Voyage Littéraire 2025

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Un roman/essai qui m'a réellement troublé dans sa narration. Très touchant, avec divers points de vues à chaque fois. Je recommande

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La Lettre à Ménécée est un texte que j'avais lu viteuf un jour sans réellement me poser de questions, car on m'avait dit que Marx s'en était inspiré (oui à l'époque je lisais tout ce qui était en lien avec Marx sans trop réfléchir). J'y suis revenu aujourd'hui, car en Terminale, j'avais plutôt apprécié cet auteur et j'ai eu le temps de voir la vision qu'il offre du Monde. Ecrit dans une situation de crise, Epicure offre une vision personnelle pour atteindre le bonheur. Je trouve la réflexion très intéressante, ayant acheté la Version GF'Philo, j'ai pu avoir accès à un dossier au-delà de la lettre.
Je ne peux qu'être en accord avec le début : tout le monde peut, et doit même, philosopher (Epicure dit pour atteindre le bonheur, mais on pourrait l'élargir aux questions politiques, physiques...). Aujourd'hui la crainte des Dieux en Occident est beaucoup moins présente qu'à son époque, mais je ne peux qu'être en accord avec son envie de vivre sans, même si justifier l'existence des Dieux avec une vision matérialiste est pour moi absurde, mais se comprend dans son contexte. La peur de la mort est analyser au vue de la peur de l'enfer et des douleurs, de ce point de vue, oui abandonner cette peur est jouable, mais il oublie aussi un point important : la peur de la fin, de ne plus pouvoir faire et vivre, là il argumente pas, même si je suis d'accord sur le fait de ne pas en avoir peur (plus compliquer à faire qu'à dire).
Sa vision des désirs est mitigée. Je suis d'accord sur son constat : plaisir/douleur, que certaines douleurs sont nécessaires pour le bonheur, et que certains plaisirs peuvent nuir au bonheur. Je suis mitigé sur le découpage : naturels et nécessaires (boire, manger, vêtements, feu, philosophie et amitié) ; naturels et non nécessaires (sexe, jouer et esthétique) ; et non naturels et non nécessaires (domination, pouvoir, richesse, drogue...). Je suis absolument d'accord sur le constat de ne pas aller vers les non naturels et non nécessaires, qui n'apporte absolument pas le bonheur (plus difficile en pratique). Mais affirmer que l'esthétique (l'art, les beaux paysages...) et que la sexualité n'est pas nécessaire au long bonheur est une erreur : la plupart des Humains en ont besoin, et je pense que cela peut participer grandemment au bonheur perso.
Je suis donc pas mal d'accord sur le fond de cette lettre, mais j'irais nuancer certains traits catégoriques de sa pensée. Mais j'avais bien raison, Epicure est pour moi un philosophe intéressant et l'un

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Ce livre est intéressant, car il permet de saisir la construction des normes de beauté, notamment à travers le mannequinât. De comprendre que la beauté n'est pas une description seulement individuelle, mais bien des normes établies par une classe dominante : la blanchité (au delà de la couleur de la peau, aussi dans les traits), la minceur, la féminité... Et aussi la fétichisation d'ethnies racisées. Bref, un très bon livre que je conseille de la fabrication du monde mannequinat

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Christine Delphy nous offre une vision radicale du féminisme. Ce qui est regrettable dans cet ouvrage est le fait qu'elle ne se centre que sur l'approriation du travail des femmes, mais non pas des autres formes de domination, comme l'appropriation du corps des femmes par les hommes et la société en général. Sa vision matérialiste est quelque peu enfermante mais très intéressante. Je ne suis pas forcément en accord pour définir le sexe comme caste, mais je comprends la volonté. Après le reste m'a l'air tout à fait juste, surtout pour son époque, malgré que je pense que les hommes peuvent apporter au mouvement féministe dans les orgas, il faut juste qu'ils ne dirigent pas. Et la solution de l'éradiquation du genre est à discuter, mais c'est un débat intéressant !
Bon livre, historique dans la pensée féministe !

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J'aime beaucoup François Bégaudeau, en tant que chanteur (fan des Zab), écrivain, réalisateur mais aussi en tant que critique art et théoricien politique. Mais j'avoue que sur le feminisme, je ne l'ai jamais trouvé bon... ce livre me le confirme.

