Vu en 2025

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Comme souvent, c'est un épisode sur la durée d'un film. Très peu de surprise et de prise de risques, tous les tropes de la série sont là et fonctionnent toujours (la dynamique de chacun des personnages notamment). Mais ça se percute à un rythme qui tient pas sur la longueur, une séquence de fin notamment trop longue dans le vaisseau à mon goût et un découpage sur le combat de Yor qui casse la tension.

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Toujours sympa Wallace et Gromit même s'il n'a pas l'éclat du Lapin-Garou.

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Vu en morceaux, un peu comme sa consistance. Déjà ressortir 2x le même schéma pour présenter son méchant, merci on avait compris durant l'intro. Mais surtout son univers crypto-Star Wars au rabais ne convainc jamais, la faute surtout à des mondes assez insignifiants qu'il présente. Et les nazis sont vraiment ridicules (pléonasme ?). Et l'histoire d'une meneuse qui trouve des rebelles pour la rejoindre comme un vieux JRPG. Et les ralentis moisis.
Au moins Sofia est plutôt cool.

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Restitution fascinante et impressionnante de réalisme, et d'immersion. Toujours cette obsession de Gibson pour la souffrance physique mais qui a tout son sens ici au regard des enjeux de déclins civilisationnels.

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Sans être aussi mauvais qu'inutile (je considère déjà pas la licence comme une quelconque réussite), juste un banal bidule de survie avec quelques scènes de chaos ok tier qui joue assez peu avec son cadre urbain unique de NYC.

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Difficile de ne pas le comparer à son équivalent de cape et d'épée des 3 Mousquetaires, dont il montre autrement plus de maitrise, d'ambition et de rythme. Même Niney auquel je ne pensais jamais croire dans ce rôle passe de justesse le test de l'antihéros. Musicalement (le thème qui revient sans cesse mais dont on ne garde aucune mélodie) et niveau mise en scène (les couleurs bizarrement saturées au début ? Le combat final tout mou) ça reste très uniforme.

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Dommage pour le manque d'ambition sur le traitement du temps qui passe, notamment de sa conclusion. J'y vois même une contradiction entre les trajectoires des deux personnages au regard du message véhiculé sur le deuil. Cela n'a pas empêché le film de faire mouche chez moi dans l'ensemble parce que la dynamique fonctionne bien et encore une fois la concision fait que le film ne s'écarte jamais de son fil rouge.

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Autopsie d'un couple dysfonctionnel sur fond de jugement de la sincérité des sentiments, avec des comédiens tous très convaincants. Quelques mises en scène bien fichues (l'enregistrement tout en hors champ, le témoignage de Daniel qui ne peut que suivre les sons). Manque peut-être cette véritable étincelle tant le film a été mythifié.

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Toujours bon client des concepts de massacres en huit clos dans un super manoir. D'autant que je m'étais gardé le synopsis donc je me suis vraiment pris la surprise du twist. Un peu de fun, un peu de gore, manque quand même d'idées passé la moitié mais ça m'a fait ma petite soirée.

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Comme de plus en plus souvent, le premier vrai plaisir vient de ne rien savoir du film. De prime abord donc, le concept m'a directement happé. Malheureusement le récit est tellement bourré de ficelles absolument énormes que ça détruit toute suspension d'incrédulité. On finit par avoir l'impression que les personnages sont plus là pour aider le tueur que l'attraper tellement ils lui donnent toutes les clés pour s'en sortir ! Vraiment frustrant. D'autant plus dommage que la situation se renverse de manière intéressante. Mais même suite à ça, Shyamalan essaye de donner un semblant de justification au tueur alors que ça n'apporte absolument rien au personnage et qu'on pouvait tout à fait s'en passer.

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Toute l'ambiance de la forêt est plutôt réussie, la protagoniste à base de trauma rabâché des milliers de fois nettement moins. Aussi le film ne sait pas trop quoi faire de ses autres personnages qui sombrent peu à peu dans la folie.. et puis finalement non ils redeviennent normaux. Il y aurait pu avoir un truc à faire avec ces créatures mais elles sont trop maladroitement exploitées. On en ressort franchement indifférent.

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Le premier ressentiment en sortant de la séance avec ma compagne a été "on sait pas si on a aimé". Encore un super concept qui se casse la gueule passé la moitié. C'est globalement platement mis en scène mais avec ce qu'il faut de décalage et de petites touches d'humour sur la condition de Mickey. Tout le contraire de la satire fatigante jusqu'à devenir carrément lourdingue de l'autre débile à travers Ruffalo qui finit par prendre le pas sur le récit.

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Film post-apo évidemment fauché donc on ne voit absolument rien de la catastrophe suggérée pourtant pleine de potentiel, pour se "contenter" d'un bien banal film de survie dans le désert (au demeurant très beau) jouant quasiment jamais de son postulat.

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Le protagoniste m'a semblé trop antipathique, le film ne m'a jamais émotionnellement transporté, et surtout pas mal d'incompréhension sur plusieurs éléments ou même l'intérêt de la conclusion. Bref j'étais pas dedans. Nonobstant quelques passages techniquement impressionnants.

