de 2019.

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4 Janvier -
Un petit EP sympathique de la part du groupe après un album du même niveau ("Sad Songs for Dirty Lovers") et donc dans la même lignée où je trouve que le groupe a trouvé son style sans réellement l'avoir perfectionné même si on retrouve des moments forts comme sur le morceau "Cherry Tree".

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4 Janvier -
Légèrement déçu du fait que cet EP soit extrêmement oubliable selon moi, peu de nouveaux morceaux reste et les démos sont dispensables.
J'avoue avoir plutôt apprécié les lives mais dans l'ensemble je n'est pas retenu grand choses.

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4 Janvier -
Les débuts peu inspirés de Charli XCX, peu de morceaux marquants ou ses paroles clichées sur l'amour, ses instrumentales souvent redondantes comme les refrains même s'il y a de nombreux moments sympathiques et des morceaux passables. On est loin des bangers que j'ai pu entendre de son dernier album.

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5 Janvier -
Mélange de pop au rock / punk pour un résultat qui ne va pas assez loin, c'est pourtant bien mieux produit que le précédent "True Romance" tout en restant tellement naïf et simpliste.
La répétitivité des paroles et mélodies d'aide pas mais cela reste agréable à écouter grâce à la très bonne production et la voix de Charli.

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6 Janvier -
La collaboration entre Charli et Sophie fait des étincelles, en quatre morceaux elle montre toutes ses capacités dans une nouvelle perspective.
Car avec Sophie, les sons seront expérimentaux et j'apprécie cela pour la nouvelle perspective musicale dans un milieu si cliché que peut être la pop.
Il faut du temps pour réellement apprécier cet EP en connaissant ses précédents travaux (au vu du 360 artistique qu'elle réalise) mais au final l'expérience en devient gratifiant.

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6 Janvier -
Charli revient à ses sources pop plus classique tout en gardant les influences sonores qu'a apportées Sophie (qui est encore sur certains morceaux) ce qui rend le tout moins étonnant mais plus facile à la première écoute.
Je préfère l'expérimentation de "Vroom Vroom", les paroles peuvent être parfois peu subtiles et répétitives mais dans l'ensemble cette mixtape fonctionne parfaitement et annonce le meilleur pour ses prochains projets.

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7 Janvier -
Petit EP qui démarre d'une façon puissante sur "Peanut Choker" et qui le reste sur les deux autres morceaux mais devient décevant sur les deux remix plutôt inutile.

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7 Janvier -
The National m'avait habitué à leurs style éthéré, dans une certaine complaisance mélancolique qui apporte un réconfort sensible à chaque écoute. Pourtant j'ai l'impression qu'avec la même recette, la sauce ne prend plus sur ce "Trouble Will Find Me".
Très peu de morceaux ont réussi à me toucher et j'ai eu l'impression d'entendre ce que pourrait entendre une personne n'aimant pas The National, c'est-à-dire de la mélancolie dépressive vaine et redondante au travers d'une voix qui ne change pas de ton ainsi que des instrumentaux répétitifs sans réelle progression et achèvement.
Là où cela a toujours fonctionné auparavant, ici cela échoue pour une raison que je cherche encore. Peut-être serait-ce cette production bien trop lisse et simpliste ? Dans tous les cas, The National n'a toujours pas fait un mauvais album mais un projet décevant au vu du peu de surprises et de prises de risque les enfermant dans leurs propre style.

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7 Janvier - [Réécoute]

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8 Janvier -
Charli continue à expérimenter dans la pop Bubblegum avec de nombreux nouveaux partenaires musicaux de qualité (Carly Rae Jepsen, Caroline Polachek, Dorian Electra, Tommy Cash, ...) ou elle se met davantage en retrait pour pouvoir s'amuser avec ses guests, ses mélodies et ses producteurs qui gardent l'aspect pop friendly de ses premiers albums tout en cherchant à renouveler la pop au sens large. Plus difficile d’accès à la première écoute et loin d'être parfait, cela reste toujours un nouveau pas dans la continuité de sa pop si particulière.

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9 Janvier -
Revenant aux traditions mélancoliques moins bruyante que "Sleep Well Beast", The National y ajoute pourtant des voix féminines renouvelant leur style tout en restant typiquement dans les cordes du groupes. L'utilisation d'instruments à cordes et de la fameuse batterie ravageuse donne un aspect épique pourtant dans un calme reposant comme sait faire le groupe. L'album est pourtant un peu trop long et a tendance à devenir répétitif dans sa seconde partie comme pouvait l'être "Trouble Will Find Me". Je reste tout de même assez client de leur musique.

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10 Janvier -
Album testamentaire du maître rappeur français Népal, c'est le coeur lourd que l'écoute de l'album se fait.
Les productions faite par lui même sont toujours aussi excellente, les mélodies, les flows, l'ambiance, tout est bon.
Je regrette néanmoins un peu plus de diversités et de surprises sur le projet, il reste tout de même une belle oeuvre pour finir sa carrière surtout avec ce dernier morceau "Daruma".
Nous nous souviendrons de toi Népal, repose en paix.