Le livre commence en expliquant que ce n'est pas un livre qui vise à s'expliquer. Pourtant il le fait longuement, expliquant que "ça va c'est une blague dans un contexte", "c'est pas un viol non plus", "bouh le feminisme morale". Faisant plusieurs pages sur la définition d'un fait ("un fait n'est pas le fait qu'on pense être", merci Bégaudeau, tu peux avoir 2/20 au bac de philo), expliquant qu'il a été éduqué par les femmes, et donc qu'ils aiment les femmes, mais tout en dénonçant cette argumentaire plusieurs pages après. Bref il se contredit, il se mélange, on dirait qu'il se perd un peu. Pourtant il y a certain arguments auxquels je peux adhérer, mais il mélange tout.
Les militants féministes conséquents ne parlent pas de cancel Bégaudeau (à notre connaissance actuelle, les faits ne sont pas ceux reprochés à DanyCaligula ou Till Lemoine), mais plutôt de reconnaître le caractère sexiste de la blague (ce qu'il fait à moitié) et s'excuser, en reconnaissant une maladresse : c'est tout... Parce que même si tu prends tout le contexte de la blague, beh ça reste sexiste X)
En passant il decridibilise le "je te crois", phrase absolument importante dans la compréhension des violences, pour que la victime parle... Bégaudeau rentre dans une rhétorique antifeministe qui ne fait que le déservir... Le remplaçant par "je t'écoute", mais lui qui aime les faits, rien que les faits, le pourcentage de fausses accusations est tellement infime que ça en devient ridicule. Que gagnerait une femme à dénoncer quelqu'un ? Rien, la marginalisation, le rejet, regardez Adèle Haenel, Amber Heard et tant d'autre qui ont tout perdu. Alors que Gérard Depardieu joue dans un autre film et que Gérard Darmon n'est même pas inquiet du fait de son image envers les français. La peur d'être accusé à tort est la peur du dominant, mais, Bégaudeau, si tu n'as rien fait (hormis cette blague qui ne vaut pas un cancel, même pour les féministes canceleuse les plus ardus), tu ne seras pas dénoncer (il prend l'exemple de lui avec le whisky, si cela est faux, eh bien c'est un ragot, non pas une accusation de VSS, comme il en existe des milliers sur les personnages publiques). Bref, ta peur de dominant ne se réalise, factuellement, que très rarement. Par contre

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Le meilleur livre des trois que j'ai lu sur Soral, peu de ragots (même s'il y en a), beaucoup de faits. Bref, j'approuve.

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"Le Cas Alain Soral" est intéressant sur certaines analyses de l'idéologie soralienne : le front de la foi, mais persistant sur une vision raciste et colonialiste des personnes noires. Le côté théorique est intéressant, mais la pseudo-psychanalyse développée sur lui, sa peur, ses traumas, etc... C'était vraiment mais alors vraiment pas obligatoire !!! On s'ennuie, c'est plat, on est là pour faire une radiographie de sa pensée, pas de sa vie. Mais c'est tout de même intéressant de voir les pensées d'un pionnier de l'antisémitisme et de l'extrême droite moderne. Un livre intéressant mais assez peu pertinent sur certains points.

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Je ne sais pas si tout ce qu'il dit, les petites anecdotes sont réelles. Je ne suis ni en accord idéologique avec Thomas Nlend et Caroline Fourest, mais il faut reconnaître que c'était palpitant, écrit comme un roman policier, j'avais toujours envie de lire la suite sur un personnage rouge-brun avec sa cour personnelle. On peut se rendre compte de l'ambiance relationnelle et idéologique qui y règnent : une entreprise de boutiquiers idéologiquement nazi avec un culte de la personnalité omniprésent et une peur constante. C'était captivant et intéressant, permettant de s'imprégner de l'ambiance Soralienne.

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J'ai été fan de motorcycle club 1 % pendant mon adolescence (notamment à travers le RP'K sur habbo mais aussi à travers la série "Sons of Anarchy" que je trouve toujours excellente), par le côté "transgressif" et provocateur qu'ils portaient, avec une forme de liberté que je rêvais d'avoir. Mais mon processus de politisation m'a éloigné de ce monde là (pour me rapprocher du monde punk), car on le voit bien à travers cette ouvrage : cette liberté n'est pas réelle. On voit certes une transgression à leur époque, mais une transgression provocante, peu réelle, et absolument pas contestataire de l'ordre établi. Le racisme est ultra présent (la race est très présente dans cet ouvrage, aucune présence racisée), le feminisme est une notion inconnue et le mouvement LGBT est passée sous silence (insulte de pds répétés). Donc c'est un rassemblement d'anciens militaires, conservateur et provocateur, voyant leur seul liberté dans le fait de conduire une moto, de baiser des femmes et de vendre de la drogue, on voit bien là ce qu'est cette liberté "apolitique", qui reste un gros boys club. Ça confirme cette vision, à travers cet ouvrage. Mais c'est toujours intéressant de voir la transgression et la marginalisation de cette époque !

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Offert par un ami pour une vanne, je l'ai quand même lu par curiosité. C'est là qu'on voit le néant su projet et de son livre, c'est déroutant, désagréable, son écriture est mauvaise, ses idées sont pire. Un fascho qui se cache même plus, bref, à vomir