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Une certaine appréhension sur un nouveau Evans by Netflix, qui on le sait pourra difficilement réitérer la révolution The Raid (ouais j'assume). Et ça se confirme sur une intro interminable voire immonde avec ses courses poursuites en CGI des années 2000. Puis il parvient enfin à enclencher la seconde passée la moitié avec la bagarr tant attendue qui répond plutôt bien aux promesses. On en aurait voulu un peu plus car au final on a que deux bonnes scènes à se mettre sous la dent. J'aime toujours bien la petite atmosphère triade qu'il ajoute, malgré les menaces qui ne convainquent jamais totalement.

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Qu'est-ce que c'est grossier et long. Lelouche ne se sent plus filmer à user et abuser d'effets de mise en scène pompeux. Les personnages n'ont pas de consistance, disparaissent puis apparaissent sans logique. L'ellipse n'apporte aucune profondeur ni évolution à Clothaire, Jackie n'a aucune personnalité propre en dehors de sa relation avec lui. Tout le traitement de l'amour est très manichéen, c'est le passionnel déraisonné ultra romantisé qui n'existe que dans les fantasmes d'un certain cinéma, soit l'amour chiant du quotidien bourgeois. Je veux bien accorder le point de l'ambition à faire une espèce de grande tragédie romanesque moderne.

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C'était un peu long et mal joué la plupart du temps, on se prend au jeu sur la première moitié avant que le twist plante un peu le rythme et l'implication du spectateur qui s'imagine bien la fin sans grande surprise.

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On est là pour le message de la détestation de soi face au regard des autres parce qu'on ne croit pas au personnage d'Elisabeth qui ne m'a jamais semblé vraiment exister dans son propre univers.
Le film attend sa conclusion pour creuser son concept quitte à virer guignolesque, même sur son final pas bien finaud mais j'imagine foncièrement libérateur.
Et toujours cette fascination du cinéma Français d'horreur pour les sons et les gros plans, tout le traitement autour de la chair est particulièrement typique et confine ici à l'obsession même de ses personnages pour leur corps.

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Pas vu l'original donc pas de comparaison possible. Clairement la perf de Mcavoy m'a tenu accroché à une intrigue trop longue, dont on voit trop venir la douille. Ca aurait pu être nettement plus trash et hardcore, on est sur de l'horreur gentillette suggérée, et finalement c'est tous ces petits moments de malaise que j'ai apprécié, au milieu de la thérapie de couple bourgeois assez classique.

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Trop long, plus égo centré que jamais, avec tout juste l'incroyable passage du Sebastopol qui surnage au milieu d'une tentative vaine de lier toute la mythologie. On a peu à se mettre sous la dent en terme d'action, même la séquence finale de l'avion ne m'a pas convaincu tant elle m'a semblé creuse en terme de mise en scène. Mais ça se suit jamais sans déplaisir.

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Avoir une profession de foi sur la civilisation moderne ne suffit pas à faire un bon film. Jamais aussi proche du nanar, Coppola nous sert un film souvent immonde, mal fagoté, gênant, abscons. Tout ce joli cast joue en roue libre dans ce capharnaüm où on ressent littéralement le chaos sur le plateau. Ca peut parfois avoir son charme, l'avenir nous dira s'il aura droit à la réhabilitation dans 10 ans.

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J'ai rarement vu un film aussi épuisant techniquement parlant tellement Stone use et abuse d'effets en tout genre pour bousculer le spectateur et l'entrainer dans la spirale de ses personnages.

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J'aurai acheté la dynamique avec le frère évidemment à l'exact opposé, mais le truc sort à peine une scène d'action finale (plutôt ok fonctionnellement et qui met bien en exergue la synergie fraternelle, mais boarf) au milieu d'une espèce de thérapie familiale de sitcom en occultant totalement tout le concept du petit comptable psychotique propre sur lui en apparence.

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Un peu échaudé face à certains retours avant de le voir, j'en comprends les aboutissants maintenant : effectivement je n'ai pas réussi à être transporté dans cette guerre civile fictive tant tout est fait pour éviter d'en cerner le moindre contour politique et donc de la rendre crédible. Oui c'est beau, sa scène d'assaut est factuellement impressionnante, mais l'impact du traitement des photo reporters n'est pas à la hauteur de son sujet. La fin éventuellement remet en question leur intérêt tout à fait personnel dans un contexte terrible : peu importe les atrocités devant eux, ils n'en seront jamais que des témoins en recherche de sensation forte.

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Si au bout d'à peine 20min j'avais envie de m'arracher les tympans à force de les entendre s'hurler et se jurer dessus (vraiment Kaleb est une purge monumentale sur plus de la moitié du film), formellement c'était sacrément propre et ça me hype pas mal sur le potentiel pour le prochain Evil Dead. En espérant qu'il ne force pas autant sur son écriture de jeunes.

Annotation :

Quelques scènes assez efficaces, un léger fond sur l'oppression du star système. Ca aurait pu aller plus loin sur l'aliénation des fans. Ca part à fond sur le trauma de la protagoniste qui occupe 99% de l'écran, et la prod fonctionne super bien (on sent une forte inspiration Miley Cyrus).

Annotation :

Hugh Grant est super satisfaisant en maitre du jeu tyrannique. Toute la confrontation sur la foi et le libre arbitre aussi agréable au début avant que ça ne s'engouffre dans un huit-clôt peu surprenant ou captivant.