Wachowski

Annotation :

Dis donc ça vieillit un peu vilain ou je deviens un vieux con, mais j'ai trouvé le film un peu niais et j'ai vachement senti ses longueurs malgré ces 1h40.
La vrai question c'est : Sans le nom Wachowski au générique, est-ce que le film fait un peu parler de lui ? A t-il fait parler de lui avant Matrix ?
En tous cas on sent la touchette, volonté de jouer avec la caméra, une approche musicale très similaire, mais ça fonctionne un peu étrange avec la proportion de l'oeuvre, même si faut bien reconnaitre que ça a pas bien dû couter très cher tout ça.
Reste la voix ultra chaude de Jennifer Tilly, digue comme on a envi d'alpaguer la meuf, et la prestation très convaincante de Joe Pantoliano, très bon acteur sans aucun doute.
J'en avait un souvenir un peu positif y a 15 ans, là en 48h je m'en souviens déjà pas beaucoup, bon, c'est comme ça je suppose.

Annotation :

J'appréhendais un peu mais Matrix reste fun avec le temps, la planète s'en souvient encore et s'en souviendra, que Joe Pantoliano est une pute, les lunettes sans branches de Morpheus, le cuir laqué des fesses de Trinity, la pilule rouge, le lapin blanc, la séquence du réveil dans le monde réel qui reste dingue dans l'idée, et celle de la fusillade pylônes dont je n'arrive pas à trouver d'adjectifs mais qui me fait bien sourire.

J'aimerais ne l'avoir jamais vu pour savoir ce que j'en penserais aujourd'hui, je l'ai conseillé à un type de 20 ans qui n'a pas dépassé le premier quart d'heure, c'est intéressant aussi de constater.

Fin bref.

Quel impact planétaire à l'époque dis donc!

PS : La toute fin est naze non ?

Annotation :

J'ai toujours aimé Reloaded car le panache de sa démesure m'a toujours convaincu, et m'interpelle encore après cette nouvelle vision.

Si c'est intéressant que le film s'élargisse hors du Nebuchadnezzar avec la découverte de Zion par exemple, faut quand même un peu de temps pour rentrer dedans, et faut bien dire que la bataille, ou plutôt la parade numérique avec les Smith pique trop les yeux pour aider en quoi que ce soit.

Séraph, l'Oracle, machin, on s'en fou un peu finalement, le film semble démarrer dès le Mérovingien, Lambert Wilson fait très forte impression je trouve, c'est pointu, c'est drôle, mais surtout ça enchaine avec 30 minutes de pure action, qu'après réflexion j'ai pas souvenance de quelque chose qui s'en rapproche niveau connerie d'intensité.

Armes féodale, jumeaux fantomisants, voiture, autoroute, camion, katana sur tranchage de véhicule, moto à l'endroit, à l'envers, défantomisation au laser, threesome corps à corps sur siège passager ceinture létale, trouble saut de la mort sur remorque de découpe cravate, que Dieu ait pitié de nos ordinateurs, merci.

Après ça, c'est neurasthénie mentale, c'est comme si en arrivant au travail un type te dit "Par corolaire d'aujourd’hui" à la place d'un simple "Bonjour", mais ce dialogue avec l'Architecte m'a toujours fasciné, je dois le souligner, et je dois aussi constater que c'est la première fois que j'ai l'impression de bien le comprendre.

Bref, un peu patati, un peu patata, j'ai testé TOUS les home-cinémas que j'ai acheté en commençant avec ce film, et ça me fait bien sourire de le revoir de temps en temps.

PS : Bidon cette toute fin encore je trouve.

Annotation :

Douche froide dis donc, la première heure m'a semblé plus que moyenne, l'identité du concept est trop forte pour ne pas proposer de quoi se renouveler un peu, une fusillade pylônes gonzes à l'envers absolument anecdotique, le Mérovingien, Niobé mon cul, l'Oracle, ça traine ça traine, pas un discours intéressant, pas une hypothèse qui fait un peu saliver, ça parait pataud, emprunté et surtout inutile.

Finalement la bataille de Zion arrive enfin et... ben avec du recul c'est pas si grandiose, ça bourrine au dessus, ça élabore des stratégies au dessous, j'ai franchement rien compris a cet histoire d'IEM miracle qui ne se trouve nulle part, et pi l'Orphelin, la femme de l'autre, les actes héroïques, bon bref je sais pas mais c'est pas passé ce coup-ci.

Je parle pas des yeux brulés de Néo car j'ai trouvé la scène un peu ridicule.

J'attendais donc confortablement la ville machine mais en réalité c'est 5 minutes à tout casser, ça m'aurait intéressé de trainer là-bas un peu, et puis la bataille finale ne m'a pas faite vibrer un sourcil.

Bon.

Une autre fois peut-être hein.

Annotation :

Alors que Speed Racer rassemble tous les arguments nécessaires pour me le faire détester, après 2 visions et un maximum d'efforts, ce n'est toujours pas le cas.
Hyper coloré, parfois bien débile, et tourné probablement sous amphétamines, je suppose que je dois m'accrocher inconsciemment au fait que le film assume parfaitement bien son absurdité débordante.
Du coup le concept ne me dérange pas, j'arrive à le prendre tel quel, et je me laisse porter par la maitrise cinématographique et le panache du duo hybride parenté.
Après je n'argumenterai pas devant quelqu'un qui trouvera ce film nul à chier.
Mais bon.

Annotation :

J'avais senti un peu de grandeur à l'époque, mais force est de constater que ce n'est plus du tout le cas.
Le concept, l'étirement sur le temps, ce côté troupe de théâtre qui interprète plusieurs rôles, c'est bien, ça fait sourire un peu par moments car ça parait un peu absurde, mais ça reste bien, Neo Seoul marche du tonnerre, la musique est agréable et tous les acteurs sont très justes.
Bon.
Sorti de ça le message passe moyennement, si y a un message, cet effet "Je veux paraitre intelligent" doit être un peu digéré quand même, et un petit questionnement sur l'utilité et l'intérêt d'une époque ou deux, la maison de retraite par exemple, je sais pas.
C'est pas un truc à forcément garder au chaud je pense, tout le monde a un peu oublié d'ailleurs.

Annotation :

Petit gâchis que ce film à la dimension artistique remarquable, comme assez souvent, à l'univers vraiment captivant, comme assez souvent aussi, mais qui ne s'avérera être au final qu'une comédie d'action romantique, avec tout le tralala qui va avec.
De plus le maquillage de Tatum sonne faux comme pas possible et l'actrice principale m'insupporte relativement, vraiment dommage car le film est sacrément bien foutu.

Annotation :

J'ai commencé à transpirer devant les premières minutes, pitié pas ça, puis j'ai commencé à comprendre le concept et me sentir assez enthousiaste, pour finalement rester absolument impassible toute la dernière heure et demie.

Manque criant de lisibilité durant les affrontements, casting franchement douteux sans aucune envergure (L'Analyste, sérieux ? Smith, sérieux ?"), j'ai RIEN compris à l'histoire aussi alambiquée que les mots utilisés.

Bref je suis en train de bâiller, j'écris cet avis inutile et je vais dodo sans aucun souvenir un peu piquant en tête.