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11 Janvier -
J'en attendais peut être davantage de ce premier vrai album de Poppy nouvelle version, celle qui mélange pop et métal sans aucun problèmes.
Les influences sont diverses et certains morceaux me rappellent avec plaisir Marilyn Manson ou les productions du fameux Trent Reznor, il y a une originalité à mélanger ses genres avec des paroles aussi joyeuses que sombres. J'ai malheureusement du mal à voir une cohérence à l'album et une vrai direction artistique maintenu, c'est dans la lignée des mixtapes/ep donc de bonne qualité sans atteindre le niveau de l'album qu'il aurait pu être. Je recommande tout de même pour la fraîcheur de ce projet en ce début d'année.

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12 Janvier -
Des fois j'essaye des albums en dehors de mes goûts, des fois j'essaye d'écouter des albums à mauvaise réputations, souvent ça s'avère mauvais voir très mauvais.
Ici ce n'est pas juste du hip hop/rap/trap de mauvaise qualité mais surtout une musique sans âme, vide, sans substance, ennuyante au possible, le degré zéro de la musique. Passez votre chemin et n'écoutez jamais cette daube.

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12 Janvier -
Mes partiels me tue et il faut que j'écoute quelque chose d'enjaillent et de débile, Koba La D remplit ce contrat tout en me faisant énormément rire à cause de sa voix affreuse. Les productions soit souvent peu inspirés et les paroles redondantes.
Petit coup de coeur pour "Oyé" et "Everyday". C'est débile mais le délire prend des fois.

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13 Janvier [Réécoute +<3]

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18 Janvier -
Passer de chanteuse pop oubliable, sans originalité à reine de la pop moderne underground parait dingue, c'est pourtant ce qu'a réussi Charli XCX au bout de cinq ans pour sortir ce fameux album (5 ans pendant lesquels elle a expérimenté avec AG Cook et Sophie sur des mixtapes et EP).
Fruit d'une longue maturation, cet album paraît la parfaite synthèse de tout ce qu'elle fait de mieux avec des guests de qualité en alliant l'esthétique synthpop des 80's et la nouvelle vague sonore visant la pop du futur sur certainement l'album le mieux produit de l'année 2019.
Si vous ne retenez pas une seule des mélodies de cet album, vous mentez !

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18 Janvier -
Bon, c'est pas si mauvais que ça. Redondant, peu inspiré, une pop lasse et consensuel. Mais bon ça passe, j'ai écouté tout l'album est je n'ai pas eu envie de vomir du coup je pense que ça va. Toujours mieux que Koba ...

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18 Janvier -
Je me plonge enfin dans l'univers sonore de Swans, groupe qui m'intrigue depuis longtemps sans m'être réellement plongé dans un de leur albums.
C'est maintenant chose faite au travers de mon vinyle de ce "Leaving Meaning" qui met du temps à poser son atmosphère et son approche musicale pour mieux éclater dans les moments puissants qu'offre ce projet cohérent dans l'ambiance qui pourtant se suit étrangement dans sa tracklist.
Je retiens surtout "The Hanging Man et sa mélodie aussi effrayante qu'entêtante et le mystérieux "It's Coming It's Real".
J'ai qu'une hâte, découvrir le reste de leur discographie ...

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19 Janvier -
Une pop abstraite et ambiante aux accents sirupeux qui donne envie de se morfondre à l'intérieur. J'apprécie l'univers que FKA Twigs propose et j'en demande plus.

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19 Janvier -
Ce que j'ai dit sur le premier EP avec des morceaux davantage détaillés au parfum délicat et sensuel qui donne qu'une envie, de retourner écouter ce sublime EP.

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19 Janvier -
Un mélange R'n'B / Pop moderne ou elle introduit sa voix spectrale dans ses compositions synthétiques dans des bangers comme "Two Weeks" ou des morceaux plus reposant comme "Pendulum".
Dans tout les cas, Twigs renouvelle le genre et introduit une nouvelle perspective musicale.

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20 Janvier -
Tarantino au-delà de livrer un superbe film, offre une compilation comme à son habitude de titres qui sont ici dans une logique en accord avec le film.
Soucieux d'authenticité, il choisit consciencieusement des titres de l'époque ou il place ses personnages dans la même ambiance au travers de la radio KHJ que l'on peut entendre lors des divers balades en voiture lors du film.
Comme Rick ou Cliff, nous pouvons voyager dans le temps au travers de cet BO envoûtante, entraînante et légèrement mélancolique tout comme le splendide long-métrage de son auteur.

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20 Janvier -
Twigs part en mode full expérimentation hip-hop/trip-hop/abstract gardant son côté sensuel en rendant sa musique davantage abstraite.
Ça ne plaira pas à tout le monde mais elle essaye et réussi dans l'ensemble avec brio sur ses 5 morceaux.