Walt Disney Studios en 1998

Annotation :

Sorti le 27 Mars 1998 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 24 000 000 $.
Box-office mondial: 4 400 000 $.

AVIS:

Meet The Deedles est une des quelques tentatives de Walt Disney Studios d'exploiter la surf culture avec deux autres Disney Channel Original Movies sortis les années suivantes. L'affiche parle d'elle-même. Ce n'est pas bien bon. Déjà, il aurait fallu recaster les têtes d'affiches. Sensées jouer des ados terminant le lycée, Paul Walker et Steve Van Wormer font bien leur vingtaine et ne se fondent pas correctement dans le décor. Leurs compétences de surfeurs sont étonnamment très négligées durant le film, leurs aptitudes sportives ne leur servant réellement que deux fois. Ils auraient pu avoir n'importe quelle autre fascination que cela n'aurait rien changé d'un poil. Le duo n'est pas assez idiot pour amener des scènes loufoques et quand celles-ci arrivent, elles n'ont pas l'air à leur place (tout l'arc sur le méchant interprété par Dennis Hopper) ou sont très peu inspirées (le running-gag sur la présence des animaux de Cirque relâchés dans la Nature). L'humour ne marche à quasiment aucun moment et en est parfois sacrément et gratuitement dégoûtant. Je ne retiens aucune scène abominable à regarder tout comme je ne retiens aucune scène un tout petit intéressante. Un des plus gros fours de la boîte aux grandes oreilles et on comprend pourquoi. Petite question, est-ce que toutes les mauvaises comédies Disney de l'époque se sentaient obligées de déplacer la caméra au fond du gosier de quelqu'un? Parce que ça commence à devenir troublant.

3/10

Annotation :

Sorti le 23 Mai 1998 aux États-Unis.
Production: Studio Ghibli.
Budget: 6 900 000 $.
Box-office mondial: 18 000 000 $.

AVIS:

Petite exception dans la catalogue des Walt Disney Studios, Kiki la Petite Sorcière est sorti au Japon en 1989 mais c'est Disney qui a décidé de le distribuer au cinéma aux États-Unis après un partenariat avec Ghibli.
Les studios d'animation japonais nous ont encore gâté avec ce petit film très charmant. Alors bien sûr, ce n'est pas une oeuvre majeure dans la carrière d'Hayao Miyazaki, c'est même assez mineur mais il n'empêche que le travail est très soigné.
Ne possédant pas de méchant ou de grosses péripéties, Kiki la Petite Sorcière est plus un film relaxant où on suit la jeune fille du titre tenter de se faire une place au sein d'une société n'ayant ni amour ni haine particulière pour sa communauté. Et c'est pourtant tout ce dont on a besoin.

8/10

Annotation :

Sorti le 19 Juin 1998 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Sudios.
Budget: 90 000 000 $.
Box-office mondial: 304 300 000 $.

AVIS:

Suites aux petites déceptions financières représentées par Le Bossu De Notre-Dame et Hercule, les Walt Disney Animation Studios reviennent au genre du film de princesses en s'inspirant de la légende de Hua Mulan.
Rien que le paysage central du film est une innovation pour les Classiques Disney. Se déroulant dans l'Ancienne Chine lors de la guerre opposant les armées chinoises aux Huns, Mulan explore pour la première fois dans la filmographie des Studios Disney la guerre et son impact. Bien que cela reste un film familial, cela fait un bien fou d'avoir des enjeux et des dilemmes plus importants et sombres. Tout est de plus grande taille.
Et même si la culture du pays est quelque peu simplifiée, elle dépayse grandement le spectateur en proposant des décors tous superbes à l'oeil, un style graphique neuf et une musique géniale de Jerry Goldsmith.

9/10

Annotation :

Sorti le 1 Juillet 1998 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 140 000 000 $.
Box-office mondial: 553 700 000 $.

