vu au cinéma en 2018( liste annotée )

Annotation :

Ce film n'est pas la perfection, il est pure magie; il décrit ce changement d' état pour rester fidèle à soi même, parler plutôt que mourir, laisser vivre un sentiment, ne pas le retenir étouffé dans l’œuf, se laisser aimer et être aimé, s'apprivoiser "parce que c'était lui, parce que c'était moi". Le film prend son Temps et nous hypnotise. La musique, les images enjôlent nos sens, les mots touchent nos cœurs. Un film qui libère en nous des émotions, des désirs d'une évidence folle, d'une urgence aux larmes. Un film qu'on veut revoir pour revivre ce qui est à jamais passé mais ne sera jamais perdu.

Annotation :

Film social en apparence sur la violence conjugale ( l' introduction est un joli faux semblant de ce qui suit ) colonisé par le thriller de survie, les leçons d'Hitchcock et autres maîtres du suspens sur l' art de l' attente et celles de Frères Dardenne de filmer au plus près les personnages, bien digérées par Xavier Legrand,donnent ce film puissant, malaisant, asphyxiant, une torture à voir qui se conclue en soulagement et un silence de mort dans la salle correctement remplie un samedi soir sur la Terre. On sort respirer, oublier, et de fait on oublie rapidement ce film, car l' abstraction du thriller a fini par gagner, les personnes derrière les personnages s'effacent au profit de leurs tourments, on veut oublier ce mauvais moment, comme les victimes....

Annotation :

Comme je l'ai lu quelque part, il faut débrancher son cerveau pour apprécier ce film, se laisser bercer par la musique, hypnotiser par les images fascinante, du cinéma sensoriel, comme un trip hallucinématographique, un fantasme sur grand écran un désir assouvi, un plaisir totale, sexuel, onirique, sauvage... homme, femme, bête, les incarnations se succèdent et se mélangent dans une jubilation sans honte. Osé. Le côté Kitsch peut heurter ou ennuyer, personnellement il introduisit une certaine distance en moi, une certaine résistance, et puis je ne sais pas, vers la fin, j'ai ressenti une authenticité, une exultation de la libération, Elles sont enfin "elles-mêmes", ces garçons sauvages.

Annotation :

La perfection du film m a un peu ennuyé, je ne suis pas un grand fan du cinéaste que j' ai surtout apprécié au début de sa carrière; Phantom thread est comme son personnage féminin, un film de caractère, pas une fille facile qui séduit immédiatement, mais peu à peu on se laisse prendre, je ne dirai pas envoûter, c'est ce qui m a manqué, tout en étant admiratif du travail.
Ma critique développe ce que j'ai saisi et ce qui m'avait peut être échappé de prime abord. Plus le temps avance, plus cela reste en moi un flm marquant de cette année.

Annotation :

Troublant mélange, intense et organique, non sans longueur mais puissamment hypnotique, de l ivresse des soirées, à la douceur mélancolique des soleils tombants sur mer, quand la plage s estompe pour ouvrir de nouveaux possibles.

Annotation :

Tous les ingrédients de la tragédie classique, un mère éplorée, un Créon au bord de l' effondrement, un personnage que la crise révèle à lui même, une unité de temps et de lieu, la question de la transgression de la loi des hommes au nom d'un loi morale; et puis "en même temps" comme dirait Macron une comédie corrosive sur une communauté où un nain veut se taper une vieille, un jeunette s'est mise en couple avec un type en âge d' être son père, un fils à sa maman découvre qui il est vraiment derrière le feu de sa colère; Bref un film qui devient inclassable, c'est ça qui est bon!

Annotation :

Antonioni en Corée, Lee Chang-Dong filme comme le vide existentiel, l'avide des autres de ses personnages et comment son héros comble les vides de son existence de suppositions, croyances qui finissent par...
Un brin trop théorique ou démonstratif.

Annotation :

Un film humble, à hauteur de femmes, qui dit la difficulté d'être authentique dans une société policée.

Annotation :

Comédie folle, humour voyou et ludique, romantisme et aventure se côtoient à un rythme échevelé, on s'y perd parfois un peu-excès de virtuosité-mais courez y!

Annotation :

Hosodal poursuit son exploration de l 'enfance initiatique, avec la puissance de son imagination mais aussi la lourdeur didactique de son propos. A moins que cela ne soit l'inverse. Le petit Kun nous tape un peu sur le système, et Hosoda atteint les limites du sien.

Annotation :

Une sorte de comédie rock parsemé d'échappées libre de l' imaginaire débridé du réalisateur; Prisonnier de la vérité historique de son histoire, il tente de s'en affranchir par ce biais aussi merveilleux que pathétique de ces clips fantasmatiques. Les personnages peinent malgré tout à exister dans leur drame intérieur. Et à nous toucher.

Annotation :

Une esthétique soignée et classique au service d'une histoire forte.

Annotation :

Le savoir-faire bird/Pixar, entre aventure et comédie familiale, un genre en soi et le plaisir d'un style sixties fun.

Annotation :

La bonne surprise de l'été, vu en remplacement du film prévu, j'ai passé un bon moment et apprécié certains aspects de la mise en scène .

Annotation :

Au royaume de Loose cruel Lellouche est passé tout près du grand film, les ingrédients étaient tous là, manque un scénario moins scolaire et quelques excès de générosité qui amenuisent la force du tout.

Annotation :

Derrière les reférences très eighties, d'autres plus anciennes ( la vie est belle, citizen kane ) , bon comme toujours quand Steven cherche à convaincre, il est pas toujours subtil, mais quand il redevient joueur, veut nous jouer et jouer, il excelle, un blockbuster malin et plus profond que Pentagon Papers.

Annotation :

Complexité, subtilité, élégance. Vu avec deux amis, nous partageâmes nos impressions, interprétations ouvrant de nombreuses perspectives. Peu convaincu au début par Baer, son personnage m' a touché, tandis que Cécile de France m' a impressionné par sa maîtrise. Mouret traque la sincérité derrière les masques et l'art de converser.

Annotation :

Original, efficace, sans fioriture, du pur cinéma .

Annotation :

Absurde et années 70: un cocktail étonnant avec quelques éclats de rire et des moments de perplexité.

Annotation :

Une autre histoire de petite fille et de violence arbitraire... Vincent Lacoste est tout simplement formidable. D'une infinie délicatesse le film nous met sur le qui vive sans nous permettre de nous libérer toutefois du poids du deuil, malgré la plus beau point de tennis que j'aurai vu de ma vie....

Annotation :

Un film sur les hommes qui accomplissent une oeuvre, ce qui les animent ou les poussent, au péril de leur vie, ou de leur âme...

Annotation :

un joli film plein de malice et de dignité!

Annotation :

De ce film il me restera les échanges avec la personne qui m y entraîna, situation plutôt rare dans ma pratique cinéphile. Savoir que c'est inspiré d'une histoire vraie, jouée par les protagonistes réels, renforce le lien tissé. L'infinie tristesse, des paysages non sublimés, les scène de dressage ou celle avec Lane, le verbal inexistant ou moins important que le reste. Nous restons toutefois extérieur, nous ressentons les limites du point de vue documentariste de la réalisatrice plus appliquée que géniale.

Annotation :

Trop fatigué ce soir là pour apprécier pleinement le film. Il me manqua quelque chose pour m' enthousiasmer tout à fait.

Annotation :

Le meilleur Avengers! La construction scénaristique est démoniaque.

Annotation :

McQueen et Flynn unissent leurs force pour produire ce thriller politico-sociétal ou violence, pouvoir et jeux des communautés dressent un portrait sans concession de l'Amérique. L'excès de rebondissement et de complexification du récit nuit au cœur du film: mettre en valeur des personnages au delà de leur rôle ou leurs statuts.

Annotation :

Les moments de rire et de jubilation d'un prof d'histoire s'amusant de cette fiction sans doute documentée, et une impression de cinéphile resté sur sa faim, une histoire de dosage? de dialogues ? de mise en scène ? Je crois que beaucoup sont troublés par le fait que ce sont des personnages tirés de personnages réels... L'absurde et la médiocrité d êtres vus comme des "monstres" les déstabilisent dans leurs représentations. La supériorité de la fiction et d'atteindre des zones de vérité inaccessibles aux comptables du réel.