AVIS:

Production la plus coûteuse de l'époque et plus grand succès commercial de 1998, Armageddon prouve que l'alliance entre Disney et Bruckheimer a porté ses fruits à travers ce film-catastrophe réalisé par le maître incontesté de la destruction, Michael Bay.
Mené à un rythme furieux et trépidant, les 150 minutes de film se révèlent aussi explosives et clichées que divertissantes et prenantes. On ne peut nier la folie destructrice du réalisateur qui finit véritablement par secouer le spectateur sur son siège.
Alors bien sûr, c'est complètement stupide et usé mais très franchement, est-ce qu'on s'en soucie vraiment? Tout ce qu'on demande à Bay c'est du grand spectacle et Bay nous en offre, le tout boosté par des effets spéciaux époustouflants et un casting qui, en fin de compte, est en fait très sympathique, particulièrement Bruce Willis.
Complètement fou et dégénéré mais marquant à n'en pas douter!

7,5/10

Annotation :

Sorti le 29 Juillet 1998 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 55 000 000 $.
Box-office mondial: 92 100 000 $.

AVIS:

Après l'infâme Le Nouvel Espion aux Pattes de Velours, on pouvait craindre le pire pour ce remake de La Fiancée de Papa, un des Disney Live les mieux écrits des années 1960's. Et pourtant, quelle agréable surprise qu'est ce À Nous Quatre.
Réalisé par Nancy Meyers, ce Parent Trap version 1998 est un peu limité par son écriture trop proche du film original que ça soit dans les dialogues ou dans les péripéties, en plus de rater le développement des parents là où c'était le plus gros point fort du film de 1961, mais pourtant ça marche.
Car quand on pense à de bonnes petites comédies familiales qui nous font retomber en enfance par leur innocence et leur sincérité, À Nous Quatre peut en faire partie. Les deux heures passent rapidement, on s'amuse bien, on a quelques nouveautés sympathiques et surtout, Linsday Lohan est mignonne à souhait.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 7 Août 1998 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Paramount Pictures.
Budget: 73 000 000 $.
Box-office mondial: 103 891 409 $.

AVIS:

Associer les noms de Nicolas Cage et Brian De Palma est d'une évidence. Aucun des deux ne fait jamais dans la subtilité (ou du moins, rarement) mais chacun est à sa manière fascinant. Snake Eyes est donc rassurant dans son ouverture en plan-séquence où le réalisateur de Scarface nous rappelle qu'il va se la péter tout du long et où Cage nous promet un jeu "décontracté" comme lui seul a le secret. Il y a une chose indéniable, Cage a un capital-sympathie très élevé dès qu'il pète les plombs et la surenchère de De Palma est plus attachante qu'énervante. Seulement, le scénario de Snake Eyes n'a quasiment que ça à proposer. Si De Palma aborde le journalisme et la corruption d'une manière assez drôle, son film n'est qu'un prétexte à une enfilade de retournements juste destinée à nous montrer qu'il gère techniquement. Alors oui, il gère, pas de soucis là-dessus mais le spectateur se désintéresse rapidement de l'histoire quand il comprend quels sont les enjeux et qu'il a une réponse à qui est le cerveau de l'opération.
À voir plus comme un exercice de style.

6/10

Annotation :

Sorti le 13 Novembre 1998 aux États-Unis (avant Sacré Père Noël).
Production: Walt Disney Television Animation.

AVIS:

Deux ans avant Dingo et Max 2, Dingo s'essayait déjà aux sports de l'extrême dans un mini-cartoon devant faire la promotion de la série Mickey Mania et diffusé avant Sacré Père Noël au cinéma. Dans un esprit proche des "How to...", Dingolympic - Le Roller Agressif sur Rampe est un court-métrage drôle qui aurait cependant mérité d'être plus long.

7/10

Annotation :

Sorti le 13 Novembre 1998 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 12 200 000 $.

AVIS:

Sacré Père Noël se distingue des autres comédies disneyennes des années 1990's dans le sens où il se force à être ce qu'il ne peut pas être. Laissez-moi reformuler, on ne peut pas faire à la fois un road-movie tournant autour d'une romance entre adolescents et une quête d'apprentissage sur ce qu'est sensé être la magie de Noël. Le mélange ne peut d'évidence pas marcher, c'est pourtant ce que s'efforce de faire ce Disney Live.
Et comme on peut s'y attendre, il rate complètement son message et la démarche-même ne fonctionne pas. Son héros joué par Jonathan Taylor Thomas (Le Roi Lion, Tom & Huck) est tellement antipathique et égoïste qu'il est impossible d'être pris dans ses aventures. Et chose impensable, on a plus d'empathie pour ce qui arrive à son rival qui est pourtant la cause de tous ses malheurs!
L'histoire échouant à refléter la beauté et la magie de Noël et partant d'une mauvaise idée, le film ne peut que se prendre les pieds dans le tapis. Peut-être qu'une ou deux répliques sont à sauver si on y réfléchit mais qui va s'en soucier?
On lui préférera Super Noël.

3/10

Annotation :

Sorti le 25 Novembre 1998 aux États-Unis (avant 1001 Pattes).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

Il est rare que Pixar lient leurs courts-métrages à leurs longs-métrages d'animation, c'est pourtant le cas avec Le Joueur d'Échec dont le personnage du titre reviendra un an plus tard dans Toy Story 2. Très bien réalisé et animé, un joli petit moment.

8/10

Annotation :

Sorti le 25 Novembre 1998 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 120 000 000 $.
Box-office mondial: 363 300 000 $.

AVIS:

Après le phénomène Toy Story, les Studios Pixar s'attaquent à un nouveau défi: Raconter l'histoire d'une colonie de fourmis à l'échelle d'un insecte où ces dernières apprendront à lutter pour leur liberté contre les sauterelles.
Une histoire plus simple et moins profonde donc que la dernière oeuvre de Pixar Animation Studios mais pourtant, il se dégage de 1001 Pattes un charme certain.
Cela vient déjà de l'aspect technique extrêmement impressionnant et arrivant à nous faire ressentir l'immensité de la nature d'un point de vue de fourmi mais également de la narration totalement maîtrisée de John Lasseter (aidé d'Andrew Stanton).
À cela s'ajoutent des personnages secondaires hauts en couleur, une bonne musique, des moments marquants et une bonne morale.
Un Disney-Pixar à réévaluer.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 25 Décembre 1998 aux États-Unis (avant Mon Ami Joe).
Production: Walt Disney Television Animation.

AVIS:

Diffusé dans les salles en première partie de Mon Ami Joe, Dingolympic - Le Paracycle récupère les mêmes qualités et les mêmes inconvénients que Le Roller Agressif sur Rampe. La maladresse légendaire de Dingo déclenche de bons rires mais le format est trop court. On aurait préféré un court-métrage de 7 minutes.

7/10

Annotation :

Sorti le 25 Décembre 1998 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 90 000 000 $.
Box-office mondial: 50 600 000 $.

AVIS:

Je me suis laissé prendre au jeu pour ce remake de Monsieur Joe aux faux-airs de King Kong version Disney. Très gros flop commercial, Mon amie Joe est pourtant un film familial qui m'a bien plu voire même touché.
Bien entendu, le récit est extrêmement manichéen, peu subtil et nous rabâche à peu près tous les clichés du genre en passant par le grand méchant braconnier et le gros animal incompris au coeur d'or mais ces bons sentiments finissent par nous faire passer un bon moment.
Parce que les gens qui sont derrière ce film y croient, Charlize Theron et Bill Paxton, en plus d'avoir une bonne alchimie à l'écran, nous sont encore plus sympathiques qu'ils ne le sont déjà, les effets spéciaux sont très impressionnants et la musique de James Horner est magnifique.
C'est gentillet mais je l'avoue sans mal, ça m'a plus que diverti.

7,5/10